Archives de Catégorie: DANS UN JARDIN , fleuri ou enneigé et AUTOUR DE CHEZ MOI

Fleurs de mon jardin – 2013

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Autour de chez moi…

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Poèmes de neige et images de mon jardin sous le manteau hivernal

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NEIGE

Lentement tombe la neige. Tourbillonnent,
Cotonnent, s’empilent et fusionnent au sol
Les flocons si doux et si purs qui frissonnent,
S’entrechoquent quand le vent d’hiver s’affole.

La neige crisse sous les pas en se tassant,
Plus sourd et plus lourd se fait le pas du passant.
Contre le vent piquant avec force il lutte,
Sous la rafale blanche, marche vers son but.

Le pas de l’animal aussi se fait plus lourd
Tout est froidure, blancheur, silence, repos.
A la ferme un chat grelotte dans la cour.
Là-bas d’un aboiement s’entend le sourd écho.

Tout près retentit déjà le cri du hibou.
Suivi d’un faon, de la neige jusqu’aux genoux,
Au loin un fier chevreuil en bonds gracieux se meut.
Par sa beauté ce paysage nous émeut.

Les lumières la campagne illuminent.
On frissonne. Alors on presse encore le pas.
Les maisons leur douce lueur disséminent
Rien qu’en les regardant, on a plus chaud déjà.

Le vin chaud réconfortera les habitants.
Dans la noire clarté venue d’un sol si blanc
Bientôt la nuit tombée laissera la contrée.
Nous irons près du feu ronronnant nous chauffer. (Maryse)

LA VALSE DES OISEAUX, L’HIVER, DANS MON JARDIN

 

Savez-vous que chez moi les oiseaux viennent quand

Ils ont faim taper à mon carreau ? Quand le vent

Se fait froid et que le sol est gelé, chez moi,

Dans mon jardin, ils viennent picorer, mais quoi ?

Des graines, des boules aux branches suspendues

Dans les arbres. Et le savez-vous ? Oui j’ai vu

Que moineaux, mésanges, rouge-gorges toujours

Dégustaient d’abord les meilleures au long du jour

Et qu’ils s’en retournaient dans leur nid bien repus

Pour dormir et vivre ainsi un hiver de plus.

Quand les filets sont vides, un coquin parfois

En  pose un sur la table pour qu’on le voit !

Mais non, celui qui est le plus heureux n’est pas –

Celui qu’on croit : ce n’est pas l’oiseau, mais c’est moi !

N’est-il pas en effet ravissant d’observer

La ronde gracieuse des oiseaux valser

Dans les arbres vides, sans végétation, bien

Mornes et ternes dans l’hiver qui nous revient,

Animer le jardin de leurs belles couleurs

En donnant alentours de la joie, du bonheur !

Maryse

 

Ce blanc manteau est magnifique, mais lorsqu’il neige, n’oublions pas les plus pauvres, ceux qui sont à la rue et qui n’ont rien ou presque pour se protéger de cette belle mais cruelle et glaciale couverture…

 

LA MISERE ET LA FÊTE

 

Il a neigé et l’air glacial fouette les joues.

Mais il n’est pas d’abri pour le pauvre qui erre

Et dans le blanc linceul il tombe à genoux.

Oui, vraiment, l’hiver est dur à la misère.

Vêtu d’un mince manteau couvert de trous,

Dans la pénombre, l’homme se meurt. Là il gît.

Son chien le voit et il le lèche. Il est doux

Et veut le réchauffer en se couchant sur lui.

La rue s’affaire : on prépare la fête.

En ville, dans les magasins bien éclairés

On se hâte d’effectuer ses emplettes.

Ce soir, passants et commerçants vont réveillonner ;

Les affaires ont été très bonnes aujourd’hui.

Mais dans un coin un homme se meurt de froid.

Qui se soucie de lui ? Qui se soucie d’autrui ?

Les gens passent et bientôt il trépasse. Quoi !

Serions-nous si cruels et si insensibles ?

Ne voyons pas le désespoir si terrible

De celui qui git à nos pieds : oui, cet autre.

De choses futiles on se met en quête

Cependant qu’une âme tout doucement s’en va…

Seul, un chien pleure la perte de son maître.

Qui d’autre le pleurera ? Qui s’en souciera ?

Aucun élan du cœur il n’aura fait naître.

Quelqu’un dans la foule appelle l’hôpital.

On dit : « Le pauvre homme ! Il n’aura pas mangé ! »

Demain on lira deux lignes dans le journal.

Après-demain on l’aura déjà oublié.

(Maryse)

 

Fleurs de septembre…

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JE VOUS INVITE DANS MON PETIT UNIVERS A LA FOIS SAUVAGE ET FLEURI…

Vous êtes les bienvenus dans mon univers vert et fleuri : Entrez et visitez mon jardin aux différentes saisons :

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Quelques roses épanouies, se fanant ou à peine écloses… (bientôt plus de roses)

et autres fleurs, arbres et arbustes à fleurs…

 

 

Voilà un arbuste qui embellit d’agréable manière les jours d’été passés dans pièce qui sert tout à la fois de salon, de salle à manger, de cuisine et même de chambre à coucher pendant la belle saison. Voilà ce que je vois lorsque je suis dans cet abri estival. Sous les arbustes, viennent voleter et chanter toutes sortes d’oiseaux qui s’abritent du grand soleil et viennent chercher leur pitance. Ce lieu est rempli de chants d’oiseaux,  du fourmillent d’abeilles  et des danses incessantes de papillons bruns, blancs ou jaunes qui viennent butiner sans répit et à tour de rôle le miel des fleurs et des arbustes à fleurs et de quelques libellules qui volètent çà et là. Des oiseaux aux différents plumages unis ou bigarrés, aux couleurs plus ou moins sombres ou éclatantes s’y donnent rendez-vous.  Tout ce petit monde de la nature s’entend à merveille et on  se prend à rêver qu’un jour sans doute, les humains s’entendront sur terre comme les animaux de ce jardin … Rêvons un peu voulez-vous…

(2ème photo 🙂 ce qui est visible de la pièce d’été côté sud :

Ce qui est visible de la « pièce d’été » côté nord

La nuit est souvent synonyme d’inquiétude, de menaces, de peurs avouées ou non. Ne dit-on pas que le sommeil est une petite mort ? Mais si l’on considère que l’Être Suprême, le D.ieu Un et unique veille jour et nuit sur Ses Créatures, crée à chaque instant le monde et le maintient vivant, alors, on est confiant, alors on peut s’endormir paisiblement. Le judaïsme enseigne que l’âme est une étincelle issue du Créateur, et que lors du sommeil, elle peut rejoindre des sphères célestes pour n’y revenir qu’au réveil. Ainsi, peut-on imaginer que pendant la nuit, elle aussi, tout comme les éléments de la nature, loue son Bienfaiteur pour le remercier. Ce nouveau poème est né ce Chabbat (Massei)…

Harmonie céleste

J’aime ma jolie chambre d’été dans les bois

Où le rose, le vert et le jaune côtoient

Intimement le bleu profond d’un ciel béant

Qu’embrasse le regard avec ravissement.

Quand, le soir venu, je m’étends sous l’appentis

Dont les murs sont faits de buissons d’arbres fleuris

Sous l’immense voûte,  petite je me sens

Quand brillent les astres là haut au firmament.

Mon esprit, le soir, marche à cloche-lune,

S’assoupit sans bruit dans l’immense nuit brune…

Le monde végétal chuchote ses secrets

Pendant que les humains égrènent leurs regrets

Et leurs prières au Maître de l’univers

Qui, souvent, pour eux exauce des voeux divers.

De la terre s’élève alors un doux chant

Se mêlant à celui des astres étincelants.

Ce chant remplit l’univers de l’invisible,

A l’oreille humaine cependant inaudible.

Nature et âmes en un secret accord

Louent leur Créateur. Quand l’âme quitte le corps,

Se joint au concert et chante des louanges.

L’harmonie céleste reprennent les anges

Ensemble  avec tous les astres scintillants ;

Là sont réunies les créatures du Vivant.

Maryse

Galaxies Magnified by Galaxy Cluster Abell 1689's  Gravitational Lens 

Ma rue est bien nommée puisqu’ elle porte le nom bucolique de ces  plantes de la famille des composées  que l’on nomme marguerites.  Dès le mois de juin, des brassées de fleurs au coeur couleur soleil y poussent spontanément et mêlent en harmonie le blanc de leurs pétales aux couleurs éclatantes des roses multicolores …

Au jardin, les oiseaux font leurs nids dans les haies, s’abreuvent et se baignent en toute quiétude (en l’absence du chat des voisins qui rôde de temps à autres et nous gratifie d’un « miaou » de politesse bien sympathique avant de se rouler au sol pour quémander quelque caresse). Les jours de pluie les oiseaux font leurs ablutions dans les gouttières ou dans des récipients laissés à leur intention.  Outre les framboises (dans le potager), de délicieuses fraises des bois  poussent elles aussi spontanément et foisonnent dans ce petit paradis sauvage, à mi-ombre, de quoi faire de délicieuses tartes ou salades de fruits.

De temps à autre on peut y voir un ou plusieurs hérissons qui se promènent, des lièvres et des écureuils qui s’aventurent rarement au sol, mais qu’on peut voir traverser la rue ou que l’on aperçoit surtout à l’approche du printemps. Quand les feuilles ne sont pas encore sorties, on peut les voir s’élancer, si adroits et rapides, semblant voler de branche en branche et grimpent le long du tronc des arbres de manière si agile qu’on s’étonne, comme il est arrivé une année, de voir notre husky de Sibérie Sam tenant dans sa gueule un magnifique écureuil mort. (Peut-être était il malade ou déjà mort lorsqu’il l’a trouvé)…

Au printemps, les primevères poussent naturellement

Quand l »hiver est là…