Archives de Catégorie: INTERLUDE MUSICAL POUR SE DETENDRE ET RÊVER ENSEMBLE…

Théophile Gauthier, Beethoven…

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Tandis qu’à leurs oeuvres perverses,
Les hommes courent haletants,
Mars qui rit malgré les averses,
Prépare en secret le printemps.

Théophile Gautier (1811-1872)

(Source : France Musique)

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5ème symphonie de Beethoven

POM POM POM POM ! POM POM POM ! La légende raconte que Beethoven aurait qualifié ce motif avec cette célèbre phrase : « Ainsi, le destin frappe à la porte », sans que personne ne le confirme. Depuis, chacun y va de son interprétation de ces premières notes symboliques. Un hymne à la liberté, un acte révolutionnaire ou romantique, personne ne peut dire ce que voulait Beethoven  dans ces quelques mesures qui deviendront les plus célèbres de l’histoire de la musique.  (Source : France Musique)

Pour finir, histoire de se détendre en musique, nous vous offrons la suivante, la SYMPHONIE PASTORALE

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Beethoven – 6th Symphony ‘Pastoral’ (Complete) ♫♥

Ecouter : Beethoven – 6th Symphony ‘Pastoral’ (Complete) ♫♥

Dans la Lumière des Prodiges : Merci France2 !

Dans la Lumière des Prodiges : Merci France2 !____________________________________________________

Vidéo pour plus de 2 h de pur bonheur : Prodiges Émission du jeudi 26 décembre 2019 ___________________________________________________

Regarder la télévision, pourquoi pas, à condition de n’en tirer que la substantifique moelle. Comme beaucoup d’entre vous, je sélectionne avec soin les programmes qui pourront agrémenter les rares soirées où je daigne mettre de côté le bon bouquin du moment, au profit d’un « Des Racines et des Ailes » ou d’un « Échappées belles ».

Jeudi dernier, mon choix s’est donc naturellement porté sur l’émission Prodiges de France 2, présentée par Marie-Sophie Lacarrau dont la sobriété et l’élégance avaient d’emblée tout pour séduire. Les (très) jeunes candidats musiciens, chanteurs et danseurs ont enchaîné des prestations plus merveilleuses les unes que les autres, dévoilant les dons extraordinaires d’enfants et d’adolescents surdoués dans leur domaine. Un par un ils ont chanté, dansé, interprété des œuvres souvent difficiles qui ont nécessité outre un travail acharné, d’énormes sacrifices personnels pour certains. Ces jeunes prodiges m’ont transportée et émue pendant plus de deux heures, et j’ai été épatée par leur aisance sur scène, qu’un trac inévitable ne parvenait pas à entraver.

Beauté, grâce, humilité… des notions devenues si rares dans notre pauvre France rongée par la médiocrité, que mon esprit naturellement chagrin n’a pas pu s’empêcher de me lancer à la mémoire, tel un rappel brutal à la réalité, des images beaucoup moins reluisantes, celles d’une autre «jeunesse», qui envahit l’espace médiatique de ses vomissures et autres logorrhées ; cette jeunesse au cerveau reptilien figé dans l’âge de pierre, qui ignore tout de l’esthétique et du bon goût – et bien sûr de la musique – et dont on veut à tout prix nous faire gober que c’est ça, la chanson française… My foot !

Inutile de vous dire que ma fin de soirée fut plus morose qu’elle n’avait commencé, en pensant à ce qu’on tente de nous faire bouffer en perfusion toute l’année ; d’où l’importance de résister au mauvais goût, à l’insulte, à l’inculture, à la négation de l’Art, aux tams-tams, à l’obscurité face aux Lumières de notre Civilisation prestigieuse. Et merci à Bach, Vivaldi, Haendel, Purcell… de nous avoir donné de jeunes prodiges dignes de vous interpréter. Viv’ment le Concert du Nouvel An, tiens !

Je dédie cet article à tous les dirigeants et intervenants de Riposte laïque, en particulier à Jacques Guillemain, Manuel Gomez, Patrick Jardin, Anne Schubert, Josiane Filio et tous ceux dont j’apprécie la plume acerbe et percutante. Excellente année patriotique à tous !

Alice Lam

Dans la Lumière des Prodiges : Merci France2 !

(Source : Riposte laïque)

Prodiges Émission du jeudi 26 décembre 2019

musique – La petite Alma Deutscher a bien grandi…

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Vidéo : Siren Sounds Waltz by Alma Deutscher, Carnegie Hall, Dec 2019

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Vidéo : 14-Year-Old Composer Stuns At Sold Out Show At Carnegie Hall | NBC Nightly News

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Vidéo : Alma Deutscher Vienna 2019

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Vidéo : Alma Deutscher – From My Book of Melodies (German Trailer)

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Vidéo : Alma Deutscher (5) improvisation in G minor

Jordi Saval – concert de viole de gambe

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Jordi Savall à la viole de gambe interprète « Les folies d’Espagne » de Marin Marais, etc… (sur instruments d’époque)

Musique – 22 novembre 2019

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Chava Alberstein

Chava Alberstein est une chanteuse israélienne de musique folk née le 8 décembre 1947 à Szczecin en Pologne.

Elle rejoint l’Etat d’Israël avec ses parents alors qu’elle est âgée de quatre ans. Sa famille s’établit  à Kiryat-Bialik, dans le district d’Haïfa.

Chava Alberstein se lance dans la chanson durant les années 1960. Elle est invitée à chanter dans différentes émissions radiophoniques et est signée par le label discographique CBS Records.

Chava Alberstein est considérée comme l’une des plus grandes chanteuses israéliennes, sa discographie compte une cinquantaine d’albums, dont six ont obtenu le prix Kinor David. En 2005, elle reçoit un doctorat honoris causa de l’université de Tel Aviv. En 2011, la société de gestion des droits d’auteur ACUM lui décerne un prix récompensant l’ensemble de son œuvre.

Chava Alberstein chante principalement en hébreu, mais aussi dans la langue de ses parents, le yiddish. Elle enregistre notamment The Well, un album de poèmes yiddish mis en musique par ses soins, avec The Klezmatics, groupe new-yorkais pratiquant le klezmer. Chava Alberstein chante parfois dans d’autres langues, comme l’anglais.

Son répertoire mélange le jazz, le rock et la musique folk.  Elle a également produit des disques de musique pour les enfants.

Voir les vidéos : Chava Alberstein

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Marie Laforêt, la fille aux yeux d’or, n’est plus

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Ajoût du 5/11 : A lire aussi : Marie Laforêt : plus que la « Fille aux yeux d’or », une femme libre !

Marie Laforêt chante à jamais Jérusalem & Nitzanim ___________________________________________________

Voir vidéos : Marie laforêt – Cadeau – live 1 – Mireille Darc

Marie Laforêt – Je voudrais tant que tu comprennes (1966)

Marie Laforêt – Les vendanges de l’amour

Marie Laforet – Viens Viens

Marie Laforêt « Il a neigé sur yesterday » | Archive INA

Marie Laforêt – Noé

Marie Laforet – L’amandier (1970)

Marie Laforet – Tant qu’il y aura des chevaux

Marie Laforêt – La voix du silence

Marie Laforêt – Siffle, siffle ma fille

Marie Laforêt – El Polo (Venezuela) 1968

Marie Laforêt – La tendresse (live 1969)

Marie Laforêt – J’ai le coeur gros du temps présent (1979)

Marie Laforêt: Viens sur la montagne (1964)

Marie Laforêt – L’orage

Marie Laforêt – La flûte magique

Marie Laforêt – Demain se dessine si bien (1977)

Marie Laforêt 1939 – 2019

Chacun d’entre nous a une Marie Laforêt personnelle, secrète, dirais-je même. Sa Marie Laforêt enchantée du fin fond des âges. Chatte sauvage et fuyante comme un baiser volé. Le métier n’aura pas réussi à te dompter en cinquante ans de carrière. Beauté sixties qui griffe au moindre mot de travers. Peut-être, l’incarnation la plus parfaite de cet être inatteignable que les poètes de l’Antiquité scandaient à la veillée. Et puis, cette répartie cassante faussement amusée avec ce visage d’ange noir apparaissant dans le petit écran au milieu des banalités des variétés, était un ravissement. La télé, cet organe froid, se mettait enfin à vibrer. Tant d’ironie délicieuse et de distance équivoque, ça nous changeait des attitudes geignardes des artistes en promotion, au début des années 80. Marie Laforêt possédait cet art du quant-à-soi, elle envoyait les malotrus sur orbite. Les cons s’en méfiaient. Les plus malins s’y brûlèrent l’âme. Les romantiques acerbes s’en firent une alliée pour la vie. Elle pouvait, au choix, vous rabrouer, vous snober et, dans l’un de ses jours de grâce, vous faire la patte douce, de toute façon, vous étiez pris à son piège dès qu’elle avait posé les yeux sur vous. Singulière et hautaine, désarmante et enjouée, un halo de séduction la nimbait derrière un micro ou devant une caméra. Ce regard bravache et nostalgique en fit dérailler plus d’un. Féministe aux cils maquillés, brune incendiaire en robe sage, elle ne singeait pas les sentiments, elle était l’amour. Forcément incorrect et abyssal. L’irruption du désir dans le confort ouaté d’un intérieur bourgeois, voilà comment je ressentis ma première vision de toi. Comment oublier cette secousse sismique à l’heure du thé entre les dessins de Faizant et les shows de Guy Lux. Nous t’attendions, fébriles et disciplinés, affalés dans nos canapés. Tu aurais fait un chef des Armées en jupon et en jurons, redoutable. Nous aurions envahi des pays, juste pour toi, juste pour entendre cette voix lancinante qui s’exhale dans les aigus et qui s’engouffre dans les interstices de la solitude. Marie douceur ou Marie colère, deux faces d’une même personnalité en dehors des standards de la pensée unique, tu étais indivisible.

Notre République aurait pu te choisir en Marianne, les brunes étaient alors en ballottage défavorable. Triste comme une ballade mélancolique, pétulante dans ta classe désinvolte, tu méprisais les codes sociaux. Nous sentions qu’avec toi, nous découvrions un nouveau territoire féminin, en dehors des minauderies et des provocations. Marie Laforêt déjouait les plans tout tracés, les carrières rectilignes, les évidences du système. Elle surgissait toujours là où on ne l’attendait pas. De Sergent Pepper à Laurent Ruquier, jamais avare d’un mot qui blesse, d’une attitude folle que les petites filles tentent en vain d’imiter, elle était atrocement libre, donc rare. Comment ne pas évoquer ton sens du comique à l’anglaise ou à la suisse, tout en froideur et sous-entendus. Appendre ta disparition un dimanche de novembre où il pleut sans discontinuer, encore l’un de tes tours pour figer à jamais notre imaginaire. La pluie fixe notre tristesse et nous rappellera longtemps ta silhouette bombesque, cette moue pleine d’irrévérence et ce corps d’amazone. Marie la chanteuse, l’actrice, la théâtreuse, la chroniqueuse télé, classieuse à couper le souffle des hommes trop sûrs d’eux, tu avais quatre-vingts ans. Comment le croire ? Pour moi, tu resteras jusqu’à la fin des temps, cette quadragénaire désirable, aux traits légèrement abîmés par la vie, d’une impudeur langagière sublime digne des meilleurs moralistes, ce rôle que tu interprétas dans les potacheries belmondesques, ces farces commerciales du dimanche soir. Face à un Jean-Paul au style musculeux, tu étais son double intimiste, élégante et décorsetée. Insaisissable, en somme.

Interlude musical

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W. A. Mozart : Symphony nº 41 « Jupiter » – Lorin Maazel – Sinfónica de Galicia

Voir la vidéo :  W. A. Mozart: Symphony nº 41 « Jupiter » – Lorin Maazel – Sinfónica de Galicia

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Méditation de Thaïs, par Gautier Capuçon

Voir la vidéo : Vidéo-clip Gautier Capuçon Thais Meditation

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Le Cygne, de Camille Saint-Saëns : Gautier Capuçon (violoncelle) Official Video

Voir la vidéo : The Swan (Le Cygne), Saint-Saëns: Gautier Capuçon (cello) Official Video

Que c’est beau Paris au mois d’août 1965… / quelques belles chansons françaises

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On ne devrait jamais revoir certains films par temps de canicule

Comme il faisait très chaud, la semaine dernière, et que c’était de saison, j’ai ouvert une bouteille de muscadet de Jo Landron et regardé Paris au mois d’août pour la centième fois. Et pour la centième fois, j’ai laissé parler la midinette en moi: j’ai un peu pleuré quand, à Orly, Aznavour va voir disparaître, probablement pour toujours, le nez en trompette absolument divin de Susan Hampshire. Je pense que tout le monde connait le film tiré (très fidèlement) du roman de René Fallet et qui raconte l’amour d’un mois entre une covergirl anglaise et un vendeur au rayon pêche de la Samaritaine resté seul après le départ de sa famille pour la mer.

Le film date de 65. Ce n’est pas une reconstitution idéalisée, donc. C’est l’image exacte de ce temps-là.

Nostalgie

Et ce qui rend triste, encore plus que la fin d’une histoire d’amour aussi intense que brève, c’est que tout était plus beau, mais absolument tout. Paris d’abord, qui avait encore des habitants. Vous imaginez, un employé de la Samaritaine (qui n’existe plus) avec trois enfants pouvait encore vivre dans un cent mètres carrés, certes sous les toits, du côté, me semble-t-il, du dixième arrondissement. Il avait même les moyens d’envoyer sa famille un mois à la mer…

On m’objectera les façades noircies et les concierges tatillonnes. On répondra que les digicodes de la paranoïa et les pics de pollution, c’est infiniment plus désagréable. Les hommes et les femmes s’habillaient mieux. Les femmes avaient des chignons adorables, comme ceux de ma mère. (Le chignon et la frange, c’est tout ce qu’il me reste depuis que le dernier prix Goncourt, Nicolas Mathieu, a préempté la queue de cheval dans Leurs enfants après eux).

Mon Paris idéal

Les voitures étaient plus belles et il y en avait moins. Les bistrots ressemblaient à ceux qu’on ne trouve plus qu’à la Motte-Beuvron ou à Berck, c’est à dire des bistrots où le signifiant est encore un peu en adéquation avec le signifié, quand la sainte-trinité du loisir, telle qu’elle est résumée par un personnage du film, c’était l’apéro, le tiercé et la pêche avec les copains. Les bouquinistes sur les Quais étaient aimables et faisaient même bibliothèque de prêt pour les potes. On préférait lire que regarder l’unique chaine de télé.

On prenait des bains de soleil sur un bout de toit en zinc, devant une fenêtre mansardée.
On savait que les distances et le temps avaient un sens, une réalité, une vérité qui s’imposaient à nous avec une évidence matérielle impitoyable. Cette évidence était la preuve que les hommes vivaient encore d’une vie réellement humaine. Si la femme dont vous étiez tombé amoureux repartait en Angleterre, l’Angleterre, c’était encore vraiment loin et on ne pouvait pas continuer l’histoire sur Internet ou les réseaux sociaux qui sont à l’amour ce que le poumon d’acier est à la respiration.

En plus, en 1965, le PCF était à vingt-cinq pour cent et De Gaulle était président. Les livres de poche un peu épais ne perdaient pas leurs pages à la première lecture comme mon édition des Trois Mousquetaires, préfacée par Nimier : elle n’en a toujours pas perdu une, cinquante huit ans après, et pourtant je l’ai emportée partout

Alors quand la chanson d’Aznavour a résonné sur le générique de fin, j’ai pris un mouchoir, je me suis resservi un verre de Jo Landron et j’ai rejoué le film. A force de le regarder, je vais peut-être finir par pouvoir rentrer dedans. Woody Allen y arrive bien, lui, dans La Rose pourpre du Caire.

Jérôme Leroy

Écrivain et rédacteur en chef culture de Causeur. Derniers livres parus: Nager vers la Norvège (Table Ronde, 2019), La Petite Gauloise (Folio Policier, 2019)

Que c’est beau, Paris au mois d’août… 1965

(Source : Causeur)

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Charles Aznavour / J’aime Paris au mois de mai 1967

15:27 Charles Aznavour – Gosse de Paris

00:00 – Je m’voyais déjà

36:55 Suzanne Robert – Place du tertre

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02:13:19 – Léo Ferré – Paname

43:57 Leo Ferre – Les cloches de Notre Dame

01:52:38 – Léo Ferré – L’ile Saint Louis

01:49:43 – Léo Ferré – Le pont Mirabeau

01:30:19 – Léo Ferré – Pauvre Rutebeuf

00:27:45 Léo Ferré – La vie d’artiste

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26:38 Leo Marjane – Donne moi Paris

Jean Sablon – La chanson des rues (47:35)

50:39 Lucienne Delyle – Sur Les Quais Du Vieux Paris

01:12:10 – Jacques Brel – La lumière jaillira

59:39 – Jacques Brel – Il peut pleuvoir

57:15 – Jacques Brel – Il nous faut regarder

52:45 – Jacques Brel – Au printemps

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18:07 Charles Trenet – On danse a Paris

40:01 Charles Trenet – La Romance De Paris

Charles Trenet – L’âme des poètes 00:00

25:13 – Georges Brassens – La chasse aux papillons

29:47 – Georges Brassens – J’me suis fait tout petit

37:24 – Georges Brassens – L’orage

40:43 – Georges Brassens – Auprès de mon arbre

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Charles Trenet – Menilmontant

CHARLES TRENET Douce France 1:06:25

LES COMPAGNONS DE LA CHANSON Mes jeunes années 42:57

08:59 Line Renaud – Moulin rouge

JULIETTE GRECO Les Feuilles Mortes 11:12

Edith Piaf – Hymne a l’amour 00:00

Edith Piaf et Les Compagnons De La Chanson « Les 3 cloches » (live officiel) | Archive INA

Edith Piaf – Sous le ciel de Paris (00:00)

Barbara « Une petite cantate » https://youtu.be/AuzG5DOcaso

Barbara et Georges Moustaki « La dame brune » https://youtu.be/P6whtJq6LlU

Henri Salvador – Saint-Germain-Des Prés (06:27)

34:01 Patachou – Entre pigalle et blanche

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01:04:04 Charles Trenet – Le soleil a rendez-vous avec la lune

1:20:53 Charles Trenet – La mer

54:47 Y a d’la joie – Charles Trenet

1:21:17 Charles Trenet – Revoir Paris

00:07:29 Serge Gainsbourg – Le poinçonneur des Lilas

00:48:24 Jean Ferrat – Deux enfants au soleil

00:30:59 Henri Salvador – Dans mon île

45:39 Henri Salvador – Si jolie

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YVES MONTAND L’âme des poètes

2:22:35 Les grands boulevards – Yves Montand

1:11:35 Yves Montand – À Paris

17:48 Yves Montand – La butte rouge

25:04 – Comme un p’tit coquelicot – Marcel Mouloudji

1:12:01 Marcel Mouloudji – Rue de Lappe

Mouloudji – La complainte de la Butte

Mouloudji et Nana Mouskouri – Le temps des cerises

Marcel Mouloudji – La complainte de la Tour Eiffel

Jacques Helian – Paris Tour Eiffel

31:14 – Le petit bonheur – Félix Leclerc

01:05:18 – Sous le ciel de Paris – Line Renaud

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Jacqueline François – Mademoiselle de Paris (1:06:43)

54:41 Lucienne Delyle – Les quais de la Seine

57:18 Lys Gauty – A Paris dans chaque faubourg

1:00:37 Les Freres Jacques – Rue Saint Vincent

1:06:18 Patachou – Rue Lepic

1:08:54 Leo Ferre – L’lle Saint Louis

1:14:49 Leo Marjane – Un Chapeau de Paris

Voulez vous rêver le temps d’un concert – et plus peut-être… – (composition et interprétation) par une petite demoiselle de 12 ans que vous connaissez bien sur ce blog : Alma Deutscher au Carnegie Hall ?

https://theviolinchannel.com/wp-content/uploads/2018/03/Alma-Deutscher-Composer-CAMI-Cover-696x329.jpg

Fraîcheur, pureté et spontanéité avec un prodigieux et exceptionnel talent, Alma nous  offre de précieux et rares moments de bonheur ! louyehi __________________________________________________

piano concerto

Alma Deutscher – Alma loved playing in the Life+ Cha

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Rappel :

Alma’s compositions

Orchestral works

  • Siren Sounds – Concert Waltz (2019). A strings-only version of this waltz was premiered in the Musikverein in Vienna in March 2019, and the full version for symphony orchestra received its premiere in Germany and Denmark in May 2019.

  • Piano Concerto in E-flat major (2015-17), the world premiere was in the Carinthian Summer Festival in Austria. Recording on YouTube

  • Violin Concerto in G minor (2014-17), recording from the Carinthian Summer Festival on YouTube.

  • Dance of the Solent Mermaids – Symphonic Dance (2014). Recording with Israel Philharmonic Orchestra on Youtube.

Operas

  • Cinderella, a full-length opera (2013-2017)

  • The Sweeper of Dreams, mini-opera (2012) written when Alma was 7. Recording on Youtube.

Songs

  • Nähe des Geliebten  (Near the Beloved), a song to words by J. W. v. Goethe (2018). Recording on Youtube.

  • The Night Before Christmas, song to words by C. Moore. Recording with Thomas Hampson on IDAGIO. ‘Making of’ video on Youtube. Alma’s own recording in duet version on Youtube

Selected Chamber works

  • Trio movement in D major (Cinderella Trio) for violin, viola, and piano (2014). Recording on YouTube

  • Trio movement (‘Rondino’) in E-flat major, for violin, viola and piano (2013). Recording on: IDAGIOSpotify, earlier recording on YouTube

  • String Quartet movement in A major (2013). Recording on YouTube 

  • String Quartet movement in G major (Antonin’s Rondo) (2013), Recording on YouTube.

  • Violin Sonata (1st movement), (2013) Recording on YouTube

  • Viola Sonata in C minor (1st movement) (2013). Recording on IDAGIOSpotify

  • Andante for violin and piano in G major (2011). Recording on IDAGIOSpotify, Alma’s recording from age 6 on YouTube.

  • Piano Sonata in E-flat major (2011). Recording on: IDAGIO, Spotify (1st movement2nd mov3rd mov), YouTube (3rd movement)

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(Source : Site d’Alma Deutscher)

GRAND MERCI, ALMA POUR CES MAGNIFIQUES COMPOSITIONS !

Décès de João Gilberto: mon tropicalisme des bords de Loire renaît – Berry-Bahia

Le musicien brésilien João Gilberto vient de mourir. L’âme de la musique brésilienne avait 88 ans.

Ils vont défiler aujourd’hui, tous les experts de la Bossa Nova et des rythmes caribéens. Ils s’écharperont sur l’origine de la Samba, l’influence du merengue, l’empreinte des sociétés carnavalesques de Salvador-de-Bahia, les variations infinies du jazz et s’accorderont au bout de la nuit sur le rôle des percussions africaines, cette ligne de basse qui sous-tend la soul brésilienne.

João Gilberto 1931-2019

Gilberto, né en 1931, était le métronome de cette musique sud-américaine aux confluences de tous les genres. Après lui, cette Bossa prendra des couleurs pop, empruntera la voie de l’électro et du reggae, elle sera même annonciatrice de la « world music » mais restera toujours ancrée profondément dans les cultures locales de ce pays, étendu comme un continent. Inlassable orpailleur de sons, guitariste inné, oreille balnéaire, chantre de la perfection, la légende Gilberto continuera longtemps d’irriguer les mélodistes. Une suavité pleine de larmes. Une tristesse ensoleillée. Une fêlure à jamais refermée comme un baume sur l’âme. Cette figure intransigeante laisse un testament rythmique à l’humanité enfiévrée : une mélancolie inconsolable aussi sensible et intense que ces premiers amours d’adolescence qui meurtrissent. Notre instabilité avait trouvé son maître à rêver. Comment oublier aujourd’hui cette musique enchanteresse, une voix à peine posée, aguicheuse par sa timidité et puis ce tempo entêtant. Personne ne peut résister à Gilberto.

Dès les premières notes de « A girl from Ipanema », notre corps ne nous appartient plus, nos jambes bougent frénétiquement sous la table. On est porté par ce souffle chaud qui n’appartient à aucune contrée musicale connue. Nous sommes dans la peau des premiers explorateurs, des découvreurs de sonorités en apesanteur. Astrud, par son timbre délicat nous fait voyager dans la nostalgie, cette déesse irréelle a droit de vie et de mort sur nous, nous sommes ses pantins soumis et ravis. Sur une plage du bout du monde, nous perdons pied. Le saxo de Stan Getz ponctue notre errance sentimentale. C’est beau et léger comme une brise de mer. Cette bossa pointilliste touche par sa fragilité, une émotivité qui explose dans les derniers couplets, un coup de fouet salvateur, une forme d’abandon nihiliste qui, au lieu de nous faire sombrer, nous maintient bizarrement en vie. Les exilés y retrouvent le sel de leurs terres abandonnées. Les amoureux cabossés, un espoir fugace et salutaire à relever la tête, les soirs de déprime totale.

Ne pas se fier à l’aspect sucré de sa vieille bossa nova, elle est amère en réalité

Gilberto superstar a imposé son magistère rythmique. Son identité du Nordeste porte en elle les tourments de l’Atlantique, une sauvagerie emprisonnée dans une partition divine. Son standard repris par Nat King Cole, Sinatra himself et la grande Ella le place très tôt en orbite musicale. On dit qu’une stèle a été érigée dans les coulisses du « Carnegie Hall » depuis son concert de 1964. Les murs s’en souviennent encore. Et puis toutes ses tournées picaresques à travers le monde ont construit le mythe et les rumeurs. Cette vieille Bossa sirupeuse et acide à la fois, s’infiltre dans vos failles, elle les abreuve jusqu’à plus soif. Elle est addictive. Ne vous fiez pas à son aspect sucré, elle est amère en réalité. Avec elle, l’existence est un précipice que l’homme misérable tente de survoler sur un mince fil. Pour apprécier la Bossa de João, il n’est pas nécessaire d’être accablé par un soleil de plomb. Les campagnes pluvieuses lui confèrent une pertinence mystique. La Bossa s’acclimate à toutes les provinces du cœur. Quel meilleur terrain d’expression, au début de l’hiver, que les bords de la Loire, les coteaux givrés de Sancerre, au loin la cité monastique de la Charité ou la gare fantomatique de Tracy pour écouter « Águas de Março », chanson écrite par Carlos Jobim. Dans une Austin Mini à bout de souffle, quand la vie semble s’enrayer, d’un autoradio fatigué, vous entendez Gilberto, voix et instrument, votre amertume se dissipe, vous souriez et pleurez, vous êtes simplement bien. Á des milliers de kilomètres, un type a saisi l’étrangeté et la friabilité de votre destin. Il pleut. Et pourtant il fait moins noir.

Décès de João Gilberto: mon tropicalisme des bords de Loire renaît

Thomas Morales

(Source : Causeur)