La jeunesse dit non à la guerre de Macron : Elle n’a aucune envie de mourir pour rien ! Il faut se débarrasser du tyran !

Rencontre Macron-Zelensky à Paris

Mercredi 5 Juin 2024 : En amont des Commémorations du 80ème anniversaire du Débarquement en France, lors d’un discours à Plumelec, en Bretagne, Macron appelle les Français à se préparer au « grand sacrifice de la jeunesse ».

« Comme les maquisards et les SAS de Saint-Marcel, vous rappelez que nous sommes prêts à consentir aux mêmes sacrifices pour défendre ce qui nous est le plus cher, notre terre de France, et nos valeurs républicaines. Je sais notre pays fort d’une jeunesse audacieuse, vaillante, prête au même esprit de sacrifice que ses aînés ».
Le général Schill, Chef d’Etat-Major des Armées de Terre, déclare la même chose : « La nation est prête à des sacrifices pour défendre ce qui lui est cher ».

En quelques secondes, en quelques mots, Macron reste égal à lui-même, sans surprise : hypocrisie, duplicité, mensonge, perversité, narcissisme, transparaissent sur son visage et dans ses propos. La solennité théâtrale n’arrive pas à masquer son cynisme.

« nous sommes prêts à consentir aux mêmes sacrifices ». Macron compare la situation actuelle de guerre Ukraine-Russie à la Deuxième Guerre Mondiale. Dès lors, une Troisième Guerre Mondiale pourrait s’enclencher naturellement. En fait, la guerre actuelle oppose l’Otan à la Russie, le monde anglo-saxon occidental à la Russie. Dans les années 1940-1945, les Alliés occidentaux et soviétiques voulaient vaincre les puissances de l’Axe et abattre le nazisme. Aujourd’hui, les pays occidentaux défendent le nazisme par Ukraine nazifiée interposée. La situation est inversée. Macron, proche de Zelinsky, se place dans le camp du nazisme, sans scrupule.
« notre terre de France, ce qui nous est le plus cher », alors qu’il détruit la France sous tous les angles, délibérément, sciemment. Un tel niveau de fourberie, de fausseté, de mauvaise foi, dépasse l’entendement.
« Nos valeurs républicaines ». Quelles valeurs ? Les valeurs mondialistes, les valeurs d’immigration, les valeurs LGBTQIA+, les valeurs écologistes, les valeurs du culte de mort (avortement, euthanasie, eugénisme), les valeurs de transgression, les valeurs de sexualisation des enfants, les valeurs lucifériennes. En somme, des valeurs de destruction totale.

« une jeunesse audacieuse, vaillante, prête au même esprit de sacrifice que ses aînés ». Macron flatte et amadoue la jeunesse parce qu’il a besoin d’elle pour combattre la Russie. Et il prête à cette jeunesse des qualificatifs guerriers : l’audace, la vaillance, l’esprit de sacrifice. Il espère ainsi qu’elle se ralliera à son objectif. S’il était sûr que le peuple accepte la guerre contre la Russie, il enverrait la jeunesse au massacre, sans aucun état d’âme. Mais il sait que ce n’est pas le cas. Alors, il temporise, il atermoie, il prépare les esprits, il attend un moment plus favorable.

Macron prononce deux fois, le mot « sacrifice », le général Schill une fois. Ce mot, lourd de signification, renvoie au culte sacrificiel, décrit par René Girard, philosophe français (1923-2015). Dans les sociétés primitives, il était mis fin au cycle des vengeances entre les clans par le sacrifice d’innocents, qu’ils soient étrangers ou internes à l’ethnie, en ce cas le plus souvent des jeunes filles vierges. L’Antiquité a maintenu ce sacrificiel. Le judaïsme a substitué le « bouc émissaire » au sacrifice de l’innocent. Dieu arrête le bras d’Abraham qui allait sacrifier son premier-né selon la vieille coutume orientale, et le bouc est offert à la place de l’enfant.

Cette pratique était répandue dans tout l’Orient. Elle est comme une réminiscence du comportement animal, le géniteur tuant les jeunes mâles qui pourraient le concurrencer. Ce genre de sacrifice est réactualisé par les guerres modernes qui ont envoyé à la boucherie de nouvelles générations. La guerre traditionnelle ne sacrifiait pas les jeunes mâles, mais consistait en un duel entre les élites qui avaient choisi le métier des armes. Aujourd’hui, les chefs militaires et les dirigeants politiques sont bien protégés, et les populations civiles sacrifiées.

Les Juifs continuent à sacrifier leurs ennemis. Le christianisme remplace le sacrifice humain par un sacrifice à la fois réel et symbolique, le Sacrifice du Fils de Dieu renouvelé par la Communion. Jésus-Christ est le dernier innocent sacrifié. En sacrifiant ce qu’il a de plus cher au monde, Dieu offre la Rédemption à l’humanité. L’humain peut emprunter la voie du Bien, il devient responsable de ses actes. La justice se manifeste alors par la condamnation des coupables, et non plus des innocents.

Le sacrificiel primitif s’oppose au sacrificiel chrétien. La fonction du Sacré est l’extinction de la violence. La société moderne fait croire qu’elle domine les mécanismes de la violence. Mais René Girard évoque « une crise sacrificielle du monde moderne ». Il explique la montée de la violence aux Temps modernes comme une méconnaissance du rôle du Sacré.

L’Islam considère Jésus-Christ comme un simple prophète et refuse à son tour le Sacrifice du Fils de Dieu. L’islam substitue au sacrificiel chrétien un nouveau sacrificiel archaïque. L’Islam remplace le sacrificiel symbolique par un sacrificiel guerrier. L’Islam reprend des Juifs le sacrifice du mouton, mais sa méconnaissance de l’apport chrétien rend l’humain au sacrifice.

L’Islam réactive les anathèmes du monde antique parce qu’il régresse à la métaphysique moniste. Il hérite de la violence primitive parce qu’il reprend le monisme primitif : un Etre Un confondu avec l’univers. L’Islam rouvre la crise sacrificielle. Il inverse la justice chrétienne, il rend l’innocent au sacrifice. L’Islam régresse au sacrificiel pré-chrétien, il rend possible la crise sacrificielle du monde moderne.
L’explosion contemporaine de la violence s’explique par la transmission par l’Islam de la métaphysique moniste de l’Antiquité aux philosophes modernes. La philosophie moderne hérite du monisme métaphysique par l’Islam. Le monde moderne doit à l’Islam sa crise sacrificielle.
Et les chiffres le démontrent.

Entre 1792 et 1815, entre 600 000 et 1,3 million de Français périrent lors des campagnes militaires, les chiffres réels se rapprochent de 1 million.

Entre 1914 et 1918, 1,4 millions de Français sont morts ou disparus, 4 millions furent blessés.
900 jeunes français mouraient chaque jour.

Entre 1940 et 1945, 567 000 français sont morts, dont 217 000 militaires. 350 000 civils sont tués par les forces allemandes durant l’Occupation.

Entre 1952 et 1962, en Algérie, au Maroc et en Tunisie, 25 000 jeunes hommes tombent pour la France. 70 000 sont blessés.
Des jeunes gens morts pour satisfaire les appétits des milliardaires apatrides qui gouvernent le monde. Et les guerres se perpétuent pour les mêmes raisons.

Tous ces jeunes Français meurent d’une crise sacrificielle relancée par la Révolution. Macron illuminé adhère pleinement à ce culte du sacrificiel. Il souhaite ardemment la guerre contre la Russie, surtout contre Poutine qui l’a humilié, et donc par vengeance personnelle. … et par soumission totale aux Etats-Unis et à la clique de milliardaires. Sa petite personne compte plus que la France, plus que la vie de milliers de jeunes Français qu’il enverrait à l’abattoir, juste pour assouvir sa gloriole.

Daniel Grosmaire, général de brigade en deuxième section, explique les raisons de cet emballement de Macron et critique la position du général Schill : « pour défendre quoi au juste : ce qu’il considère comme cher à notre nation, alors parlons-en.

En fait, pour venir à la rescousse d’un pays dans lequel la démocratie est, là aussi comme chez nous, devenue un vain mot et de ses dirigeants corrompus qui, depuis la dissolution de l’URSS, ont vendu leurs terres arables aux Etats-Unis, leur ont permis d’installer des laboratoires biologiques secrets à proximité de la Russie, ont déposé par le coup d’état de Maïdan en 2014, avec l’aide de la CIA et de la sous-secrétaire d’Etat Victoria Nuland, le président légitimement élu parce qu’il était pro-russe et n’ont cessé de bombarder le Donbass pendant huit ans au prix de 14 000 victimes civiles, avant que Poutine, après moultes avertissements aux occidentaux, ne décide de venir directement en aide aux populations russophones, mais en aucun cas pour défendre les intérêts vitaux de notre pays, ni même d’ailleurs ses intérêts pas vitaux ».

Depuis 1990, les Américains tentent d’encercler la Russie et de placer des armes stratégiques à proximité de son territoire. Ils rêvent de démembrer la Russie, de la partager en plusieurs régions et d’accaparer ses richesses naturelles, agricoles, minières, énergétiques. Ils multiplient les provocations à l’égard de la Russie. L’Ukraine constitue leur espace protégé en vue d’un conflit. Des accords ont été signés, Minsk I en Septembre 2014, et Minsk II en Février 2015.

Ces accords n’ont pas été respectés, François Hollande et Angela Merkel le reconnaissent piteusement. Dans ces conditions, Poutine déclenche une « opération militaire spéciale » pour porter secours aux populations russophones d’Ukraine. Les Occidentaux parlent de guerre d’agression contre l’Ukraine et d’invasion. Le conflit pourrait dégénérer en Troisième Guerre Mondiale : le monde occidental contre la Russie et ses alliés.

Les dirigeants mondiaux occultes et nombre d’oligarques occidentaux souhaitent une telle guerre, comme ils ont organisé les deux premières, pour plusieurs raisons : la destruction des nations, le chaos généralisé, la dépopulation, la mise en place d’un gouvernement mondial, l’aménagement d’instances mondiales, sanitaires, environnementales, éducatives, religieuses, policières …
Et finalement le triomphe du mondialisme. Le sacrifice des innocents leur importe peu, au contraire. Nous avons bien régressé au culte du sacrificiel.

Dans cet affrontement, on retrouve les mêmes causes génératrices de guerre à toutes les époques. Des causes psychologiques, les passions, les sentiments des dirigeants, des chefs, la soif d’argent. Des causes politiques, l’occupation de points stratégiques par l’Occident, l’avènement d’un nouveau régime, nazi en l’occurrence en Ukraine, l’impérialisme américain, les tensions internationales qui exaspèrent le conflit, les traités de paix qui portent un ferment de conflits à venir, l’absolutisme des souverains.

Des causes économiques, la recherche de terres en Ukraine et en Russie, le besoin de matières premières, les rivalités économiques, la crise économique latente en Occident, le vide du trésor, la dette faramineuse dans les pays occidentaux. Des causes idéologiques, la victoire d’un système, ici le système mondialiste. Des causes religieuses, l’éradication de l’Eglise orthodoxe russe, bastion du christianisme en Russie.

Et la jeunesse dans tout cela, la première concernée ? La jeunesse est-elle faite pour la guerre, pour l’héroïsme ?
Paul Claudel, écrivain français (1868-1955), écrit : « Ne croyez point ceux qui vous diraient que la jeunesse est faite pour s’amuser, la jeunesse n’est point faite pour le plaisir, elle est faite pour l’héroïsme ».
Claudel oppose à la recherche du plaisir celle de l’héroïsme. Ce mot fait d’abord penser à la guerre, au soldat. Et en effet, à son époque la jeunesse effectuait le service militaire. Il ne refuse pas ce sens, mais le dépasse. La vie, les luttes pour une existence correcte et digne, les batailles contre soi-même, les élans de générosité, les sacrifices pour autrui, sont des appels au courage, à l’héroïsme. Toutes dispositions de dévouement, d’humanité, de désintéressement, que Macron ignore. S’amuser est facile et stérile.

Si on veut mener à bien le combat de la vie, il faut s’y préparer avant l’âge adulte, avant le moment des responsabilités, c’est-à-dire pendant la jeunesse. La jeunesse doit donc entreprendre, forger sa volonté, lutter pour acquérir une situation, apprendre la solidarité avec le monde. Elle le peut car elle est ardente, enthousiaste. De nombreux exemples montrent l’héroïsme de jeunes gens qui repoussent mollesse et égoïsme, hypocrisie, compromis, calcul : le Rodrigue de Corneille, les jeunes de la résistance.

La conjoncture actuelle n’a aucun point commun avec le contexte de la résistance. La Russie ne menace aucunement la France, ni aucune nation d’Europe. Macron ment aux Français en prétendant que la Russie veut envahir la France. Cela n’a jamais été dans ses intentions.

Et Macron brosse un tableau bien réducteur de la jeunesse. Les années de l’adolescence sont des années de formation. La jeunesse a un idéal de courage et d’ardeur joyeuse. La joie et la fougue sont deux caractéristiques traditionnelles de la jeunesse. La jeunesse est aussi l’âge de la révolte, d’un certain manque de souplesse. La jeunesse est l’âge d’expériences enrichissantes : l’amitié, l’acquisition de connaissances.
Et Macron, tyran despotique, est en train de conduire la jeunesse à la désillusion et au désespoir.

Jean Saunier

Source : RIPOSTE LAÏQUE – La jeunesse dit non à la guerre de Macron

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