Les guetteurs ‘chercheurs en bonheur’
On interroge son cœur et il nous répond :
-« Dis, que sais tu de ce monde nauséabond ? »
-« Je sais qu’il est cruel et sans pitié pour tous,
Je sais que c’est vers l’abîme qu’il nous pousse. »
Oui, le monde est mensonge, laideur et noirceur ;
Bientôt disparaîtront les vendeurs de leurres.
La vie des humains importe à D.ieu beaucoup.
Les êtres bestiaux disparaîtront tous d’un coup,
Juste châtiment pour leurs multiples méfaits,
D’eux et de leurs crimes c’en sera alors fait !
Notre vie ici-bas ne peut être vide
Parce qu’une Force Céleste nous guide
Qui est rigueur, mais justice, amour infini.
Discrète et cependant là, au cœur de nos vies
Même si bien cachée, cette force nous lie
Avec elle dans les générations , et nous suit;
Prône la probité et l’amour du prochain :
Par-dessus tout, protéger la vie de chaqu’un,
Guide ceux qui l’écoutent. Tu le sais, mon cœur,
Heureux est celui qui l’entend. Il n’a pas peur.
Une vie d’homme, c’est précieux. Respectons
Cette chose inestimable et puis luttons.
Faisons en sorte d’œuvrer pour le seul bonheur
De l’humanité, puisqu’ici c’en est l’heure !
Les guetteurs se doivent avant tout d’informer
Les crédules, les suiveurs, les désinformés,
De dénoncer les mensonges, les infamies
Et de réveiller les consciences endormies.
Aujourd’hui et demain le devoir de l’humain
Est de réparer, d’améliorer de ses mains.
Mon cœur le sait bien, dans ce monde de brutes,
Qu’aussi nous avons été créés dans ce but !
Maryse
_______________________________________________________
_______________________________________________________
Petit poème impromptu sur les ‘palestiniens’,
les barbus, leurs adeptes et leurs abus…
–
Oui, on la connaît par coeur,
La chanson des menteurs
Qui n’ont pour nous que leurres
Et veulent vous faire peur.
Ce sont de vils menteurs
Qui n’ont que haine au coeur,
Mais un coeur de pierre, puisqu’ ils tuent leurs soeurs
Et cachent leurs horreurs,
Vous faisant croire, erreur !
Qu’ils sont dans le malheur.
Voyez comme ils crient et pleurent.
Ils sont cependant les vrais agresseurs.
Voulant apitoyer le monde
Ils répètent à qui veut les entondre
Qu’Israël, c’est lui l’immonde.
Se cachent derrière leur petit monde
Que leurs femmes en nombre pondent
Puis les envoient dans l’autre monde.
Avec leurs roquettes vagabondes
Veulent tout d’Israël détruire. Chose immonde :
Quand un enfant juif est conduit à la tombe,
Tous avec les barbus dansent, festoient, font la ronde ;
Mais leurs roquettes parfois avec ironie les tondent !
Ils haïssent et tuent. Israël aime et aide le monde.
Maryse
Petit poème impromptu sur les ‘palestiniens’,
les barbus, leurs adeptes et leurs abus…
–
Maryse
_______________________________________________________
Barbus en babouches qui nous envahissez, retournez chez vous et fichez nous la paix !
Barbus en babouches de toutes origines, vous qui n’aimez pas nos lois,
Qui n’écoutez pas nos voix, qui repoussez nos choix, qui haïssez nos fois,
Nous en avons assez d’entendre à tout bout de champ : « je vous hais » ! Retournez donc hanter vos pays d’origine et fichez nous la paix !
Nous en avons plus qu’assez des sournois barbus en babouches.
Nous voulons nettoyer nos pays de ces individus trop louches,
De ces coupeurs de têtes qui tout le jour menacent et vocifèrent,
Que l’on croirait tout droit venus des brûlants enfers de Lucifer.
Nous ne voulons pas de leurs repaires de brigands qu’ils nomment ‘mosquées’.
Dans tous les coins du pays, prêts à nous égorger, ils sont embusqués.
Ces râleurs professionnels, éternels mendiants assistés ne sont que nuisance ;
Jamais contents, pour un rien ils insultent, maudissent, attaquent avec aisance,
Volent,pillent,violent,tuent des innocents sans défense,à plusieurs contre un seul
Ces lâches cro-magnons n’ont aucune morale, aucune conscience : veules
Et seulement guidés par la haine, ils n’ont de cesse, partout, que de faire le mal.
Pour eux, les femmes ne valent rien et sont esclaves de ces prétentieux mâles.
Ils infiltrent nos institutions, s’approprient nos terres, occupent nos postes,
Pendant que les nôtres peinent à trouver un travail, de chez eux jetés à la porte,
Obligés de mendier pour subsister, ou pour gagner leur vie doivent immigrer…
Non, vraiment, cette situation met en colère nos peuples et ne peut plus durer !
Mrs les politicards, cessez de faire les pitres, la coupe est pleine, la coupe est bue
Arrêtez vos fadaises, vos mensonges, faites enfin ce pour quoi vous avez été élus
Si vous ne voulez pas que bientôt nos peuples bafoués, trahis, vous interpellent.
N’attendez pas que contre vous nos peuples en colère un jour se rebellent !
–
Maryse
_______________________________________________________
______________________________________________________
ISRAËL, PETITE TERRE BIEN-AIMEE
–
Israël, terre où il faut si bon vivre !
Ton peuple que l’on nomme celui du livre
A tant souffert déjà, et tant prié aussi
Pour qu’un jour son pays puisse reprendre vie
Par sa présence, avec l’aide du Très Haut,
Qui toujours su toi a veillé comme il le faut.
C’est maintenant chose faite. De tous pays
Reviennent habiter cette terre bénie,
Terre d’abondance que D.ieu avait promis ;
De tous les pays retournent vers leur patrie,
Par toutes les nations contestée, convoitée,
Mais qu’à toi seul pour ton bonheur Il a donnée.
Pas n’importe laquelle : celle tant de fois
Profanée par des peuples barbares, sans foi.
Tu retrouves ton peuple, ta foi et Sa loi.
L’Eternel a promis de marcher avec toi
Pourvu que tu continues à suivre toujours
Ses préceptes au Sinaï donnés, chaque jour.
Aucun peuple alors ne la dérobera,
Fussent-ils pires menteurs, voleurs, scélérats.
Tous les méchants qui encore ton sol foulent
Qui voudraient qu’à leurs pieds, vaincu tu t’écroules,
Leurs artifices D.ieu un jour démontera.
Ce jour-là, les confondant, Il les punira.
Terre où tout en abondance pousse’ enfin
Dont tu seras, Israël, le seul souverain.
Jérusalem et Sion toutes deux unifiées
Verront bientôt les nations chez toi défiler
Pour rendre hommage au seul Roi de la Terre,
Celui qui pour nous tous est D.ieu Un et père
Et qu’un jour reconnaîtront toutes les nations.
Mais avant, Hachem veut de tous les Juifs l’union.
Tes enfants étudiant Ta Torah sont sibeaux.
Bientôt, dans la joie, nous vivrons des temps nouveaux !
Maryse
Le lac Kinneret (Tibériade)
ISRAËL
–
KINNERET, TU BERCES NOTRE ÂME
–
Les collines ondulent, modelées par le temps,
Tes flots clairs frémissent sous la caresse du vent.
Tu joues avec l’émeraude de tes eaux moirées
Sur lesquels les ans toujours glissent sans se lasser
Et ce miroir changeant reflète le firmament ;
Tes vagues bercent l’âme de leur rythme apaisant.
Patriarches et Matriarches tu as connus ;
Depuis si longtemps ici tes eaux sont retenues.
Kinneret, lieu où bientôt hier et demain
Seront rassemblés et agiront pour le Bien.
Et tu verras alors les hommes de l’Assemblée
Monter jusqu’au Har Tsion le bien-aimé ;
De ton peuple ce sera la délivrance
Tant attendue ; alors gardons l’espérance…
Kinneret, toutes ces merveilles découvertes,
Par D.ieu avec amour nous ont été offertes.
Maryse
Une très belle histoire vraie : Le lac Kinneret porte ce nom parce qu’il a la forme d’une lyre., (kinnor) ou harpe. Or, on sait que le roi David jouait de la harpe pour remercier le Ciel toutes les nuits. D’autre part, dans ce lac, on trouvait le poisson qui donnait le bleu dont on se servait pour la fabrication du tsitsit* (frange du châle de prière) qui devrait se trouver dans les coins du talit (châle de prière). Or, on retrouve cette couleur bleue « tekhelet » sur le drapeau israélien. Ainsi, du bleu du ciel et du lac au bleu du drapeau d’Israël, il n’y a donc qu’un pas qui passe par le roi David, dont le descendant nous apportera le messie et la guéoula…
–
* POUR EN SAVOIR PLUS AU SUJET DU BLEU DES TSITSITS : Extrait d’un cours du Rav ‘Haïm Dynovisz (ajouté le 30 juin 2016) : Le Rav explique que les tsitsists doivent être totalement blancs dans les pays de l’exil, mais qu’ils doivent comporter un fil bleu (comme prescrit par la Torah) sur la terre d’Israël. Pourquoi ? Le BLANC est la couleur de la Torah. Le BLEU représente la séphira Malkhout, que l’on peut rattacher à l’identité, à l’affirmation du soi. Je me permets donc d’en déduire que vivre en Israël c’est affirmer que l’on reconnaît la royauté du Créateur et que la terre d’Israël est la seule terre où un Juif vit pleinement. C’est la réunion du BLANC et du BLEU : la Torah, la terre d’Israël, ensemble avec le peuple juif, ce qui forme un tout indissociable et réunit les conditions pour la venue du Machia’h, qui est proche maintenant.
Le rav explique qu’il y a une centaine d’années, si j’ai bien compris, Rabbi Guerchon ‘Hanokh Leiner (1839-1890) de Radzin (Pologne) a retrouvé l’animal aquatique que l’on avait perdu pendant des millénaires (parce que le peuple juif se trouvait en exil après la destruction du Temple de Jérusalem). Cet animal permet de colorer le fil bleu des tsitits. Le Juifs ayant commencé à revenir sur leur terre, on a pu à nouveau fabriquer le tsitsit bleu. En 1887, ce Rav entreprit donc une recherche, afin de redécouvrir le ‘hilazone, le mollusque employé pour teindre les Tsitsits en bleu. Utilisant ses vastes connaissances dans toute la littérature juive, il écrivit un petit ouvrage, Chefouné Temouné ‘Hol (« Les Trésors cachés dans le sable »), où il explorait toutes les traditions talmu-diques et midrachiques concernant le ‘hilazone. Il était assuré, à partir de cette recherche, de pouvoir reconnaître l’animal s’il le rencontrait. Il entreprit alors de voyager longuement dans divers ports afin de découvrir pour de bon le ‘hilazone (seiche commune – Sepia officinalis – de la famille des pieuvres). Il écrivit alors un nouveau livre, Pethil Te’héleth (« Un fil d’azur ») qui contient le récit de sa découverte. Dès 1890, près de quinze mille personnes la portaient dans leurs Tsitsits. Une belle histoire, non ? (Source : Cours vidéo du Rav Dynovisz – Cheela – Jacques Kohn z’l)
LA MUSIQUE
Quoi de plus plaisant qu’un menuet de Mozart,
Qu’un prélude ou bien qu’une étude de Chopin ?
On jubile sur une aria de Couperin.
Les sonates de Beethoven sont du grand art !
Ne dit-on pas : la musique adoucit les mœurs ?
De toucher les âmes n’a-t-elle pas le pouvoir ?
Elle enseigne à notre imaginaire à voir.
Combien les lieder de Schubert parlent au cœur !
Un concerto de Bach ou une toccata,
Une cantate qui s’envole jusqu’aux cieux,
Dis-moi, n’est-ce pas ce qu’il y a de mieux
Pour parler à D.ieu, ne donnent-ils pas le la ?
Roi David, de la harpe ne jouais-tu pas ?
Ecouter l’œuvre de Massenet, c’est si bon
Et Liszt au piano peut être sanglots longs.
Ô, musique, toujours tu nous enchanteras !
Qu’est-ce qui nous fait danser ou nous fait rêver ?
Ce peut être l’un des ballets de Tchaïkovski.
Une variation à la guitare aussi
Peut transformer l’instant en un rêve éveillé.
Tu es, musique, la langue universelle.
D’attendrir bien des cœurs n’as-tu pas le pouvoir ?
Qu’y a-t-il de plus beau qui puisse nous émouvoir
Que Chostakovitch joué violoncelle ?
Violoncelle et violon sont là à l’honneur,
Leurs vibrations touchent l’âme, directement
Et expriment tellement bien les sentiments
Qu’ils offrent au cœur de purs instants de bonheur.
Tant de belles choses, par l’ouïe nous touchent
Et concurrencent par leurs tableaux musicaux
Ceux de nombreux peintres leurs rivaux amicaux :
Moussorgski, Prokofiev, Saint-Saëns nous le prouvent.
La musique tisse un invisible rideau
Qui unit, oui, vraiment, la terre au firmament.
Dans la douceur du soir, emportée par le vent
Elle peut, au malheureux, offrir le plus beau.
Voix cristalline dans la nuit qui s’élève
Habille de couleurs l’air doux et pur du soir,
Sa palette de mille chatoiements fait voir
Ce que ressent une âme quand elle rêve…
Maryse
« Sans la musique la vie serait une erreur » Nietzsche
______________________________________________________
La nuit est souvent synonyme d’inquiétude, de menaces, de peurs avouées ou non. Ne dit-on pas que le sommeil est une petite mort ? Mais si l’on considère que l’Être Suprême, le D.ieu Un et unique veille jour et nuit sur Ses Créatures, crée à chaque instant le monde et le maintient vivant, alors, on est confiant, alors on peut s’endormir paisiblement. Le judaïsme enseigne que l’âme est une étincelle issue du Créateur, et que lors du sommeil, elle peut rejoindre des sphères célestes pour ne revenir qu’au réveil. Ainsi, peut-on imaginer que pendant la nuit, elle aussi, tout comme les éléments de la nature, loue son Bienfaiteur pour le remercier. Ce nouveau poème est né ce Chabbat (Massei)…
–
Harmonie céleste
–
J’aime ma jolie chambre d’été dans les bois.
Où le rose, le vert et le jaune côtoient
Intimement le bleu profond d’un ciel béant
Qu’embrasse le regard avec ravissement.
Quand, le soir venu, je m’étends sous l’appentis
Dont les murs sont faits de buissons d’arbres fleuris
Sous l’immense voûte, petite je me sens
Quand brillent les astres là haut au firmament.
Mon esprit, le soir, marche à cloche-lune,
S’assoupit sans bruit dans l’immense nuit brune…
Le monde végétal chuchote ses secrets
Pendant que les humains égrènent leurs regrets
Et leurs prières au Maître de l’univers
Qui, souvent, pour eux exauce des voeux divers.
De la terre s’élève alors un doux chant
Se mêlant à celui des astres étincelants.
Ce chant remplit l’univers de l’invisible,
A l’oreille humaine cependant inaudible.
Nature et âmes en un secret accord
Louent leur Créateur. Quand l’âme quitte le corps,
Se joint au concert et chante des louanges
L’harmonie céleste reprennent les anges
Ensemble avec tous les astres scintillants ;
Là sont réunies les créatures du Vivant.
Maryse
_______________________________________________________
L’HUMOUR DE D.IEU
–
«A la question : D.ieu a-il de l’humour ? » je réponds : Pourquoi pas ? »
C’est un D.ieu et c’est un Père, le Créateur.
Pourquoi, comme nous, n’aimerais Il pas l’humour ?
Mais ne le pratique-Il pas à Ses heures,
Nous invitant à en faire autant chaque jour ?
Penser que D.ieu soit facétieux serait-il faux ?
Ses enfants Lui causent du souci et n’en font
Qu’à leur tête, n’écoutent pas, tournent le dos.
On doit leur chanter ‘revenez’ sur tous les tons.
Patiemment, Il les rappelle à leur devoir,
Les invitent à la réflexion, au retour.
Les hommes, ces insensés, ne veulent rien voir.
Alors, le Créateur parfois leur joue des tours…
Mais comme des mules, foncent droit dans le mur.
Même s’ils sont témoins de nombreux miracles,
Ne les voient pas, n’entendent pas Son murmure.
Les hommes, à L’écouter souvent renâclent.
Sourds, aveugles, ils mentent, trichent sans remord,
Ignorent Sa présence, si proche pourtant,
N’y comprennent rien, invoquent le mauvais sort…
D.ieu ‘sourit’. Nous sommes, malgré tout, Ses enfants !
Maryse
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=
_____________________________________________________
UN COEUR QUI BAT
–
–
De blancs ruisseaux comme les pierres sur leur bord
Nos cœurs gisent, durs et froids comme la mort.
Dans la brume de mai mon âme vagabonde,
Des eaux tumultueuses elle suit l’onde.
Qui peut rester froid à la désolation des
Femmes et des enfants prisonniers, torturés
Qu’on mutile, qu’on tue, qu’on viole en chantant ?
Qui peut rester froid à ce tableau affligeant
De l’innocence trompée, promise à la mort ?
Mais le monde s’en moque : tranquille, il dort.
Peut-on rester de marbre, sans larmes à sécher ?
Des rapides charrient les alluvions de mes idées.
Pourquoi la haine, la violence, l’envie ?
Et non l’amour, la tendresse, la joie, la vie ?
Comme l’oiseau au bord du frais et clair ruisseau
Un cœur est las des misères du monde ; chaud
Et doux ; il bat pour l’opprimé qu’on humilie,
Qu’on avilit, qu’on frappe et sa douleur crie.
Mais gardons l’espérance en des jours meilleurs,
Un jour le Créateur viendra sécher ces pleurs.
Car le cruel bientôt à son tour périra,
Le pauvre, le faible alors Il comblera.
L’espérance en nos chauds cœurs de chair toujours
Vivra : trop longtemps on ne peut taire l’amour.
Ne sommes nous pas faits à l’image de D.ieu ?
Ne nous a-t-Il pas créés pour tous nous aimer ?
Alors avec courage reprenons le cours
De notre vie avec l’espoir de meilleurs jours.
Maryse
–
La pauvreté est comme une grande lumière au fond du coeur. (Rainer Maria Rilke – 1875-1926)
–
LA MISERE ET LA FÊTE
Il a neigé et l’air glacial fouette les joues.
Mais il n’est pas d’abri pour le pauvre qui erre
Et dans le blanc linceul il tombe à genoux.
Oui, vraiment, l’hiver est dur à la misère.
Vêtu d’un mince manteau couvert de trous,
Dans la pénombre, l’homme se meurt. Là il gît.
Son chien le voit et il le lèche. Il est doux
Et veut le réchauffer en se couchant sur lui.
La rue s’affaire : on prépare la fête.
En ville, dans les magasins bien éclairés
On se hâte d’effectuer ses emplettes.
Ce soir, passants et commerçants vont réveillonner ;
Les affaires ont été très bonnes aujourd’hui.
Mais dans un coin un homme se meurt de froid.
Qui se soucie de lui ? Qui se soucie d’autrui ?
Les gens passent et bientôt il trépasse. Quoi !
Serions-nous si cruels et si insensibles ?
Ne voyons pas le désespoir si terrible
De celui qui git à nos pieds : oui, cet autre.
De choses futiles on se met en quête
Cependant qu’une âme tout doucement s’en va…
Seul, un chien pleure la perte de son maître.
Qui d’autre le pleurera ? Qui s’en souciera ?
Aucun élan du cœur il n’aura fait naître.
Quelqu’un dans la foule appelle l’hôpital.
On dit : « Le pauvre homme ! Il n’aura pas mangé ! »
Demain on lira deux lignes dans le journal.
Après-demain on l’aura déjà oublié.
(Maryse)
________________________________________________________
Aucune humiliation ne saurait salir l’honneur des Juifs, et rien ni personne ne pourra anéantir ce peuple de princes issus de la vraie royauté, celle du coeur.
Mémorial de la Shoah à Yad Vashem
Que ceux qui ont connu la déportation et subi les atrocités des camps de la mort veuillent me pardonner d’oser parler de quelque chose que je n’ai pas connu et qu’à priori ne me concerne pas. Mais il se trouve qu’étant jeune fille au pair à l’époque, (à l’occasion de la visite officielle au camp de Dachau du chef de la famille qui m’hébergeait, cette famille se rendit à Dachau à l’occasion du 30ème anniversaire de la libération des camps, visite au cours de laquelle cette personne, qui était alors ministre du culte et de l’éducation du Land de Bavière devait prononcer un discours public). Cependant, c’est un sujet qui m’a profondément touchée comme il touche tout homme digne de ce nom ; le monde ne doit ni nier ni oublier. Le souvenir de ce camp de concentration est resté enfoui pendant des décennies au plus profond de mon être et a ressurgi ces dernières années. C’est donc un hommage venu du fond du coeur que j’ai voulu rendre à ces hommes et femmes-là, surtout à la lumière de l’actualité si scandaleuse et si honteuse que nous vivons malheureusement encore aujourd’hui.
HOMMAGE AUX VICTIMES DU CAMP DE DACHAU ET DES AUTRES…
–
En ce temps, à Munich, ‘au pair’ en Bavière,
Bien que timide j’étais alors très fière
De ce que là-bas ‘ma liberté je nommais ;
Plus cinglante leçon je ne reçus jamais.
–
En cet anniversaire, jeune encor j’étais.
En arrivant là-bas, insouciante et gaie
Entre les cinq enfants et les parents, sérieux,
La mine recueillie. Nous, nous étions heureux.
–
Pourtant, très profond en moi sont restés gravés
Ces douloureux moments. J’en fus bouleversée.
Ne pourrons jamais, nous qui ne l’avons vécu,
Raconter ni savoir ce que ce calvaire fut.
–
Espérons que jamais plus cela ne sera.
Une baraque. Témoin muet. Mais là-bas
Résonnaient encore les pleurs, les gémissements
Et des gardiens sans coeur les cris, les hurlements.
–
Tout imprégné encor était l’air de là-bas
De l’indicible souffrance de ces temps-là :
Coups de bottes, coups de crosse, dans les larmes
Ces baraques témoignent de tant de drames…
–
Tous pris au dépourvu chez eux ou dans la rue.
Dans ces camps, bien qu’étant le corps et l’âme nus,
Qu’avec ventre creux et haine on les voulait
Animaux sauvages, on les annihilait ;
–
Mais bêtes point n’étaient malgré leur apparence,
Comme leurs bourreaux voulaient tant qu’on le pense
Et aucun mauvais traitement, si dur fût-il
Ne les y réduisit. Tous furent inutiles :
–
Transportés. Parqués. Fusillés. Gazés. Brûlés.
Dans leur monde de malheur, dans la dignité
Hommes, femmes, enfants comme fleurs se fanaient,
‘D’inamour’, de mal être là-bas s’éteignaient.
–
Lentement, ces vies-là se libéraient sans bruit…
S’envolaient alors tristesse, abandon, vie…
Heures… jours… semaines… mois… de tous oubliés…
Bleus au corps. Bleus à l’âme. Bleus à l’humanité.
–
Sensible’Anne. Vive et pétillante ado…
J’avais lu son journal quelques années plus tôt.
Elle incarnait joie, vie, humour ; et elle aussi
Fut assassinée : camps… désespoir… maladie…
–
Mais qu’on ne dise pas que ces gens ont péri
Comme mouton à l’abattoir, vision ternie !
Tant d’entre eux, jeunes et vieux, là et au ghetto,
Morts en héros défendaient vie et idéaux !
–
Cependant, qui eût jamais bien pu croire
Que des ‘hommes’ aient pu se faire une gloire
D’exterminer ainsi leurs semblables, au nom
De frustrations, d’envies, par pure déraison ?
–
Pourtant ces homme-là n’ont pas en vain péri.
Leur souvenir reste présent, même pour qui
N’a pas connu ces temps honnis de l’histoire.
Même si certains voudraient ne plus le savoir
–
Pour mieux, à la prochaine occasion, recommencer
Sous d’autres formes, plus nouvelles, plus variées…
Mais après trente ans, soixante ans même, ils sont
Toujours aussi vivants en nous tous qui avons
–
L’amour des hommes, nos semblables. Nous voilà
Plus nombreux et plus forts que tous ces scélérats
Qui veulent d’un peuple l’entière destruction.
Nous savons que jamais, ceux-ci n’y parviendront !
Maryse
–
Chaque jour, des années 1942 à 1945, des Enfants, des Femmes et des Hommes ont été raflés, emprisonnés, assassinés, gazés et brûlés . Ce n’était pas le fait de quelques hommes, mais bien de Nations entières, et d’états souverains et démocratiques. Des lois ont été votées et mises en place pour pouvoir assassiner les juifs, légalement.
–
Chant des résistants juifs du ghetto de Vilnus
Ne dis jamais que c’est ton denier chemin
Malgré les cieux de plomb qui cachent le bleu du jour
Car sonnera pour nous l’heure tant attendue
Nos pas feront retentir ce cri : nous sommes là
Le soleil illuminera notre présent
Les nuits noires disparaîtront avec l’ennemi
Et si le soleil devait tarder à l’horizon
Ce chant se transmettra comme un appel
Ce chant n’a pas été écrit avec un crayon mais avec du sang
Ce n’est pas le chant d’un oiseau en liberté :
Un peuple entouré de murs qui s’écroulent
l’a chanté, fusil à la main
Du vert pays des palmiers jusqu’au pays des neiges blanches
Nous arrivons avec nos souffrances et nos douleurs
Et là où est tombé la plus petite goutte de sang
Jaillira notre héroïsme et notre courage
C’est pourquoi ne dis jamais que c’est ton dernier chemin
Malgré les cieux de plomb qui cachent le bleu du jour
Car sonnera pour nous l’heure tant attendue
Nos pas feront retentir ce cri : nous sommes là !
(source 6millionsdemesfrères.com)
vidéo Dachau Concentration Camp
vidéo : In Ghetto.Yiddish Song.
vidéo : Holocaust Tribute
______________________________________________________
HONNEUR AUX JUIFS
–
Yehoudi* : joli nom, le porter, quel honneur !
Une non-Juive vous le dit avec raison,
Mais contre lui, sauf exception sont les nations.
Lui aussi aspire à la paix et au bonheur.
En tous temps fidèle, intacte est sa foi,
Malgré la diaspora et les humiliations,
Tortures, pogroms, essais d’extermination,
Depuis toujours de son D.ieu vivante est la loi.
Aux nations la « parole du Livre » par lui
Est transmise, lui le prince de l’éthique,
Morale trop dure pour la masse ethnique :
Cela, le reste du monde l’a toujours fui.
Un peuple droit, à ses traditions fidèle
Et à sa foi depuis tant de millénaires,
Cela déplaît au monde, joug tutélaire.
Mais vraiment D.ieu, que cette nation est belle !
Transformer un marécage en une forêt,
Un désert en un immense jardin fertile
Avec fruits et fleurs et leurs parfums subtiles,
Cela, courage et savoir-faire requiert.
Au monde toujours le meilleur de lui donna.
Depuis longtemps être estimé il espère.
Sans les Juifs le monde serait moins prospère.
A l’évidence on veut ignorer cela.
Car ce sont bien eux qui tant de belles choses
Au monde ont apporté, laïc comme croyant,
Les valeurs morales et les commandements.
Mais de dire cela aujourd’hui qui l’ose !
Et là, le bec aux antisémites clouons !
Tes aïeux tu honores avec constance et foi
Et toujours tes enfants pourront compter sur toi.
Alors là notre morgue de côté mettons.
Ton pays jamais de plein gré tu n’as quitté ;
Des prophètes et patriarches l’héritier,
Qui, longtemps les Hébreux ont bien su éclairer,
D’Abraham à Ezra en passant par Moché,
A Sarah, Myriam, Deborah tu fais honneur.
De ces Hommes/Femmes l’histoire est féconde
Qui ont tant marqué leur passage en ce monde
Qu’aujourd’hui beaucoup s’y réfèrent et font leurs.
Tant de grands savants au monde tu as donnés :
Compositeurs, philosophes et écrivains,
Prix Nobels, hommes politiques, comédiens…
Un jour selon ta valeur tu seras traité.
Ce peuple voudrait tant déposer les armes !
Mais l’espoir de recevoir des autres l’amour
Ne perd pas, ni son sens bien connu de l’humour.
Et cela dans la joie et malgré les drames.
Aux douleurs physiques, aux fleuves de larmes,
Aux douleurs du coeur, douleurs de l’âme, vécues,
Dites-moi quelle nation aurait survécu ?
Pour son D.ieu, pour sa terre brille sa flamme.
On ne peut à un tel peuple que s’attacher.
Belle et forte Israël, tu te bats pour ta vie.
Je le dis haut et fort, sur les toits je le crie :
Apprendre à te connaître déjà c’est t’aimer !
Non, pour ton pays tu ne luttes pas en vain,
Et même si tes voisins se font invasifs,
N’oublie pas qu’aussi Juif rime avec positif !
De la carte rayé ? Non ce n’est pas demain !
Bien que souvent en furent chassés les Hébreux,
Les Juifs aiment leur pays, ne l’ont jamais fui.
De leur sueur, de leur labeur il est le fruit.
Au Jardin d’Eden vit ce peuple courageux.
Maryse
Yehoudi* : Juif en hébreu. Ce mot signifie le louangeur (de D.ieu)
______________________________________________________
(Le texte ci-dessous date de 2006. A l’époque j’avais encore quelques illusions à propos de l’entente possible des religions entre elles. Ayant évolué et suivi l’actualité dans ce domaine, je n’en ai plus aucune, en 2011, sachant pertinemment que tout n’est que façade et que les discours tenus en privé aussi bien côté musulman que côté chrétien sont tout autres… Ce poème est une réponse à une attaque virulente sur les Juifs (concernant l’un de mes poèmes sur ce thème) de la part d’un pasteur parisien sournois, menteur, antisémite et foncièrement pro-palestinien qui fait croire aux Juifs dont il édite les textes sur son site qu’il ne l’est pas, pire encore, qu’il est sympathisant ! ) Pour ne pas lui faire honte, je ne cite ici que ses initiales : G.C. Voilà quelle fut ma réponse à cet « homme de D.ieu » :
A LA RECHERCHE D’UN MONDE MEILLEUR AVEC LES JUIFS
–
A l’image de D.ieu avons été formés.
Pourquoi l’autre salir, mépriser, humilier ?
Juges-tu D.ieu ? Envers Lui es-tu médisant ?
Pourquoi envers les Juifs être si méprisant ?
Formons ensemble un monde plus chaud et plus beau.
D’abord faisons l’effort, chacun à son niveau
D’aprendre à connaître l’autre, sa religion
A sa place, que ferions nous ? Des solutions ?
Si nous sommes croyants, prouvons-le à présent.
La volonté de D.ieu faisons ou seulement
La n^tre ? Ne repoussons pas toujours autrui.
Les réticences, les clichés, les jalousies,
Les « on dit » les « a priori » n’ont pas raison;
D.ieu nous créa semblables, mais tout autres, non ?
Et l’entente entre les peuples est-ce un leurre ?
Non, mais vivre’ avec les autres est gageure.
Relevons-la ! Le Créateur nous fit différents :
Apprenons la tolérance, nos différends
Résolvons. L’amitié entre les peuples faisons
Pas en mots, mais en actions et disons :
« Avec coeur bâtissons et l’amour dans nos yeux,
Bien que tous différents avons le même D.ieu.
Musulmans, Catholiques, Juifs et Protestants…
Ne soyons pas sans le savoir des non-voyants. ».
Se mettre à la place de l’autre, pas facile !
Accepter les différence, difficile !
Sommes riches des autres, des différences,
Faisons-là le pari de l’intelligence.
Soyons impartiaux, envers nous-mêmes honnêtes.
Pour toujours mettons de l’amour les lunettes
Et à travers elles le monde regardons
Dans cette optique un peu de le changer tentons,
Sans nous laisser ni attaquer, ni envahir ;
Alors nous devrons nous défendre sans faillir !
En harmonie vivons, comme la nature.
D.ieu n’aime-t-Il pas toutes Ses créatures ?
Mais posons nous la question : Qu’attend Il de nous ?
Alors l’idée d’un monde meilleur, pas si fou !
Maryse
______________________________________________________
Poèmes sur le judaïsme
« Toute nuit noire est une aube qui vient. » (Edmond Fleg)
(Le poème qui suit est le tout premier que j’aie écrit sur le judaïsme, juste après l’avoir découvert)
Un chemin d’Eretz Yisrael, mais là-bas, tout chemin, lorsqu’on en a conscience, est ‘très spécial’ … ________________________________________________
COEUR JUIF, ESPOIR D’UNE NATION
–
Dans la pénombre d’un crépuscule naissant
Se met en marche le peuple du D.ieu Un.
Mais il sent qu’au bout de son chemin
Emerge une lumière qui irradie chacun
Jusques au fond du coeur, du coeur juif.
_
C’est dans la nuit, la nuit sombre et profonde
Que tombent les Juifs, le peuple du D.ieu Un ;
Mais il le sait, tout n’est pas perdu, une lueur
Eclaire encore son horizon, bouché en apparence.
Il est sûr qu’au bout du long chemin est Hachem.
_
C’est dans la nuit noire, lourde chape de plomb
Que se relève, confiant, le peuple du D.ieu Un.
Un temps viendra, il le sait, où il verra, là-bas
La lumière divine au bout de son chemin.
Un jour, il en est sûr, elle illuminera son destin.
_
Dans la blafarde lueur du jour qui se lève
Marche courageusement le peuple du D.ieu Un.
Toujours l’espérance du retour gravée en son coeur
L’aide à supporter tous ses nombreux malheurs.
Tant il espère en son D.ieu que vraiment il y croit.
_
Dans la lumière d’un jour qui naît progresse à grands pas,
La tête haute, le peuple d’Israël, le peuple du D.ieu Un.
L’espoir est vraiment là, puisqu’il est, encore !
De tous les horizons il est venu et s’est rassemblé.
Alors vers sa terre, vers Israël, vers Sion il s’avance…
_
Dans l’éblouissante clarté d’un jour transformé la joie éclate
Quand, le Messie à leur tête, s’avancent les princes d’Israël.
Confiante, sur sa Terre Promise, une nation entière pose ses pas.
Sion exulte, la Chekhina* enfin de retour, le Temple resplendit.
Tous les peuples viennent prier D.ieu, béni soit-Il, dans Sa gloire.
_
Après des millénaires sur la terre d’Israël sont enfin réunis
Le Roi et Son peuple, au milieu des nations venues pour l’occasion
Prier en Son saint Temple, à présent par tous comme le leur reconnu.
Israël, jamais Tes enfants n’ont douté, alors, Hachem, Tu les as ramenés.
Pour toutes les bontés dont Tu nous as comblés, Adonaï, sois remercié !
Maryse
* Présence Divine
—
- Pour les herbes folles et pour les blés, pour les simples fleurs des champs…
- –
RECONNAISSANCE
–
Pour le ciel bleu, pour le ciel gris, pour le ciel rose,
Pour les brouillards d’automne,
Pour le froid vent d’hiver,
Pour la neige et pour la glace des lacs,
Pour le soleil et pour la pluie,
Pour la caresse d’une brise d’été,
Pour la chaleur du soleil,
Pour toutes les nuances de la nature,
Pour les crépuscules et les aurores,
Pour les rayons du soleil à travers les nuages,
Pour la lune et les étoiles,
Pour la nuit et pour le jour,
Pour la claire rosée du matin,
Pour l’herbe tendre, pour les cailloux,
Pour les sources vives au cœur de la terre,
Pour l’eau cristalline des ruisseaux et des cascades,
Pour les lacs et pour les rivières,
Pour les vagues salées de la mer,
Pour les poissons des vastes océans,
Pour le sable chaud des plages,
Pour les montagnes enneigée,
Pour tous les animaux de la terre,
Pour les oiseaux et leurs chants si doux,
Pour les plantes, pour les arbres,
Pour les bois et les forêts,
Pour les plaines et les collines,
Pour les herbes folles et pour les blés,
Pour les simples fleurs des champs,
Pour l’homme qu’Il a créé à Son image,
Pour l’âme qu’Il a insufflée en lui,
Pour toutes les langues du monde,
Pour toutes les couleurs des hommes,
Pour l’air que nous respirons,
Pour cette terre magnifique qu’Il nous a donnée,
Merci au Créateur, tout simplement.
Maryse
________________________________________________
La guerre
L’histoire de Rohi Klein, un des nombreux héros d’Israël
–
Rohi (mon berger en hébreu) Klein avait 31 ans, il était marié et père de 2 petits garçons. Il vivait dans le Yéshouv de Elie, en Judée Samarie. Il avait d’abord étudié la Torah dans une Yéshiva avant de rejoindre l’unité d’élite 51 des Golani. C’était un garçon raffiné et bien dans sa tête. La Terre et le peuple d’Israël étaient pour lui prioritaire. L’amour d’un juif pour sa patrie. C’est lors de la seconde guerre du Liban qu’il trouva une mort héroïque : La bataille faisait rage, les grenades ennemies volaient partout, dans les rues du bourg. Tu avais envoyé Amihaï contourner une rue pour prendre à revers les terroristes. Mais Amihaï, au bout de quelques minutes a poussé un cri et tu as compris que quelque chose de grave était arrivé.Ton objectif absolu était d’aller voir ce qui était arrivé à Amihai. Tu l’as trouvé étendu, entouré de quelques soldats, il était blessé et tu as ordonné d’amener le brancard pour le sortir de cet enfer tout en ripostant au feu ennemi. Tu l’as mis toi même sur le brancard et tu l’as porté avec un autre soldat. Tout à coup, raconte l’autre soldat « En me baissant pour relever le brancard j’ai entendu un bruit juste derrière moi, là où était Klein. Puis je suis tombé » Je l’ai entendu crier juste avant, « Maman », puis « Chema Yisrael » avec une telle force dans la voix, comme quelqu’un qui veut se donner du courage ». Rohi venait de plonger sur une grenade qui a explosé sous lui. Il a ainsi sauvé tous les soldats présents.
Un autre soldat arrivé juste à ce moment là. témoigne « J’ai vu Klein lorsqu’il était en train de se baisser pour prendre le brancard et puis je l’ai vu se jeter en avant, je n’avais pas encore compris ce qu’il était en train de faire. Je l’ai entendu crier « Shéma Israël ». 3 secondes qui ont été comme une heure. Tout le monde hurlait tout autour « Klein a plongé sur une grenade ». Lorsque nous nous sommes approchés de lui, il a eu la force de crier qu’il fallait absolument s’occuper d’abord de Amihaï qui était déjà sur le brancard posé à côté de lui.. « Allez vous occuper de Rehavia, Allez vers Rehavia ». Ces forces commençaient à disparaître mais presque machinalement il continuait à donner des ordres. Il fut adossé contre un mur par ses soldats, grièvement blessé mais conscient. Tout cela sous le feu nourrit de l’ennemi.. »Je me souviens encore, il était adossé contre le mur et essayait d’appuyer sur le bouton du Talkie Walkie et faisait son rapport » Klein est mort, Klein est mort plusieurs fois » Il était tout simplement en train de dire lui-même qu’il était mort !!! De suite après, Rohi Klein est tombé. Il a eu encore la force de transmettre l’appareil de liaison à son second, qui raconte : « Il avait la hantise que les appareils de liaison puissent tomber aux mains de l’ennemi et qu’ils puissent les utiliser pour tromper nos forces. Rohi a en fait absorbé tous les éclats de la grenade qui aurait fait beaucoup de dégâts dans un tel périmètre.
Nous nous souviendrons de toi, Rohi, de ton sacrifice ultime, celui de ta vie, pour sauver plusieurs de tes soldats. Tu as sanctifié le Nom de D.ieu, comme il est écrit. Que le sacrifice de Rohi et de ses compagnons ne soit pas vain et que leur souvenir soit béni. (texte adapté de Marc Haviv, pour Guysen, avril 2007)
–
‘ NEFECH YEHOUDI ‘
–
Rohi, tu avais trente ans et au coeur l’amour
De ton pays, de ton peuple, et pour toujours
Ils se souviendront de toi. Cette grenade,
Sur elle t’es jeté, pour tes camarades
–
En criant « Chema Yisrael ! » Tu as sauvé.
L’ennemi tue. L’Israélien se défend et
Lutte pour sa vie, celle de tous ses frères.
Ta patrie de ses jeunes peut être très fière !
–
Israël, écoute la voix de tes enfants,
Vivant du Créateur la Torah tout autant
Qu’ils vivent dans ce monde-ci, dans les nations
Où sur leur terre, courageux. Oui, ils seront
–
Ceux qui demain assureront de leur pays
La pérennité, dans la lumière bénie
Du Maître des Mondes. Lui, qui là-haut voit tout
Et qui, un jour Ses jugements rendra sur nous.
–
Si tous enfants d’Hachem, des héros sont ceux-là.
Lorsqu’ils tombent, pleure le pays. Et voilà
Qu’alors un peu de la divine étincelle
Quitte notre monde et on prie pour elle !
Maryse
______________________________________________________
INNOCENCE (poème sans rime)
–
Un sourire dans les nuages …
Une vague qui déferle sur le rivage …
Etincelle de rêve, étincelle de vie
Tu t’endors sur la plage, dans le vague …
Mais c’est la guerre, insensé !
Ne le sais tu pas, enfant ?
Et toi, tu reste là à rêver
Au soleil du mois d’août…
… Mais il est tard déjà…
Le soleil se couche, et là-bas
Il descend jusqu’au fond de la mer.
Que fais-tu encore sur la grève ?
Les étoiles déjà illuminent le ciel.
Et toi toujours tu souris dans les nuages …
Un grand trou dans le sable, un corps sans vie…
Etincelle de malheur, étincelle de mort.
Maryse
—
Enfant de Sdérot (Alex Zager : Sderot Media Center)
–
ENFANT DANS LA GUERRE
–
Ecoute … le silence … écoute le vent ….
Sens l’odeur de la guerre car c’en est le temps.
Sens l’effluve du sang, celle de la haine.
Ta quête d’amour ici-bas serait vaine ?
Tu t’accroches quand même à ton rêve de paix,
Espères que de la peine c’en sera fait,
Que jouer librement mon enfant tu pourras,
Qu’un avenir enfin dans la paix tu auras.
Au loin les bombes s’abattent sur la ville.
L’alarme retentit, les missiles filent.
Regagne ton abri. Vite vas, cache toi.
Oui, la mort rôde ce soir au-dessus des toits.
Mon enfant, c’est notre chemin, notre destin.
Mon D.ieu, cette vie si fragile, dans tes mains
Garde la bien, protège et réconforte.
Vivons en frères et la haine est morte.
Ferme les yeux et alors remets t’en au Ciel.
Oui, bientôt les hommes ravaleront leur fiel.
Tes larmes amères sèchera le vent chaud.
Espère en après, encor vivre sera beau.
Pense aux étoiles … La lune toute ronde
Là-haut dans le ciel de la mer régit l’onde.
Ta terre chaque année suit le cours des saisons.
Guerre n’aura qu’un temps, aurons d’elle raison !
Bientôt à nouveau tu pourras bouger, chanter
Et rire, ton insouciance retrouver.
A pleins poumons, mon enfant, crier tu pourras
Que tu aimes la vie et puis tu oublieras …
Maryse
|
Ce serpent anti-missiles fait près de 25m de long et peut protéger jusqu’à 80 enfants
|
______________________________________________________
(Texte inspiré d’Edmond Fleg – 1874-1963 – « Pourquoi je suis Juif »)
–
POURQUOI J’AIME LES JUIFS, POURQUOI J’AIME LE JUDAÏSME
–
– Parce que ce peuple est resté le même, a GARDE SA TORAH
intacte et l’a TRANSMISE depuis qu’il
l’a reçue de D.ieu au Mont Sinaï, par la bouche de Moïse
– Parce que ce peuple de prêtres a une SOIF inextinguible
DE SON D.IEU UN et vit avec Lui, pour Lui et en Lui
dans ses moindres actes quotidiens, tous les jours de sa vie
– Parce que le Juif pratiquant DONNE toujours AU PAUVRE, SE
PREOCCUPE DES AUTRES et vient en aide à ceux qui sont en détresse
– Parce que le Juif pratiquant TIENT toujours SES PROMESSES
– Parce que ce peuple a l’AMOUR DE SA TERRE chevillée au
corps
– Parce que ce peuple, EN DEPIT DE TOUT, garde toujours l’ESPOIR
– Parce que cet ESPOIR, il l’a traduit dans son hymne national
– Parce que ce peuple n’attaque pas, mais SE DEFEND,
toujours respectueux de l’adversaire
– Parce ce peuple, en dépit de ses difficultés, garde
toujours le SENS DE L’HUMOUR
– Parce que ce « peuple de la parole », devenu le
« peuple du livre » aime L’EFFORT, le travail bien fait et LA
CULTURE et cherche continuellement à s’élever spirituellement.
Voilà pourquoi j’aime les Juifs, voilà pourquoi j’aime le judaïsme !
Maryse
Althéas, ou roses du Sharon
–
REJOINDRE UN PEUPLE
–
Peuple de la droiture et du courage
Vouloir te rencontrer est un vrai voyage
Au pays des Hébreux avec leurs idéaux,
Dévoués au D.ieu Un, si humains et si beaux.
De ce peuple, j’aurais tant voulu être née,
Ses joies, ses doutes, ses larmes éternelles,
Emotions partagées au ventre maternel.
Au femmes du peuple qu’Hachem voulait pour lui
Gardant en elles encor’ leurs racines aujourd’hui,
Aux Sarah, aux Ra’hel, j’eus voulu ressembler
Et puis, en me voyant, un peu les retrouver.
Mais notre Créateur ainsi ne l’a voulu
Et je naquis parmi ces nations qui ont pu
En leur temps du D.ieu Un refuser la Torah,
Se charger de Son joug qui ne voulurent pas.
Qu’il est glorieux à ce peuple d’appartenir.
Comme il veut son D.ieu Un avec zèle servir !
Je l’aime tendrement et avec lui je veux
Partager l’avenir, bon ou mauvais, au mieux.
Maryse
____________________________________________________
Poème en hommage à Ilan Halimi (février 2006)
–
ANTISEMITISME & BARBARIE – ATTENTION, ON ASSASSINE !
–
Entends-tu de l’humain, le cri silencieux
Déchirer la nuit source, froide et profonde ?
C’est celui de ton frère qui va droit jusqu’aux cieux.
Il hurle sa souffrance. La bête immonde
Nous revient : La haine. L’horreur. L’indicible.
C’est le retour de qui ne veut pas dire son nom,
Tapi là, au creux des lâches, invisibles,
Cachés, sournois mais bien réels. Nous disons non,
Rien n’est fini, toute recommence, mon ami.
Pour rien au monde ne doit sévir, comme avant,
L’antisémitisme et sa fille, barbarie,
Dans nos pays ‘civilisés’. Et cependant…
Rappelle-toi. C’était hier. Alors combats !
Rien ne doit se reproduire comme autrefois
Et des bourreaux nous devons arrêter le bras.
Par notre silence, ne tuons pas deux fois !
Prends garde, en chacun la violence sommeille.
Ne laisse pas en toi ressurgir l’animal.
Alors écoute… ta conscience s’éveille…
En ton coeur ne laisse pas une place au mal.
Cependant, ne dis pas : ce n’est pas l’un des miens.
Qui sait si, lui, ce ne sera pas toi, demain !
A l’humanité, toi aussi tu appartiens.
Vois, le lâche a du sang d’innocent sur les mains.
C’est de la connaissance de l’autre que naît
Le respect. Mais la bêtise et l’ignorance
Mènent à la ruine de l’homme. Il faudrait
T’éveiller de ton silence, pauvre France !
Tout peut encore être sauvé. Mais de s’unir
Il est temps. Démocraties, il faut vous lever !
Le monde ne doit ni attendre, ni faiblir.
Banaliser serait pour lui se suicider !
A condamner les assassins il faut veiller.
Humanité, deviens meilleure pour demain !
Monde, tu en portes la responsabilité.
La dignité de l’homme est vraiment dans nos mains !
Rêvons unpeu… qu’un jour enfin on ne voit plus
La barbarie sur la terre qui est nôtre.
Alors nous pourrons enfin croire en l’homme mû
Par le respect, la compassion, l’amour de l’autre…
Maryse
Vidéo YouTube en hommage à Ilan ici : ILAN HALIMI-CLIP VIDEO par Itshak Jacques BENSOUSSAN ..
Les lettres hébraïque de la Création dans un tableau de David Rakia
__________________________________________________________
–
LETTRES CELESTES
( Poème sans rime)
–
Au début de l’Histoire, l’Artiste Céleste
Avant l’homme créa et laideur et beauté
En vingt-deux lettres qui fondèrent le monde.
Avec elles, l’Yvrite inventa la prière.
Le regard posé sur la structure des lettres
Et tout l’être est touché, d’abord par leurs formes ;
Regard émerveillé sur un monde si riche
Rempli de tant de sens. Beauté et majesté.
Les lettres de la Torah nous entraînent,
Parlent au coeur, murmurent des paroles venues
Du fond des âges, dites à Abraham, à Moïse…
Mots d’amour lumineux à déchiffrer, à écouter…
Secrets révélés parfois, distillés, subtils.
Sens-tu la douceur de Celui qui appelle ?
La sens-tu dans ton âme, dans ton coeur aussi ?
Et Sa Torah murmure : « Chema Yisrael ».
La lumière t’enveloppe, doux écrin , diffuse
Ou fulgurante parfois, révélatrice.
Les « yeux de l’âme » ne s’en lassent jamais
Et espèrent chaque jour pouvoir la capter.
Le son venu d’en haut s’adresse à tout ton être,
Tu ne peux l’entendre avec tes oreilles de chair
Mais avec les « oreilles de l’âme » : ici, à l’intérieur,
Le sens-tu vibrer, là, profond en toi ?
Maryse
(Ces lettres de l’alphabet hébreu – qui sont aussi des chiffres – ont remplacé le tout premier alphabet, mais elles sont si belles !)
—
AU JARDIN DES COEURS
Il est des jardins qu’on ne verra jamais car
On les dit secrets, enfouis en chacun, discrets.
Il est en nous des jardins toujours en hiver
Et d’être abandonnés pour toujours ils ont l’air.
D’autres où tous les arbres perdent leurs feuilles
Et meurent tout doucement sans qu’on le veuille.
Il en est d’autres qui marquent les saisons, qui,
Selon le temps, les circonstances, ont grandi.
Il est des jardins où la rosée fait pousser
De nombreuses fleurs multicolores, variées.
Le jardin des coeurs, c’est notre moi intérieur.
Donnons à ce jardin en nous tout le meilleur.
Maryse
_______________________________________________________
–
ENFANCES
Que dire d’un passé qui à tous est commun ?
Avons vécu l’enfance à son tour chacun
Petites têtes rousses, brunes ou blondes
L’oeil pétillant, comme angelots les joues rondes.
Dans leurs grands yeux ouvert l’éclat de pureté
Venu d’ailleurs éclaire encore leur beauté
Et l’enfance, par sa grâce, nous rappelle
Que pour un temps encore elle appartient au Ciel.
En différents lieux et en pays si divers
Chacun l’a vécue selon son destin : hiver,
Eté, paillasse ou lit douillet, badine
Ou mots doux, villageoise ou citadine.
Passante du “pays mystère”, fragile,
L’enfance ronde, trapue ou bien gracile,
Habitante du monde et sans préjugé,
L’enfance est parfois avilie et tuée.
Elle devrait n’être que pure caresse ;
Toujours on devrait sourire à son adresse.
Enfance dure, déchirée ou de rêve,
Toutes différentes, elles sont si brèves !
–
Maryse