
Malgré la présence de la FINUL, il y assoit son pouvoir sur une population civile prise en tenaille. Dans cette zone, estimait à la conférence d’Herzliya le général Benny Ganz, Chef d’Etat-major de Tsahal, une maison civile sur dix sert de cache d’arme au Hezbollah.
Une formation adaptée aux leçons tirées de la Deuxième Guerre du Liban
La Deuxième Guerre du Liban a éclaté à l’été 2006 et opposé les terroristes du Hezbollah à Tsahal, alors qu’Israël se bat pour faire cesser les nombreux tirs de roquettes Katioucha tirées par le Hezbollah sur les villes du nord d’Israël. Un million de civils sont pris sous le feu de l’organisation terroriste. L’activité économique en Israël est paralysée, les citoyens priés de ne pas sortir d’abris anti-aériens.

“Certains villages libanais, comme Al Khiam, sont devenues de véritables bases militaires. Le type de construction même a changé. Au lieu de villages d’habitations sans plan réel, on y voit clairement une organisation des constructions.” nous affirmait d’ailleurs ce même officier lors d’un briefing à la frontière libanaise ce mois-ci.
Identifier les failles
L’intensité des combats de la Deuxième Guerre du Liban a révélé à Tsahal le niveau de préparation et d’entraînement du Hezbollah. Les terroristes ont implanté leurs infrastructures en plein cœur des zones urbaines et règnent en maîtres sur toute la région du sud-Liban. Parmi les difficultés que présente de région, on retrouve la difficulté de parvenir à repérer l’ennemi caché parmi les civils et dans des zones boisées, à maîtriser parfaitement la géographie de la zone, et l’impératif d’épargner les civils impliqués malgré eux par les terroristes dans les combats.
Intensifier les entraînements
Depuis, Tsahal a concentré ses efforts pour venir à bout des failles observées
Depuis la fin de la seconde Guerre du Liban, les entraînements axés sur le combat en zone urbaine et forestière ont pris une importance considérable dans la Région Nord du pays, et dans toute l’armée plus généralement.
“Ce cursus dure deux ans, et seuls les meilleurs officiers des unités d’élite combattantes peuvent y participer “, explique Tiran.
Prêts à faire face à toute éventualité
« Le Moyen-Orient est une poudrière. Depuis 2006, nous avons appris à nous défendre et nous nous sommes perfectionnés dans les techniques de combat en zone densément boisée » nous explique le Lieutenant Alili.
«Si nous sommes amenés à faire face à l’ennemi de nouveau dans une zone de combat pareille, nous saurons remplir notre mission. Nous sommes prêts. » (Source Armée de Défense d’Israël)