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CONSEQUENCES CATASTROPHIQUES DES GRANDES INVASIONS BARBARES DU XXIe SIECLE ET DE LA TRAHISON DE NOS GOUVERNANTS – 6 octobre 2020

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Et les cloches se sont tues : quelques vérités sur le documentaire d’Éric Dick

Le cinéaste réalisateur Éric Dick a mis gratuitement à la disposition du grand public (le 30/07/2020) dans Riposte Laïque son film documentaire “Et les cloches se sont tues” (de 2019 ; 1 h:34 min) sur l’islamisation progressive et inquiétante de la Vendée depuis 2015-2016. Ce cas de figure significatif fait suite à ceux de nombreuses autres régions de France, et sans que les citoyens soient consultés sur cette grave décision en haut lieu depuis des décennies et sous les directives de Bruxelles. Plusieurs remarques s’imposent sur ce saupoudrage à peine feutré d’immigrés clandestins de facto à toutes les petites communes de la France profonde (parfois, sans même en informer les maires) dans le but de transformer le tissu socioculturel et religieux de tout l’Hexagone. Ce film apporte un éclairage fort et poignant sur la manière dont l’État et ses complices favorisent l’implantation des clandestins et le développement de l’islamisation en Vendée sur fond de mondialisation économique.

Ce long métrage [1] remarquable est un mélange d’anticipation et de réel, un va-et-vient d’enquêtes réelles de terrain sur l’immigration [2] soutenue des deux premières décennies du XXIe siècle (et de 2019), intercalées de séquences d’invasion massive de dizaines de rafiots sur les côtes vendéennes en provenance du continent africain en 2040. C’est aussi une œuvre d’art réalisée par un cinéaste talentueux qui a su combiner le témoignage interviewé d’acteurs de terrain qui défendent ou non l’immigration et l’islam, et ceux qui s’indignent, s’en inquiètent et s’en préoccupent. La portée politique et sociétale sous-entendue dans ce long métrage est évidente.

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Tous les chrétiens d’Orient vivant en France et en Europe – vrais réfugiés de la persécution et du fanatisme islamique – à qui j’ai communiqué ce film ont été scandalisés et atterrés par la crédulité, la naïveté et l’inconscience suicidaire, voire la complaisance et la complicité des protagonistes de l’accueil inconditionnel des immigrés clandestins régularisés.

Synopsis

Dans les années 1970, la France est un pays prospère, respectable et respecté. Les Français vivent sur les acquis de leur immense histoire : la démocratie, la laïcité, la liberté, les droits de l’homme – et de la femme. Les cloches sonnent à la volée. Éric, né le 26 août 1964, s’y épanouit toute son enfance et sa jeunesse. Dans les années 2020, la France croule sous les dettes qui s’accumulent depuis une quarantaine d’années. Elle fait face au mondialisme débridé, et malgré un chômage endémique structurel, à une immigration exponentielle problématique de violence, de délinquance et de criminalité en hausse vertigineuse. Elle s’enfonce dans un cycle infernal de dépendance à Bruxelles, aux banques et aux pays créanciers. Puis vient l’anticipation en 2025, Éric dans ses activités de réalisateur, lors d’un reportage sur l’arrivée massive et incontrôlée de bateaux d’immigrés, traverse un terrible drame personnel (qu’on apprend à la fin du film). Enfin, en 2040, la France déjà « ghettoïsée » par le séparatisme est envahie par cette immense vague humaine. Des régions entières communautarisées ont quasiment fait sécession et n’obéissent qu’à leur idéologie religieuse ; les cloches des églises ne sonnent plus [3]. De plus, d’autres convois maritimes sont annoncés au large de la côte Atlantique pour déverser deux millions d’étrangers en provenance du continent africain. Les populations françaises locales paniquées quittent massivement la Vendée et Nantes. C’est l’exode…

Les réalités de 2019 annoncent la catastrophe de 2040, s’il n’y a pas un réveil salutaire

Le documentaire commence par l’anticipation qui se déroule en 2040 sur la côte atlantique. Le cinéaste cherche une station radio pour écouter les informations. Au milieu des grésillements parasites, on entend en arabe la voix d’un imam (?) en train de haranguer les auditeurs d’une radio islamique :

« … Une umma qui ignore la défaillance et le danger du chemin à son cœur, à son cœur battant et qui est la Palestine… »

Le cinéaste visionne de vieilles séquences filmées en noir et blanc en Super 8 d’une lointaine enfance insouciante et de vie familiale heureuse. On le devine, ce devait être autour des années 1950-1960 (la Renault 4CV dans l’une des séquences) : lui-même (?) enfant, sans doute ses jeunes parents, la première bicyclette, un mariage, les souvenirs de vacances, la joie de vivre et le bonheur… Puis, la nostalgie douloureuse de ce monde révolu qui tombe en poussière se fait poignante face au réel tragique. Ses larmes d’homme aux cheveux grisonnants coulent sur ses joues en écoutant les dernières nouvelles inquiétantes de cette gigantesque invasion en l’an 2040. Participatif de son film, il est interviewé mais reste silencieux et soucieux, griffonne ses pensées. Ce sont les uns et les autres qu’il interviewe qui prennent la parole mais en 2019.

Le réalisateur procède à une vaste enquête de plus d’un an et de centaines d’heures de montage de nombreux témoignages in vivo de responsables d’associations d’aide aux immigrés. Il s’agit du Cimade (Comité inter-mouvements auprès des évacués, service œcuménique d’entraide), Welcome Vendée, AMIs/Yon, Migrants 85, la Ligue des Droits de l’Homme en Vendée (LDH), Amnesty, Association France Terre d’Asile, CCAS (Centre communal d’action sociale) de mairies ainsi que Assam Dignité :

« La multiplication de structures et de sigles ne doit pas faire illusion : ce sont souvent les mêmes qui militent dans toutes les structures, et l’empilement de collectifs gigognes sert surtout à mystifier les pouvoirs publics sur la force de frappe d’un noyau dur qui ne dépasse pas les quelques dizaines de personnes [4]. »

Les catholiques porteurs de valises de l’islamisation de la France ne sont pas en reste : le Secours catholique, Accueil des Réfugiés au Pays de St-Gilles-Croix-de-Vie, CCFD-Terre solidaire (anciennement Comité catholique contre la faim et pour le développement, association recyclée dans l’accueil humanitaire des immigrés), etc. Le réalisateur interviewe également des élus municipaux locaux pour la plupart résignés, voire complices ou complaisants, une hôtelière et de simples habitants (aviculteur).

De nombreux partis politiques de droite comme de gauche participent activement à cette mise en coupe de la France : l’UPR (Union Populaire Républicaine) de François Asselineau ; le MIL (Mouvement initiative et liberté, d’inspiration gaulliste) ; la France insoumise de gauche radicale mélenchoniste ; LaREM d’Emmanuel Macron… D’autres s’en démarquent et dénoncent : le Rassemblement National ; Debout la France ; l’UNI syndicat étudiant (Union nationale inter-universitaire) et policiers (Alliance).

C’est un long métrage d’anticipation sur la France qui s’africanise, se tiers-mondise et s’islamise ; un désastre qui s’annonce avec la collaboration d’associations immigrationnistes militantes. On est pris à la gorge par un mélange de colère, d’angoisse et de tristesse, de désolation, d’indignation et de révolte face à ces dhimmis qui livrent leur région et leur pays en coupes réglées à l’islam conquérant par ignorance et stupidité, par mauvaise conscience et bondieuserie mal placée mais surtout par idéologies (gauchiste ou alors catholique) malsaines et dévoyées.

Ce documentaire nous dévoile la transformation profonde de villes et de villages vendéens par l’immigration. Une réalité qui change de la présentation lisse et lénifiante de ce phénomène par la classe politique et les médias. Si les témoignages divergent sur l’opportunité ou le devoir d’accueillir les immigrés clandestins (surnommés « migrants », en novlangue ; voir note 2), ils nous aident à mieux comprendre le mouvement migratoire qui s’amplifie en France et ses conséquences désastreuses sur un territoire en particulier. Derrière un humanisme sélectif et de pacotille ou d’inconscience, ces associations immigrationnistes oublient le prochain proche au détriment du lointain. Ils se caractérisent par une légèreté déconcertante quant à l’avenir des générations futures.

Le Camp des Saints et celui des damnés de Satan…

Le réalisateur s’est inspiré sans doute du livre prémonitoire de Jean Raspail Le Camp des Saints [5], paru en 1973. Face à des arrivées de plus en plus soutenues d’immigrés presque exclusivement musulmans et très souvent illégaux, plusieurs personnes interviewées organisent un accueil inconditionnel. Cela sans envisager les changements induits par l’arrivée de populations allogènes d’une culture fort différente et d’une religion qui devient problématique avec le temps. Pour les tenants de cette immigration, c’est comme s’il s’agissait d’un phénomène naturel et inéluctable, comme si elle devenait une nouvelle norme dans nos sociétés.

Au détriment des populations françaises locales pauvres ou précaires, en difficulté, SDF ou en détresse, des milliards sont dépensés sur ces nouveaux venus, immigrés clandestins, faux mineurs isolés ou demandeurs d’asile (politique) fictifs. Droit totalement dévoyé par l’État lui-même (et l’association France terre d’asile) de personnes qui viennent de pays où il n’y a ni conflit, ni guerre, ni persécution religieuse. Il s’agit de Maghrébins (Algérie, Maroc, Tunisie), Africains subsahariens (notamment Mali, Sénégal, Niger, Mauritanie, etc.), Turcs, Soudanais du nord, Bangladais, Chinois, Afghans, Tchétchènes, Pakistanais [6] (nombreux parmi ces derniers sont de vrais activistes islamistes prosélytes, membres du Jamaat-e-Islami pakistanais qui travaillent main dans la main avec les Frères musulmans en Europe et en France).

Tandis que des maires n’hésitent pas à mentir, avançant ce prétexte de (faux) « réfugiés » pour justifier ces accueils intempestifs. C’est la fable des « migrants qui fuient la guerre, mais qui sont bien malheureux de quitter leur pays », tromperie rodée aussi bien des laïcards que d’une certaine catégorie de catholiques, sachant que les vrais réfugiés du Levant (Syrie, Irak) font seulement 5 à 7 % (selon l’année) du total des immigrés, statistiques de l’Onu même. Autrement dit, un pourcentage conséquent desdits « réfugiés » demandeurs d’asile sont des faux candidats qui donnent le plus souvent comme prétexte fallacieux à leur demande l’homosexualité, l’apostasie ou la conversion au christianisme.

L’Allocation pour demandeur d’asile (ADA), bons alimentaires, hébergement gratuit en hôtel, structures d’accueil des immigrés, Carte Bleue européenne, Aide médicale d’État (AME) [7], logements en maisons léguées aux mairies (loyer réglé par les préfectures) et parfois même voiture, etc., tous ces avantages sont des appels d’air à l’immigration. Les nouveaux venus informent ceux qui sont au pays et les encouragent à les rejoindre en pays de Cocagne. C’est le puits sans fond d’un Eldorado en voie d’être ruiné. À ces conditions, le flot de millions d’immigrés ne tarira pas, au contraire.

Quelques profils sociologiques désastreux…

Prenons l’exemple de Frédérique Bisière, représentante résignée de l’UPR de Vendée, quand elle écrit « que cela ne sert à rien de s’opposer à l’immigration » [8] sous-entendant qu’il faudrait l’accompagner, elle ajoute « de toute façon on va subir ces transferts de populations et qu’il va bien falloir s’y adapter » ! « Il va falloir s’y faire » lance une hôtelière désinvolte (mais qui va continuer à recueillir volontiers des immigrés dans son hôtel tant que cela arrange ses bonnes affaires payées par l’État !), comme si c’était une fatalité. Des mots qui cachent la bêtise aveugle et une ignorance de ce qu’est la stratégie invasive de l’islam dont l’Orient a été victime depuis des siècles.

Frédérique Bisière, dissuasive, ose contre-attaquer pour se donner bonne conscience que « ce film est un appel à la haine, à la peur, au racisme et à l’islamophobie » ; les grands mots accusateurs dans sa tentative de neutraliser toute réflexion rationnelle islamo-lucide. Elle est incapable de se poser les bonnes questions. Pourquoi, par exemple, les pétromonarchies islamiques plus riches que l’Europe n’accueillent-elles pas du tout une part même infime de ces immigrés, refusent catégoriquement et, au travers de l’Onu et son Pacte de Marrakech (appelé « Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières »), les encouragent à s’installer plutôt dans les pays occidentaux ? Les non musulmans d’Orient, vrais réfugiés martyrisés, peuvent dire à ces sourds-aveugles quelques vérités qui échappent à ces naïfs candides d’une crédulité dangereuse… Car au sein de l’Onu devenu une assemblée de pays dictateurs, c’est l’Arabie saoudite, avec le Qatar, la Turquie et quelques autres pays arabes et musulmans qui président à favoriser l’islamisation de l’Europe. C’est aussi simple que cela et les hauts cadres de l’État islamique/Daesh l’avaient pourtant répété et martelé pour qui veut l’entendre.

Autre cas de figure édifiant, celui d’une femme médecin généraliste, Brigitte Tregouët, coordinatrice du Cimade et Welcome (La Roche-sur-Yon) qui se caractérise elle aussi par une ignorance singulière et une naïveté à toute épreuve sur ce qu’est vraiment l’islam. Elle se gargarise d’un vocabulaire républicain gauchiste (celui de la laïcité à géométrie variable, de la liberté de culte et de religion) à mille lieues des réalités historiques islamiques implacables. Il lui faudrait un long séjour en Orient pour lui remettre les idées tordues en place. Elle se réjouit de la piété des musulmans mais ignore que celle-ci, ailleurs et dans l’histoire, a mené au jihad et à l’islamisation systématique.

Il suffira à l’islam de dépasser la grosse minorité agissante de 17-18 % de la population de France et les très gros problèmes avec les Français non musulmans deviennent sérieusement conflictuels (et cela est déjà le cas avec environ 10 %), paralysant et neutralisant le système démocratique fissuré par les offensives islamistes.

En cela, la démographie, la sociologie et l’histoire ne sont pas contestables face aux certitudes branlantes de Brigitte Tregouët qui convoque les manipulations politiques sur une « fictive islamisation du pays », évidemment d’une extrême droite ou de simples Français patriotes (et non du fait de son propre mouvement politique de gauche). Dans sa déclaration justificative risible, « la religion s’inscrit dans la différence culturelle », elle ignore que cette distinction est fort raciste en islam, sécessionniste et communautariste, paroles du Coran même qu’elle n’a manifestement pas lu. Tout son discours est d’une naïveté déconcertante, sûre d’elle-même. Ajoutons sa réjouissance que ce soit ces nouveaux immigrés musulmans qui désormais fabriquent les brioches de Vendée, lorsque de nombreux Vendéens eux-mêmes sont au chômage !

En bonne gauchiste, Brigitte Tregouët met faussement la délinquance et la criminalité sur le dos de la pauvreté et qu’il suffit de régulariser ces clandestins, immigrés économiques sans papiers, pour que tout rentre dans l’ordre par la magie des utopies gauchistes ou celles des catholiques bigots. On oublie que dans le lot de ces nouveaux travailleurs au rabais, il y a un taux assez important d’improductifs sans qualification et de parasites (qui ne sont pas là pour travailler !), et surtout de vrais délinquants récidivistes, de vrais criminels, voire des agents dormants du jihadisme, « sans papiers » pour avoir détruits leur passeport et que dans ces régularisations ils donnent de fausses identités. Ce qui est le cas de ce terroriste islamique pakistanais, Zaheer Hassan Mahmoud, faux mineur de 25 ans. Pour venger l’honneur de son prophète, il s’en est pris à des innocents à coup de hachoir suite à la republication des caricatures de Mahomet par le journal satirique Charlie Hebdo.

De la logique suicidaire des associations catholiques

Mais les pires sont les associations catholiques d’une naïveté, d’une méconnaissance inquiétante de l’islam, comme si tout ce qui se passe au Levant, en Égypte, en Afrique subsaharienne, au Pakistan, en Turquie et ailleurs dans le monde à majorité musulmane contre les non musulmans et les chrétiens ne les interpelle aucunement, ne les effleure même pas. Le président du Secours catholique en Vendée déclare, candide, sans sourciller « je crois qu’on peut s’entendre [avec les immigrés] » ; dans ses allègres spéculations, c’est de l’ordre de la croyance et non de la certitude. On lui posera la question mais pourquoi cela n’a jamais existé depuis des siècles en Orient ? Pourquoi suite aux juifs, maintenant les chrétiens sont-ils en voie d’extinction au Proche-Orient arabe ? Dans sa croyance aveugle, il ne saura répondre ou trouvera une réponse absurde qui confortera les certitudes de sa bêtise.

Pourtant, dans tout le Nouveau Testament le terme grec Xenos ne signifie pas « immigration permanente » mais désigne l’ « étranger/hôte qui reçoit l’hospitalité [seulement pour un temps] ».

C’est là que résident la distorsion sémantique et le malentendu chez beaucoup de catholiques et leurs correspondants laïcards ; c’est une interprétation sélective et biaisée de la miséricorde et de la compassion dans la parabole du bon Samaritain (Luc 10.25-37).

L’Église en échec dans sa mission spirituelle sur le continent européen, de plus en plus désertée à cause de ses errements, s’est recyclée dans le social humanitaire avec ces innombrables associations catholiques pour l’accueil des immigrés islamiques. Du même coup, c’est à terme l’arrêt de mort de l’Église catholique elle-même que ces religieux, laïcs et retraités catholiques, fort incultes sur l’islam ont signé sans s’en rendre compte dans leur naïveté au nom de la charité dévoyée et du devoir d’accueil qui n’existe, pourtant pas en retour, uniquement pour les musulmans entre eux en exclusivité de tous les autres.

Et une bonne volonté qui se berce d’illusion…

Et le bon médecin vétérinaire Alain de Peretti, président de l’association « Vigilance halal », de s’imaginer une « réforme de l’islam » et un « aggiornamento des textes coraniques » ? On pourrait répondre à sa grande méconnaissance sur le sujet que l’islam n’a jamais pu être réformé depuis ses origines à nos jours, et ceux des intellectuels musulmans qui avaient tenté rien qu’une réformette furent exécutés, assassinés ou emprisonnés, et cela il y a plus de dix siècles sous le calife abbasside al-Mutawakkil (821-861) qui ordonna d’abandonner le mutazilisme et imposa la doctrine traditionnelle du sunnisme orthodoxe, celle du Coran incréé. Il avait également repris la persécution implacable des juifs et des chrétiens des siècles précédents.

C’est bien l’ignorance et la méconnaissance de l’histoire mais aussi celle de l’islam qui caractérise ces inconditionnels de l’accueil au nom du « devoir d’humanité », de la charité ou de la fraternité, pourtant formellement inexistants dans le Coran pour tous les non musulmans. Car, ils ne se posent pas la bonne question de savoir comment tout l’Orient a été soumis à l’islam en si peu de siècles après les conquêtes ? Comment en sommes-nous arrivés au désastre de la disparition annoncée du christianisme (après celui du judaïsme) en Irak [9] et au Levant ?

Le nombre d’immigrés arrivant dans certaines villes, leur religion (écrasante majorité musulmane) et leur pratique religieuse (souvent assidue, voire des plus orthodoxes), l’essor de l’islam dans ces terres profondément chrétiennes, le soutien des associations qui viennent à leur aide et une conception angélique du « vivre-ensemble » sont autant d’aspects qui sont mis en évidence au fil des interviews de ce film d’Éric Dick.

Mais qui est derrière cette traite humaine du XXIe siècle ?

Il est faux d’incriminer uniquement les ONG et les associations gauchistes et ultra-gauchistes dites « humanitaires » présidées par des prédateurs gavés de subventions de l’État sous couvert des oripeaux de l’ « humanisme », ou de candides inconscients qui ont une lecture fort sélective de l’accueil ou de la charité chrétienne.

Comme pour la traite africaine des siècles passés, les Occidentaux ont été au bout de la chaîne, mais c’était des Africains, eux-mêmes esclavagistes, qui fournissaient les esclaves. Aujourd’hui, comme clairement ordonné par les hauts cadres de l’État islamique/Daesh et autres organisations islamiques jihadistes, ce sont des musulmans esclavagistes en Libye et ailleurs en Afrique qui fournissent la traite de ces immigrés clandestins aux ONG (ne perdons pas de vue ces nombreux chrétiens de pays subsahariens et même d’Orient jetés par dessus bord et noyés lors des traversées de la Méditerranée).

Au détriment de beaucoup d’intérimaires vendéens régulièrement au chômage, la recherche d’une main-d’œuvre immigrée corvéable à merci et bon marché par certaines entreprises fait loi dans l’agroalimentaire, les abattoirs, le maraîchage, la construction de bateaux et le travail agricole journalier. Au détriment des bistrots traditionnels de France en forte diminution, la généralisation silencieuse de la viande halal (et imposée aux non musulmans), la multiplication de la restauration rapide industrielle halal – et la taxation sur la viande « halal » pour financer la constructions des mosquées, le prosélytisme et la propagande islamique – sont à la source de la multiplication des mosquées déjà en surnombre sur le territoire français.

François Sweydan

Quelques vérités sur le documentaire du cinéaste Eric Dick : « Et les cloches se sont tues »*. Étude d’un cas de figure

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Églises, chrétiens, des cibles de choix dans un pays islamisé    Pour une église incendiée, une mosquée brûlée dans la même ville, pour une église profanée, une mosquée profanée dans la même ville (la méthode de la tête de cochon et des lardons fonctionnant d’ailleurs à merveille) ; ne serait-ce pas là une évidence en matière de réciprocité, une réponse adéquate à cet horrible djihad, cette maudite guerre mahométane menée contre nous comme elle l’a été pendant 14 siècles dans le monde contre des peuples qui ne demandaient rien à personne ? Ce ne serait que justice. On pourrait penser, par exemple, former, sous cette infernale occupation nazislamiste, des commandos qui rétabliraient l’équilibre, tout comme il en existait pendant l’occupation nazie dans les années de la dernière guerre ouverte contre la France ; nous aurions alors au moins l’honneur sauf ! Sans être forcément chrétiens, nous, Français qui aimons notre pays, nous tenons à notre culture et à nos chef-d’oeuvres, cela fait partie de notre histoire que nous n’entendons pas renier pour des hordes de sauvages qui nous trucident dans le but de prendre notre place. louyehi ___________________________________________________

Eglises, chrétiens, des cibles de choix dans un pays islamisé

Ce samedi 3 octobre 2020, une église a été volontairement attaquée par un commando cagoulé de dix individus, qui a, entre autres actions incendiaires, poussé une voiture contre la façade du bâtiment avant d’y mettre le feu, dans un but facétieux sans doute !

Les faits se sont produits à Rillieux-la-Pape, dans le département du Rhône ; ville de la métropole de Lyon où 47,5 % des habitations sont des logements HLM (source : Wikipédia). Il faut donc comprendre que la diversité – qui a prioritairement droit aux aides de l’État, dont les logements sociaux, parce que nous, les Blancs, sommes de vilains esclavagistes et colonisateurs et devons payer la facture mémorielle ! – y règne.

Règne qui ne va pas sans son cortège traditionnel de délinquance, comme le démontrent les chiffres suivants (datant de 2014), concernant la zone de police dans laquelle se situe Rillieux-la-Pape : « Pour l’année 2014, à Rillieux-la-Pape et ses environs, la police a enregistré 7 890 dégradations, 48 218 violences gratuites et dont 3 280 avec violences aux personnes. »

https://www.annuaire-mairie.fr/delinquance-crime-delit-rillieux-la-pape.html

Rillieux-la-Pape possède aussi sa grande mosquée. Le tableau est donc complet. Dit autrement, il ne saurait y avoir deux cultes dans la basse-cour, et puisque les musulmans sont maîtres chez eux – étant entendu qu’ils sont chez eux partout où ils s’installent, transformant un territoire en maison de la guerre (Dar al-Harb) avant qu’il ne devienne la maison de l’islam (Dar al-Islam). Donc, la Croix doit s’effacer au profit du Croissant. Car, en ce qui concerne l’église Saint-Pierre Chanel de Rillieux-la-Pape, je soupçonne fortement une attaque avec un arrière-fond culturel et religieux. Mais si je me trompe, je suis prêt à présenter mes plus plates excuses…

Le maire Les Républicains de la commune, Alexandre Vincendet, a, comme il se doit en pareille circonstance, dénoncé cette agression, mais est-ce suffisant ? Va-t-on encore longtemps regarder nos églises brûler sans agir ? Il serait temps que les catholiques défendent activement leurs lieux de culte et leur peau contre les assauts destructeurs et meurtriers de leurs ennemis – tous, y compris les nazis antifas qui brûlent des librairies mais pas seulement. Lesquels ennemis profitent au passage allègrement de la générosité chrétienne, dont ils phagocytent souvent les initiatives. Voir, par exemple, la pénétration des Emmaüs par les musulmans ; à tel point que vers le mois de décembre, des affichettes ne nous souhaitent plus un joyeux Noël mais de bonnes fêtes de fin d’année. Bientôt, qui sait, on y interdira la vente de bibles et de crucifix pour ne pas heurter les sensibilités islamiques. Pauvre abbé Pierre…

Si cette fois-ci l’église Saint-Pierre Chanel a été sauvée des flammes par les pompiers – agressés une fois de plus pendant leurs interventions –, la prochaine sera sans doute la bonne. Quant au message de soutien de l’administrateur du diocèse de Lyon, Mgr Michel Dubost, c’est très aimable, mais si l’Église catholique pouvait pratiquer un œcuménisme plus sélectif au lieu d’appeler à un discours interreligieux, avec notamment des croyants qui nous haïssent, ce serait mieux. Parfois, j’aimerais bien que les agneaux de Dieu redécouvrent le courage et la foi des ordres militaires en Terre sainte, tels les Hospitaliers, les Chevaliers teutoniques et bien sûr : les Templiers. Vœu pieux… ?

Charles Demassieux

Églises, chrétiens, des cibles de choix dans un pays islamisé

(Source : Riposte laïque)

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Darmanin, les mineurs isolés ne sont pas des enfants qu’il faut encadrer____________________________________________________

Darmanin, les mineurs isolés ne sont pas des enfants qu’il faut encadrer

Non, monsieur le ministre de l’Intérieur, les mineurs isolés « ne sont pas des enfants qu’il faut encadrer ». Pour un certain nombre ce sont des « adultes » et des délinquants « qu’il faut expulser » immédiatement, y compris ceux qui sont vraiment « mineurs » mais également « délinquants ».

Et vous, monsieur le ministre de la Justice, que pensez-vous de cette « condamnation » : le port d’un bracelet électronique pendant neuf mois pour un routier, en état d’ivresse avancé, qui a renversé et tué une cycliste, Martine Brandl, qui circulait à Chelles, dans le département de Seine et Marne, en septembre 2019 ?

Qu’en penserait le brillant avocat de la partie civile, que serait dans ce drame, Maître Dupont-Moretti ?

L’homicide involontaire n’a pas été retenu et la famille est « écoeurée » par ce verdict, rendu par un tribunal mais pas au nom de la « justice ».

« Maman est morte pour rien » a déploré la fille de cette malheureuse victime.

Le parquet, fort heureusement, a fait appel de cette décision.

*Dès 8 h du matin, ce dimanche, un pompier de la caserne Rochat, située rue de la Madeleine, dans le 7° arrondissement de Lyon (Rhône), a été agressé et blessé à la tête, alors qu’il intervenait contre un individu alcoolisé et armé d’une machette.

Agé de 35 ans, son identité reste à vérifier. Il a été placé en garde à vue.

Le pompier a été transporté à l’hôpital Desgenettes et, par chance, ses jours ne sont pas en danger.

L’agresseur sortait d’un bar associatif, face à la caserne, dont les riverains dénoncent souvent les nuisances.

Une nouvelle demande de fermeture administrative a été transmise à la préfecture.

*Toujours près de Lyon, à Rillieux-la-Pape, une dizaine de voitures ont été incendiées, samedi soir, dont l’une devant l’église Saint-Pierre-Chanel, qui a endommagé gravement la façade, ainsi que plusieurs arrêts de bus détruits, par un commando d’une dizaine d’individus vêtus de noir et cagoulés, qui ont remonté l’avenue du général Leclerc jusqu’aux quartiers de la Velette et aux Alagniers. 

Les pompiers qui intervenaient ont été agressés avec des boules de pétanque. 

Fort heureusement, aucun n’a été blessé sérieusement. 

Mais l’intervention des forces de l’ordre a été nécessaire pour faire cesser ces exactions. 

« Il s’agit d’actes de séparatisme, mais la République ne reculera jamais », a déclaré le maire. 

*Ce matin, lundi, dans le 18° arrondissement de Paris, un couple a été agressé aux cris de « Sale blanc, sale juif, sale pédé », rapporté par Alexis Feertchak, journaliste au « Figaro ». Fort heureusement la police est intervenue, cette fois, très rapidement, ce qui n’est pas toujours le cas, selon lui ! 

*Il est question de « séparatisme », Emmanuel Macron : ils vous répondent. Demandez à votre ministre de l’Intérieur ce qu’il en pense, de votre « séparatisme » ? 

*Dans la nuit de vendredi à samedi, à Calais, dans le département des Hauts-de-France, au cours d’une échauffourée, une de plus, avec des migrants qui installaient un nouveau campement, aux abords du terrain de BMX, au Beau-Marais, proche de la rocade portuaire, réputée pour accueillir des squats de migrants, une patrouille de CRS, qui intervenait pour empêcher sa formation, a été attaquée par une centaine de migrants.

8 CRS ont été blessés, dont l’un d’eux très gravement à un genou.

Cela quelques jours après le démantèlement d’un vaste campement de migrants, face à l’hôpital de Calais.

Les quelques 650 migrants ont été déplacés vers des centres d’accueil sur l’ensemble du territoire national.

On comprend parfaitement la décision d’un grand nombre de « Calaisien » qui en ont « ras-le-bol » de cette situation, qui perdure depuis des années, et quitte la région définitivement.

*Un gouvernement va-t-il comprendre un jour que cette situation ne peut plus durer. Qu’il faut remettre de l’ordre dans notre pays. Qu’il faut expulser les dizaines de milliers qui n’ont pas le droit d’y être et accueillir ceux qui en ont le droit et, enfin, une bonne fois pour toutes, contrôler l’immigration.

Manuel Gomez

Darmanin, les mineurs isolés ne sont pas des enfants qu’il faut encadrer

(Source : Riposte laïque)

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Villefontaine : la ville de Victorine, les joies du vivre-ensemble       Les patriotes ne sont plus chez eux dans ce pays, les autres Français non plus d’ailleurs, mais ils s’en accommodement très « courageusement » en faisant l’autruche. Toutefois, nous disons, nous, que tout naturellement, la France appartient exclusivement aux Français et à ceux qui veulent le rester à part entière, et qu’elle doit rester aux Française. Nos ennemis envahisseurs, les barbares, devront être expulsés de force, et ce, qu’ils soient nés chez nous ou non, qu’ils occupent un poste élevé en « macronie » ou non, cet état de traîtres les choyant à nos dépends, il est bien évident qu’ils ne veulent pas partir ! louyehi ___________________________________________________

Villefontaine : la ville de Victorine, les joies du vivre-ensemble

Sympathique message laissé à Mila

Vous me direz : il y a d’autres sujets, drôlement plus importants actuellement. Oui. Bien sûr. Le dernier bavardage de Lopette premier, roi des psychopathes, par exemple ?

Personnellement, ce sont les destins de Victorine, de Maria, de Mila et de toutes ces autres petites filles qui me tiennent à cœur.

Theodore, lecteur manifestement au courant de l’enquête , commente :

Avant de delirer avec vos enquêtes douteuses, patientez… vous risquez d‘être très étonnée par le profil du vrai meurtrier (bien different que celui que vous pensez !)

Merci de vos conseils, je n’enquête pas, je m’exprime. Je suis grand-mère, et l’une de mes petites filles a le même âge que Victorine, elle rentre tous les soirs en bus, puis à pied dans l’obscurité. Dès que je lui parle d’insécurité, elle rigole. J’habite à 450 km de chez ma fille, mais tous les jours, vers 17 heures, je suis prise de nausées, c’est l’heure d’arrivée de son bus. Voilà pourquoi le sort de Victorine (et de toutes les autres) m’obsède. Voyez-vous, Théodore, j’aimerais que tout ce que l’on écrit sur ce crime abominable permette de débarrasser la France d’une crapule de plus.

Un autre, moins agressif : Si l‘assassin s’appelle Jean-Pierre, Victor, Vladimir, Michel ou François, on le saura très vite, avec le nom l’adresse et le téléphone, le numéro de sécu, les photos de ses parents, de toute la famille et même des camarades de classe. Ce qui nous donne une probabilité de 1% à 2%. Dans le cas contraire (pour les 98% restants), motus. Il faudra préserver l’anonymat du “mineur” ou du “déséquilibré” ayant subi une “abolition totale de son jugement” une « bouffée délirante » le rendant islamiquement irresponsable sachant qu’un “migrant” est mineur déséquilibré jusqu’à son décès)

Revenons aux joies du vivre ensemble dans cette petite ville :

https://www.cairn.info/revue-herodote-2004-2-page-94-htm

Villefontaine a été classée comme l’une des 23 zones prioritaires dans la lutte contre l’insécurité! Se retrouve sur la même liste que le Val-Fourré à Mantes-la-Jolie ou les Tarterêts à Corbeil-Essonnes. L’image associée à ces quartiers est celle de problèmes sociaux, de violence, de zone de non-droit : pour l’opinion ce sont deux cités parmi les plus dégradées de France. La presse locale ne relaie que peu d’informations à ce sujet : les violences urbaines, la délinquance ne font que rarement la une. Pourquoi ce silence ?

https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/la-mairie-de-villefontaine-victime-d-un-incendie-volontaire-peu-avant-minuit-1587084734

Saviez-vous, par exemple, qu’en avril de cette année, une voiture-bélier volée un mois plus tôt avait été projetée contre le hall d’entrée de la mairie de Villefontaine, qui fut ensuite incendiée ?

La mairie avant

La mairie après

Comdab, le parquet n’était pas en mesure de communiquer le mobile des “auteurs”. Alors que nous, nous le connaissons. Et il porte le nom d’ENSAUVAGEMENT. Pour le maire de Villefontaine, c’était un « attentat »

Attention, n’oublions pas que la mosquée de Villefontaine (Isère) avait été atrocement profanée en novembre 2012. Des tags épouvantablement racistes découverts sur les façades par les sympathiques fidèles se rendant paisiblement à la prière d’avant l’aube.

Inscription raciste

Le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) avait condamné avec la plus grande vigueur la profanation de la mosquée de Villefontaine (24 novembre 2012). Car en France, écrire une simple vérité est un acte raciste.

Le CFCM poursuit : La profanation de cette mosquée s’ajoute à la liste longue et triste d’agressions dont ont été victimes de nombreuses mosquées de France. Ceci est le comble du summum de l’apothéose du pinacle du point culminant des plus gros mensonges proférés ces vingt dernières années. Pour commencer, on ne dit pas Mosquées DE France, on dit Mosquées EN France. Un conseil tout à fait personnel, messieurs (je suppose que les femmes sont exclues de votre conseil ?) Arrêtez de couvrir notre pays de vos immondes sanctuaires ! Nous, les supposés racistes, nous abstenons de vous imposer nos lieux de culte.

Il y a 19 103 habitants à Villefontaine en 2020, (source INSEE). La population de Villefontaine est donc en hausse. Car là, au moment même où je couche ces lignes, l’un des 2.824 habitants enregistré « sans profession » est dûment occupé à confirmer cette hausse !

Ses habitants sont appelés les „Villards“ (ceci pour une meilleure compréhension des futures déclarations de la police. Les moins de 20 ans sont donc appelés « Jeunes Villards »

 Un troisième lecteur m’écrit : Je ne connais pas le pourcentage d’étrangers à Villefontaine mais on peut faire un calcul en 10 ans combien d’indigènes sont restés ? Combien ont pu avoir des enfants? Combien sont partis? Combien d’étrangers a t-on installés? On devrait pouvoir évaluerplus de cinquante pour cent d’étrangers, certainement plus. Je ne vous suggère pas d’interroger l’état civil ni la paroisse pour connaître le nombre de baptisés!
Le procureur de la République de Grenoble a tenu une conférence de presse aujourd’hui, pour faire le point sur l’avancée de l’enquête. Il a indiqué l’ouverture d’une information judiciaire pour enlèvement et séquestration, ainsi que pour meurtre, annoncé la création d’une cellule d’enquête baptisée “HomRoche”, uniquement dédiée à l’élucidation. Elle sera composée de 10 enquêteurs. La gendarmerie a déjà procédé à 130 auditions de témoins.

Photo du tunnel par lequel Victorine a visiblement passé

Je me demande, une fois de plus : comment cette jeune fille raisonnable a-t-elle pu décider de rentrer seule à pied, malgré l’offre d’un camarade, d’attendre le bus avec elle ?

A toutes les petites filles de France : ne riez pas, lorsque votre grand-mère, certes périmée, vous supplie de faire attention !

Anne Schubert

P.S. : Non, ce ne sera pas mon dernier article au sujet de Victorine. Victorine est la sœur de ma petite fille, de la vôtre, et de toutes les autres.

Anne Schubert

Villefontaine : la ville de Victorine, les joies du vivre-ensemble

(Source : Riposte laïque)

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A lire aussi : Avec le maire écolo-facho de Lyon, les racailles s’en donnent à coeur joie : poignard, gaz, incendie…

Pour contrer le « séparatisme », il faut au contraire que les musulmans n’apprennent jamais l’arabe !

Pour contrer le « séparatisme », il faut au contraire que les musulmans n’apprennent jamais l’arabe !

Le soumis Chevènement fait semblant de découvrir le détournement du droit d’asile

Etoile de David : origines, des explications …(vidéo)

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Etoile de David: interprétations des origines (vidéo)

Adaptation par Jforum mis à jour le 19.08.2020

 

Certaines parties du Talmud traitent de la réception de la Loi au Sinaï. (Chabbat, 87). On y trouve un passage susceptible de nous donner une interprétation de l’origine obscure de l’étoile de David.

Ce sont Israël et la Torah, inséparablement liés l’un à l’autre, comme le corps et l’âme, la Torah étant l’âme du peuple.

On nous y rapporte en effet la parole d’un Sage de Galilée: « Béni soit l’Eternel qui transmit la lumière de sa triple parole (Pentateuque, Prophètes, Hagiographes) aux trois parties du peuple (Cohen, Lévi, Israël) le 3éme mois (Sivan) par le 3ème enfant (Moïse, troisième enfant de Yo’heved) « .

Indépendamment d’une explication plus profonde de cette parole, on en déduit que le peuple juif ainsi que la Torah, peuvent être considérés comme étant divisés en trois parties. Le  » Maguène-David  » est-il autre chose que deux triangles étroitement enlacés ?

Ce sont Israël et la Torah, inséparablement liés l’un à l’autre, comme le corps et l’âme, la Torah étant l’âme du peuple.

Ce signe est à juste titre le « bouclier » de chaque roi juif, voire de tout Juif, aussi longtemps qu’il reconnaît faire partie de cette nation et accepte de recevoir en lui, son âme, la Torah.

www.lamed.fr

 

L’Etoile de la Rédemption de Franz Rosenzweig (1886-1929)

 

L’inspiration géniale de Rosenzweig consiste en ceci : dans la Bible le trinôme Création Révélation Rédemption est linéaire.

La Création est à l’origine ; la Révélation est au milieu, la Rédemption à la fin. De ce schéma linéaire, Rosenzweig fait un schéma stellaire.

Une première constellation est représentée parla triade philosophique universelle : Dieu, le Monde, l’Homme. Une seconde par la triade philosophique biblique et juive : Création, Révélation, Rédemption. Sans les éléments constitutifs de la seconde triade, ceux de la première resteraient isolés, coupés l’un de l’autre, cloîtrés dans leur ipséité.

C’est la triade juive qui permet à Dieu de communiquer avec le Monde (Création), qui permet à Dieu de communiquer avec l’Homme (Révélation), qui permet à l’Homme de communiquer avec le Monde (Rédemption : transformation du Monde en vue de sa finalité divine).

Ces trois types de rapports représentent pour Rosenzweig la structure authentique de l’expérience humaine. La Création, c’est l’expérience immédiate faite par l’homme que l’être –là du monde est bon. La Révélation désigne l’expérience de la parole divine dans la prière et dans le rituel : la Rédemption, c’est l’effort utopique qui est le fondement de tout agir humain.

« Ce n’est pas que le faire entraîne nécessairement un comprendre. Mais on comprend autrement quand on comprend à partir d’un faire. »

« Dans les deux triangles superposés, l’Etoile reflétait ses éléments et la composition de ses éléments de manière à reflèter une voie unique ; de même, les organes du visage se partagent aussi en deux niveaux. En effet les points vivants du visage ne sont-ils pas ceux qui le font entrer en relation avec le monde alentour, que cette relation soit receptive ou active ? De même que la structure du visage est dominée par le front, de même sa vie, c’est-à-dire tout ce qui tourne autour des yeux et qui en rayonne, se concentre sur la bouche…C’est dans les yeux que brille l’éternel visage de l’homme. »

Dieu se prive de soi-même en faveur du monde dans l’acte de la création, et en faveur de l’homme au moment de la révélation. L’homme pour sa part, se dédie-il au monde, et son agir dirigé vers utopie radicale désigne la rédemption.

C’est L’Etoile de la Rédemption, titre du livre, clef de son système de pensée qui peut se résumer ainsi :
d’abord la pensée juive, avec son schéma biblique tri thématique, a un sens universel ; dans un second temps la pensée juive donne à l’universel un sens.

Le thème de la Rédemption est particulièrement présent. Dans une lettre datant de l’année 1917, Franz Rosenzweig évoque le récit talmudique suivant :
« Un jour, Rabbi Yoshoua ben Levi rencontra le prophète Elie à l’entrée de la grotte de Rabbi Shimon ben Yohai et lui demanda : Quand le Messie viendra-t-il ? Elie lui répondit : Va lui demander.- Mais où puis-je le trouver ? – Aux portes de Rome. – Et comment pourrais-je le reconnaître ?- Il est assis parmi les pauvres et les malades et panse leurs plaies (…). Rabbi Yoshoua alla trouver le Messie (…) et lui demanda, Maître, quand viendras-tu ? Le Messie lui répondit : Aujourd’hui. Sur ce, Rabbi Yoshoua retourna vers le prophète Elie. Celui-ci lui demanda : Que t’a dit le Messie ? (…) Rabbi Yoshoua lui répondit : Il m’a menti, car il dit : Aujourd’hui mais il n’est pas venu. Alors Elie lui répondit : (Tu n’as pas compris sa réponse) ; le Messie t’a cité un verset des Psaumes (95, 7) : « Aujourd’hui, si vous écoutez Sa voix. » (Sanhédrin, 98A)

Dans la suite de sa lettre, Rosenzweig commente ce récit en distinguant entre deux significations du mot « aujourd’hui » :
« Il y a un aujourd’hui qui n’est qu’un pont vers demain, et il y a un autre aujourd’hui qui est un tremplin vers l’éternité. »

Rosenzweig déchiffre le sens des deux représentations de la Rédemption selon le judaïsme et le christianisme, dans les formes de leur vie communautaire, dans leur calendrier, dans leur liturgie et dans leurs institutions.
Ce sont « les deux cadrans du temps toujours renouvelé ».
Les deux sont caractérisés par la création d’un « temps sacré » qui leur évite les péripéties et les contingences de l’histoire et de vivre dans l’éternité. Le temps sacré est fondé sur le retour régulier des fêtes, provoque l’arrêt du flux continu et infini du temps naturel et du temps historique, en créant ainsi une espèce d’éternité au milieu du temps.

« Tous les jours de l’année l’ânesse parlante de Bilam me parait relever de la légende sauf pendant le chabbat où on lit la péricope de Balaq ; là elle me parle »

Dans cette perspective, christianisme et judaïsme sont deux alliances valables : d’une part, « voie éternelle » offerte au monde païen grâce au christianisme, d’autre part « vie éternelle » accordée au peuple juif afin qu’il poursuive le Royaume de Dieu, hors du flot de l’histoire jusqu’à la Rédemption : il montre à l’humanité le modèle d’une vie communautaire qui est détaché du processus de développement immanent à la temporalité. Tous les deux appartiennent à titre égal à l’image totale de la vérité. A suivre

Etoile de David : origines, des explications …(vidéo)

Adaptation par Jforum

(Source : JForum)

Le Magazine d’Akadem

70 ans d'Israël sur Arte : un documentaire pas objectif – de l ...____________________________________________________

L’université en ligne du judaïsme

 


Croix de Lorraine et étoile de David

Joseph Kessel, le lion de Sion

avec Gilles HEURE et Pierre ASSOULINE


Deux fois sauvée

Nous étions des enfants

avec Rachel JEDINAK


Le plein de culture pour l’été

Les conseils de nos chroniqueurs

avec Michel, Laurence, Ariane, Nathalie, Jonathan, Steve…

VEL D’HIV (16 et 17 juillet 1942) – Commémorations

Le document qui témoigne

Pétain contre les juifs

avec Serge Klarsfeld


Témoignage

Echappée du Vel’ d’hiv’

avec Anna Traube


Entre subordination et Collaboration

La police française sous l’Occupation

Table-ronde

CONSEILS D’ETE – Bronzez cultivés


Roman, limoud, série TV

Les lions d’Al-Rassan, Talmud, Shababnikim

avec Jonathan Aleksandrowicz


Séries TV et livres

Unorthodox, 209 rue Saint-Maur, cuisine des fêtes juives

avec Ariane Singer


Essai, limoud, disque

Iran, Guemara, musique israélienne

avec Steve Nadjar


Essai, polar, dictionnaire

Marie, La semaine du rabbin, Joseph Kessel

avec Nathalie Cohen


Roman, essai et ciné

Livres de Jakob, l’arche avant Noé, films rares

avec Michel Zlotowski


Klezmer, jazz et musiques israéliennes

Mish Mash, Yonathan Avishai et Avishai Cohen, Liraz

avec Laurence Haziza

ESPRIT DU TEMPS – Moissac, Limoud, études juives

Mélenchon: « Jésus tué par les siens »

Peuple déicide,
un mythe antijuif

avec Carol Iancu


Mireille Knoll – crime antisémite

Renvoi devant les assises

avec Daniel Knoll, Catherine Siguret


Madame le Maire

Ce qu’en pensent les rabbins

avec Michaël Wygoda


Un maire RN à Moissac

Les territoires perdus
de la mémoire

avec Iannis Roder


Orthodoxie moderne

Ouvrir les portes de l’étude

avec Myriam et Emile Ackermann


Cisjordanie

Pourquoi Netanyahou n’a pas
(encore) annexé

avec Alain Frachon, François Sergent

LIVRES – Les dernières parutions

Ketubbot de Livourne

Les juifs livournais, des Tunisiens pas comme les autres

avec Alain Nedjar, Liliane Nedjar, Hélène Hadas-Lebel (Ed . CGJ)


Journal d’un rabbin

1789 dans un Shtetl en Lituanie

avec Nathalie Cohen (Ed. Honoré Champion)


Une juive épouse la cause noire

Nuits d’été à Brooklyn

avec Colombe Schneck, Ariane Singer (Ed. Stock)

EXPOSITIONS – A voir…

Photos de Juifs du Maroc

… sorties de la nuit des temps

avec Hannah Assouline, Hélène Hadas-Lebel (MahJ)


Pionnier de l’abstraction

Otto Freundlich,
du Bateau-Lavoir à Sobibor

avec Saskia Ooms, H. Hadas-Lebel (Musée de Montmartre)


Retrouver les trésors du judaïsme

40 ans de Galerie Saphir

avec Francine Szapiro, Michel Zlotowski

CINÉMA, TV – Petits et grands écrans

Overture to Glory et
American Matchmaker

Les trésors du cinéma yiddish

avec Samuel Blumenfeld (Lobster Films)


Série israélienne

להיות איתה (The Beauty
and the Baker)

avec Steve Nadjar


Autobio

(Woody) Allen Königsberg

avec Samuel Blumenfeld (Ed. Stock)

VOYAGES – Diasporama

Aux portes des mille et une nuits

Des séfarades en Ouzbékistan

avec Hélène Gutkowski


L’écrivain voyageur

Entre nous les Levantins

avec Benny Ziffer


Francesco Zorzi

Un chrétien cabaliste à Venise

avec Verena Von Der Heyden-Rynsch

PORTRAITS – Parcours de vie

Berlin-Bucarest-Paris (1/2)

La rencontre d’un juif
et d’une allemande

avec Beate et Serge Klarsfeld


Berlin-Bucarest-Paris (2/2)

La traque et la mémoire

avec Beate et Serge Klarsfeld


Pologne, Palestine, France

« Survivre pour mes parents »

avec Elie Buzyn, Michel Zlotowski

CUISINE – Au menu…

Livres et sites de cuisine

La grande Bleue, Constantine, Instagram, Facebook

avec Laurence Phitoussi


Caviar d’aubergine à la te’hina

Le baba ganouch

avec Daniel Renaudie


Le « kiff » tunisien

Les fricassés

avec Stéphanie Dahan

COURS ET PARCOURS – Des clés pour la pensée ‘hassidique, avec Haïm Nisenbaum

La pensée ‘hassidique (7/9)

Dieu est-il partout?


La pensée ‘hassidique (8/9)

Dieu ne joue pas aux dés


La pensée ‘hassidique (9/9)

L’homme, associé de Dieu

Vel’ d’hiv, J. Kessel, conseils d’été… Le Magazine vous souhaite un bel été et vous donne rendez-vous dès le 29 août !

(Source : Akadem)

Pessa’h et les sales gosses

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Mercredi 8 avril au soir, nous Juifs allons fêter Pessah, la Paque juive.

C’est la fête qui dure huit jours durant lesquels on ne mange pas de pain mais (si on en a) des matsot, le pain azyme qui n’a pas eu le temps de lever parce qu’il fallait filer en vitesse avant que Pharaon change d’avis.

La fête commence par un grand dîner familial (sauf cette année) appelé Séder durant lequel on mange de l’agneau et des aliments symboliques et on lit tout haut la Hagada, le récit de la sortie d’Egypte et des rites de la soirée.

Bien sûr nous savons que D.ieu a créé le ciel, la terre, tout ça, mais ça reste théorique car personne n’y était. En revanche nous étions là quand Il nous a sortis d’Egypte, nous Lui en sommes reconnaissants, et nous le rappelons souvent dans nos prières.
Le souvenir de la sortie d’Egypte nous sert « de preuve et de rappel » en cas de crise de foi. (1)

Pé-sah, fête de la transmission aux enfants, veut aussi dire la bouche (PÉ)-qui parle (SAH).

La Torah nous dit :

Pentateuque Exode Bechala’h Ch. 13:
14 Et lorsque ton fils, UN JOUR, te questionnera en disant: « Qu’est-ce que cela? » tu lui répondras: « D’une main toute puissante, l’Éternel nous a fait sortir d’Égypte, d’une maison d’esclavage

Pour Rachi (rabbin français, 1040-1105) commentateur incontournable de la Torah, ce « UN JOUR » fait référence au futur.

La Hagada de Pessah, rédigé en hébreu et en araméen il y a 2000 ans par les Sages du Talmud (commentaire explicatif de la Torah) raconte la présence à table de 4 ENFANTS qui posent des questions.

Nous allons nous intéresser au 2ème, puis au 5ème enfant (Suspens…)

Extrait de la Hagada :
« ! La Torah parle de quatre enfants : un est sage, un est méchant, un est simple et un ne sait pas interroger. » …
« Le méchant, que dit-il ? « Qu’est-ce que ce culte pour vous ? »
Il dit « pour vous », mais pas pour lui ! En s’excluant ainsi de la communauté, il a renié ce qui est fondamental.
Aussi, toi, émousse-lui les dents et dis-lui : « C’est pour ceci que l’Éternel a agi pour moi quand je suis sorti d’Égypte. » « Pour moi », mais pas pour lui ! S’il avait été là, il n’aurait pas été libéré ! » (2)

Le 2eme enfant, le méchant

En hébreu le « RACHA » est, cela dépend des traductions de la Hagada, le méchant, le rebelle, l’impie, le pervers…

Rappelons quand même que ce rebelle

1) vient au Séder, probablement avec une bouteille de vin casher
2) participe en posant sa question «Qu’est-ce que ce culte pour vous?»

Son cas est donc loin d’être désespéré !

Le RACHA est intelligent et provocateur, on l’imagine avec un petit sourire en coin et un air supérieur…

Le Sage du Talmud ne conseille pas au père de lui répondre: « Si TU avais été là, TU n’aurais pas été libéré ! » : non, il s’agit de lui faire comprendre qu’il s’exclut mais sans l’humilier, juste en lui « émoussant les dents », c’est-à-dire en réduisant son agressivité. (Le mot RACHA est d’ailleurs composé de  RA (le mal) et de la lettre Chin qui veut dire « dent »)

Par sa question, le RACHA demande :

« Pourquoi vous singularisez-vous des autres peuples avec ce dîner formaliste et compliqué ?
A quoi servent ces rites désuets ?
Pourquoi vous imposez-vous de respecter ce rite-là?
Pourquoi tentez-vous de m’imposer ce rite-là ?
Pourquoi tentez-vous de m’imposer des rites ?
En quoi manger cette délicieuse viande grillée fait partie du culte, c’est à dire la spiritualité ? »

Cette rebelle-attitude est très actuelle (prochaine étape, demander pourquoi D.ieu et les Juifs oppriment Pharaon et les Égyptiens) (3)

Quand on analyse les 4 enfants comme les 4 étapes de l’assimilation (4), l’étape RACHA est celle de l’enfant du Juif religieux (le Juif religieux est l’enfant qui est Sage) : le RACHA, immigré de la 2ème génération, est bien intégré au monde moderne (romain, grec, allemand, américain, rien de moderne sous le soleil), il vient au Séder de son père mais en se demandant un peu pourquoi.

Il est imprégné de l’idée occidentale de Séparation de l’Eglise et de l’Etat, qui parait aller de soi, mais non, c’est seulement du ici et maintenant, et ce n’est pas un concept juif.
Comme quoi il est plus facile de sortir le Juif d’exil que l’exil du Juif.

Dans le judaïsme, il n’y a pas d’un côté le matériel et de l’autre le spirituel, d’un côté la religion et de l’autre la vie réelle : business, politique, guerre etc. :

  • Abraham et Moïse étaient aussi chefs de guerre,
  • David écrivait des psaumes ET régnait,
  • les rabbins ont des mots très durs pour les escrocs barbus,
  • il y a une façon juive de d’agir, de parler, de s’habiller, alors que quand j’étais jeune on disait: « Israélite à la maison, français dehors ».

Dans le judaïsme, pas de « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » ni « Mon royaume n’est pas de ce monde » (comme ce n’est pas ma religion, j’ai fait mes recherches et lu que ces citations de Jésus n’étaient pas sensées le cantonner au ciel car à l’origine, le Christ-Rédempteur était aussi Christ-Roi).

Pessah, en plus d’une commémoration, nous permet d’actualiser notre histoire : quand nous disons depuis 2000 ans le soir de Pessah « L’an prochain à Jérusalem » c’est une déclaration sioniste, pas une vieille prière.

Très cher RACHA, crois-moi, sans l’étude et l’observance de ces rites, nous n’aurions pas traversé les millénaires et les continents en restant un seul peuple, pour enfin refonder un état.

Le 5eme enfant, le grand absent

Lors du Séder, nous buvons 4 coupes de vin et certains en remplissent une 5ème en l’honneur du prophète Elie, qui ramènera « le cœur des enfants à leurs pères » : comme l’annonce la toute dernière prophétie du tout dernier prophète. (Prophètes-Malahie 3-24)

Pour le Rabbi des Loubavitch, il existe un 5ème enfant, qui n’est pas venu ce soir, car d’exil en exil, il s’est perdu au sein des Nations :

« Prenant conscience de la petite minorité à laquelle ils appartenaient, en butte aux inévitables difficultés de leur réinsertion, certains parents eurent l’idée – qu’ils communiquèrent à leurs enfants- que l’assimilation était la seule solution. Mais leurs efforts pour abandonner le mode de vie juif engendrèrent un conflit spirituel grave en eux. Résolus à épargner à leurs enfants la tension créée par une loyauté écartélée, il leur fallait trouver une explication rationnelle à leur désertion par rapport à l’héritage juif ; ils tâchèrent donc de se convaincre et de convaincre leurs enfants que la vie de Torah et de Mitzvoth [commandements] n’était pas adaptée à leur nouvel environnement.

Pour y réussir, il fallait trouver des carences, voire des défauts, au mode de vie juif, et en même temps se persuader que tout ce qu’il y avait de non-juif autour d’eux était, au contraire, attirant et bénéfique. Ils firent l’un et l’autre.

… La fête de Pessa’h et la délivrance qu’elle célèbre rappellent opportunément que la survie juive ne dépend pas de l’imitation de l’environnement non-juif, mais de la fidélité à nos traditions et à notre vocation religieuse ». (5)

D’après nos Sages, la sortie d’Égypte représente le modèle des libérations futures (6), et pour Manitou (rabbin franco-israélien Léon Ashkenazi (1922-1996) la 5ème coupe annonce le retour du 5ème enfant symbolisant le retour des Juifs en Israël.

Pour Manitou, ce retour est plus important que le retour d’Égypte à Israël car

  • nous ne sommes restés que 200 ans en exil en Égypte alors que nous sommes restés 2000 ans en exil,
  • nous sommes revenus d’un seul pays l’Égypte alors que nous revenons maintenant de tous les pays du monde,
  • nous ne sommes pas revenus définitivement d’Égypte en Israël puisque la destruction des deux Temples a été suivie d’expulsions, alors que le présent retour en Israël, début des temps messianiques, sera définitif
  • la sortie d’Égypte s’est faite grâce à des miracles car nous avons eu besoin que D.ieu force la nature pour nous faire sortir, alors que le présent retour en Israël se fait selon les lois naturelles (vote de l’ONU, arrivée en bateau ou en avion) ce qui est beaucoup mieux. (7)

Passage de la Mer Rouge

Et nos descendants diront le soir de Pessah :

« Ce soir nous commémorons également la sortie de nos ancêtres d’Europe et des pays arabo-musulmans«

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Joëlle de Paris pour Dreuz.info.

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Sources

Joëlle de Paris

Pessah et les sales gosses

(Source : Dreuz.info)

Comment réagir et se renforcer dans les périodes difficiles – Le Corona, le machia’h ou LE MAÎTRE DU MONDE ?

APPARU : LA PREUVE VIVANTE DE L’IMPOSTURE FILLON

 

Apparu : la preuve vivante de l’imposture Fillon

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Benoist Apparu va donc prêcher la bonne parole pour François Fillon, après avoir été le fervent soutien d’Ali Juppé, l’apôtre de l’identité heureuse.

Rien de plus normal, d’ailleurs, puisque tout ce joli monde mange dans la même gamelle depuis des lustres et mène la même politique, avec les résultats que l’on connaît :

La France est ruinée ( Fillon le disait déjà lui-même en 2007 ) et l’immigration est devenue incontrôlable, puisque depuis 20 ans il n’y a plus d’autorité de l’Etat.

Pour Benoist Apparu, “Il est irresponsable d’établir une corrélation entre l’attentat de Berlin et la politique migratoire d’Angela Merkel” !

La preuve ? Le migrant pakistanais arrêté, a rapidement été libéré après enquête.

Les “fachos” de l’AfD et du FN  avaient donc tout faux !

Hélas, mauvaise pioche pour Benoist Apparu.

Celui que toutes les polices d’Europe recherchent est Anis Amri,  un migrant Tunisien arrivé en Allemagne en 2015, suite à la politique suicidaire de “Mama Merkel”. C’est ainsi…monsieur Apparu.

Ce brave Amri, salafiste jugé comme terroriste potentiel par les services de sécurité allemands, a quand même déposé 7 demandes d’asile sous des identités et des nationalités différentes. Preuve que l’Allemagne, c’est le foutoir complet, comme en France, où le gouvernement a perdu le contrôle de la situation.

C’est donc bien un migrant qui a tué à Berlin et pas le Saint-Esprit ! 

Mais si Apparu refuse tout lien entre immigration et attentats, alors que tous les terroristes sont issus de l’immigration, il n’hésite pas en revanche, à faire l’amalgame entre le FN et “la campagne de calomnie qui frappe Farid Fillon”.

“Bien sûr que je mêle le FN à cela, s’est-il insurgé, regardez tous les retweets qui sont faits de ces trucs-là et les appartenances politiques des uns et des autres. Il ne faut pas aller très loin pour comprendre que c’est clairement la fachosphère donc le FN qui l’organise”.

Comme si le FN n’avait que ça à faire. Un peu de sérieux ! Le FN n’est pas une cour de récréation.

Primo, les patriotes n’ont pas besoin du FN pour constater la mollesse d’un Juppé ou d’un Fillon face aux exigences communautaristes des musulmans. On les a vus au pouvoir en tant que Premiers ministres….les rois du renoncement permanent.

Secundo, si monsieur Apparu fait l’amalgame entre patriotes et fachos, c’est que sa fibre patriotique ne doit pas être très affirmée, de peur de passer pour un néo-nazi sans doute … ? Mais passons.

Ensuite, Benoist Apparu soutient que “l’immigration zéro est impossible”.

Tout faux là encore. Au Japon, troisième économie du monde, il n’y a pas d’immigration et en 2011, ce pays n’a accueilli que 1870 demandeurs d’asile pour 125 millions d’habitants. La France a accordé l’asile à 100% des migrants de Calais.

Pour le Premier ministre Shinzo Abe, “les populations à forte proportion immigrée, connaissent beaucoup de frictions et de mécontentements”. C’est joliment dit, mais en France, on est au bord de l’insurrection généralisée !

Mexique et Corée du Sud sont aussi les pays les plus restrictifs en matière d’accueil.

Benoist Apparu souhaite des quotas d’immigration“Il s’agit de diminuer le fossé qui existe entre les communautés et de retrouver le bonheur d’être ensemble.”

Une nouvelle version de l’identité heureuse, sans doute…

Il plaide pour un “patriotisme sain”, comme celui qui règne aux JO.

Vaste programme ! J’avoue humblement que le patriote que je suis ne sait vraiment pas ce qu’est un “patriotisme sain”.

Je connais le patriotisme mariniste, réservé aux fachos nazifiés si j’ai bien compris  Benoist Apparu, mais le patriotisme sain, je ne vois vraiment pas !

Bref, au lieu de voir un facho derrière chaque arbre, Apparu serait bien avisé de consulter le rapport publié en 2005 par le Centre français de recherche sur le renseignement, CF2R.

Il y découvrirait que l’islamisme représentait à l’époque 5 à 10% de la communauté musulmane et que 1% des musulmans français étaient prêts à s’engager ou à soutenir activement le jihad.

Le temps a passé depuis 2005. Et l’actualité a prouvé que ce rapport était juste.

Si on extrapole les chiffres du CF2R, avec 8 millions de musulmans sur notre sol, nous aurions entre 400000 et 800000 islamistes en France, dont 80000 prêts au jihad.

Mais ces chiffres sont largement dépassés, car en onze ans d’islamisation de la société, islamisation largement encouragée par une classe politique démissionnaire restée les bras ballants face au danger, le nombre d’islamistes doit dépasser largement le million.

“Le bonheur de vivre ensemble”, si cher à Benoist Apparu, ne semble donc pas pour demain !

Jacques Gillemain

Apparu : la preuve vivante de l’imposture Fillon

(Source : Riposte laïque)

CULTURE JUDAÏSME – Mois de Eloul 5774 (août-septembre 2014)

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 Le Choul’hane ‘Aroukh dit que si un homme doit choisir entre écouter les sonneries du Chofar et prier avec la communauté, la priorité revient au Chofar, corne de bélier qui rappelle précisément le bélier qui fut sacrifié à la place d’Isaac, référence incontestable à l’annulation totale de l’Ego et à l’attachement à Hachem. (Univers Torah) Le chofar est comme un cri du coeur déchirant, qui appelle tous les Juifs, quels qu’ils soient, pratiquants ou non, à se rapprocher d’Hachem, car il n’est jamais trop tard pour faire « téchouva » (retour au Créateur) ; quoi qu’il fasse, un Juif reste un Juif sa vie entière (exemple : même s’il se convertit à une autre religion et regrette après coup, s’il fait téchouva d’un coeur sincère et revient à son peuple, cela lui sera pardonné Là-Haut.) Ainsi, un juif ne doit jamais se désespérer de ses fautes, car avec le Maître du monde, toute faute sera pardonnée si le retour vers Lui est vraiment sincère et est suivi d’effet.  ______________________________________________________

Modia nous propose l’étude de la paracha hebdomadaire, cette semaine, deux pour le prix d’une !

Nouvelle et double paracha de la semaine et enseignements sur la téchouva :

Cette semaine, nous sommes dans la 51e Paracha – Nitsavim : Tous debout CLIQUEZ ICI

Thèmes : Placés tous ensemble face aux choix du bonheur et, dans notre nuit, conscients de nos fautes et de nos faiblesses, nous nous orientons tous ensemble à nouveau vers la lumière offerte et nous y parviendrons à Roch ha Chana et au Kippour. La paracha nous éclaire sur ce qu’est la téchouva, le retour au bon avec les enseignements de deux grands rabbins de notre histoire: Ribbi Yaâqov Abouhatséra et le Chla ha Qaddoch.

et aussi la 52e Paracha – Vayélékh : Et il alla. Devarim (Le Deutéronome) 29, 9 – 31, 30  CLIQUEZ ICI

Calendrier des fêtes

Sur la page d’accueil de Modia, vous trouvez le calendrier précis de toutes les dates des fêtes et les liens avec le sens de chaque fête.

http://www.modia.org/

Nouvelles au 18 septembre 2014

La vérité sur la volonté pacifique des Etats occidentaux et les gains inimaginables des ventes d’armes à tous les candidats aux guerres dans le monde par ces puissants Etats.

http://www.modia.org/infos/israel2/nouvelles.php

Nouvelles au 15 septembre 2014

La situation au Proche Orient s’aggrave constamment :

– L’Etat islamique qui semble menacé par une coalition de nombreux Etats réussit remarquablement son extension dans de nombreux pays qu’il déstabilise, dans le recrutement de nombreux jeunes des pays d’Europe et en majorité de jeunes français qui veulent participer au djihad international pour l’avancée mondiale d’un islamisme radical.

– Les USA semblent…  (la suite ici : http://www.modia.org/infos/israel2/nouvelles.php

Rav Yehoshua Rahamim Dufour

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Ecouter et voir la vidéo : gilbert montagne schema Israel interprété par l’artiste lors de son concert du mois dernier en Israël

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Avec Modia, étudions la paracha de cette semaine : Ki Tavo

Nouvelle paracha de la semaine

Cette semaine, nous sommes dans la 50e Paracha : Ki Tavo « Quand tu viendras » Devarim (Le Deutéronome) 26, 1 – 29, 8
Thèmes de la paracha : Le peuple a bénéficié sans cesse de dons gratuits : la vie, la sortie d’Egypte, le don de la Torah et bientôt l’héritage de la terre d’Israël. Mais il a reçu aussi le modèle de la société idéale, ses modes de régulation, les moyens personnels de vivre heureux, de trouver la complétude de la néchama (paracha précédente, Ki-tétsé avec la libération de la prisonnière) et de vaincre les adversaires (Âmaléq). Tout semblerait parfait ; c’est à ce moment-là que la Torah vient nous enseigner comme à des jeunes mariés qui ont eu une belle cérémonie et sont installés dans leur nouvel appartement (la terre d’Israël) : le manque de conscience et le mauvais usage peuvent rapidement gâcher un bonheur qui avait tout pour réussir. C’est en ce point que nous recevons cet enseignement essentiel pour assurer le bonheur et pour qu’il ne tourne pas au drame et en malédictions par notre faute. C’est l’art de bien gérer le bonheur. Comment ? En restant toujours conscient de sa source et en la reconnaissant. Nous verrons la magnifique conclusion du Baâl hattourim. . CLIQUEZ ICI

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Cours du rav Dynovisz en vidéo :

La civilisation des lâches – Ki Tétsé- 1 Sept 2014

 

RESUME DU COURS :

Notre paracha s’inscrit dans le sujet de la teshuva, du retour. Elle nous montre qu’il y a un point de départ que l’on n’a pas su percevoir, puis les choses se sont aggravées et l’on s’est éloigné. « Quand tu verras l’animal de ton prochain… » ne sois pas indifférent car, ensuite, tu ne te sentiras plus concerné par rien. Par l’histoire du soldat qui voit une belle prisonnière, et par les sujets suivants qui sont en réalité l’enchaînement des conséquences, la Torah, nous dit Rashi, montre le mécanisme du mauvais penchant, pour que nous sachions nous en préserver : même si le soldat a fait tout ce que la Torah demande, dans la mesure où cela a mal commencé, cela ne peut que mal se terminer. Mais nos Maîtres révèlent que ce récit nous montre, d’une façon bien plus large, tous les mécanismes du monde. De même que ces parents imaginaires amènent leur enfant au tribunal, avant qu’il n’ait tué quelqu’un, de la même façon, nous devons prendre les problèmes et faire tout ce qui est nécessaire, dès le départ, sinon ce sera trop tard.

(source : site du rav Dynovisz)
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La guerre

Nouvelles sur les données internes en Israël au 1 septembre 2014: CLIQUEZ ICI

Bonne année

Le calendrier de toutes les fêtes de la prochaine nouvelle année CLIQUEZ ICI

Nous sommes dans le mois de Eloul

Pour assimiler toute la puissance de ce mois, voyez encore ici  tout ce qui se passe chaque jour de ce mois et le sens de cela dans l’histoire, dans les textes et dans les vies, chez les Sa ges de vos traditions, le tout avec références, lien à la vie et photos.  CLIQUEZ ICI

Nouvelle paracha de la semaine

Cette semaine, nous sommes dans la Ki Tétsé « Quand tu sortiras » Devarim (Le Deutéronome) 21, 10 – 25, 19

Thèmes de la paracha
 : Cette étude de la paracha est dédiée à chaque lecteur et à chaque lectrice pour leur souhaiter de réunir dans la plénitude ce qui est ici exposé.
La Torah  nous y demande de passer à l’action : désirer, combattre, conquérir et REUNIR, c’est le tiqqoune le plus important. Cette paracha vous permettra de comprendre comment se relient les 4 différents niveaux des commentaires, et beaucoup de méthodes pour l’étude. CLIQUEZ ICI

Autre étude nécessaire constamment

Pour comprendre et vivre la havdala afin de garder en soi et entre nous la vie divine de Chabbat pendant la semaine: Cliquez ici

Chavoua tov
Rav Yehoshua Rahamim Dufour
(Source : Modia)
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La paracha avec le site Modia :

1. La nouvelle paracha. Cette semaine, nous sommes dans la 48e paracha: Chofétim : « Des juges » Dévarim (Le Deutéronome) 16, 18 – 21, 9
Thèmes de la paracha : Le judaïsme est un équilibre : analyser rigoureusement, mais relier l’idéal au plus concret.
http://www.modia.org/tora/devarim/choftim.php

Elle nous enseigne SUR CECI:
La paracha transmet les mitsvotes 436 à 490, plus de cinquante. Elles concernent simultanément ce que la tradition indique être les trois piliers qui portent le monde : la Torah, le service de D.ieu (âvoda) et l’aide à autrui ( guémiloute ‘hassadim).

2. Nous venons d’entrer dans le mois extraordinaire de Eloul qui ouvre les fêtes annuelles. Vous trouverez sur cette page, le sens de ce mois et de toutes les fêtes qui vont s’ouvrir et que nous devons préparer dans leur intériorité puissante. Vous serez stupéfaits de la richesse de ces textes qui vous apprendront beaucoup: http://www.modia.org/infos/calendrier/eloul.html

3. ICI, BONNE ANNEE : le calendrier de toutes les fêtes de la prochaine nouvelle année CLIQUEZ ICI
http://www.modia.org/infos/etudes/calendrierjuif.php

4. Rebellion contre Netanyahou au conseil des ministres menés par Bennet et Lieberman qui n’acceptent pas sa concession au Hamas d’un cessez le feu indéterminé où le Hamas crie sa victoire.  Netanyahou n’a pas voulu soumettre sa décision à un vote. Des dirigeants de régions protestent également.
Sondages importants: la détermination de Netanyahou et son action face au Hamas avaient satisfait 82 pour cent des Israéliens il y a un mois. Aujourd’hui, ce soutien est tombé à 38 pour cent, sans aucun doute devant ses avancées et reculs qui redonnent puissance aux ennemis déterminés à abattre Israel avec le soutien international.

Les favorables à Netanyahou déclarent que le Hamas a perdu ses forces, les autres répliquent qu’il n’a pas cessé d’augmenter ses tirs de roquettes, jusque 100 par jour la semaine dernière et 200 hier.

Pour bien comprendre toutes les données: CLIQUEZ ICI

Rav Yehoshua Rahamim Dufour

CULTURE JUDAÏSME – Mois de Av 5774 (août 2014)

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Comme chaque semaine, voici l’étude sur la paracha du site Modia :

Cette semaine, nous sommes dans la 47e paracha: Réé, « Vois ». Dévarim (Le Deutéronome) 11, 26 – 16, 1 Haftara: Isaïe 54.11 – 55.5.

Thèmes de la paracha : La Torah n’est pas une théorie ni une spiritualité mais elle est un corps vivant, pour des vivants, inséparable en toutes ses parties dans l’action des mitsvotes…

CLIQUEZ ICI  http://www.modia.org/tora/devarim/ree.php

Elle nous enseigne SUR CECI : La paracha transmet les mitsvotes 436 à 490, plus de cinquante. Elles concernent simultanément ce que la tradition indique être les trois piliers qui portent le monde : la Torah, le service de D.ieu (âvoda) et l’aide à autrui ( guémiloute ‘hassadim).

LA GUERRE :

Nouvelles au 18 août 2014

1- Ce soir, à minuit, fin du cessez le feu. Chacun des deux partenaires fait des déclarations sur les concessions qu’il ne fera pas. Lisez l’analyse très importante et précise de la situation qui est bien plus large que ce que l’on dit habituellement:

http://www.modia.org/infos/israel2/nouvelles.php

Rav Yehoshua Rahamim Dufour

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La rubrique « nouvelles » sur Modia et les études de la semaine :

Explorez les rubriques tout autour de la page d’accueil du site Modia:

1 – LA GUERRE :

NOUVELLES très Instables et nouvelles et changeantes au 11 AOÛT 2014. La trêve a repris pour trois jours pour commencer des négociations, avec incertitude sur ce que fera le Hamas, très affaibli mais violant sans cesse les accords de cessez le feu et sachant que Israël arrêtera alors la négociation et répliquera très durement.

2- Nous sommes dans le mois de AV. Aujourd’hui, Tou bé Av, la fête de l’amour. Pour assimiler toute la puissance de ce mois, voyez encore ici  tout ce qui se passe chaque jour de ce mois et le sens de cela dans l’histoire, dans les textes et dans les vies, chez les Sages de vos traditions, le tout avec références, lien à la vie et photos.  CLIQUEZ ICI

3- NOUVELLE PARACHA DE LA SEMAINE :

Cette semaine, nous sommes dans la 46e Paracha: Êqév « A la suite de… » Devarim (Le Deutéronome) 7, 12 – 11, 25
Thèmes de la paracha : L’amour juif. Apprendre l’amour dans la Torah par la science de l’écoute.

CLIQUEZ ICI  http://www.modia.org/tora/devarim/eqev.php

Elle  nous enseigne sur tout ceci :
Peut-on prescrire l’amour ? La Torah nous enseigne sur l’amour. La nature et la règle de l’amour. Le refus d’aimer. Découvrir par la Torah ce qu’est l’amour. Rachi et l’amour. Le Chla : amour et humilité. La confiance de l’amour. Le chant et l’amour.

Rav Yehoshua Rahamim Dufour

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                     Vue sur la Mer Morte depuis le Mt Nébo (Wikipedia)
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Voici l’étude de la paracha de la semaine du site Modia :
Cette semaine, nous sommes dans la 45e Paracha : Vaét’hannane « J’implorai »

Devarim (Le Deutéronome) 3, 23 – 7, 11 

Thèmes de la paracha 

Après des parachiyotes qui traitaient de problèmes collectifs ou de morale générale, nous sommes maintenant dans l’expression sous la forme de je-tu :
– le premier mot de la paracha est « j’implorai », vaét’hanane
– le chémâ dit : « tu aimeras… » vé ahavta.
En ce sens, il est indispensable de lire la haftara, si tendre, en Isaïe 40, 1-26 : Na’hamou, na’hamou, consolez mon peuple ! ...
Pour lire la suite : Modia
Pour lire la paracha :

CULTURE JUDAÏSME – Mois de Tamouz 5774 (juillet 2014)

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Comme chaque semaine, voici les commentaires de la paracha sur Modia :

NOUVELLE PARACHA DE LA SEMAINE – 44e Paracha – Dévarim : Etapes Devarim (Le Deutéronome) 1, 1 – 3, 22
CLIQUEZ ICI  http://www.modia.org/tora/devarim/devarim.php

Elle  nous enseigne SUR CECI : Le livre précédent, Bémibar 35, 34, se terminait par un verset où plusieurs sens importants sont liés : « Ne souillez pas la Terre (d’Israël) où vous séjournez – car Je réside dedans – car Je suis Hachém qui réside parmi les fils d’Israël« . Nous devons faire un saut intellectuel, sortir de notre conception politique et économique pour regarder la véritable réalité de la terre d’Israël.

En plus, cette semaine nous allons entrer dans le mois de Av avec le jour terrible de Tichea bé Av et la fête de l’Amour le 15 de ce mois.   

CLIQUEZ ICI 

Rav Yehoshua Ra’hamim Dufour

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Nous retrouvons, comme nous en avions l’habitude chaque semaine, l’étude de la paracha et la diffusion des nouvelles de l’excellent site Modia :

NOUVELLE PARACHA DE LA SEMAINE – 43e Paracha : Massêi « Etapes » Bamidbar (Les Nombres) 33, 1 – 36, 13

Elle  nous enseigne SUR CECI : Comprendre le sens des étapes dans la vie, à partir des étapes traversées par le peuple juif à la sortie d’Egypte
CLIQUEZ ICI   http://www.modia.org/tora/bamidbar/massei.php
 

Immense campagne d’information falsifiée également avec photos falsifiées contre IsraEL:
CLIQUEZ ICI  

A l’heure où le Hamas a construit de nombreux tunnels à partir des habitations pour aller enlever des habitants ou soldats israéliens, contrairement à tout le droit des guerres, des manifestations violentes ont lieu surtout en France contre IsraEL accusée de ne pas respecter le droit de la guerre et d’agir contre la population palestinienne que le Hamas prend en otage!
Pour toutes les données chiffrées sur cette guerre et le nombre des victimes: CLIQUEZ ICI et   CLIQUEZ ICI

Rav Yehoshua Ra’hamim Dufour

CULTURE JUDAÏSME – Mois de Sivan 5774 (juin 2014)

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Données nouvelles très importantes sur le conflit d’Israel

POUR RÉFLÉCHIR : Important sondage parmi les Palestiniens qui nous éclaire sur leur solution au conflit avec Israël (par le Washington Institute). Seule une minorité opte pour la solution avec deux Etats ou pour la coexistence de deux populations dans un seul Etat recouvrant l’ensemble des zones.  Et 55,4 pour cent à 68,4 pour cent suivant les régions réclament ce qu’ils nomment « leurs droits historiques sur TOUTE la Palestine ».

CLIQUEZ ICI

et voyez le graphique des résultats du sondage, en page d’accueil de Modia
http://www.modia.org

Développements importants concernant les 3 jeunes enlevés près de Hébron par le Hamas et dans la recherche de solutions. L’échange de leur libération contre des prisonniers palestiniens terroristes semble de plus en plus difficile car il apparait que de tels terroristes libérés ont à nouveau tué des Israéliens. Netanyahou en tire les enseignements.

1.   PARACHA DE LA SEMAINE – 39e Paracha : ‘Houqate – « Statut stable » Bamidbar (Les Nombres) 19, 1 – 22, 1
Elle  nous enseigne SUR CECI : Les règles invisibles de tout le bonheur et de l’ordre des choses. Comment trouver la force et la tenir.
Si les Juifs connaissaient ces enseignements, ils seraient moins obnubilés par le prestige des nations et leur force. Et lire absolument la haftara (Livre des Juges 11, 1-33), rien n’a changé depuis lors dans les faux arguments contre Israël, et dans l’issue des combats.

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 Vivez cette merveille, puis recevez-la cette relation magnifique de don d’amour. L’actualité du type journalistique oublie toutes ces dimensions de la relation d’amour.  Entrainons-nous, jouissons et peu à peu ces démarches deviendront permanentes et quotidiennes dans les différentes formes de nos activités et de notre vie:

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2 – Nous allons entrer le 29 juin dans le mois de Tamouz. Pour assimiler toute la puissance de ce mois, voyez encore ici  tout ce qui se passe chaque jour de ce mois et le sens de cela dans l’histoire, dans les textes et dans les vies, chez les Sages de vos traditions, le tout avec références, lien à la vie et photos.  CLIQUEZ ICI

3 -Lisez encore lentement ce message, aboutissement de nos progrès en chaque jour du Omer jusqu’au don de la Torah à Chavouote maintenant. Je vous relance AVEC ÉMOTION un appel intense. Plus de 1000 lecteurs sur Modia par JOUR cette semaine et toujours une pluie continue de lettres de remerciements pour la Torah vivante offerte sur Modia. Mais mon coeur a été touché PÉNIBLEMENT et stupéfait quand -en retour- j’ai déjà demandé une aide qui n’a pas reçu d’écho. Incompréhensible: une aide non pour moi ni pour Modia mais pour une malade (Meirav Haik) victime d’une maladie non encore identifiée dans le traitement et qui cause un accroissement continu de douleurs depuis 20 ans. Je l’ai connue Meirav Haik, ici à l’Université en Israël, comme brillante étudiante très multilingue en psychologie et criminologie et d’une droiture exemplaire et rarement estimée de tous. Et, depuis, avec une équipe médicale de chercheurs renommés qui s’est étendue dans plusieurs pays et avec plusieurs bénévoles de grand coeur et fidèles à cette action, nous luttons avec elle pour sa subsistance et le paiement des nombreux soins et aides dont elle a besoin (et qui exigent plus de 5000 euros par mois!). Les recherches depuis plus d’un an sont sur le point d’aboutir et de recevoir les autorisations des commissions légales nationales et internationales. M A IS c’est ici notre rôle, qui est non seulement de soutien psychologique et moral mais aussi matériel et financier dans ce cas extrême et qui, par vous aussi, aidera ensuite de nombreux malades. Il faut lui trouver plusieurs dizaines de milliers de shékels par mois mais elle touchait de l’Etat seulement 1600 chékels par mois et l’Etat d’Israel vient de réduire cela à 1100 chékels (soit 232 euros par mois, un scandale). Nos efforts actifs pour faire changer ces décisions officielles sont restés vains. Donc, seule l’aide externe que nous organisons avec vous-même peut soutenir le bon processus vital et thérapeutique et vraiment peut l’aider concrètement à SURVIVRE en attendant l’injection du traitement en voie de découverte mais toujours reporté. Hélas, après notre dernier appel nous n’avons reçu pour lui transmettre que 2 petits dons, ce fut un CHOC énorme pour nous et en contradiction avec les multiples et incessantes lettres de remerciement que nous recevons pour ce que Modia apporte aux lecteurs. Finalement, dans le cadre du DON essentiel, la Torah, à Chavouote, je renouvelle donc cet appel, merci pour elle et pour cela, dans la générosité. ET NOUS DEVONS imaginer ce que serait notre vie dans ces conditions que seuls des bénévoles (VOUS) peuvent sauver, et la bénédiction vous en reviendra. Je ne vous envoie pas une demande sur Paypal car nous avons eu des échecs répétés sur ce service. Mais je vous demande de m’adresser personnellement votre chèque TRES GÉNÉREUX écrit à son SEUL nom (Meirav Haik) que je lui remettrai personnellement. Voici mon adresse pour ce don qui vous reviendra en immenses bénédictions : Yehoshua Dufour, 3 Itshaq ben Dor, Jérusalem 93281; Israel. Vous avez ainsi l’assurance que votre chèque lui sera remis et à elle seule. Que PAR CELA la santé règne toujours dans votre maison, dans votre famille et en vous DANS LE BONHEUR. 

Faites suivre ce message à vos amis et communautés et associations.

Chabbat chalom

Rav Yehoshua Rahamim Dufour

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Si vous voulez approfondir encore le sens de la Fête de Chavouote

CLIQUEZ ICI

http://www.modia.org/infos/etudes/chavouote.html

1.   PARACHA DE LA SEMAINE – 36e Paracha – Béhaâlotékha: « Quand tu feras monter » Bamidbar (Les Nombres) 8, 1 – 12, 16
Elle  nous enseigne « L’art d’éduquer en élevant vers le haut ». Cette étude est dédiée à toutes les mamans et à tous les pères qui veulent transmettre une éducation juive et épanouie. Il est clair qu’on ne peut pas intégrer tous ces commentaires si riches en une seule lecture. Il faudra y revenir souvent….

CLIQUEZ ICI

2 – Il  faut prolonger l’intégration en nous du don de la Torah  préparé par la traversée du désert, puis par les progrès des jours du Omer et réaliser que Chavouote n’est pas terminé au lendemain de la fête: CAR LE DON DE LA TORAH N’EST PAS CELUI D’UN TEXTE IMPRIMÉ SUR DES PIERRES,
mais c’est un texte qui  S’INSCRIT DANS NOS COEURS ET NOTRE VIE ET nous initie à la conscience continue de la PRESENCE totale de Dieu en toute la Création continue
et dans l’union constante entre nous et LUI.
De jour en jour, nous dévelop
perons cela autour de nous et en nous

jusqu’à parvenir à voir à « nouveau » cette présence dans le renouveau de la Création qui fleurit  en chaque instant:

en chaque fleur, pour nous exercer, saisissons le don, recevons-le comme des enfants le saisissent dans l’action permanente des parents envers eux

et jouissons-en et remercions en relation de bénédictions.

Faisons l’exercice: voici un simple exemple, dans un parcours de quelques centaines de mètres , je partage avec vous mon regard en marchant depuis ma maison à Jérusalem. Vivez-y cette merveille, puis recevez-la cette relation magnifique de don d’amour. L’actualité du type journalistique oublie toutes ces dimensions de la relation d’amour.  Entrainons-nous, jouissons et peu à peu ces démarches deviendront permanentes et quotidiennes dans les différentes formes de nos activités et de notre vie:

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3 – Nous sommes entrés dans le mois de Sivane. Pour assimiler toute la puissance de ce mois, voyez encore ici  tout ce qui se passe chaque jour de ce mois et le sens de cela dans l’histoire, dans les textes et dans les vies, chez les Sages de vos traditions, le tout avec références, lien à la vie et photos.  CLIQUEZ ICI

L’audience de Modia bat tous les records. Vérifiez-le sur l’organisme qui contrôle ces audiences dans les sites francophones pour les nécessités des organismes qui voudraient s’y placer en publicité (ce qui n’est pas le cas de Modia). Allez voir les résultats et vous constaterez ceci dans http://www.hit-parade.com/     Sur les 261.129 sites contrôlés, Modia est le 338e et dans la classification des sites répertoriés comme « professionnels » en toutes catégories, il est le 111e et parmi les sites professionnels placés dans la seule rubrique « culture » il est le… 10e.  Et cela sans budget commercial ni professionnellement rémunéré, sans équipe, sans financement. Seulement par la dynamique de la Torah en chacun de nous qui la partagez avec vos amis et associations et communautés.

Rav Yehoshua Rahamim Dufour

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37ème paracha Chela’h lekha « Envoie toi-même » Bamidbar (Les Nombres) 13,1 – 15,41


Reprise louyehi 2010 et 2011


La paracha de cette semaine nous enseigne l’art d’éduquer en élevant vers le haut. Elle prescrit de faire le rite de Pessa’h Chéni le 14 du second mois (Iyar). Le rav Dufour enseigne que ce doublement de la fête de Pessa’h concerne les personnes qui ne se trouvaient pas dans la situation de pureté adéquate lors de la date principale de la fête : celui qui a eu un flux, la nidda, l’accouchée, celui qui a été en contact avec un cadavre (névéla) ou avec des reptiles interdits (Vayiqra 11); dans certains cas un bain rituel (tévila) avant la nuit pouvait cependant permettre de consommer le sacrifice normalement ; cela concerne aussi les personnes qui étaient éloignées de plus de 18 kilomètres de l’extrêmité de la ville (Pessa’him 93 b) les convertis depuis Pessa’h qui ne faisaient pas le rite de la Pâque individuellement après leur conversion, mais avec les autres membres du peuple (Rachi sur 9, 14) ; les Sages ont étendu ce Pessa’h chéni à ceux qui auraient oublié le premier Pessa’h, ceux qui auraient été empêchés, ou l’auraient négligé (mais cela était facultatif pour les femmes, Pessa’him 91 b). Par contre, celui qui, délibérément, ne fait aucun des deux Pessah, mérite la peine de karète (retranchement du peuple).


Au second Pessa’h, Pessa’h chéni, on grille également l’agneau pascal et on en suit tous les rites :
– on le mange avec la matsa et le maror (seconde mitsva, 9, 11):
– on ne laisse pas de l’agneau après le matin (quatrième mitsva, 9, 12):
– on n’en brise pas les os (cinquième mitsva, 9, 12) ; mais, en dehors de ce qui concerne le sacrifice il y a des différences car on peut alors avoir du ‘hamets chez soi, on ne donne pas le caractère de fête et on peut travailler, on ne dit pas le hallel.
La mitsva (10, 9-10) prescrit de sonner des trompettes en argent (au moins 2 et au maximum 120) lors de la joie des sacrifices publics, des fêtes et du renouvellement du mois (voir Choulk’hane Aroukh, Ora’h ‘Hayim 576, 1, 1). Il y avait ainsi entre 21 à 48 sonneries par jour (Roche Hachana 29 a et Michna Ar’hine II, 3). (On les sonnait aussi dans la situation de guerre).


Sur un ton essentiellement narratif, cette paracha traite principalement du thème des « néraglim » (explorateurs) envoyés découvrir la terre de Canaan, de laquelle 10 sur les 12 envoyés médirent auprès du peuple, qui se découragea. La paracha Chela’h lekha suit l’épisode qui relate les paroles prononcées par Myriam à l’encontre de son frère Moché qui déclencha la colère divine et eut pour conséquence la maladie dont elle fut frappée. La notion de savoir reconnaître un bienfait est très importante. Question posée par la Guémara : « Une parole prononcée peut-elle être effacée ou non ? » Nous avons généralement tendance à oublier les conséquences des paroles que nous prononçons, qui laissent toujours une trace, à notre insu. Mais il existe une différence fondamentale entre les réflexions des Sages d’Israël et celles des philosophes sur le sujet qui concerne la supériorité du genre humain. La question est posée plus particulièrement ainsi : « La supériorité du genre humain réside-t-elle dans le fait que l’homme est un être pensant ou dans le fait qu’il est un être parlant ? »


Les philosophes répondent que c’est parce que l’homme est doté d’intelligence qu’il diffère des éléments de la création et qu’il les domine. Les Sages d’Israël, eux, considèrent que la suprématie de l’homme sur l’animal ne repose pas sur le seul fait qu’il pense, mais qu’il soit doté de la parole. Les Sages veulent dire par là que si la faculté de penser est certes très importante (sans elle l’homme est amoindri), la parole est néanmoins ce qui permet à la pensée de s’exprimer et d’agir. Elle est donc plus importante. Force est de constater que dans la vie quotidienne la parole peut avoir une grande influence en société. Il ne suffit pas seulement de réfléchir et de penser, mais pour convaincre, il est nécessaire de concrétiser sa pensée en l’exprimant par la parole et en la comparant à celle des autres.


La génération du déluge avait réussi à unir toutes les nations dans le but de construire la gigantesque tour de Babel, symbole de leur orgueil. Alors Hachem érigea des barrières invisibles, mais infranchissables en brouillant leur langage. Chacun se mit alors à parler une langue différente, ce qui eut pour conséquence l’incompréhension : par exemple, lorsqu’un ouvrier demandait un marteau à son compagnon de travail, celui-ci lui tendait une brique. Le premier pensait que le second se moquait de lui et dans sa colère, il l’assommait. Ainsi, ceux-là même qui avaient réussi à convaincre les peuples de former une coalition néfaste grâce au pouvoir de la parole se virent dispersés aux quatre coins de la terre et leur projet vaniteux fut anéanti. La tradition nous apprend qu’il est même interdit de s’entretenir de son prochain pour dire du bien. Le Hefets Hayim explique dans son ouvrage « Chmirath Ha Lachon » pourquoi : » Quand je dis du bien de quelqu’un, je n’examine qu’une seule facette de sa personnalité, mais au fond de moi-même, en disant seulement du bien, est-ce que je n’attends pas et ne provoque pas la réaction de mon interlocuteur qui peut dire « Ah, il n’est pas aussi bien que cela…? »


Rabbi Israël Abou’hassera (Baba Salé) à qui on demandait pourquoi ses bénédictions avaient une telle influence, répondait : « Je veille à ne jamais proférer de mensonge, ni à médire sur qui que ce soit. C’est pourquoi ma demande est exaucée, car tout comme Hachem a ordonné au feu de brûler et à l’eau d’humidifier, Il a établi que la langue de l’homme doit avoir une bonne influence ; il en est ainsi si elle agit pour le bien et qu’elle garde sa pureté originelle en se préservant de toute parole négative ou mensongère. » Le fléau qui détruit Israël est la médisance et chacun doit faire preuve de vigilance à cet égard et lutter contre elle. Le traité « Ketouvote p.110 » indique : « celui qui vit hors d’Israël est comme s’il n’avait pas de dieu, car inévitablement il voit et entend ce qui est proposé au regard et à l’audition par les valeurs de ce monde-là, les « dieux » de ce monde et n’intègre pas en lui ce que la terre et la Torah de cette terre donnent à intégrer, le dieu de cette terre et de cette Torah. »
Le verset 15,39 de cette paracha traite de ce que l’on voit et interdit de se laisser égarer par les yeux. Les Sages attirent notre attention sur le fait que le regard communique directement avec le cœur et le désir « âyine » (œil en hébreu signifie également la source) ; c’est-à-dire qu’il est presque impossible de se défendre ensuite contre ce que l’on a laissé entrer dans le regard ; il a déjà atteint le cœur. Cela concerne les pulsions par exemple le penchant à la colère, à l’impudeur, à l’idolâtrie, etc. Nous devons donc être constamment très attentifs à cela en évitant certaines situations.


La condition à la venue des temps messianiques est d’ailleurs liée à notre capacité de contrôler ce que l’on voit et ce qu’on entend. Nous devons être assez lucides et assez forts pour ne pas juger autrui par ce biais. De nos jours, où les médias nous influencent tellement, nous avons tendance à nous faire leur complice et voir le monde à travers leur point de vue. Les Sages nous avertissent : « Faites-vous des gardiens en tous vos portails ». Le Rav ‘Hayim Vital dit que nos yeux qui voient, nos oreilles qui entendent, notre bouche qui parle, notre nez qui sent, nos sens qui constatent par les mains et les pieds sont les lieux et portails (chaâr) par lesquels se jouent ces grandes choses.


En résumé, ainsi devons nous, en permanence, exercer une garde vigilante sur chacun de ces portails. La Torah nous met d’ailleurs en garde à ce sujet : sans le contrôle du regard, il n’y aura pas de miséricorde ni de salut dans le monde. Alors, ne nous laissons pas égarer par nos yeux, nos oreilles ou notre bouche et essayons d’orienter positivement notre approche vers les autres et essayons de poser sur eux un regard toujours plein de compréhension, ce qui, soit dit en passant, est souvent plus facile à dire qu’à faire ! Cependant, nous devons nous efforcer, tout en étant critique vis à vis de nous-même et vis à vis du prochain, d’essayer de ne relever essentiellement que les aspects positifs et les mettre en relief. Ce n’est que de cette façon que nous pourrons développer nos facultés personnelles ainsi que celles des autres. Finalement, la parole est absolument
fondamentale à l’ordre du monde puisqu’elle entraîne l’exil, la dispersion, la rédemption, l’unité.


Tous les sujets évoqués dans la Torah constituent une leçon pour le service divin du Juif. « Torah » dérive d’ailleurs du mot « Horaa », « l’instruction ». À plus forte raison lorsqu’il s’agit du Tabernacle, qui constitue un thème central dans le service divin de chaque individu, comme le souligne le verset « Ils me feront un sanctuaire et Je résiderai en leur sein » (Exode 25,8), sur lequel nos Sages enseignent : « au sein de chaque membre du peuple juif » (Réchit ‘Hokhma, Alchikh, ChaLaH, Likoutei Torah). Et, au sein même du Tabernacle, l’allumage de la Ménorah constituait une part essentielle du service. L’éclairage en la matière nous est donné par Rachi sur ce verset. En effet, le commentaire de Rachi a vocation à être étudié et compris de façon universelle, par les hommes, les femmes et même les enfants de cinq ans qui étudient le sens simple des versets, il est donc logique que ce soit ce commentaire qui renferme un enseignement qui s’applique à chaque Juif, quel que soit son niveau dans le service de D.ieu. Sur le verset « Quand tu feras monter les lumières », Rachi enseigne « Puisque la flamme monte, on emploie pour l’allumage de ces lumières l’expression “ monter”. Il fallait allumer jusqu’à ce que la flamme monte par elle-même. » La leçon qui découle de cela s’applique bien à l’ensemble du service de D.ieu : il est du devoir de chaque Juif d’« allumer » son âme, au sujet de laquelle il est écrit « la bougie de D-ieu est l’âme de l’homme » (Proverbes 20, 27), pour qu’elle brille de la lumière de la Torah et des Commandements, car « le Commandement est une bougie et la Torah est une lumière » (Proverbes 6, 23). À travers cela, il éclaire le monde entier, ce qui fait apparaître que tout ce qui s’y trouve est lié avec la sainteté. Telle est, en effet, la finalité de la Création : « faire pour D-ieu une demeure dans les mondes inférieurs ».


– « La flamme » désigne le but à atteindre. En effet, il n’appartient pas au Juif de « créer la bougie », mais seulement de l’allumer. La bougie existe déjà et est prête à être allumée. Il ne reste plus alors qu’à faire monter la flamme : l’âme est présente, la Torah est les Commandements sont à notre portée, il ne reste plus qu’à s’en servir pour « allumer » l’âme.
– « Monte » enseigne de quelle façon ce travail doit se faire. Le judaïsme distingue entre une attitude statique (עמידה) et une attitude dynamique (הליכה). On peut en effet servir D ieu, mais en faisant du « sur place », sans s’améliorer au fil du temps. Cependant, une notion forte de la Torah est le principe de « מעלין בקודש – s’élever dans la sainteté » qui exige que l’on progresse perpétuellement. Ce qui fait qu’un Juif n’est jamais statique, car il est toujours en train « d’avancer » spirituellement.
En outre, il ne s’agit pas seulement ici d’« avancer », mais de « s’élever » (« monte par elle-même ») : le fait « d’avancer » se comprend généralement comme la progression en direction de son objectif, mais sur un plan horizontal, c’est-à-dire en restant à un même niveau. « L’élévation », en revanche, désigne une progression lors de laquelle on s’élève d’un niveau à un autre, le dernier étant sans aucune commune mesure avec le précédent. Il ne s’agit pas en effet d’élargir le champ de son service divin, mais de passer à une toute autre sorte, bien plus élevée, de service divin.


– « par elle-même » nous enseigne une composante essentielle de ce travail « d’allumage » : celui-ci doit se faire de sorte que ce qui est allumé brille par soi-même, sans avoir encore besoin de celui qui allume. Dans le travail personnel de l’homme, cela signifie que, bien qu’étant naturellement l’objet d’influences extérieures (à commencer par celle de D-ieu qui lui insuffle les forces nécessaires à sa réussite, celles de la Torah et des Commandements avec lesquelles il fait briller son âme, celle de son environnement familial et communautaire qui le motive à servir D-ieu), son objectif est néanmoins que « la flamme » monte « d’elle-même » : son service ne peut pas se reposer indéfiniment sur les forces extérieures qui le soutiennent, il doit donc finir par arriver au niveau ou il éclaire par lui-même, de façon autonome.


Un exemple à cela est fourni par la relation entre le maître et l’élève : bien que le maître donne à l’élève toutes les méthodes et les techniques d’apprentissage nécessaires, l’objectif est que l’élève s’approfondisse seul sur le sujet, jusqu’à ce qu’il le comprenne à travers ses propres facultés intellectuelles. Ceci exprime le sujet du Don de la Torah : D-ieu (le « maître ») a donné toute la Torah au peuple d’Israël. Néanmoins, les Juifs (« l’élève ») doivent s’efforcer par leurs propres forces de comprendre la Torah et d’y développer des ‘hidouchim, des nouveaux enseignements. En réalité, dans la mesure où la Torah leur a été donnée, il n’y a qu’eux qui puissent la déterminer. (En effet, la Torah « n’est pas dans les cieux » et la loi est fixée d’après ce que le Beth Din statue, conformément aux lois relatives aux jugements rabbiniques). Bien que notre génération, la dernière de l’exil, soit extrêmement pauvre du point de vue spirituel, elle est en même temps le « talon » du peuple juif à travers les âges qui va élever le corps tout entier, toutes les générations précédentes, car elle a la force d’être « une flamme qui monte par elle-même » et d’amener la Délivrance messianique. La conscience de cela doit renforcer la joie qui anime les dernières préparations à la Délivrance et pousser chacun à rajouter dans « la Torah qui est lumière », de façon à éclairer tout son entourage, et, par là, le monde entier. Alors, immédiatement, nous irons en terre sainte, à Jérusalem, la ville sainte, sur la montagne sainte, dans le troisième Temple, dans le Saint des Saints, « avec nos jeunes et nos vieux, avec nos fils et nos filles » (Exode 10, 9).


« C’est l’image même de D.ieu qu’il (Moïse) contemple… » (Nombres 12-8) Israël est un peuple saint qui fait attention à ne pas franchir les limites pour ‘monter vers D.ieu’. Ils se tiennent au loin et croient en Hachem avec juste leur émouna. Et cela fait référence à Moché Rabbénou (Exode 3-6) : « Moché se couvrit le visage, craignant de regarder le Seigneur.» Même Moché notre maître, s’est caché le visage et a eu peur de regarder Hachem. C’est ainsi qu’il a mérité d’acquérir des perceptions divines immenses comme il est écrit : « C’est l’image même de D.ieu qu’il (Moché) contemple… » Cela fait aussi référence au verset      ( Isaïe 57-19) : « Paix, paix,dit Il, pour qui s’est éloigné, comme pour le plus proche. » (Likouté Halakhot Kétoubot 4-4) « Moïse implora Hachem en disant : Seigneur, Oh ! guéris-la, de grâce ! » (Nombres 12-8) Quand les rigueurs, que D.ieu préserve, se renforcent sur un homme, celui qui prie pour lui ne doit pas évoquer son nom. Cela afin que ne se renforcent pas les jugements stricts, que D.ieu préserve. C’est pour cela que le père de Noé ne l’avait pas nommé à sa naissance, car le monde était régit par la rigueur, et il n’avait pas voulu lui attribué un nom. Car par le nom il aurait été reconnu parmi les accusateurs et les jugements rigoureux auraient pu s’abattre sur l’enfant. Ainsi quand Moïse a prié en faveur de Myriam, il na pas évoqué son nom et a dit simplement : Oh ! guéris-la, de grâce ! Etant donné qu’elle croulait sous la stricte justice, Moïse n’a pas voulu prononcer son nom explicitement. Malgré tout il a voilé son nom dans sa prière par une allusion merveilleuse. Car en hébreu ‘Oh ! guéris’ (Nah réfah) a la même valeur numérique que le nom Myriam-Yokhèvet (Yokhèvet est le nom de la mère de Myriam). Il a donc vraiment fait cela intentionnellement, puisqu’il faut rappeler le nom du malade et celui de sa mère lorsqu’on prie pour ce dernier. Mais Moïse n’a pas voulu l’exprimer de façon évidente.(Likouté Moharan 1-174).


D’habitude Moïse sait réagir aux situations difficiles : lorsque le peuple qui naguère a entendu la voix de Dieu lui interdire le culte des idoles, danse frénétiquement autour du veau d’or, on aurait pu s’attendre au désespoir de sa part. Or c’est là que Moïse se révèle dans toute sa grandeur. Il reste maître de la situation, punit les coupables, intercède auprès de Dieu en faveur du peuple, et refuse de fonder un « nouveau peuple » à la place des Hébreux. Pourtant, l’idolâtrie est la pire des transgressions aux yeux de la Torah. On peut donc être surpris de voir Moïse dans la paracha Behaalotekha être « brisé » par une effronterie beaucoup moins grave de la part du peuple, celle de la demande de la viande: « La populace au sein du peuple fut pris d’une envie, les enfants d’Israël revinrent à pleurer devant Dieu en disant: Qui nous nourrira de viande? … Moïse dit à Dieu: Pourquoi as-Tu fait du mal à ton serviteur, pourquoi n’ais-je pas trouvé grâce à tes yeux, pour que tu m’imposes la charge de tout ce peuple ?

…Donnes-moi donc la mort si j’ai trouvé grâce à tes yeux »(11, 4, 11 et 15). C’est là qu’apparaît le point faible de la personnalité de Moïse. Alors qu’il peut appréhender victorieusement les enjeux d’une spiritualité adverse, telle que l’idolâtrie, il ne peut pas affronter l’effronterie des enfants d’Israël. En effet, la demande de viande ne constituait nullement une transgression d’un commandement ou une spiritualité nouvelle, c’était simplement de la ‘houtspa, une audace ingrate face au bienfait de l’alimentation en manne. C’est justement ce que Moïse, dont le rôle est de transmettre la Torah, ne peut assumer. En effet, la transmission de la Torah exige un minimum d’effacement (bocheth panim) de la part de l’élève, ce qui est incompatible avec l’effronterie.


Il y a donc quelque chose qui manque dans la Torah telle qu’elle est transmise par Moïse, c’est la capacité de donner une réponse au questionnement posé par l’effronterie des enfants d’Israël. Or cette capacité est indispensable pour qui veut révéler la Torah au temps du Retour: « à l’approche de la venue du Messie l’effronterie l’emportera » (Sota 49b). La grandeur du Messie consiste dans la capacité d’amener la libération d’Israël à une génération révoltée, et de considérer la sainteté de l’être hébraïque indépendamment des actes. On peut donc dire que l’épreuve que les hébreux ont inflige à Moïse en demandant la viande, avait pour but de le faire accéder à la dignité messianique. Si l’épreuve avait réussi, Moïse devenu Messie, aurait rétabli l’harmonie du monde telle qu’elle était du temps du premier Homme, lorsque la Nature et l’Âme n’étaient pas encore en opposition (cf. Rav Kook, Chemonah kevatsim VIII, 157). Mais le temps n’était pas encore arrivé, et l’accomplissement de l’histoire fut repoussé de plusieurs milliers d’années. Eldad et Médad prophétisèrent alors: « Moïse va mourir, c’est Josué qui fera la conquête », ou encore, ils annoncèrent les guerres messianiques de Gog et Magog (Sanhédrin 17a), que Moïse ne mènera pas. C’est cette exigence d’harmonie qui pousse également Myriam et Aharon dans notre paracha à critiquer la vie ascétique de Moïse, qui se sépare de sa femme pour être en état de prophétiser à tout moment. L’idéal serait en effet que la vie naturelle ne soit pas une entrave a la prophétie, comme au temps de l’Eden, mais le temps n’en était pas encore venu. L’analyse du rav Kook mène à comprendre le mouvement de révolte contre la tradition qui se manifeste aux temps de l’accomplissement de l’histoire, comme expriment l’espérance subconsciente de la réalisation de l’harmonie de la morale et de la Nature.


(Sources : Rav Arié Levy, Guysen International News – Sepharad.org – Rav Dufour, Modia – Eli Touger, Nissan Mindel, Chabad.org – Breslevparis.com)

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Préparer la fête de de Chavouote et la paracha de la semaine avec Modia :

PREPAREZ La nuit et le jour extraordinaires de Chavouote  (6 nissane)
le 3 au jour, toute la nuit et le 4 juin

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http://www.modia.org/infos/etudes/chavouote.html

1.   PARACHA DE LA SEMAINE – 36e Paracha – Béhaâlotékha: « Quand tu feras monter » Bamidbar (Les Nombres) 8, 1 – 12, 16
Elle  nous enseigne « L’art d’éduquer en élevant vers le haut ». Cette étude est dédiée à toutes les mamans et à tous les pères qui veulent transmettre une éducation juive et épanouie. Il est clair qu’on ne peut pas intégrer tous ces commentaires si riches en une seule lecture. Il faudra y revenir souvent….

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2 – Nous sommes entrés dans le mois extraordinaire de Nissane. Pour assimiler toute la puissance de ce mois, voyez encore ici  tout ce qui se passe chaque jour de ce mois et le sens de cela dans l’histoire, dans les textes et dans les vies, chez les Sages de vos traditions, le tout avec références, lien à la vie et photos.  CLIQUEZ ICI

3 – Et voici le sens du Ômer qui va se continuer jusqu’à Chavouote

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Voici les études de la semaine du site Modia :

1 – PARACHA DE LA SEMAINE – Nasso (Les Nombres) 1, 1 – 4, 20
Elle  nous enseigne la science du passage à la joie pour le peuple juif !…

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2 – Nous sommes entrés ce soir jeudi 29 mai dans un NOUVEAU MOIS, voir l’étude sur Roche ‘Hoddéche

3 – L’important MOIS DE SIVAN. Voir la particularité de ce mois et ses faits marquants : Sivane

4 – CHAVOUÔTE : Fête de Chavouôte

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35e Paracha: Nasso – Fais le relevé Bémidbar (Les Nombres) 4, 21 – 7, 89
La minute d’étude nous résume ainsi la paracha : les Léviims des familles de Guerchon et de Mérari sont choisis pour le service. Hachem ordonne que toutes les personnes impures quittent le camp – Le vidouï : la mitsva de confesser verbalement ses fautes – Exhortation à ne pas retenir ce qui est du aux cohanim et aux léviim – La sota : femme suspectée d’adultère – Le nazir – Birkat cohanim : la bénédiction des prêtres – Les offrandes des princes le jour de consécration de l’autel. La paracha Nasso passe de l’organisation du peuple et des léviïm qui a commencé dans la parachat BeMidbar à la position du Sanctuaire au milieu du peuple. La parachah commence par le rôle des descendants de Guershon et celui des descendants de Merari dans le transport du Sanctuaire et dans le décompte des léviïm. Elle continue par la préservation du lien de pureté envers le Sanctuaire en renvoyant du camp du Sanctuaire ceux qui sont impurs, et en faisant de lui le centre social pour Israël. C’est là qu’un homme qui a fauté envers autrui rend son bien au cohen, là qu’un homme et une femme se présentent quand l’homme est jaloux, là que se présente le nazir à la fin de son voeu pour se raser la tête et offrir son sacrifice. La bénédiction de Hachem à Israël sortira de la bouche des cohanim qui servent dans le Sanctuaire. Toutes les tribus ont participé à l’inauguration de l’autel et du Sanctuaire par l’offrande des chefs de tribus, un pour chacun des douze jours qui ont suivi l’onction.

Après le dénombrement des Enfants d’Israël, la Torah va apporter quelques précisions : 3 groupes constitueront la tribu de Lévi, le 3ème fils de Jacob. Par rapport au Michkan, ses 3 fils camperont : Qehat au Sud, Guerchon à l’Ouest, Merari au Nord. La Torah définit ensuite 3 zones de Kedoucha : – le Michkan, – le camp des Léviyim, – le camp des 12 Tribus d’Israël. (Le Secret du Maguen David et des 12 Tribus d’Israël – La Voix de la Communauté – Tichri 5770, n° 61) La paracha de la semaine aborde 3 autres sujets importants, que Yaniv commentera Chabbath matin et Chabbath après-midi : – La cérémonie de la Sota (une femme soupçonnée d’adultère) – le Nazir (pendant un temps déterminé, un Juif accepte un certain état de pureté et de sanctification) – La bénédiction des Cohanim, récitée à la répétition de la ’Amida de Cha’hrit et Moussaf, dont voici une traduction : « Que Hachem te bénisse et qu’Il te garde ! Que Hachem éclaire Sa Face vers toi et qu’Il te fasse une faveur ! Que Hachem lève Sa Face vers toi et qu’Il place pour toi la paix ! Ils placeront Mon Nom sur les Enfants d’Israël, et Moi Je les bénirai. » (Nombres, VI.24-27)

La Paracha de Nasso est lue habituellement le Chabbat qui suit la fête de Chavouot ou bien, comme cette année, le Chabbath qui précède la fête, nous explique-t-on sur Daf Haguéoula. Il serait donc logique de trouver, dans la Paracha de Nasso, une allusion au caractère spécifique du premier Chabbat après le Don de la Torah. Avant le Don de la Torah, il y avait un schisme entre les dimensions Célestes et celles de ce monde : « Ceux qui étaient en Haut ne pouvaient pas descendre en Bas ; ceux qui étaient ici-bas ne pouvaient pas monter vers le Haut. » Le Don de la Torah annula ce décret ; les Cieux et le Terrestre pouvaient, alors, s’unir. Ainsi, les mitsvote appliquées avant le Don de la Torah n’avaient pas la même valeur que celles qui sont appliquées aujourd’hui, après le Don de la Torah. Il en est ainsi pour la mitsva du Chabbat. Bien que les Juifs aient observé le Chabbat avant même le Don de la Torah, il est clair que cette pratique ne peut pas être comparée à la façon avec laquelle ils l’observèrent une fois que la Torah fut donnée.

Nos sages nous apprennent que chacun des événements important de notre calendrier se reproduit chaque année. Ainsi, ce Chabbat qui est le premier Chabbat après la fête de Chavouot devrait être vécu comme le premier Chabbat que nos ancêtres ont observé après le Don de la Torah. L’homme appelle par la pratique des mitsvote, les dimensions « supérieures » à descendre dans les réalités terrestres. Or, avant Matan Torah – le Don de la Torah – il était impossible à l’homme de produire ceci par ses propres moyens. En conséquence, les objets matériels ne pouvaient être investis de Sainteté. Grâce à nos actions, depuis le Don de la Torah, les dimensions spirituelles habitent notre entourage matériel. Car les Mitsvot émanent de l’Essence de D.ieu. Ainsi, l’homme, qui pratique les mitsvote, n’est plus limité à ses forces personnelles, car il est missionné par D.ieu ; il est donc investi par l’Essence du divin et ses actes matériels s’imprègnent alors de Sainteté.

Ce concept est intimement lié au Chabbat : le Chabbat a cela de magique d’être plus haut que la Création, car en ce jour, nous cessons toutes actions créatives. Le jour de Chabbat, le Juif est investi « d’un amour pur pour D.ieu, d’un amour qui transcende l’intellect ». Cet amour est plus haut que celui qui l’habite pendant la semaine, car ce dernier est le fruit du labeur et de l’effort – la raison et la rationalité. Le niveau d’amour atteint le Chabbat transforme l’individu et ses désirs ne sont pas les mêmes que ceux qu’il a dans le courant de la semaine. Le Chabbat traduit, donc, le lien entre les deux composantes de l’existence : il est, d’une part, la révélation de la plus haute des saintetés ; mais son impact s’inscrit, d’autre part, dans les aspects les plus concrets de la Création. En ce jour, les désirs les plus bas se trouvent transformés.C’est cette idée maîtresse qui s’exprime chaque année en ce Chabbat particulier où nous lisons au début de la Paracha de Nasso : « Compte les descendants de Guerchon… » Le nom Guerchon découle du mot hébraïque Guérech qui signifie, d’une part, produire (en termes d’agriculture), mais aussi Guérech – chasser. Ceci représente dans sa lecture symbolique, le pouvoir de révéler l’amour latent que l’homme a pour D.ieu (comme le fruit dans la terre) ; ainsi que la faculté de chasser le mal. Ces deux actions sont, comme nous l’avons vu plus haut, intimement liées au Chabbat. (Likouté Si’hoth Vol VIII)

Sur le blog Nefech ‘Haya, on nous rappelle que la proximité avec D.ieu lors du Matan Torah a fait dire à nos Maîtres que l’on doit pouvoir lire dans cette paracha Nasso les premiers effets du don de la Torah. Dans une approche immédiate, on peut déjà réfléchir sur le nom qu’elle porte. Nasso est un mot qui nous renvoie à l’idée d’élévation (Ce mot est un verbe énoncé à l’impératif qui signifie « Compte » ou « Elève »). A partir de là, les commentateurs nous conduisent vers une idée audacieuse : dans son essence la Torah est si élevée qu’elle échappe à toute définition. Dans l’un de ses commentaires sur un verset de la paracha Michpatim (Chap. 21, verset 13), Rachi appelle la Torah du nom de « Parabole de l’Ancien » (En hébreu « Machal Hakadmoni ». L’Ancien, ici, c’est D.ieu. L’expression vient en fait du premier livre du prophète Chmouel, chap. 24, verset 13). L’appellation est curieuse pour ne pas dire dévalorisante ! Comment peut-on qualifier la parole de D.ieu de parabole quand on connaît la richesse infinie de la Torah ? L’étonnement est justifié mais on verra qu’il ne résistera pas à un examen profond de ce terme.

Qu’est ce qu’une parabole ? Quand un maître veut expliquer à son élève un concept difficile, il utilise une parabole, c’est à dire un ensemble d’images familières à l’élève, dans laquelle il glissera le concept en question. Une parabole est donc, une approche d’un concept intellectuel complexe, situé à un niveau plus bas que le concept d’origine. Ainsi, plus l’élève aura du mal à comprendre la pensée du maître, plus ce dernier sera obligé de descendre son idée vers le monde matériel en l’illustrant par des repères accessibles à son disciple. Prenons l’exemple de la lumière et de l’obscurité. Une idée très fine (appartenant au monde spirituel) pourra être qualifiée de lumineuse comme une lumière matérielle permettra d’avoir un champ de vision très clair. Sommes-nous en présence de deux lumières ? En aucune façon. C’est simplement le même concept qui a quitté le monde de l’abstraction pour descendre de niveau en niveau afin de s’habiller dans le monde matériel.

Une sagesse infinie Il en est de même pour la Torah que nous connaissons à travers les lois et les récits qui y sont rapportés. On y parle de personnages, de situations différentes ou d’objets qui ne sont en fait que des paraboles de la Torah telle qu’elle est chez D.ieu à un niveau spirituel très élevé. La Torah dans son essence est infinie puisqu’elle est la sagesse de D.ieu, Lui aussi infini. De ce fait, elle ne peut en aucune façon être appréhendée par l’homme, par nature, limité intellectuellement. Mais pour qu’il puisse, malgré cela, y avoir accès, D.ieu a habillé Sa sagesse à travers une immense parabole constituée de la Torah, du Talmud, du Midrach et d’autres textes fondateurs du judaïsme qui ne seront que des supports nous permettant de comprendre la sagesse divine.

Avraham est, certes, un personnage historique qui inaugure la voie royale de notre histoire mais au second degré il quitte son apparence humaine pour incarner une vertu : celle de la bonté à travers laquelle ses faits et gestes nous apprendrons ce qu’est cette vertu. Et tous les milliers de commentaires que nous trouverons sur le patriarche ne seront pas seulement de merveilleuses explications (Bien évidemment, cette règle s’applique à tous les personnages et toutes les situations de la Torah qui possèdent, eux aussi, un caractère infini) : plus ils seront fins, plus ils nous rapprocheront de l’essence de la Torah. On voit de là à quel point l’étude de la Torah est vitale. En s’y consacrant avec profondeur, on apprend à connaître D.ieu et à gravir les degrés infinis qui nous conduisent vers Lui.
La Torah est infinie et nous invite, chaque jour, à nous dépasser pour nous rapprocher de D.ieu. Dans l’éducation de nos enfants, cette conscience, joue un rôle déterminant pour l’acquisition de la crainte de D.ieu, car quand un individu réalise que l’autorité qui le gouverne transcende l’humain, sa soumission à la Torah est à la mesure de l’immensité de la divinité qu’on lui enseigne. Il pourra, alors, s’y attacher de toutes ses forces.

« Et l’esprit de Hachem le saisit… » (Shoftim 13:25) Selon le blog Breslev Shuvu Bonim, la raison principale de la Création du monde a été de révéler la crainte et la royauté de Hachem, « la crainte de Hachem est pure, elle subsiste éternellement » (Psaumes 19:10). Chacun doit savoir que la seule chose qui existe, c’est la crainte de Hachem. Il faut être dans la crainte de Hachem et seulement Le craindre. On ne doit rien craindre d’autre, aucune personne, ni Haman, ni Pharaon, ni les nazis. On ne doit que craindre Hachem. Il est absolument interdit de craindre un ministre, un noble, un voleur ou un terroriste. La création tout entière est Son royaume, elle révèle la royauté de Hachem dans le monde. La création entière s’écrie : « Hachem est le Roi. Hachem règne. Hachem sera le Roi pour toujours ». Rien d’autre que Hachem n’existe. Les terroristes n’existent pas. Les meurtriers n’existent pas. Rien n’existe.

Rabbenou dit que la première chose pour servir Hachem consiste à n’avoir aucune peur. Ceci est l’enseignement crucial de Rabbi Nahman, nous ne devons pas avoir peur. Le Rebbe n’est d’aucune utilité pour les lâches, pour les timorés. De quoi avoir peur ? Il y a un D.ieu dans le monde. Hachem est vivant et existe. Il y a des Justes, comme Moche Rabbenou ou Yehochoua ben Noun. Ils ont un contrôle complet de ce monde. Ils sont responsables de tout. Si une personne veut avoir du succès dans le service de Hachem, s’il veut avoir de la réussite dans ses entreprises, alors il doit tout d’abord être courageux. Il ne doit ressentir en lui aucune peur. Le Megaleh Amoukot (Rav Nosson Shapira) dit que la peur est la plus grande Toumah/impureté qui existe dans le monde. Quand une personne a peur, cela signifie qu’elle n’a pas la foi. Aussi, lorsqu’une personne ressent de la peur, elle doit la déraciner totalement.

Dans la Torah 249, Rabbenou dit : « L’essentiel de la force d’une personne est dans son cœur. Celui qui est fort dans son cœur et n’a peur d’aucune personne ou d’aucune chose, il est capable de faire des merveilles, des actes de bravoure et de remporter la victoire dans tous ses combats, simplement par la force de son cœur ». Un homme doit être courageux, intrépide, en toute circonstance. C’est seulement ainsi qu’il sera victorieux dans tous ses combats. C’est le principe de « Qui est considéré comme une personne forte ? Celui qui domine son mauvais penchant » (Avot 4:1). La première des batailles c’est surmonter les mauvaises pensées qu’on a dans son cœur. C’est aussi s’éloigner des lieux et des visions interdits. C’est pourquoi il est écrit à propos de Chimchon (Shoftim 13:25) : « Il était rempli de l’esprit de Hachem… entre Tzaraah et Eshta’ol ». Dans ces lieux l’esprit de Hachem l’a saisi et lui a donné la puissance et la force du cœur, là, dans ces mêmes lieux, il a tué un lion et il a accompli des actes prodigieux et impressionnants.

Il y a une histoire vraie qui s’est passée pendant la Shoah : un nazi était prêt à tirer sur un Juif. Il le tenait contre un mur et il lui a dit : « Maintenant, je vais te tuer ! » Et ce Juif lui a répondu : « Tu ne peux pas me tuer ! Seul Hachem peut me tuer ! » Cela a irrité le nazi et il a répété : « Je vais te tuer ! Écoute, je suis prêt à tirer ! » Et le Juif a répondu : « C’est Hachem, pas toi ». Le nazi a crié : « Je suis prêt. Je me décide ! » Le Juif dit : « Non ! C’est seulement Hachem. Seul Hachem peut tirer. Je n’ai pas peur de vous ». Ce nazi a été réduit au silence et s’est enfui en laissant le Juif vivant. Il pensait que si tout est vraiment de Hachem, alors je ne vais pas être Son émissaire. Ce Juif a traversé toute la guerre en sachant que tout vient de Hachem. Il n’y a rien d’autre, seulement Hachem. C’est son mérite qui l’a sauvé.Tout ce que nous traversons durant nos cent vingt ans, tout ce qui nous arrive, tout n’est qu’une épreuve avec les nazis, une épreuve avec les terroristes et les assassins. Tout provient de graves décrets. Nous devons révéler la foi qui est cachée dans le cœur, révéler la foi qu’aucun ministre, aucune personne, aucun ennemi ne peuvent nous faire tomber de notre foi.

Nous devons vraiment nous renforcer, mettre dans nos cœurs et comprendre vraiment que Hachem existe. Nous devons rester dans la foi que Hachem est Un, et tout ce qui apparaît est vraiment inexistant. La chose principale c’est simplement de croire dans le vrai Juste, de diffuser une telle émouna qu’il n’y a que Hachem. Il est très difficile de parvenir à un tel niveau de confiance par soi-même. Seule une personne qui s’accroche au vrai Juste peut atteindre ce niveau. Parce que le Juste peut l’éveiller à une telle foi et stimuler cette foi, pour qu’elle se développe au point qu’il peut faire usage de ce point de foi. Parce que le vrai Juste s’est complètement annulé devant Hachem. Il n’a pas d’existence propre. Il n’a pas d’entité personnelle. Il n’a peur de rien. Celui qui mérite de trouver un tel vrai Juste peut parvenir à cette annulation de soi-même. Et cette foi parvient à un niveau élevé et impressionnant. Ainsi, grâce à cela, tout le monde va s’incliner et se prosterner devant Lui, tous les ennemis, tous les nazis, tous les terroristes, et tous viendront s’incliner et se prosterner devant Lui.

Jacques Kohn : La fin de la parachat Nasso s’attarde longuement sur les dons offerts par les chefs de tribus, princes d’Israël, à l’occasion de l’inauguration de l’autel du Tabernacle. Le premier dans l’ordre des donateurs a été Na‘hchon fils de ‘Aminadav, chef de la tribu de Juda (Bamidbar 7, 12). La Torah et le Midrach relèvent, en l’honneur de Na‘hchon, deux titres de noblesse : 1. Lorsque la Torah signale que Aaron a épousé Elichéva’ (Chemot 6, 23), elle précise – indication exceptionnelle en une telle circonstance – qu’elle était la sœur de Na‘hchon. Et Rachi (ad loc.) de préciser, citant la Guemara (Baba Batra 110a) : « D’où nous apprenons que celui qui prend femme doit se préoccuper de la moralité de ses frères. » 2. « Lorsque les enfants d’Israël se sont trouvés au bord de la mer des Joncs, rapporte la Guemara Sota (37a), chacune des tribus cherchait à se défiler, aucune d’elles ne voulant entrer la première dans la mer. Tandis qu’elles en étaient encore à palabrer entre elles, Na‘hchon fils de ‘Aminadav a bondi pour être le premier à sauter dans les flots. » Ces mérites ont valu à Na‘hchon fils de ‘Aminadav une double récompense : – C’est lui qui a été désigné pour être le premier des donateurs lors de l’inauguration de l’autel du Tabernacle. – Il a été, comme l’indique le livre de Ruth (4, 20 et suivants), l’ancêtre du roi David, et donc celui du Messie.
Le Rav Dufour nous dit que les Lévi descendent du 3e fils de Yaâqov et Léa, nommé Lévi. Lévi vécut 137 ans (2195-2332). Il avait 34 ans à la mort de Yits’haq, 60 à la mort de son père Yaâqov, et 114 à la mort de Yosséf. Il n’a pas connu Moché, son arrière petit-fils. (Chémote 6, 16-18). Lévi a eu trois fils (lire Bémidbar 3, 13-17…) : Guérchone, Kéhate et Mérari et une fille Jokhébed qui épousera Amram, le fils de Kéhate et ceux-ci donneront naissance à Aarone, Myriam et Moché. C’est un petit-fils de Kéhate nommé Qora’h, qui contestera Moché. Les fils d’Aharone seront Nadav et Avihou qui mourront en s’approchant du Sanctuaire, Elâzar et Itamar. Lien entre la joie et le Lévi : Le verset de Proverbes 21, 15 dit : « pratiquer la justice est une joie pour l’homme de bien et un supplice pour les faiseurs de vilenie ». Il ne s’agit pas ici de la justice humaine mais de celle qui assure l’ordonnancement du monde et son existence.

L’état de joie caractérise celui qui est relié au tsadiq ‘hakham, au juste qui est un savant en Torah. Cela est dit dans le psaume 32, 11 : « réjouissez-vous en Hachém, soyez dans l’allégresse, juste, entonnez des chants de joie vous tous les coeurs droits » (sim’hou…). C’est ce point que Rabbéinou Bé’hayé utilise pour nous faire comprendre que le Lévi fait rayonner la joie là où il réside, dans le camp de tout Israël. Rabbéinou Be’hayé dit encore : le Sanctuaire était habité par les chants et le jeu des instruments de musique. Car ils mènent l’homme vers la joie. C’est pour cela que le Lévi n’accomplissait son service collectif que de l’âge de 30 à 50 ans, car c’est à ces âges que la voix est la plus forte pour porter le chant et la joie, comme il est dit à la fin du chapitre 5 des Pirqéi Avotes (Principes des Pères) ; voir aussi le traité ‘Holine page 24 a. Le rôle des Lévi est essentiel pour apporter la joie. De même, les Juifs, nous devons apporter cette joie de la Torah dans le monde. La Torah ne peut donc pas être montrée dans la tristesse, la constriction, ce qui n’est pas lumineux ni propre.

Le nazir est une personne qui fait vœu d’ascétisme (Nombres 6, 1-21), nous explique Wikipedia. Le mot nazir signifie « consacré » ou « séparé ». Le nazir se consacre à D.ieu pendant une période de temps déterminée, durant laquelle elle s’engage à rester en état de pureté. Il s’abstient de boire du vin ou de toute autre boisson alcoolisée, de tirer profit d’un produit de la vigne, de se couper les cheveux, ou d’approcher un cadavre, même celui d’un membre de sa propre famille. Si, pour une raison ou l’autre, le nazir contracte une impureté par contact avec un cadavre, la Torah comporte une prescription de purification : se raser le crâne, attendre 7 jours et, le 8ème, apporter 2 tour- terelles et 2 pigeons au cohen comme offrande d’expiation pour la faute d’impureté. Le vœu peut dès lors recommencer. La période de vœu accomplie, le nazir doit apporter une brebis et un bélier en offrande au Temple, se raser le crâne et brûler ses cheveux sur l’autel ; il peut alors boire du vin et retourner à la vie normale. Chaque être humain est une entité unique et irremplaçable, égale en dignité à tous les autres hommes et qu’on peut en aucun cas faire atteinte à cette dignité, tant physiquement que moralement. C’est cette spécifité de chaque homme qui nous semble être la véritable antidote contre toutes les exactions perpétrées au cours de l’histoire humaine, au nom de faux-grands principes qui se sont tous soldés par des catastrophes humanitaires. Car il n’y a pas à changer l’homme : il faut d’abord l’accepter tel qu’il est, dans sa grandeur, mais aussi dans sa faiblesse, et poser comme principe éthique le dire de Hillel (traité Chabbat) : « Ne fais pas à autrui ce qui est détestable à tes yeux ».

Ce principe fondamental de toute la Torah, et de toute éthique digne de ce nom repose sur une notion cardinale : celle de la réciprocité dans le respect de l’homme. Car chaque-un doit se voir comme un homme se tournant vers autrui et également comme un autrui recevant le respect qui lui revient en tant qu’être humain. Ceci entraînera un autre principe tout aussi fondamental, et de plus codifié par la Halakha : la responsabilité collective. Chacun est responsable de tous, et tous sont responsables de chaque-un. Ce qui interdit les exactions de type « raison d’état », monnaie courante dans nos démocraties, même les plus respectueuses des droits de l’homme. Car enfin de quels droits de l’homme s’agit-il ? A travers la déclaration de l’homme et du citoyen de 1789, puis celle des Nations Unies de 1948, les fondements éthiques apparaissent ténus : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. » (Article 1). Mais en vertu de quoi ? Sur quelles bases s’appuient nos révolutionnaires de 1789 ou nos juristes de 1948 ? Parce que le fondement d’une telle déclaration ne repose que sur le bon vouloir de l’homme d’accepter l’autre, ces principes se sont trouvés bafoués tout au long de notre tragique histoire. Il nous semble que si l’homme se définit comme étant le reflet d’une dimension ayant son origine dans la Hauteur, c’est-à-dire d’une dimension qui le dépasse, mais qui néanmoins est présente en lui, alors il y aura là une véritable source éthique empêchant l’homme de porter atteinte à un autre homme, celui-ci étant porteur de quelque chose de plus que le simple humain de l’homme : la trace de D.ieu.

Ce principe en dignité, mais de différence dans l’essence de chaque homme étant posé, nous pouvons comprendre ce que veut dire le Ramhal, qui nous enseigne, qui écrit, dans « La Voie des Justes » : « Si l’ascétisme est nécessaire et obligatoire, pourquoi nos maîtres ne lui ont-ils pas donné force de loi, comme ils l’ont fait en élevant d’autres barrières et instaurant d’autres décrets ? Nos maîtres ne décrètent une décision que dans le cas où la majorité de la communauté serait capable de la supporter (Baba Batra 60b)… Car il est impossible que toute la nation atteigne le même niveau. » (Messilat Yécharim chap. 13). Le Ramhal met en exergue un principe qui semblerait à première vue « anti-démocratique » : les hommes d’une même nation ne seraient pas égaux quant à leur capacité à atteindre la sainteté… Mais il faut ici différencier entre égalité et identité. Le judaïsme proclame la spécificité de chaque être humain, chacun étant chaque-un, (selon une formule fréquemment utilisée par Benny Lévy z’l), un modèle unique dans l’univers, avec ses caractéristiques physiques et psychiques, son histoire et ses aspirations propres. Il y a donc différence de nature pour chaque individu. Ce qui n’implique en aucun cas une quelconque inégalité entre les hommes, bien au contraire.

Etant donné qu’il existe autant d’aspirations humaines qu’il y a d’hommes sur la terre, chaque-un se tournera vers la voie qui lui est propre. Ainsi, certains aspireront à une plus grande spiritualité, d’autres chercheront un équilibre entre le spirituel et l’action dans ce monde, d’aucuns encore considéreront que l’essentiel est d’agir et d’influer sur le monde. Le Ramhal nous propose donc une éthique de la différenciation, presque casuistique. Si un homme considère qu’il secrète en lui la capacité de se rapprocher de son Créateur, il doit emprunter le chemin de l’ascèse et du naziréat. En cela, il est l’homme saint que décrit le Ramban. Si par contre, il s’impose de façon articificielle des jeûnes et des souffrances physiques qui ne le font pas progresser sur le chemin de la spiritualité, il faut le considérer comme un fauteur, selon le Rambam. Mais la progression spirituelle personnelle doit-elle être considérée comme une fin en soi ? La Torah vient nous dire qu’il faut pratiquer la responsabilité collective. Un homme ne peut se considérer avoir atteint son but dans la vie que s’il se lie avec, et positivement, sur son entourage.

Il est nécessaire que l’élite se perfectionne pour que, grâce à elle, ceux qui ne sont pas préparés, méritent aussi l’amour de D.ieu et l’Emanation de Sa présence. » (Messilat Yécharim, fin chap. 13) L’ascète ne peut considérer avoir atteint son but d’élévation spirituelle que s’il est solidaire des communautés qui l’entourent (dansla mesure de ses moyens). Il peut s’agir de sa famille, de sa communauté, de sa ville, de sa nation, voire, de la terre toute entière, mais dans tous les cas, il y a nécessité fondamentale d’interaction entre le monde et lui. Et plus l’homme aura atteint un degré de perfection et de sérénité intérieure, plus il devra (car il en aura les moyens psychologiques et spirituels) tenter d’aider le collectif. Là est peut-être la raison profonde du sacrifice que le nazir devait apporter au Temple : il ne s’était occupé durant sa période de retranchement que de son bien-être spirituel propre, et n’avait pas œuvré pour la communauté dans ce même laps de temps. C’est pour cela que le Texte nous dit qu’i devra se tenir « à l’entrée de la Tente d’Assignation» (Bamidbar 6, 10) ; uniquement à l’entrée, pour faire preuve d’humilité, nous disent nos Sages, humilité qu’il aurait pu perdre dans son isolement par rapport au peuple, et avec laquelle il importe au premier chef de renouer après sa période de naziréat. Comme le dit le Rav Chimchon Raphaël Hirsch : « Le nazir ressemble à un être d’élite qui essaye de se rapprocher de D.ieu par le renoncement, mais qui court le danger de se refuser en définitive à la lutte qui, seule, engage et consacre l’homme… car le judaïsme ne se conçoit que dans la vie, ne s’accomplit qu’en dominant la matière et non pas en la refusant. » (Rav C.R. Hirsch, commentaires sur Bamidbar 6).

(Sources : La Minute d’étude – A.C.I. St Fons – Daf Haguéoula – Nefech ‘Haya – Breslev Shuvu Bonim – Jacques Kohn, Cheela – Rav Dufour, Modia – Wikipedia – Rav M. Chriqui, Dr A.G. Morali, l’Essence de la Torah)