Puisque le sujet semble passionner certains, voici quelques détails supplémentaires sur les troublantes similitudes entre certains rites japonais et juifs. Cela fait longtemps que le sujet me passionne. Tout comme le périple incroyable des juifs Chinois de Kaifeng. Je recommande à tous la lecture du livre paru chez Albin Michel de NADINE PERRONT : ETRE JUIF EN CHINE : L’histoire extraordinaire des communautés de Kaifeng et de Shangaï. Cela se lit comme un thriller et vous donne à réfléchir sur un sujet encore plus terrible : comment des tribus juives comme celle de Kaifeng en Chine ont pu être anéanties par la volonté de prêtres chrétiens ou de sociétés évangéliques.
Revenons au Japon :
On peut activer les sous-titres en anglais pour mieux comprendre. Oui. Définitivement, ces accointances entre les vêtements des prêtres, les dates de célébration comme l’atteste le présentateur de cette vidéo coïncident avec celles de Roch Hodech (début du mois juif).
Le nombre de Magen (étoile de David) ainsi que l’architecture même des « temples » sont autant d’éléments qui ne peuvent que nous amener à conclure que certains de nos ancêtres ont poussé l’exode bien plus loin que tous les explorateurs que nous connaissons. Les juifs sont, sans immodestie de ma part, les plus grands globbe-trotters de toute la planète.
Dans son livre passionnant « La voile de l’espoir », Simon Wiesenthal dans lequel il révèle la face cachée de Christophe Colomb ainsi que les secrets entourant son expédition, il évoque à la fin une étrange histoire concernant un GI qui, en 1945, cantonné au Japon.
Le soldat juif américain est entré dans un temple shintoïste, ému par la beauté architecturale du lieu. Il s’est approché d’un immense miroir encadré dans un bois précieux. Il fit le tour de ce miroir impressionnant et vit au dos quelques traces d’un dessin qui semblait très ancien. Il ne put s’empêcher de frotter pour voir ce que cela pouvait bien être.
Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il mit au jour le dessin de 4 hommes portant une arche d’alliance. Il s’en ouvrit au prêtre shintoïste qui parut très intéressé au point d’en faire une priorité dans ses recherches.
Peut-être que nous pouvons effectivement dater à partir de cet évènement les recherches sur les similitudes incroyables existant entre l’ancien Japon et les tribus juives perdues.
La robe du prêtre Shinto japonais a cordons longs de 20-30 cm (environ 10 pouces) suspendues aux coins de la robe. Ces franges sont la coutume des Israélites. Le Deutéronome 22:12 dit : « Faire des franges aux coins de vos vêtements, pour toutes les générations à venir. »
Agiter une gerbe pour la nouvelle récolte est également la coutume au Japon. Or, les juifs agitent aussi une gerbe lors des nouvelles récoltes.
Sept semaines avant Chavouot (Pentecôte, Lévitique 23:10-11). Durant la fête des tabernacles (Sukkot, Lévitique 23:40). C’est une tradition qui remonte à l’époque de Moïse. Les anciens prêtres israélites brandissaient également une branche centrale lorsque ils sanctifiaient quelqu’un. David a dit: «Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur» [Psaume 51:7 (9)]. C’est aussi une coutume traditionnelle japonaise.
La structure du temple shintoïste est la même que celle du Tabernacle.
Dans le temple d’Israël, il y avait deux piliers utilisés comme une porte (1 Rois 7:21). En langue araméenne les Israélites de l’Antiquité ont utilisé, le mot porte « Taraa. » Ce mot peut avoir changé légèrement et devenir en japonais « Torii ». Certains «torii» surtout des tombeaux anciens, sont peints en rouge. Impossible de ne pas faire la relation avec les linteaux sur lesquels le sang de l’agneau avait été mis la veille de la sortie d’Égypte.
Lorsque les Japonais prient devant le lieu saint d’un temple shintoïste, ils doivent tout d’abord sonner la cloche d’or suspendue au centre de l’entrée. C’est aussi une coutume de l’ancien Israël. Le grand prêtre Aaron devait mettre « des clochettes d’or » sur l’ourlet de sa robe. C’était pour que le son puisse être entendu de tous et le préserver de la mort quand il exerçait son ministère là (Exode 28:33-35).
L’utilisation du sel afin de se préserver des ennemis est commune aux Japonais et aux israélites. Abimélec captura une ville ennemie, « il sema du sel» (Juges 9:45). Les Japonais répandent du sel pour les mêmes raisons ainsi que pour sanctifier un endroit : temples, maisons, commerces.
Les occidentaux s’étonnent de voir des Sumo arroser le cercle de combat avec du sel. Or, un Rabbin, Rabbi Tokayer écrivit que les Juifs comprendraient aisément la signification de ce rituel. En effet, les Japonais offrent toujours du sel comme offrande tout comme les israélites, car il est dit : « Avec toutes tes offrandes tu offriras du sel. » (Lévitique 2:13)
Le reste ? Il y a tant à dire mais je vous laisse vous plonger dans les mystères de l’ancien Japon et ses troublantes similitudes avec le judaïsme ici même :
http://www.biblemysteries.com/library/tribesjapan.htm
Par Nina
Voir la vidéo : HEBREW SAMOURAÏ
(Source : Jerusalem Plus)
-==-

____________________________________________
L’avis d’Albert Soued : « Tribus perdues, tribus retrouvée »
–
Des indices juifs au Japon
En 1990, il y a entre 1000 et 1500 Juifs au Japon, pour la plupart des américains expatriés, puis des « restes » d’une immigration européenne de la première partie du 20ème siècle, et enfin des Japonais convertis, selon les règles.
On est quand même stupéfait, quand on se trouve à la synagogue de Tokyo, aux côtés d’un Japonais priant en hébreu. Situé près du quartier Shibouya, le centre communautaire comprend aussi une bibliothèque, un restaurant et une piscine.
La jolie synagogue de Kobé est désaffectée faute de fidèles.
Etant donné le grand nombre de sectes au Japon, il n’est pas étonnant d’apprendre que quelques unes d’entre elles se réclament du Judaïsme. Deux sectes se distinguent par le nombre important d’adeptes, et surtout par l’aide effective apportée à l’état d’Israël.
- la secte Makouya de Tokyo prétend descendre de la tribu de Zébouloun. Les fidèles apprennent l’hébreu et font le pèlerinage de Jérusalem. Ils ont même édité un dictionnaire hébreu-japonais et pratiquent un certain nombre de rites juifs, s’ajoutant à des rites japonais. Ils sont persuadés que le « shinto » est lié au Judaïsme primitif. D’après eux un chant populaire du grand sanctuaire d’Ise correspondrait au cantique de Myriam (Exode chap 15). Le dieu Shinto des Makouya s’appelle « Yahada », dieu également adopté par la famille impériale, semble-t-il. De même, le miroir sacré du « saint des saints » shinto au palais impérial contiendrait le tétragramme sacré (1) !
- La secte Bet Shalom de Kyoto a été créée par un illuminé du nom d’Otsuki. En Mandchourie occupée, celui-ci eut en 1938 une vision de Yahvé qui lui aurait dit en substance qu’Israël retrouverait sa terre et qu’il fallait prier pour cela, que la paix à Jérusalem serait le prélude à la paix dans le monde, mais après des soubresauts, que le peuple Juif retrouverait sa place de peuple « prêtre » et qu’il fallait prier pour la venue imminente du Messie. Bannie pendant la guerre, la secte a fonctionné dans la clandestinité, hébergeant des Juifs fuyant le nazisme. Après la guerre, la secte s’est développée autour du souvenir et du culte d’Anne Frank. En effet la publication du journal d’Anne Frank dans les années 70 a frappé l’imagination des Japonais et a attiré leur sympathie momentanée vis à vis du Judaïsme. Les adeptes de Bet Shalom ne mangent pas de porc, apprennent l’hébreu et visitent Israël.
Ces deux sectes avaient des souches chrétiennes avant la 2ème guerre mondiale et elles ont évolué progressivement vers le Judaïsme.
Il faut préciser ici que le sanctuaire shinto a une très vague ressemblance avec le Temple de Salomon (les trois zones progressives de sacré, l’étoile de David, ressemblance de certains mots…). Comme beaucoup de nations dans l’antiquité, le Japon a dû avoir des contacts sporadiques avec des exilés de la première dispersion (8ème siècle avant l’ère courante). Dans de nombreux sanctuaires shinto, on remarque des frises ornées de symboles souvent trilobés, parfois hexalobés, en forme d’étoile à six branches, avec un point au milieu rappelant la lettre « yod » (Ise). On peut aussi rapprocher la porte « torii » de Tora, ou son dessin géométrique avec les lettres hébraïques « shin » et « taw », dont l’association donne justement le mot « shinto ». On peut aller un peu plus loin, en constatant que « shin/taw » se prononce shet en hébreu et ce mot signifie aussi bien le fondement que la ruine, parfaite dualité du serpent shet, qui se dissimule puis fonce sur sa victime, en un éclair foudroyant; par ailleurs son sérum bénéfique guérit cette morsure et d’autres maladies. Or Shet est aussi le typhon…
Le Japonais est-il antisémite ?
Le Japonais de la rue est indifférent au Juif qu’il ne connaît pas. Certaines élites et la famille impériale se sont intéressés aux Juifs à des époques cruciales. Au début du 20ème siècle, on attribue la victoire du Japon sur les forces du Tsar, grâce à l’aide décisive apportée par le banquier Juif Schiff, relayé par Warburg. A la fin de la deuxième guerre mondiale, le banquier Warburg, neveu du premier, admirateur du Japon, a été le premier à aider le Japon à entrer sur les marchés financiers de la City.
Beaucoup de Japonais sont de ce fait persuadés que les juifs détiennent un certain pouvoir, grâce à leur connaissance des mécanismes de l’argent. Après la 2ème guerre mondiale, certains japonais se sont sentis coupables d’avoir été les alliés des nazis. L’un d’entre eux, rab Marvin Tokayer est devenu le premier rabbin de la communauté juive de Tokyo. De nombreux japonais ont été distingués comme Justes du Monde. Le philosémitisme a atteint son apogée après la guerre des six jours qui a provoqué un élan de sympathie, dû pour une grande partie à l’admiration des Japonais pour des gagnants « efficaces », ceux qui l’emportent en un éclair, comme dans le combat de sumo qui peut ne durer que quelques secondes!
Néanmoins, il ne faut pas perdre de vue des faits précis, notamment la publication massive avant la guerre des « Protocoles des Sages de Sion » qui est un faux fabriqué par la police du Tsar, et la publication récente d’un pamphlet d’une violence inouïe contre le Judaïsme, l’accusant de vouloir dominer le monde, vendu à des millions d’exemplaires, inspiré par un groupe d’extrême droite, et sans doute, par des pays arabes. Selon une litanie devenue monotone dans les pays arabes, les groupes d’extrême droite japonais attribuent la défaite de leur pays à l’influence sioniste sur les Etats-Unis (?). Par ailleurs il y a collusion entre l’OLP et les réseaux terroristes japonais.
Enfin, il faut se remémorer le plan FUGU, pendant la guerre. Pour soustraire les Juifs réfugiés d’Europe aux « experts » nazis envoyés au Japon, les autorités ont imaginé un plan de sauvetage, qui était en fait un plan de colonisation de la Mandchourie occupée. En y expédiant les juifs réfugiés, elles pouvaient utiliser leurs compétences particulières dans différents domaines, à des fins hégémoniques. Le plan a heureusement échoué, car on ignore le but ultime de l’opération. Il faut savoir que le « fugu » est un poisson délicieux, contenant dans ses entrailles un poison mortel, et il faut être un expert pour séparer la chair du poison, et on ne réussit pas toujours…
L’intérêt que porte le japonais au judaïsme est celui d’un chercheur devant une technologie exotique ou nouvelle, celui d’une curiosité et il cherche à savoir comment en tirer avantage. D’où la création d’associations diverses et d’ »instituts d’études juives », notamment à Kitakyoushou, où aucun juif ne vit…
A un moment donné de l’histoire du Japon, une sympathie est peut-être née à l’égard des Juifs, à travers la mémoire d’Anne Frank ou à travers la saga des soldats israéliens qui venaient de gagner une guerre éclair. A la mi-août 1990, les pensées vont ailleurs, car un mois auparavant, les trois journaux locaux en anglais publiaient plusieurs pages faisant le panégyrique de l’Irak et l’éloge dithyrambique de Saddam Hussein. Les premiers étrangers évacués du Koweit sont des japonais, acheminés par Irak Airways…
La devise shinto est « survivre pour conquérir » !
Albert Soued – 10 août 1990
–