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B´en quoi ! Le diable c´est un youpin – Paracha Balak
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Ce cours, en version intégrale, révèle les mécanismes profonds de la diabolisation des juifs et d´Israël par les nations.
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(Source : Rav Dynovisz)
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Photo louyehi ______________________________________________________
Plan
1/ Le temps juif et le temps scientifique des nations
2/ Une Terre Promise à jamais à Abraham, à son fils Isaac et à sa descendance
3/ Le Temple de Jérusalem
4/ Résistance et transmission
5/ Les exils d’Israël
6/ Reprises et adaptations de la Torah par d’autres croyances
7/ Souffrances des Juifs toujours en exil et retour progressif à la Terre Promise
8/ Erets Israel, le rêve enfin accompli pour durer jusqu’à la fin des temps
9/ Les descendants d’Ichmaël revendiquent aujourd’hui la terre d’Israël qu’il ont toujours dédaignée
1/ Le temps juif et le temps scientifique des nations
DATES PHARES DE L’HISTOIRE HEBRAÏQUE
chrétienne hébraïque Faits remarquables
– 3760 … 1 Création d’Adam et Eve
– 2705 1056 Naissance de Noé (10ème gén.)
– 2105 1656 Le déluge
– 1813 1948 Naissance d’Abram (Abraham)
– 1803 1958 Naissance de Saraï (Sarah)
– 1765 1996 La Tour de Babel
– 1727 2034 Naissance d’Ichmaël
– 1713 2048 Naissance d’Isaac (et Esaü)
– 1673 2088 Mariage d’Isaac et Rivka
– 1653 2108 Naissance de Jacob
– 1423 2338 Descente des Bnei Yisrael en Egypte
– 1393 2368 Naissance de Moïse (26ème génération)
– 1313 2448 Sortie des Bnei Israel d’Egypte
– « « Don de la Torah sur le mont Sinaï
– 1265 2496 Fin de la conquête d’Eretz Israel
– 907 2854 Naissance de David
– 878 2882 Saül élu par HM, 1er roi des Bnei Israel
– 877 2884 David nommé roi à Hébron
– 837 2924 Salomon (34è gén.) 3ème roi des Bnei Israel
– 833-826 2928-2935 (env) Construction du 1er Temple par Salomon
– 787 env. 2974 Schisme du Royaume de Yéhouda et d’Israël
– 574 3187 Exil tribus de Gad et Réouven
– 556 3205 Exil des 10 tribus (en tout)
– 423 3338 Destruction du 1er Temple par Nabukodonosaur
– « « Exil de Babylone (chez les Perses et les Mèdes)
– 362 3399 Esther, reine des Perses et des Mèdes
– 355-349 3406-3412 Construction du 2ème Temple de Jérusalem
– 348 3413 Retour de l’exil de Babel (Babylonie)
– 139 3622 Les ‘Hasmonaïm, le miracle de ‘Hanouka
– 113 3648 Début de la domination romaine
– 68 3828 Destruction 2ème Temple par l’empereur Titus
218 3978 Clôture compilation Michna (R. Yehouda Hanassy)
Débutée par R. Yo’hanan ben Napaka (250= 4010)
395 (env.) 4155 Clôture compilation Talmud (R. Ashy-fin par Rabinat)
500 (env.) 4260 Clôture Talmud de Babylone (Début R. Achy, 30 ans
Fin par le rabbinat)
1010 4770 Code du RYPH (R. Isaac HaKohen El Phassy)
1190 4950 Michné Torah (RamBaM : Rabbi Moché ben Maïmon)
1300 (env.) 5060 Redécouverte du Zohar (Rabbi Chimon Bar Yo’haï), par
Moché de Léon
1430 5190 Arba Tourim (Le Tour : Rabbi Jacob ben Acher)
1550 (env.) 5310 Choul’han Âroukh (Rabbi Joseph Qaro)
(Source : Généalogie Biblique Traditionnelle, tome 1, Ed. Yérid Hasfarim)
Depuis toujours Israël a puisé ses origines dans l’histoire biblique, il y a 40 000 ans ! Une histoire de conquête, de héros et de foi : la croyance en une Alliance, en un partenariat avec D.ieu, en une Terre Promise, en un peuple désigné par D.ieu pour mettre fin à l’idolâtrie pratiquée par tous les peuples d’alors et pour répandre dans le monde les notions d’éthique, ainsi que l’idée d’un dieu unique et universel. C‘est ce que fait Israël depuis qu’il a reçu la Torah au mont Sinaï. Israël puise donc son histoire dans les Textes sacrés les plus anciens. La tradition juive enseigne que c’est sur le mont Moriah que fut créé Adam harichon (le premier Homme) dont les descendants juifs et non juifs ne viennent pas de la catégorie des primates ayant évolué selon la théorie de Darwin. Selon la tradition juive, le premier Homme (déjà adulte) a été façonné à partir d’un peu de la terre d’Israël, sa compagne Eve fut créée à partir du corps d’Adam.
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Les chronologies juives traditionnelles, avec un début de calendrier remontant à déjà presque 6 000 ans, (l’an 1 étant celui de la création du premier homme Adam) se sont toujours appuyées sur des phénomènes astronomiques d’une grande précision : la révolution de la lune autour la terre (mois) et celle de la terre autour le soleil (année). La combinaison d’une tradition intacte de la Bible avec un système précis et fondé sur l’astronomie confère à la chronologie juive traditionnelle un haut degré d’exactitude, surtout quand il s’agit des événements majeurs de l’histoire juive. Mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, la chronologie employée par les historiens modernes est loin d’être exacte. Il a fallu attendre jusqu’au XXème siècle pour que le monde entier reconnaisse un système universel de calendrier, le calendrier chrétien, dans sa forme appelée le calendrier grégorien. Si nous remontons le cours du temps, la situation calendaire est beaucoup plus chaotique. Il n’existe pas de chroniques historiques fiables, et chaque empire utilisait son propre système de calendrier, souvent basé sur des critères totalement différents. Le monde non juif, qui ne dispose pas d’une tradition historique ininterrompue ni d’un mode de calcul du temps accepté universellement, n’a rien qui soit équivalent au Sédèr ‘olam rabba ni au mode juif de calcul du calendrier tel qu’il nous a été transmis depuis l’Antiquité.
Que faut-il alors penser de la chronologie que les historiens emploient aujourd’hui ? Les historiens de la fin du XIXème et du début du XXème siècles ont remonté le temps et en ont recousu les fragments. Ils ont principalement, pour cela, comparé des vestiges historiques venant de l’ancienne Rome, de la Grèce, de la Mésopotamie et de l’Egypte, avec des découvertes archéologiques et des éléments de datation obtenus à l’aide du carbone radioactif. Etant donné qu’il existe dans toutes ces méthodes des coefficients d’erreur et qu’il y a souvent matière à interprétation, des débats se sont ouverts entre les différents érudits, non encore clos à ce jour. Par conséquent, les chronologies employées par les historiens modernes peuvent être décrites, dans le meilleur des cas, comme de doctes suppositions.
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Quant aux Juifs, ils considèrent que la chronologie juive fait plus grand cas de l’exactitude historique. Il existe aujourd’hui beaucoup d’érudits renommés qui remettent en question la chronologie moderne et qui cherchent même à la concilier avec la chronologie juive. Nous citerons parmi eux le savant britannique Peter James qui écrit : « Si l’on déplace le début de l’âge de fer en Palestine du début du 12ème siècle avant l’ère commune à la fin du 10ème, on peut en dégager une interprétation de l’archéologie d’Israël complètement nouvelle, une vision qui s’harmonise parfaitement avec le récit biblique (« Centuries in Darkness » par Peter James ; Rutgers University Press, 1993, p. 318.) Gardons cela à l’esprit.
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Périodes de domination étrangère sur la terre des Hébreux depuis l’Antiquité :
Dates du calendrier grégorien
-722-612 Les Assyriens
-612-536 Les Babyloniens
-536-333 Les Perses
-333-+63 Les Grecs (sauf de 165 à 65 : Royaume juif hasmonéen)
63 av. JC-313 Les Romains
313-636 Les Byzantins
1091-1098 Les Turcs
1099-1291 Les Croisés
1291-1517 Les Mameluks
1517-1917 Les Turcs Ottomans
1917-1948 Le Mandat britannique
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2/ Une Terre Promise à jamais à Abraham, à son fils Isaac et à sa descendance
Un peu plus de 1800 ans avant l’ère chrétienne, un homme alors nommé Abram, le premier monothéiste au monde venu de la ville d’Ur Kasdim (en Mésopotamie, aujourd’hui l’Irak), part, sur ordre divin, vers la terre que le Créateur lui « indiquera » : « vers la terre que je te donnerai », (Genèse, Chapitre 12). Abram, son épouse Saraï, son neveu Loth et toute sa famille ainsi qu’une foule d’habitants d’Ur Kasdim se dirigent donc en direction de cette fameuse Terre Promise. Arrivés de l’autre côté du fleuve Euphrate, Abram et sa famille reçoivent le nom d’Hébreux, ce qui signifie « de l’autre côté ».
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Le patriarche Abraham fut le premier monothéiste de l’histoire. A lui et à sa descendance, le Maître du monde promit cette terre. Abram devint le père de l’Ichmaël biblique, l’ancêtre des Arabes et Abraham l’Hébreu (ainsi nommé après sa circoncision, sur la demande de l’Eternel),le père d’Isaac, qui fut présenté sur l’autel du sacrifice en gage de la confiance que lui et son père éprouvaient à l’égard de l’Eternel et dont le fils, Jacob, après s’être battu avec l’ange d’Essav, (qui représente les nations), verra son nom changé par l’Eternel en « Israël » (celui qui s’est battu contre l’envoyé de D.ieu qui représentait les nations). Le patriarche Jacob aura 12 fils, dont chacun donnera son nom à l’une des 12 tribus d’Israël.
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Plus tard, sous la conduite de Moïse, fils d’Amram et de Yo’heved, et frère du premier Cohen Gadol Aaron, nommé par l’Eternel Lui-Même, et de la prophétesse Myriam, les Hébreux reçoivent la Torah au mont Sinaï. La tradition rapporte que le Décalogue a été donné simultanément en 70 langues, ce qui lui donne une portée universelle. Après la mort du patriarche Moïse, de la tribu de Lévi, le peuple est guidé par Josué, fils de Noun, de la tribu d’Ephraïm. Ce dernier organise la conquête de Canaan, (env. 1275-1190 av. JC). Le pays de Canaan avait été usurpé par les Cananéens, qui se conduisaient si mal que l’Eternel.donna l’ordre aux Hébreux de la conquérir et de s’y installer à leur place, estimant qu’ils ne la méritaient pas.
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A la mort de Josué, les tribus de Judas et de Benjamin s’installent au sud, qui inclut Jérusalem. Les 10 autres tribus prennent possession du nord. Une seule autorité s’exerce sur ces tribus, d’abord celle des juges, puis celle des rois de Judée. David se fait reconnaître comme roi d’Israël, un titre nouveau. Attaqué par les Philistins qui occupent la bande de Gaza, David conquiert la ville de Jérusalem, et après 7 années de règne dans la ville d’Hébron, il fait de Jérusalem sa capitale qu’il fortifie avant d’étendre encore son royaume.
Son fils Salomon laisse derrière lui la réputation d’un « sage » ayant structuré la société comme jamais auparavant, favorisant la naissance d’une classe de fonctionnaires et l’émergence d’une littérature hébraïque dont font partie les plus anciens textes de la Bible. Les historiens relèvent que « la mise par écrit » de cette « saga » s’est faite à la cour de David, le souverain qui fera de l’Israël antique une véritable puissance régionale. C’est vers – 950 que son fils Salomon construisit le 1er Temple de Jérusalem. Le sanctuaire est détruit en – 587 par Nabucodonosor, roi de Babylone, les élites juives exilées. Les pèlerins y affluent de tous les points du pays, conformément au commandement divin qui prévoit 3 fêtes de pèlerinage par an.
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3/ Le Temple de Jérusalem
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La reconstruction du Temple avait déjà commencé sous Cyrus après la conquête de l’Empire babylonien par les Perses. Elle avait été interdite et donc interrompue pendant 18 ans, mais elle avait repris avec la bénédiction de Darius II, le roi de Perse dont beaucoup pensent qu’il a été le fils de la reine Esther. Toutefois, les Hébreux manquent d’un dirigeant pour superviser les travaux. La reconstruction du Temple se fait donc sous la direction de cet érudit qui était aussi cohen, le scribe Ezra, après le retour de captivité des Judéens en Babylonie. Il avait déjà dirigé la communauté des Hébreux en Perse pendant les années de captivité et apprend que des Juifs se débattent en Terre sainte sans roi ni prophète. Aussi se porte-t-il à leur aide suivi de 1 496 hommes triés sur le volet, qui ont parcouru un long voyage éprouvant de 4 mois, depuis les rives de l’Euphrate jusqu’à Jérusalem. Mais la ferveur qui les anime leur commande de restaurer leur ancien lieu de culte et ils se mettent au travail avec ardeur. A cette époque, le Temple de Jérusalem est d’une architecture particulièrement modeste.
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Le second Temple sera reconstruit plus tard (environ 30 ans avant l’ère commune) par Hérode le Grand, qui en fera un édifice spectaculaire. Cependant, bien qu’il devienne alors physiquement beau, il sera spirituellement vide comparé à celui de Salomon. Il y aura bien des grands prêtres, mais l’institution va se corrompre. Hérode se surpassa véritablement, et le Talmud dit que le résultat a été spectaculaire. L’historien de l’époque, Flavius Joseph, rapporte que le Saint des Saints était couvert d’or ; les murs et les colonnes des autres bâtiments étaient en marbre blanc ; les sols étaient en marbre de Carrare, dont la couleur bleue donnait l’impression d’une mer en mouvement ; les rideaux étaient constitués par des tapisseries de fil bleu, blanc, écarlate et pourpre, lesquelles décrivaient, selon Flavius Josèphe, » la vue entière des cieux « .
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L’historien écrit : « De quelque endroit qu’on le contemplât, le Sanctuaire avait tout ce qu’il fallait pour éblouir l’esprit et les yeux. Renvoyés dans toutes les directions par les énormes plaques d’or, les premiers rayons du soleil reflétaient d’énormes rayonnements de feu qui forçaient ceux qui les contemplaient à détourner leurs regards comme s’ils avaient observé directement le soleil. Aux étrangers qui s’approchaient, il ressemblait à distance à une montagne couverte de neige, car tout ce qui n’était pas couvert par de l’or était d’un blanc éblouissant… » (Guerre des Juifs, p.304 ) Hérode trouve cependant bon de placer à l’entrée principale un énorme aigle romain, ce que les Juifs pieux ont tenu pour un sacrilège. Un groupe d’étudiants en Torah brisa promptement cet emblème d’idolâtrie et d’oppression, mais Hérode les fit pourchasser, traîner sous des chaînes jusqu’à sa résidence de Jéricho, où ils furent brûlés vivants.
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Il a fallu 10 000 hommes et 10 ans de travaux rien que pour construire les murs de soutènement autour du Mont du Temple (au sommet duquel se trouve aujourd’hui le sanctuaire musulman appelé le Dôme du Rocher). Le Mur Occidental (Kotel) ne constitue qu’une partie de ce mur de soutènement de 500 mètres de longueur, conçu pour contenir une énorme esplanade artificielle Mais l’intense spiritualité qui entourait le premier Temple n’est plus présente dans le deuxième. Les miracles permanents ont disparu. La prophétie a cessé. L’Arche de l’Alliance ne s’y trouve pas, et le Saint des saints, s’il existe toujours, reste vide.
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Qu’est-il advenu de l’Arche de l’Alliance ? L’Arche, ce coffre de cèdre plaqué d’or qui avait contenu les tables des Dix Commandements, était le lieu où la chekhina, la Présence de divine, descendait du ciel entre les ailes déployées des deux chérubins d’or. Que lui est-il arrivé ? Le Talmud (dans le traité Ta’anith) cite à ce sujet deux opinions. Pour l’une, les Babyloniens l’ont emportée en captivité. Selon d’autres, elle a été cachée par le roi Josias qui avait prévu l’invasion et la destruction imminentes. On raconte dans le Talmud l’histoire célèbre d’un cohen, un prêtre, qui avait trouvé une pierre qui se détachait du sol du Mont du Temple et qui s’était rendu compte qu’elle marquait le lieu où l’Arche était cachée. En cours de route pour aller raconter sa découverte, il mourut. Cette anecdote entend nous signifier que nous n’avons pas à chercher où se trouve l’Arche, du moins pas encore…
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Le second Temple est à son tour détruit en l’an 70 de notre ère. Les Juifs sont à nouveau exilés, sans droit de retour par les Romains, lesquels avaient envahi tout le pourtour méditerranéen et au-delà. Ils détruisent le second Temple et, pour humilier les Juifs, rebaptisent le royaume d’Israël « Palestine », en référence aux Philistins, les grands ennemis des Hébreux qui vivaient dans la bande de Gaza au 12ème siècle avant JC, les grands ennemis des Hébreux. Mais la destruction du Temple ne marque pas la fin de la révolte juive. En l’an 72 de l’ère commune un groupe de plusieurs centaines de résistants juifs est assiégé par les Romains à la forteresse de Massada, située sur une colline surplombant la mer Morte. Ils ont préféré se suicider plutôt que de se rendre et leur histoire est citée en exemple pour inspirer les défenseurs de l’Israël moderne.
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4/ Résistance et transmission
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A chaque reprise en main par les Juifs, le nom de Judée est redonné au pays. Du reste, les occupants successifs nomment un gouverneur de Judée. Des Juifs échappent à la déportation, certains reviennent. Mais il restera toujours une population juive minoritaire en Palestine. La grande majorité se dispersent sur toute la planète, du nord au sud. Malgré tout, des pèlerinages s’organisent à l’occasion des fêtes, ce qui maintient un lien permanent avec le centre du judaïsme, Jérusalem.
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La référence au judaïsme ne s’est miraculeusement jamais éteinte et a travrsé toutes les vicissitudes de l’histoire, et ce, malgré la dispersion de l’exil. « L’an prochain à Jérusalem », prient ainsi depuis des millénaires les Juifs du monde entier. Ainsi, la conquête d’une terre par les armes fait des Juifs d’Israël une nation. Après plus de 1 400 ans de présence continue, en 70 après JC, ceux qui s’appellent alors les Juifs sont définitivement expulsés de leur terre. Au passage, expliquons ce qu’est le Talmud si décrié par les ignorants antisémites. Il existe deux Talmud : celui de Babylone et celui de Jérusalem.
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Le Talmud de Babylone est la codification juridique du droit coutumier. Ecrit à la fois en araméen et en hébreu entre 200 avant JC et 500 après JC, il sera édité pour la première fois à Venise en 1520, puis réédité à Vilno.Seule cette édition fait foi aujourd’hui. Il est couramment admis que le Talmud de Babylone contient des décisions des écoles de la terre Israël.
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Le Talmud de Jérusalem, produit par les académies du nord du pays et, plus spécifiquement par celle de Tibériade, où les rabbins de Jérusalem se réfugient pour échapper à l’exil à Babylone en 70 après JC. Le Talmud de Jérusalem est incomplet. La clôture des débats de ce Talmud date d’environ 350 ans après JC. La dégradation de la situation politique des Juifs de Palestine, dont les rabbins communiquaient en permanence avec ceux de Babylone, a fait que son étude fut très longtemps négligée.
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Les détracteurs du Talmud sont des ignorants qui n’ont bien souvent jamais ouvert un de ces livres, et, même si c’est le cas, ils n’ont jamais étudié les textes en profondeur, comme c’est l’usage chez les Juifs, ni en français, (dont les traductions sont souvent fausses), ni dans la langue originale qu’est l’hébreu. Ils n’ont donc aucune vraie connaissance du judaïsme, et ils osent critiquer ces textes dont ils ne maîtrisent pas le sens, voire, ils inventent quand tronquer le texte ne leur suffit pas, propageant ainsi de manière imbécile et méchante les mensonges initiés par les ennemis des Juifs : les antisémites. Ils ont parfois lu, très superficiellement, sans rien comprendre au texte, et bien sûr, il est connu qu’il est facile de tronquer le sens d’une phrase sortie de son contexte
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5/ Les exils d’Israël
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Le Chlah (Rabbi Yeshaya Horowitz, couramment appelé Chlah Hakadoch, cabaliste du 16èmesiècle né à Prague) disait que le principe même de l’exil est de rappeler aux Juifs qu’ils doivent rentrer en Eretz Israël. Le fait d’avoir été ‘empêchés’ durant près de 20 siècles de retourner en terre d’Israël a renforcé dans l’âme du Juif exilé le désir de rejoindre la terre des ancêtres. Le rétablissement de la souveraineté nationale juive en terre d’Israël constitue un acte providentiel unique dans l’histoire de l’humanité. Après 2 000 ans d’exil, le peuple dispersé existe et conserve son identité religieuse, sa langue plurimillénaire et son lien indéfectible à la terre promise.
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Toute la littérature juive, depuis la Torah jusqu’aux récits hassidiques en passant par les paroles des prophètes et les écrits de nos sages consignés dans le Talmud ou le Midrach, tout transpire un message d’amour, l’amour de D.ieu pour Israël et l’amour d’Israël pour D.ieu et l’amour pour tous les hommes. Au cours de leur long chemin vers le premier exil, celui de Babylone, les Enfants d’Israël disaient en pleurant sur les rives de l’Euphrate, répétaient inlassablement : « Si je t’oublie Jérusalem, que ma main droite m’abandonne, que ma langue se dessèche »
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Les enfants d’Israël subiront 4 exils :
– La Babylonie
– La Perse
– La Grèce
– Rome (Exil où se trouvent encore les Juifs actuellement en grande partie)
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Dans la mystique juive, 4 fleuves jaillissent du jardin d’Eden, qui expriment la conscience de l’unité de l’Eternel qui va se dégradant hors de ce jardin. Ils incarnent ainsi l’idée de l’exil, où cette conscience va se déprécier en une impression que le monde est gouverné par une pluralité de forces contraires. Cela va créer un état de désorientation et de confusion, caractéristique de la situation en exil. Il y eut 4 fleuves et 4 exils.
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Le premier fleuve est Pichôn (Genèse 2:11) qui contourne toute la terre de Havila,
Pichôn, est la puissance économique ; c’est le Nil qui nourrit toute la terre d’Égypte qui n’a pas à se soucier de son économie. Là se trouve l’or, le bdéllium et la pierre de chôhâm, le lin, toute la richesse économique et l’abondance agricole.
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Le deuxième fleuve est Ghihôn (Genèse 2:13), qui contourne toute la terre de Kouch.
Ghihôn est l’homme terrestre, engoncé dans sa nature matérielle, dont la vie n’est faite que des plaisirs physiques. Il passe au pays de Kouch chez les descendants de Canaan, dont la Thora dit dans la paracha de Noé qu’il s’agit d’hommes dominés par leurs instincts. Il se caractérise aussi par sa violence et ses prouesses physiques, car là où dominent les jouissances physiques se manifestent jalousie, haine et compétition qui aboutissent à la plus grande violence.
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Le troisième fleuve se nomme Hiddeqel, qui va au levant d’Achour
Le Hiddeqel correspond à l’homme de la culture, de la pensée et de la science. Ses eaux coulent tranchantes et vives et, grâce à cela, il développe le monde.
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Le quatrième fleuve est le Prat (L’Euphrate) (Genèse 2:14).
L’Euphrate est proche d’Eretz Israël. Il représente les valeurs de la moralité et de la vertu. Bien qu’il puisse paraître comme le plus faible de tous, sans puissance économique, physique ou scientifique, il est le plus important et le meilleur de tous, car « le commencement de la sagesse est la crainte de de l’Eternel » et c’est sur elle que tout se fonde.
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6/ Reprises et adaptations de la Torah par d’autres croyances
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La Torah (ou Bible hébraïque) fut reprise voici 2 000 ans par la chrétienté, qui l’a adaptée à sa croyance et, pensant être désormais le véritable Israël, a rebaptisé la Torah en la nommant « Ancien testament », signifiant par là que ce texte était caduque. Elle lui a donc rajouté le « nouveau Testament », qui, lui, était propre à la nouvelle religion introduite par Paul de Tarse, plusieurs dizaines d’années après la mort d’un certain rabbin juif nommé Yehoshua, qui devint Jésus plus tard pour les chrétiens et qui n’a probablement jamais su de son vivant qu’il deviendrait lui-même un dieu.
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Mais la Bible hébraïque était déjà suivie par les arabes avant la naissance de l’islam, et fut abandonnée voici 1 400 ans, après l’arrivée du prophète Mahomet, qui la suivit quelques temps, mais qui finit par l’abandonner pour la transformer en une croyance guerrière beaucoup plus archaïque. Dans la Torah, l’arabe est qualifié de « sauvage » et il y est dit : « il sera contre tous et tous seront contre lui ».
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Le prophète et ses disciples conservèrent toutefois de nombreux rites juifs . Le fait de prier au sol était pratiqué par les cohanim (prêtres hébreux) dans le Temple. Ils se lavaient également les mains et les pieds et se déchaussaient avant d’entrer dans le Temple saint de Jérusalem. L’islam a repris également la pratique de l’abattage rituel, ainsi que de nombreux autres rites du judaïsme, dont il est issu à l’origine. D’autre part, l’islam reconnaît certains personnages bibliques de la chrétienté (Nouveau Testament). De plus, bien que cela soit très peu connu, de nombreuses religions vénérant des idoles ont également été influencées, partout dans le monde, par la Torah.
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7/ Souffrances des Juifs toujours en exil et retour progressif à la Terre Promise
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Au fil des siècles, la Terre promise connaît des maîtres successifs, des Babyloniens aux musulmans en passant par les Romains, etc… et ce, jusqu’à la renaissance d’un Etat se réclamant de l’héritage des Hébreux. Pendant des millénaires, les Juifs sont des citoyens de seconde catégorie et sont humiliés, traqués, assassinés, leurs livres de judaïsme détruits : Même dans les meilleures années, leur lieu de résidence est restreint, leur activité professionnelle aussi. Confinés à des rôles d’intermédiaires et de prêteurs, les Juifs provoquent cependant encore et toujours la jalousie des classes paysannes, l’antisémitisme du clergé… !
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L’éclatement géographique fait émerger 2 grands groupements : les sefardim (pluriel hébreu de séfarade), ayant trouvé refuge pour les uns en Espagne, pour les autres en Egypte et au Maghreb, et les ashkenazim (pluriel hébreu d’ashkénaze) s’étant, eux, dispersés en Allemagne en Pologne, en Lituanie, et ailleurs en Europe du nord. Les droits civils ne furent octroyés aux Juifs que très tardivement, c’est-à-dire au cours du 18ème siècle, principalement en France et en Allemagne.
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En France, seule l’abolition du droit canon de l’Eglise permet l’intégration des Juifs. En 1790. L’Asemblée constituante vote d’abord la citoyenneté française pour les Juifs séfarades (Bordeaux et Provence), puis, en 1791, pour les Juifs aschkénazes (Alsace-Lorraine). Napoléon 1er (1769-1821), qui cherche in fine à convertir les Juifs au catholicisme sans d’ailleurs jamais y parvenir, s’intéresse de près à la modification de leur statut et cherche une application de la citoyenneté qui respecte l’unité de la France et permette un contrôle sur la vie interne de la communauté juive. Toutefois, il souhaite laisser une certaine autonomie en ce qui concerne la vie privée. Le modèle napoléonien est repris partout en Europe où les conquêtes militaires apportent la domination française.
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Au 19ème siècle, se produit la première grande vague d’émigration juive moderne vers la Palestine, alors ottomane, fondant les premières coopératives agricoles. Un travail de pionniers qui anticipe déjà la création de l’Etat d’Israël. Les terres arabes furent alors achetées avec l’aide du fond national juif chargé de collecter l’argent au sein de la diaspora juive, chapeauté par deux organisations internationales issues du mouvement sioniste. C’est ainsi que naissent les premières fermes, les « yichouv » (villages juifs), et les villes, la toute première étant Rishon-Le-Zion, puis Petah Tikva, Rehovot, etc…
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Une seconde vague d’émigration vers Israël eut lieu vers 1903-1905, à la suite de pogroms en Russie. Ses membres, pour beaucoup, ce sont des étudiants qui appartiennent soit au « mouvement Bilou », soit à celui des « Amants de Sion ». Les nouveaux venus achètent les premiers lopins de terre. Ces émigrants sont fortement influencés par les idées révolutionnaires qui commencent à se répandre en Europe, et créent les premières organisations ouvrières juives. Parmi les immigrants, se trouvent des hommes comme David Ben Gourion, qui sera plus tard le premier dirigeant d’Israël et qui, à son arrivée, s’insurge contre l’embourgeoisement des membres de la première aliya.
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Au cours du 1er Congrès sioniste de Bâle, Théodor Herzl (1860-1904) proclame la nécessité d’une souveraineté politique sur la Palestine. On dit qu’Herzl, journaliste, assiste à Paris à la dégradation d’Alfred Dreyfus, militaire juif injustement accusé d’avoir trahi son pays et envoyé au bagne à l’île du Diable jusqu’à ce que se dévoile l’identité du vrai traitre, un certain Esterasi. C’est ce qui aurait déclenché chez Herzl l’idée d’un foyer juif indépendant. L’objectif d’Herzl est de trouver un territoire neutre, sans habitants ou presque, pour créer un Etat. La Palestine de l’empire ottoman pourrait être ce lieu, de préférence à tout autre. Un militant sioniste, Haïm Weizmann (1874-1952), qui deviendra un jour président d’Israël, dont les découvertes scientifiques augmentent les performances de l’artillerie britannique en pleine guerre mondiale, cotoie le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, lors Arthur Balfour (1848-1930). Ce dernier écrit en 1917 une lettre au président de la fédération sioniste anglaise, lord Walter Rothschild pour préciser que la Grande-Bretagne est favorable à l’établissement d’un foyer national juif en Palestine.
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La conférence de la paix en 1919, et la Société des Nations en 1922 ont confié à la Grande-Bretagne un mandat sur la Palestine. En contrepartie de promesses franco-britanniques, le roi Fayçal signe avec ‘Haïm Weizmann en 1919 l’abandon de la Palestine aux Juifs, en accord avec la déclaration Balfour. Puis la Grande-Bretagne remet son mandat sur la Palestine à la nouvelle Organisation des Nations Unies (ONU).Le 29 novembre 1947, l’ONU vote le partage de la Palestine entre 2 Etats : l’un juif, l’autre arabe, et l’Etat d’Israël est proclamé le 14 mai 1948.
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8/ Erets Israel, le rêve enfin accompli pour durer jusqu’à la fin des temps
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La terre d’Israël, lieu de pèlerinage depuis toujours, n’est pas nommée « terre sainte » pour rien. C’est un prêt au peuple Juif pour permettre le bien-être universel. L’occupation de la terre est ritualisée et chacun doit se soumettre à cette ritualisation, sous peine d’en être chassé. Cet endroit dépend donc du bon vouloir du Donateur. Mais sur cette terre, il existe des obligations pour les occupants. Si elles ne sont pas remplies, ils perdent la terre. La sainteté de la terre n’existe pas dans l’absolu, c’est le mode de vie de ceux qui l’occupent qui lui octroie cette qualité. En contrepartie, la terre d’Israël délivre un bien-être quotidien : c’est la terre où « coulent le lait et le miel » (en référence aux dattiers des temps antiques dont coulait le miel, dit-on, en véritables rivières dans tout le pays.)
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La terre d’Israël reste un désert lorsqu’elle est habitée par les nations, tandis qu’elle donne le meilleur d’elle-même lorsque son sol est travaillé par les Juifs. Il n’est qu’à voir les légumes, les fruits magnifiques qui y poussent depuis que le peuple juif revient doucement vers elle, y compris le désert, qui fleurit et se met à offrir une luxuriante végétation.
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Erets Israel est une terre donnée au peuple juif pour le bien-être des nations, de toutes les nations, lesquelles malheureusement l’ignorent et unissent leurs forces pour tenter d’en expulser les Juifs pour s’installer à sa place. Ce que les nations ignorent, c’est que ce peuple en tant que nation est indestructible, aussi, tous leurs efforts pour le détruire resteront vains ! Mais cette terre doit être traitée avec le plus grand respect. Ainsi, certains animaux qui nuisent à sa fertilité ne doivent pas être élevés sur la terre d’Israël. De même, il existe des règles très précises liées à la culture de la terre. Entre autres, la jachère est obligatoire tous les 7 ans.
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Seule et unique démocratie au Proche-Orient, Israël est un véritable verrou de protection contre l’inhumanité et la barbarie arabo-musulmane, dont personne ne veut tenir compte dans le monde, mais pire, encore, que tout le monde nie alors que chaque jour apporte un peu plus de preuves de la nocivité de cette dangereuse secte politique qui voudrait se faire passer pour une religion à part entière, et qui y a réussi depuis le 7ème siècle, période où elle a émergé.
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En ce qui concerne les Juifs, nous voudrions revenir sur le terme de « peuple élu » couramment employé, notamment par leurs ennemis . Les Juifs furent choisis pour une mission spécifique, qui est un devoir et non un privilège : être un phare parmi les nations, en apportant le message divin, avec une alliance avec Dieu comme il est écrit dans la Torah. Rabbi Lord Immanuel Jakobovits, ancien Grand Rabbin de la Synagogue Unie d’Angleterre dit : tout peuple— et à dire vrai, en un sens plus limité, chaque individu— est « élu » ou destiné à un certain but propre pour faire avancer les desseins de la Providence. Seulement, certains remplissent leur mission, d’autres non. Peut-être les Grecs furent-ils choisis pour leurs contributions, uniques en leur genre, à l’art et la philosophie, les Romains pour leurs rôles de pionniers en matière de loi et de gouvernement, les Anglais pour avoir amené le règne parlementaire dans le monde, et les Américains pour conduire la démocratie dans une société pluraliste. Les Juifs furent choisis par Dieu pour ‘M’être particuliers’ en tant que pionniers de la religion et de la morale ; ce fut, et c’est, leur but national. »
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9/ Les descendants d’Ichmaël, fils d’Abram et d’Agar l’Egyptienne, revendiquent aujourd’hui la terre d’Israël qu’ils ont toujours dédaignée
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Remettons tout d’abord les choses en place en ce qui concerne l’islam des lumières, qui est un leurre, une immense supercherie. Il est prouvé que l’islam n’a jamais rien écrit, inventé, ni découvert, mais a toujours emprunté aux autres. En effet, il n’a toujours fait que se servir chez d’autres civilisations. Ainsi, il faut savoir que la plupart des « savants » qui portaient des noms arabes étaient en réalité des convertis (de force ou pas), des pays conquis et colonisés par les Arabes.
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La seule raison pour laquelle les « Palestiniens » sont tempo-rairement tolérés par la Providence sur la terre d’Israël, qu’ils souillent de leur dépravation et de leurs crimes est qu’ils possèdent la brit mila (circoncision). Le fils d’Abram (non circoncis lors de la conception de l’ancêtre du peuple arabe, Ichmaël) et de la princesse Egyptienne Agar, servante de Saraï, bien qu’étant un sémite, mais n’est bien sûr pas juif. Par contre, le second fils du patriarche Abraham, Isaac, né de la juive Sarah, après la circoncision de son père et la sienne, qui, comme pour tout Juif, eut lieu à l’âge de 8 jours est, lui aussi sémite, est Juif. Abram circoncit son fils Ichmaël, alors âgé de 13 ans , lui-même et les foules qui l’avaient suivi dans son périple vers la Terre Promise.
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Cependant, les Textes nous apprennent que la circoncision des musulmans est incomplète : elle n’est qu’extérieure – ils font la brit mila, mais pas la pria. Ce geste est la seconde partie de la circoncision. La circoncision des Juifs est alors intérieure, et c’est ce qui confère le caractère juif qui rattache cette nation à la fois au Créateur et qui crée le lien indestructible avec la Terre d’Israël.
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Les auto-proclamés « palestiniens » sont des usurpateurs qui se sont tout récemment inventé un folklore pour tenter d’accréditer leurs dires. En réalité, ceux qui se veulent « palestiniens » sont un mélange d’arabes venant de différents pays autour d’Israël : Egypte, Syrie, Liban, Lybie, Iraq, etc… Et leurs « amis » que sont les anti-sionnistes/antisémites (mots désignant à la fois ceux qui éprouvent de la haine gratuite pour Israël et pour les juifs), les suivent comme un seul homme, propageant partout les mensonges de la propagande « palestinienne » destructrice et criminelle.
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Ces arabo-musulmans ne sont que des assassins dont le but recherché est le chaos et la guerre, le djihad, leur priorité étant d’établir un califat censé leur amener leur « messie ». Leur but étant la poursuite de la conquête du monde afin de l’anéantir et de se l’approprier, quitte à s’entre-tuer entre musulmans, le cas échéant (ce qu’ils font actuellement). Et la guerre et la terreur, ils sont heureux de la diffuser partout dans le monde et depuis leur apparition sur terre…. Les « palestiniens », quant à eux, poursuivent le but de s’approprier définitivement l’intégralité de la terre d’Israël.
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Depuis la conquête de la terre promise par l’Eternel au premier monothéiste hébreu de l’histoire qu’était Abraham et à sa descendance après lui, cette terre est sans conteste possible une terre juive et elle doit le rester pour la stabilité et l’existence même du monde. Si les Juifs ont survécu aux différents exils, vexations, privations, tortures, aux nombreux pogroms, à la Choah… c’est d’une part parce que ce peuple, qui a pourtant vécu plusieurs millénaires en exil, grâce à sa Torah, d’autre part, grâce à l’espoir qu’il a toujours gardé de retourner un jour sur sa terre. Il le demande régulièrement dans ses prières au Créateur, notamment lors de la fête de Pessa’h (la Pâque juive), transmettant fidèlement le judaïsme de génération en génération, le peuple juif répète année après année depuis des millénaires : « L’an prochain à Jérusalem ».
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Louyehi
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(sources : « Les essentiels Milan » ‘Le monde juif’, par Jean-Yves Camus et Annie-Paule Derczansky – ‘ Israël’, par Pierre Haski – Wikipedia – Lamed – Techouvot.com – Rav Jacques Kohn – Sheela, Rav David Botchko : ‘Les lumières de Rachi , paracha Berechit’ – Terredisrael)
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‘Palestine’ prend, ‘Palestine’ ment,
‘Palestine’ n’est que du vent !
Quelques petites vérités toujours bonnes à rappeler :
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Le « peuple palestinien » un mythe imposé de force et par ruse au monde comme une réalité
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Israël, une terre entièrement offerte aux Juifs, et Jérusalem, sa capitale éternelle.
Tous sont juifs et quoi que fasse le monde, le resteront à jamais !
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Shlomo Sand n’a construit sa théorie d’invention du peuple juif que sur du sable. Un vent bienfaisant (la Gueoula) la dispersera bientôt et à jamais. La vérité, comme une source vive, finit toujours par jaillir au moment où l’on s’y attend le moins. louyehi
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Pour illustrer cet article, voici deux poèmes sur le retour d’exil des Juifs vers leur Terre Promise, aujourd’hui à eux en partie offerte :
Un chemin d’Eretz Yisrael … photo louyehi ________________________________________________
COEUR JUIF, ESPOIR D’UNE NATION
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Dans la pénombre d’un crépuscule naissant
Se met en marche le peuple du D.ieu Un.
Mais il sent qu’au bout de son chemin
Emerge une lumière qui irradie chacun
Jusques au fond du coeur, du coeur juif.
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C’est dans la nuit, la nuit sombre et profonde
Que tombent les Juifs, le peuple du D.ieu Un ;
Mais il le sait, tout n’est pas perdu, une lueur
Eclaire encore son horizon, bouché en apparence.
Il est sûr qu’au bout du long chemin est Hachem.
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C’est dans la nuit noire, lourde chape de plomb
Que se relève, confiant, le peuple du D.ieu Un.
Un temps viendra, il le sait, où il verra, là-bas
La lumière divine au bout de son chemin.
Un jour, il en est sûr, elle illuminera son destin.
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Dans la blafarde lueur du jour qui se lève
Marche courageusement le peuple du D.ieu Un.
Toujours l’espérance du retour gravée en son coeur
L’aide à supporter tous ses nombreux malheurs.
Tant il espère en son D.ieu que vraiment il y croit.
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Dans la lumière d’un jour qui naît progresse à grands pas,
La tête haute, le peuple d’Israël, le peuple du D.ieu Un.
L’espoir est vraiment là, puisqu’il est, encore !
De tous les horizons il est venu et s’est rassemblé.
Alors vers sa terre, vers Israël, vers Sion il s’avance…
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Dans l’éblouissante clarté d’un jour transformé la joie éclate
Quand, le Messie à leur tête, s’avancent les princes d’Israël.
Confiante, sur sa Terre Promise, une nation entière pose ses pas.
Sion exulte, la Chekhina* enfin de retour, le Temple resplendit.
Tous les peuples viennent prier D.ieu, béni soit-Il, dans Sa gloire.
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Après des millénaires sur la terre d’Israël sont enfin réunis
Le Roi et Son peuple, au milieu des nations venues pour l’occasion
Prier en Son saint Temple, à présent par tous comme le leur reconnu.
Israël, jamais Tes enfants n’ont douté, alors, Hachem, Tu les as ramenés.
Pour toutes les bontés dont Tu nous as comblés, Adonaï, sois remercié !
Maryse
* Présence Divine
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et un nouveau poème :
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Les guetteurs ‘chercheurs en bonheur’
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On interroge son cœur et il nous répond :
-« Dis, que sais tu de ce monde nauséabond ? »
-« Je sais qu’il est cruel et sans pitié pour tous,
Je sais que c’est vers l’abîme qu’il nous pousse. »
Oui, le monde est mensonge, laideur et noirceur ;
Bientôt disparaîtront les vendeurs de leurres.
La vie des humains importe à D.ieu beaucoup.
Les êtres bestiaux disparaîtront tous d’un coup,
Juste châtiment pour leurs multiples méfaits,
D’eux et de leurs crimes c’en sera alors fait !
Notre vie ici-bas ne peut être vide
Parce qu’une Force Céleste nous guide
Qui est rigueur, mais justice, amour infini.
Discrète et cependant là, au cœur de nos vies
Même si bien cachée, cette force nous lie
Avec elle dans les générations , et nous suit;
Prône la probité et l’amour du prochain :
Par-dessus tout, protéger la vie de chaqu’un,
Guide ceux qui l’écoutent. Tu le sais, mon cœur,
Heureux est celui qui l’entend. Il n’a pas peur.
Une vie d’homme, c’est précieux. Respectons
Cette chose inestimable et puis luttons.
Faisons en sorte d’œuvrer pour le seul bonheur
De l’humanité, puisqu’ici c’en est l’heure !
Les guetteurs se doivent avant tout d’informer
Les crédules, les suiveurs, les désinformés,
De dénoncer les mensonges, les infamies
Et de réveiller les consciences endormies.
Aujourd’hui et demain le devoir de l’humain
Est de réparer, d’améliorer de ses mains.
Mon cœur le sait bien, dans ce monde de brutes,
Qu’aussi nous avons été créés dans ce but !
Maryse
A lire aussi : LES RAISONS PROFONDES DE L’EXISTENCE DU PEUPLE JUIF : poil à gratter des nations