Archives de Catégorie: POEMES MARYSE

POESIE SUR TOUS LES TONS

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Voyage

Poèmes sur thèmes divers

Amitié, tendresse, amour

Judaïsme

Sionisme

Fêtes juives

Nature

Retrouvez tous ces poèmes ici :

POEMES MARYSE (avec un tout nouveau poème sur Souccot) | Espace ..

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ESCLAVAGE DORE

Le peuple juif fut, dans l’Antiquité, sauvé

Par D.ieu de l’esclavage où il était tombé.

Il fit pour eux des miracles, leur demanda

De toujours conserver dans leur coeur Sa Torah :

Enseignement, façon d’être, Arbre de Vie

Qui les garantirait contre leurs ennemis.

Temps et bien-être apparent parmi les nations

Eurent raison de ses bonnes résolutions.

C’était prévisible, c’est compréhensible.

Lutter pour sa différence est difficile,

Si dangereux parfois, si insupportable !

Se fondre dans « la masse » est confortable.

Faire croire qu’on est « comme tout le monde » ;

Avec les autres on danse alors la ronde.

Cet esclavage-là, car c’en est un, est fait

D’espoir, de tranquillité, du confort qui plaît.

Mais le peuple juif n’est pas n’importe qui.

On ne comprend que ses racines il renie,

En dépit de ce qu’on veut lui faire croire.

Il a raison quand il proclame la gloire

Du D.ieu Un, qu’il cultive sa différence

Au lieu de lui montrer de l’indifférence

Et il a raison, ses convictions d’affirmer

Malgré la nuit, en tant que tel, de s’assumer,

De se conduire en vrai Juif, courageusement ;

Le respect des nations gagnera  sûrement.

Toujours et partout, à D.ieu rester fidèle.

Mais sa voie vers la lumière, c’est Israël.

Maryse

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DANS  L’AMANDIER  EN  FLEURS

Dans l’amandier en fleurs un oiseau s’est posé,

Venu pour se nourrir du seul nectar des fleurs.

La rosée a perlé des arbres tout en pleurs

Qu’ainsi pour l’abreuver le ciel lui a donné.

L’abondante nature est tout son univers.

Créée par l’Eternel, toi rose menorah

De tes tendres couleurs ose élever les bras.

Dis, joli troubadour, chante nous quelques vers.

La boule de plumes là-haut a regardé,

Dans le limpide azur vers Toi, ô notre Roi.

Il sait que ce qu’il a il ne le doit qu’à Toi

Et vers le Créateur son chant s’est élevé.

L’oiseau, reconnaissant, s’adresse à l’Eternel,

Dans son langage émet des sons mélodieux,

D’artistiques trilles, doux et élogieux

Dans l’air pur du printemps s’élèvent jusqu’au ciel.

Doux mars est odorant déjà. Ce chant gracieux,

Ton être en perçoit l’écho dans le lointain.

Il calme ton cœur lourd et tu sais le divin

Sous le ciel d’Israël cruel mais lumineux.

Ainsi tendrement te sens tu réconforté.

Chante à ton tour au Ciel des louanges à la vie

Du Créateur tu sais tu es aimé aussi !

Alors, comme l’oiseau tu peux remercier.

Maryse

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Le Banias, source du Jourdain
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RENOUVELLEMENT

Qu’a dont l’air ce matin à être si léger ?

D’effluves printaniers il semble tout chargé ;

Ecoute, respire : quelque chose a changé.

Tous tes sens en éveil, tu pourras deviner

Le renouveau qui déjà se perçoit : Mais vois,

L’ambiance est légère ; au dehors les bois

‘Respirent’ l’air tout plein des odeurs du printemps.

La nature accomplit son travail lentement.

Du soleil bienfaisant se gorge la terre.

Sous la dure écorce, au sortir de l’hiver

La vie revient en la sève renouvelée

Et ta main palpera la douceur veloutée

Des tendres feuillages aux nombreux tons de verts.

Tous au Ciel rendront grâce à leur manière :

Refleuriront bientôt les verts prés ravivés,

Germeront les semences par l’homme jetées.

Les épis, la vigne et les fruits vont pousser,

Les ruisseaux de bonheur vont bondir et chanter,

La tige reverdir ; bouton deviendra fleur.

L’oiseau sait et nous dit par son chant son bonheur.

La nature s’éveille, s’apprête en secret,

Ses beaux et nouveaux atours lentement revêt.

Le printemps annonce le parfum des roses,

Offre à nos regards sa beauté grandiose.

Maryse

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VOYAGE

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Avoir le coeur Eretz Israel (revu et complété le 18.10.2014)

Dès que je t’aperçus du haut du ciel où l’avion entamait sa descente vers toi,
Je fus conquise et je sus d’emblée qu’il serait difficile de te quitter, Eretz Israel.
Ainsi, la première fois que je te vis, je fus pleine de gratitude envers le Créateur
De m’avoir offert le privilège de te contempler autrement que sur des images.
Pleine de curiosité, j’aperçus de là-haut tes paysages aux tons variés,
Avec tes champs multicolores, tes maisons, tes palmiers, tes rues, tes plages.
C »est un plaisir que ne procurent pas d’autres pays tout aussi ensoleillés.            J’ai foulé ta terre, j’ai senti ta chaleur, ton souffle, tes parfums d’orient.
Plus tard j’ai aimé ton Kinneret aux douces formes, calme, tranquille, profond !
Tes plaines, tes vertes vallées, tes montagnes du nord aux forêts luxuriantes,
J’ai aimé ton brûlant sud aux prés jaunis où broutent quelques chameaux
Et tes grasses prairies de mai aux vaches plantureuses paissant paisiblement.
J’ai aimé tes généreuses oliveraies, tes opulentes palmeraies aux savoureux fruits
D’où coulait autrefois le miel en ruisseaux ; n’es-tu pas le pays du lait et du miel ?
J’ai vu Massada, symbole de résistance, de courage où hommes, femmes, enfants
Ont préféré mourir que de tomber vivants aux mains de l’occupant romain.
Tes plages accueillantes offrent leurs rivages aux joyeuses familles réunies
Qui goûtent le bonheur d’être ensemble face à la mer après une dure journée.
J’ai savouré tes grandioses couchers de soleil où dans l’air tiède encore du soir
On perçoit le son paisible et bercé de tes vagues s’échouant sur la grève.
J’ai côtoyé tes vaillants soldats prêts à donner leur vie pour ta terre d’exception ;
Ensemble à la base, au clair de lune, nous avons chanté notre amour d’Israël.
J’ai visité tes souks animés, bruyants et colorés aux suaves odeurs.
J’ai goûté tes diverses épices aux nombreuses saveurs toutes orientales.
Sous ton ciel limpide à Jérusalem j’ai vu des enfants en kippa jouer dans les rues.
Des enfants aux papillotes, tout de noir vêtus portaient le traditionnel chapeau, Des filles en jupe marine, aux bas sombres, chemisier à manches longues
Assorti à l’azur, marchaient en petits groupes en bavardant au sortir de l’école.
J’ai vu Jérusalem, le mont Moriah, où l’homme fut créé, où se dressait le Temple
J’ai prié au Kotel qui reçoit tant de demandes, de supplications, de larmes,
Et dans la belle et grande synagogue de la Hourva heureusement reconstruite, et
A Safed la pieuse dans celle, plus modeste, de Rabbi Yitzhak Abuhav du Portugal.
En ce torride après-midi autour d’une table des Juifs qui étudiaient intensément.
Seule là-haut à l’étage des femmes, les larmes m’ont submergée et j’ai pleuré,
Ne pouvant retenir mon émotion devant tant de beauté, de présence, de sainteté.
Lorsqu’on perçoit les choses avec le coeur les yeux de l’âme voient des merveilles
Malgré la vie rude que là-bas mènent tes enfants meurtris et déchirés, ils savent
Depuis le fond des âges qu’ Israël à jamais appartient à ce peuple devenu nation.
Eux et toi, heureux et confiants, ne faisant qu’un, souriez à l’avenir
Que vous savez serein et célébrez la vie au rythme de vos jours.

Maryse

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les vertus de la fleur d'oranger

VALDEMOSA

C’est l’odeur des oranges et des citrons partout

Qui attire l’attention et l’air est si doux

Dans l’île parfumée si jolie où jadis

George Sand et Chopin crurent le lieu propice

Pour abriter et leurs amours et leurs talents.

Montagne violette et arbres ondoyants

Cachent la chartreuse parmi les oliviers,

Décrite par l’écrivain de chapitres entiers.

Elle y écrivit. Il y composa. La pluie

Cet hiver-là, à s’en aller les contraignit.

En été l’île est belle et lumineuse.

Ce beau paysage comble les rêveuses.

Chacun y trouve de quoi se ravir les yeux,

En faire provision et l’année être heureux.

Maryse

    Une ruelle de Naples

                               VOYAGE ITALIEN

Ma mère m’a donné le goût des voyages

Et j’ai visité contrées et paysages

Dès l’adolescence, et elle avait raison,

Qui sont le berceau de notre civilisation.

Les beautés du pays qu’on nomme Italie,

Luxuriante nature pleine de vie

A de tout temps attiré les foules venues

Admirer les vestiges d’un âge disparu.

J’ai visité Rome sous un soleil brûlant,

Ses places, ses marbres et tous ses monuments,

Ses innombrables rues typiques si jolies,

Les cent fontaines des jardins de Tivoli.

J’ai vu les lieux tragiques de son histoire :

Pompéi, Herculanum, prospères gloires

Devenues villes de cendres, éphémères,

Anéanties par un volcan en colère.

Ainsi j’ai vu Venise et ses gondoles,

Place St Marc ; ses pigeons toujours s’envolent

Et puis reviennent pour quelques miettes de pain.

Ses ponts font le lien entre passé et demain

Et la lune argentée se reflète dans l’eau,

Invitant au rêve, à l’amour en cadeau.

Connaissez-vous, au Nord, les beaux lacs d’Italie

Bordés de villages pittoresques, exquis,

Où un soleil ardant brille dans le ciel bleu ?

A l’entour trônent les sommets silencieux.

J’ai vu la ville des amoureux mythiques

Vérone et le fameux  balcon antique

J’ai vu les îles d’Ischia la verte, Capri

La jolie, sa ville ayant même nom,  puis

Sorrente et tous les villages riverains

Qui ont inspiré tant de peintres, d’écrivains,

Naples la belle, ses riches et ses mendiants

Où les parfums du sud sont là dans l’air ambiant,

Où dans des ruelles au linge suspendu

Jouent des enfants aux grands yeux sombres et perdus

Dans des rêves de bonheur. Eux savent si bien

S’évader, fuir la misère, rêver pour rien…

Ici les gamins sont beaux, gais et souriants.

Comment être triste sous un soleil si franc ?

De ce voyage italien j’avais rapporté

Une provision de soleil et savouré

Des paysages, des rires, des chansons dont

Nos deux oreilles très longtemps résonneront.

Maryse

SOUS  LE  CIEL  DE  SAINT  PETERSBOURG

Romantique’ éternelle aux airs italiens

Le poète Pouchkine te chanta si bien.

Dans l’imagination du tsar Pierre naquis,

Tu devins alors plus beau joyau de Russie.

Voici trois cents ans, encor dans la barbarie,

De la boue des marais insalubres sortie,

Masquant ainsi du peuple les nombreux malheurs,

Des riches sujets tu abritas le bonheur.

Mais qui sait combien de nuits blanches passèrent

Ces hommes dont les vies là-bas se brisèrent.

Tu fus bâtie dans le sang et dans les larmes

Et bien que les font s’estomper tant de charmes

Les âmes de ces bâtisseurs désespérés

Engloutis dessous hantent encor la cité.

Mais alliant charme slave et embruns marins

Le Golfe finlandais tu décores si bien.

Lorsque le vent d’été caresse les passants

Et que de tes façades le soleil couchant

Chauffe les douces couleurs tendres et blanches

Bruissent et flamboient les feuilles dans les branches.

Lune et mer scintillent. Fourbu, l’homme s’endort

Et là-bas les bateaux vont et viennent au port.

Petits matins dans l’aube froide, nordiques :

Tes coupoles d’or renaissent, féeriques.

Quand Baltique et Neva l’hiver se confondent,

Que sous la lune, sable et brume se fondent,

Dans les coins, insensibles au froid dévorant,

Bien loin de cette terre rêvent les amants…

Belles journées d’après neige ensoleillées ;

Joues roses, les enfants chaudement habillés

S’amusent. La cloche du repas résonne :

Filent les luges … les visages rayonnent.

Par tes richesses infinies tu étonnes

Autant que par ta culture et tu donnes

Tant de ton cœur artistique et musical,

A la fois subtile et monumentale.

Saint Petersbourg, fantôme ou bien réelle ?

Envoûtante, mystérieuse,  tu es celle

Qui encor « Venise du Nord » sera longtemps

Et de son charme certain défiera le temps.

Maryse

Appartement Bohinj        Le lac de Bohinj

     BOHINJ

Encore yougoslave étais-tu en ce temps,

Village de montagne, vraiment ‘bon enfant’:

Et moi, jeune fille de France qui aimais

Les pistes, sur tes pentes glisser je venais,

Pour patiner sur ton lac si joli, si bleu

Aux pieds des monts qu’on appelle alpins, si vieux.

Dans ma prime jeunesse j’appris à skier

Mais n’avais depuis tant d’années pu pratiquer.

J’avais choisi sur la carte un endroit

Où passer des vacances blanches dans la joie.

Ce fut Bohinj, aujourd’hui slovène nommée,

Simple village au bord du lac dans la vallée

Qui porte son nom. De montagnes entouré,

Il allie calme, charme et simplicité.

Ses cascades sauvages attirent les plus fous

Et les plus audacieux ses grottes et ses trous.

C’est l’hiver dans cette blancheur virginale

Qui donne aux paysages un air hivernal

Que par ta simplicité m’avais conquise,

Petite station si jolie, si exquise !

Maryse

Lac de Bled et son îlot

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ScreenHunter_12_Dec  Prague

ENTRE  NUREMBERG  ET  PRAGUE

Dans ce pays aux changements destiné,

Encore aujourd’hui les écrits de ce grand Sage

Par-delà les langues, les errements et le temps,

Que fut le Maharal de Prague nous étudions

Nous fait don le Rav Löw d’un grand enseignement.

Ses pages par la Torah inspirée lisons,

Prague et Jérusalem sont  par lui reliées,

Qui continueront à traverser les âges.

Ainsi permettez-moi de faire ici un pont

Entre les rives de la Vltava et du Rhin,

Entre passé révolu et futur incertain,

Qu’on voudrait désormais très beau et très fécond.

Passant par Nuremberg, j’emporte avec bonheur

Avec moi, entre Bavière et Bohème,

Un petit morceau d’Israël en un poème,

Mais qu’encore je ne connais que par le cœur.

J’ai traversé le pays de Charlemagne,

Qui fut aussi celui d’Hitler, dangereux fou

Qui ensevelit le peuple juif sous sa boue

Et le sien dans la honte  pour l’Allemagne,

Sur un chemin d’angoisse, de peur et de froid.

Par les nazis, on ne l’oublie pas, ont péri

Des enfants, des femmes et des hommes bénis

Par D.ieu, encor Hébreux, et qui gardaient la foi.

Ces paysages que virent nombre d’entre eux

Furent les derniers de désormais courtes vies

Entrevus par la fente d’un wagon noirci,

Avant que de rendre leur âme noble à D.ieu.

Mais là où ils vécurent, puissent nos Sages

Eclairer par leur enseignement si précieux

La Diaspora et qu’elle comprenne où D.ieu

Voulut que se joue son destin final. La cage

De l’exil est dorée, accueillante et là-bas

Toujours elle se crut en sécurité, protégée.

Mais le contraire l’histoire nous a montré,

Où toujours ce peuple mal aimé succomba.

Peuple de l’exil je veux dans ce voyage,

Traversant le pays de Freud et de Kafka,

Avoir une pensée pour ces victimes-là,

Et m’en souvenir, comme en pèlerinage.

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L’AIR  DE  PARIS

C’est par ton air qu’à quatre ans je te découvrais

La tête et les narines pleines encor

De l’air frais de ma verte campagne d’alors

Et mes poumons l’air de Paris rejetaient.

Mais bientôt nous nous apprivoisâmes tous deux.

Tu m’adoptas. Là je vécus quelques années.

Par cœur mon quartier je connaissais, familier.

Les enfants finissent toujours par être heureux.

J’ai arpenté tes places, dans tes rues j’ai joué,

Dans les bras maternels j’ai remonté les Champs

Tes charmes, tes odeurs font que je t’aime tant

Et qu’une place au cœur je t’ai toujours gardé.

Lorsque de toi s’envole un air de ma gorge

Ou que j’écoute ta musique je revis

Mes lointaines et tendres années. C’est ainsi

Que des souvenirs uniques l’on se forge.

Maryse

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  Divine Jérusalem

A Jérusalem, il est des gens qui ont tant

L’amour de leur ville qu’ils ne savent comment

Ils ont pu être ailleurs avant, loin d’elle.

Là-bas ils vivent. Ils ont même des ailes

Invisibles qui leur sont poussées… à l’âme.

C’est contre les méchants ici-bas leur arme,

Rejoignant ainsi la Chekhina* divine

En pensée, qui, encore, pleure la ruine

Du Temple et espère bientôt le retour

Des néchamote* près d’elle et pour toujours.

Ainsi, certains ont dans le cœur Jérusalem

Et l’aiment tant que l’on pourrait sans problème

La visiter seulement en les écoutant.

Jérusalem, tes arguments sont percutants !

Oui, en Jérusalem le cœur se réjouit,

A Jérusalem tous les espoirs sont permis.
Maryse

* 1) présence divine

* 2) âmes

Vidéo voyage en Israël d’une classe de CM2  VOYAGE ISRAEL CM2 GAN AMI 2011

Poèmes sur des thèmes divers

Les guetteurs ‘chercheurs en bonheur’

On interroge son cœur et il nous répond :

-« Dis, que sais tu de ce monde nauséabond ? »

-« Je sais qu’il est cruel et sans pitié pour tous,

Je sais que c’est vers l’abîme qu’il nous pousse. »

Oui, le monde est mensonge, laideur et noirceur ;

Bientôt disparaîtront les vendeurs de leurres.

La vie des humains importe à D.ieu beaucoup.

Les êtres bestiaux disparaîtront tous d’un coup,

Juste châtiment pour leurs multiples méfaits,

D’eux et de leurs crimes c’en sera alors fait !

Notre vie ici-bas ne peut être vide

Parce qu’une Force Céleste nous guide

Qui est rigueur, mais justice, amour infini.

Discrète et cependant là, au cœur de nos vies

Même si bien cachée, cette force nous lie

Avec elle dans les générations , et nous suit;

Prône la probité et l’amour du prochain :

Par-dessus tout, protéger la vie de chaqu’un,

Guide ceux qui l’écoutent. Tu le sais, mon cœur,

Heureux est celui qui l’entend. Il n’a pas peur.

Une vie d’homme, c’est précieux. Respectons

Cette chose inestimable et puis luttons.

Faisons en sorte d’œuvrer pour le seul bonheur

De l’humanité, puisqu’ici c’en est l’heure !

Les guetteurs se doivent avant tout d’informer

Les crédules, les suiveurs, les désinformés,

De dénoncer les mensonges, les infamies

Et de réveiller les consciences endormies.

Aujourd’hui et demain le devoir de l’humain

Est de réparer, d’améliorer de ses mains.

Mon cœur le sait bien, dans ce monde de brutes,

Qu’aussi nous avons été créés dans ce but !

Maryse

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Petit poème impromptu sur les ‘palestiniens’,

les barbus, leurs adeptes et leurs abus…


Oui, on la connaît par coeur,

La chanson des menteurs

Qui n’ont pour nous que leurres

Et veulent vous faire peur.

Ce sont de vils menteurs

Qui n’ont que haine au coeur,

Mais un coeur de pierre, puisqu’ ils tuent leurs soeurs

Et cachent leurs horreurs,

Vous faisant croire, erreur !

Qu’ils sont dans le malheur.

Voyez comme ils crient et pleurent.

Ils sont cependant les vrais agresseurs.

Voulant apitoyer le monde

Ils répètent à qui veut les entondre

Qu’Israël, c’est lui l’immonde.

Se cachent derrière leur petit monde

Que leurs femmes en nombre pondent

Puis les envoient dans l’autre monde.

Avec leurs roquettes vagabondes

Veulent tout d’Israël détruire. Chose immonde :

Quand un enfant juif est conduit à la tombe,

Tous avec les barbus dansent, festoient, font la ronde ;

Mais leurs roquettes parfois avec ironie les tondent !

Ils haïssent et tuent. Israël aime et aide le monde.

Maryse

Petit poème impromptu sur les ‘palestiniens’,

les barbus, leurs adeptes et leurs abus…

Maryse

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Barbus en babouches qui nous envahissez, retournez chez vous et fichez nous la paix !

Barbus en babouches de toutes origines, vous qui n’aimez pas nos lois,
Qui n’écoutez pas nos voix, qui repoussez nos choix, qui haïssez nos fois,
Nous en avons assez  d’entendre à tout bout de champ : « je vous hais » !            Retournez donc hanter vos pays d’origine et fichez nous la paix !
Nous en avons plus qu’assez des sournois barbus en babouches.
Nous voulons nettoyer nos pays de ces individus trop louches,
De ces coupeurs de têtes qui tout le jour menacent et vocifèrent,
Que l’on croirait tout droit venus des brûlants enfers de Lucifer.
Nous ne voulons pas de leurs repaires de brigands qu’ils nomment ‘mosquées’.
Dans tous les coins du pays, prêts à nous égorger, ils sont embusqués.
Ces râleurs professionnels, éternels mendiants assistés ne sont que nuisance ;
Jamais contents, pour un rien ils insultent, maudissent, attaquent avec aisance,
Volent,pillent,violent,tuent des innocents sans défense,à plusieurs contre un seul
Ces lâches cro-magnons n’ont aucune morale, aucune conscience : veules
Et seulement guidés par la haine, ils n’ont de cesse, partout, que de faire le mal.
Pour eux, les femmes ne valent rien et sont esclaves de ces prétentieux mâles.
Ils infiltrent nos institutions, s’approprient nos terres, occupent nos postes,
Pendant que les nôtres peinent à trouver un travail, de chez eux jetés à la porte,
Obligés de mendier pour subsister, ou pour gagner leur vie doivent immigrer…
Non, vraiment, cette situation met en colère nos peuples et ne peut plus durer !
Mrs les politicards, cessez de faire les pitres, la coupe est pleine, la coupe est bue
Arrêtez vos fadaises, vos mensonges, faites enfin ce pour quoi vous avez été élus
Si vous ne voulez pas que bientôt nos peuples bafoués, trahis, vous interpellent.
N’attendez pas que contre vous nos peuples en colère un jour se rebellent !

Maryse

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ISRAËL, PETITE TERRE BIEN-AIMEE

Israël, terre où il faut si bon vivre !

Ton peuple que l’on nomme celui du livre

A tant souffert déjà, et tant prié aussi

Pour qu’un jour son pays puisse reprendre vie

Par sa présence, avec l’aide du Très Haut,

Qui toujours su toi a veillé comme il le faut.

C’est maintenant chose faite. De tous pays

Reviennent  habiter cette terre bénie,

Terre d’abondance que D.ieu avait promis ;

De tous les pays retournent vers leur patrie,

Par toutes les nations contestée, convoitée,

Mais qu’à toi seul pour ton bonheur Il a donnée.

Pas n’importe laquelle : celle tant de fois

Profanée par des peuples barbares, sans foi.

Tu retrouves ton peuple, ta foi et Sa loi.

L’Eternel a promis de marcher avec toi

Pourvu que tu continues à suivre toujours

Ses préceptes au Sinaï donnés, chaque jour.

Aucun peuple alors ne la dérobera,

Fussent-ils pires menteurs, voleurs, scélérats.

Tous les méchants qui encore ton sol foulent

Qui voudraient qu’à leurs pieds, vaincu tu t’écroules,

Leurs artifices D.ieu un jour démontera.

Ce jour-là, les confondant, Il les punira.

Terre où tout en abondance pousse’ enfin

Dont tu seras, Israël, le seul souverain.

Jérusalem et Sion toutes deux unifiées

Verront bientôt les nations chez toi défiler

Pour rendre hommage au seul Roi de la Terre,

Celui qui pour nous tous est D.ieu Un et père

Et qu’un jour reconnaîtront toutes les nations.

Mais avant, Hachem veut de tous les Juifs l’union.

Tes enfants étudiant Ta Torah sont sibeaux.

Bientôt, dans la joie, nous vivrons des temps nouveaux !

Maryse

   

                          Le lac Kinneret (Tibériade)

ISRAËL

KINNERET, TU BERCES NOTRE ÂME

Les collines ondulent, modelées par le temps,

Tes flots clairs frémissent sous la caresse du vent.

Tu  joues avec l’émeraude de tes eaux moirées

Sur lesquels les ans toujours glissent sans se lasser

Et ce miroir changeant reflète le firmament ;

Tes vagues bercent l’âme de leur rythme apaisant.

Patriarches et Matriarches tu as connus ;

Depuis si longtemps ici tes eaux sont retenues.

Kinneret, lieu où bientôt hier et demain

Seront rassemblés et agiront pour le Bien.

Et tu verras alors les hommes de l’Assemblée

Monter jusqu’au Har Tsion le bien-aimé ;

De ton peuple ce sera la délivrance

Tant attendue ; alors gardons l’espérance…

Kinneret, toutes ces merveilles découvertes,

Par D.ieu avec amour nous ont été offertes.   

                              Maryse

Une très belle histoire vraie : Le lac Kinneret porte ce nom parce qu’il a la forme d’une lyre., (kinnor) ou harpe.  Or, on sait que le roi David jouait de la harpe pour remercier le Ciel toutes les nuits. D’autre part, dans ce lac, on trouvait le poisson qui donnait le bleu dont on se servait pour la fabrication du tsitsit* (frange du châle de prière) qui devrait se trouver dans les coins du talit (châle de prière). Or, on retrouve cette couleur  bleue « tekhelet » sur le drapeau israélien. Ainsi, du bleu du ciel et du lac au bleu du drapeau d’Israël, il n’y a donc qu’un pas qui passe par le roi David, dont le descendant nous apportera le messie et la guéoula

 

 

 

 

 

 

 

*  POUR EN SAVOIR PLUS AU SUJET DU BLEU DES TSITSITS  : Extrait d’un cours du Rav ‘Haïm Dynovisz  (ajouté le 30 juin 2016) : Le Rav explique que les tsitsists doivent être totalement blancs dans les pays de l’exil, mais qu’ils doivent comporter un fil bleu (comme prescrit par la Torah) sur la terre d’Israël. Pourquoi ? Le BLANC est la couleur de la Torah. Le BLEU représente la séphira Malkhout, que l’on peut rattacher à l’identité, à l’affirmation du soi. Je me permets donc d’en déduire que vivre en Israël c’est affirmer que l’on reconnaît la royauté du Créateur et que la terre d’Israël est la seule terre où un Juif vit pleinement. C’est la réunion du BLANC et du BLEU : la Torah, la terre d’Israël, ensemble avec le peuple juif, ce qui forme un tout indissociable et réunit les conditions pour la venue du Machia’h, qui est proche maintenant.

Le rav explique qu’il y a une centaine d’années, si j’ai bien compris, Rabbi Guerchon ‘Hanokh Leiner (1839-1890) de Radzin (Pologne) a retrouvé l’animal aquatique que l’on avait perdu pendant des millénaires (parce que le peuple juif se trouvait en exil après la destruction du Temple de Jérusalem). Cet animal permet de colorer le fil bleu des tsitits. Le Juifs ayant commencé à revenir sur leur terre, on a pu à nouveau fabriquer le tsitsit bleu. En 1887, ce Rav entreprit donc une recherche, afin de redécouvrir le ‘hilazone, le mollusque employé pour teindre les Tsitsits en bleu. Utilisant ses vastes connaissances dans toute la littérature juive, il écrivit un petit ouvrage, Chefouné Temouné ‘Hol (« Les Trésors cachés dans le sable »), où il explorait toutes les traditions talmu-diques et midrachiques concernant le ‘hilazone. Il était assuré, à partir de cette recherche, de pouvoir reconnaître l’animal s’il le rencontrait. Il entreprit alors de voyager longuement dans divers ports afin de découvrir pour de bon le ‘hilazone (seiche commune – Sepia officinalis – de la famille des pieuvres). Il écrivit alors un nouveau livre, Pethil Te’héleth (« Un fil d’azur ») qui contient le récit de sa découverte. Dès 1890, près de quinze mille personnes la portaient dans leurs Tsitsits. Une belle histoire, non ? (Source : Cours vidéo du Rav Dynovisz – Cheela – Jacques Kohn z’l)

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LA MUSIQUE

Quoi de plus plaisant qu’un menuet de Mozart,

Qu’un prélude ou bien qu’une étude de Chopin ?

On jubile sur une aria de Couperin.

Les sonates de Beethoven sont du grand art !

Ne dit-on pas : la musique adoucit les mœurs ?

De toucher les âmes n’a-t-elle pas le pouvoir ?

Elle enseigne à notre imaginaire à voir.

Combien les lieder de Schubert parlent au cœur !

Un concerto de Bach ou une toccata,

Une cantate qui s’envole jusqu’aux cieux,

Dis-moi, n’est-ce pas ce qu’il y a de mieux

Pour parler à D.ieu, ne donnent-ils pas le la ?

Roi David, de la harpe ne jouais-tu pas ?

Ecouter l’œuvre de Massenet, c’est si bon

Et Liszt au piano peut être sanglots longs.

Ô, musique, toujours tu nous enchanteras !

Qu’est-ce qui nous fait danser ou nous fait rêver ?

Ce peut être l’un des ballets de Tchaïkovski.

Une variation à la guitare aussi

Peut transformer l’instant en un rêve éveillé.

Tu es, musique, la langue universelle.

D’attendrir bien des cœurs n’as-tu pas le pouvoir ?

Qu’y a-t-il de plus beau qui puisse nous émouvoir

Que Chostakovitch joué  violoncelle ?

Violoncelle et violon sont là à l’honneur,

Leurs vibrations touchent l’âme, directement

Et expriment tellement bien les sentiments

Qu’ils offrent au cœur de purs instants de bonheur.

Tant de belles choses, par l’ouïe nous touchent

Et concurrencent par leurs tableaux musicaux

Ceux de nombreux peintres leurs rivaux amicaux :

Moussorgski, Prokofiev, Saint-Saëns nous le prouvent.

La musique tisse un invisible rideau

Qui unit, oui, vraiment, la terre au firmament.

Dans la douceur du soir, emportée par le vent

Elle peut, au malheureux, offrir le plus beau.

Voix cristalline dans la nuit qui s’élève

Habille de couleurs l’air doux et pur du soir,

Sa palette de mille chatoiements fait voir

Ce que ressent une âme quand elle rêve…

Maryse

« Sans la musique la vie serait une erreur » Nietzsche


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La nuit est souvent synonyme d’inquiétude, de menaces, de peurs avouées ou non. Ne dit-on pas que le sommeil est une petite mort ? Mais si l’on considère que l’Être Suprême, le D.ieu Un et unique veille jour et nuit sur Ses Créatures, crée à chaque instant le monde et le maintient vivant, alors, on est confiant, alors on peut s’endormir paisiblement. Le judaïsme enseigne que l’âme est une étincelle issue du Créateur, et que lors du sommeil, elle peut rejoindre des sphères célestes pour ne revenir qu’au réveil. Ainsi, peut-on imaginer que pendant la nuit, elle aussi, tout comme les éléments de la nature, loue son Bienfaiteur pour le remercier. Ce nouveau poème est né ce Chabbat (Massei)…

Harmonie céleste

J’aime ma jolie chambre d’été dans les bois.

Où le rose, le vert et le jaune côtoient

Intimement le bleu profond d’un ciel béant

Qu’embrasse le regard avec ravissement.

Quand, le soir venu, je m’étends sous l’appentis

Dont les murs sont faits de buissons d’arbres fleuris

Sous l’immense voûte,  petite je me sens

Quand brillent les astres là haut au firmament.

Mon esprit, le soir, marche à cloche-lune,

S’assoupit sans bruit dans l’immense nuit brune…

Le monde végétal chuchote ses secrets

Pendant que les humains égrènent leurs regrets

Et leurs prières au Maître de l’univers

Qui, souvent, pour eux exauce des voeux divers.

De la terre s’élève alors un doux chant

Se mêlant à celui des astres étincelants.

Ce chant remplit l’univers de l’invisible,

A l’oreille humaine cependant  inaudible.

Nature et âmes en un secret accord

Louent leur Créateur. Quand l’âme quitte le corps,

Se joint au concert et chante des louanges

L’harmonie céleste reprennent les anges

Ensemble  avec tous les astres scintillants ;

Là sont réunies les créatures du Vivant.

Maryse

Galaxies Magnified by Galaxy Cluster Abell 1689's  Gravitational Lens 

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L’HUMOUR DE D.IEU

«A la question : D.ieu a-il de l’humour ? » je réponds : Pourquoi pas ? »

C’est un D.ieu et c’est un Père, le Créateur.

Pourquoi, comme nous, n’aimerais Il pas l’humour ?

Mais ne le pratique-Il pas à Ses heures,

Nous invitant à en faire autant chaque jour ?

Penser que D.ieu soit facétieux serait-il faux ?

Ses enfants Lui causent du souci et n’en font

Qu’à leur tête, n’écoutent pas, tournent le dos.

On doit leur chanter ‘revenez’ sur tous les tons.

Patiemment, Il les rappelle à leur devoir,

Les invitent à la réflexion, au retour.

Les hommes, ces insensés, ne veulent rien voir.

Alors, le Créateur parfois leur joue des tours…

Mais comme des mules, foncent droit dans le mur.

Même s’ils sont témoins de nombreux miracles,

Ne les voient pas, n’entendent pas Son murmure.

Les hommes, à L’écouter souvent renâclent.

Sourds, aveugles, ils mentent, trichent sans remord,

Ignorent Sa présence, si proche pourtant,

N’y comprennent rien, invoquent le mauvais sort…

D.ieu ‘sourit’. Nous sommes, malgré tout, Ses enfants !

Maryse

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UN COEUR QUI BAT

De blancs ruisseaux comme les pierres sur leur bord

Nos cœurs gisent, durs et froids comme la mort.

Dans la brume de mai mon âme vagabonde,

Des eaux tumultueuses elle suit l’onde.

Qui peut rester froid à la désolation des

Femmes et des enfants prisonniers, torturés

Qu’on mutile, qu’on tue, qu’on viole en chantant ?

Qui peut rester froid à ce tableau affligeant

De l’innocence trompée, promise à la mort ?

Mais le monde s’en moque : tranquille, il dort.

Peut-on  rester de marbre, sans larmes à sécher ?

Des rapides charrient les alluvions de mes idées.

Pourquoi la haine, la violence, l’envie ?

Et non l’amour, la tendresse, la joie, la vie ?

Comme l’oiseau au bord du frais et clair ruisseau

Un cœur est las des misères du monde ; chaud

Et doux ; il bat pour l’opprimé qu’on humilie,

Qu’on avilit, qu’on frappe et sa douleur crie.

Mais gardons l’espérance en des jours meilleurs,

Un jour le Créateur viendra sécher ces pleurs.

Car le cruel bientôt à son tour périra,

Le pauvre, le faible alors Il comblera.

L’espérance en nos chauds cœurs de chair toujours

Vivra : trop longtemps on ne peut taire l’amour.

Ne sommes nous pas faits à l’image de D.ieu ?

Ne nous a-t-Il pas créés pour tous nous aimer ?

Alors avec courage reprenons le cours

De notre vie avec l’espoir de meilleurs jours.

Maryse

La pauvreté est comme une grande lumière au fond du coeur. (Rainer Maria Rilke – 1875-1926)

                                           LA MISERE ET LA FÊTE

Il a neigé et l’air glacial fouette les joues.

Mais il n’est pas d’abri pour le pauvre qui erre

Et dans le blanc linceul il tombe à genoux.

Oui, vraiment, l’hiver est dur à la misère.

Vêtu d’un mince manteau couvert de trous,

Dans la pénombre, l’homme se meurt. Là il gît.

Son chien le voit et il le lèche. Il est doux

Et veut le réchauffer en se couchant sur lui.

La rue s’affaire : on prépare la fête.

En ville, dans les magasins bien éclairés

On se hâte d’effectuer ses emplettes.

Ce soir, passants et commerçants vont réveillonner ;

Les affaires ont été très bonnes aujourd’hui.

Mais dans un coin un homme se meurt de froid.

Qui se soucie de lui ? Qui se soucie d’autrui ?

Les gens passent et bientôt il trépasse. Quoi !

Serions-nous si cruels et si insensibles ?

Ne voyons pas le désespoir si terrible

De celui qui git à nos pieds : oui, cet autre.

De choses futiles on se met en quête

Cependant qu’une âme tout doucement s’en va…

Seul, un chien pleure la perte de son maître.

Qui d’autre le pleurera ? Qui s’en souciera ?

Aucun élan du cœur il n’aura fait naître.

Quelqu’un dans la foule appelle l’hôpital.

On dit : « Le pauvre homme ! Il n’aura pas mangé ! »

Demain on lira deux lignes dans le journal.

Après-demain on l’aura déjà oublié.

(Maryse)

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Boycotter Israël Aucune humiliation ne saurait salir l’honneur des Juifs, et rien ni personne ne pourra anéantir ce peuple de princes issus de la vraie royauté, celle du coeur.

   Mémorial de la Shoah à Yad Vashem

Que ceux qui ont connu la déportation et subi les atrocités des camps de la mort veuillent me pardonner d’oser parler de quelque chose que je n’ai pas connu et qu’à priori ne me concerne pas. Mais il se trouve qu’étant jeune fille au pair à l’époque, (à l’occasion de la visite officielle au camp de Dachau du chef de la famille qui m’hébergeait, cette famille se rendit à Dachau à l’occasion du 30ème anniversaire de la libération des camps, visite au cours de laquelle cette personne, qui était alors ministre du culte et de l’éducation du Land de Bavière devait prononcer un discours public).  Cependant, c’est un sujet qui m’a profondément touchée comme il touche tout homme digne de ce nom ; le monde ne doit ni nier ni oublier. Le souvenir de ce camp de concentration est resté enfoui pendant des décennies au plus profond de mon être et a ressurgi ces dernières années. C’est donc un hommage venu du fond du coeur que j’ai voulu rendre à ces hommes et femmes-là, surtout à la lumière de l’actualité si scandaleuse et si honteuse que nous vivons malheureusement encore aujourd’hui.

HOMMAGE AUX VICTIMES DU CAMP DE DACHAU ET DES AUTRES…

En ce temps, à Munich, ‘au pair’ en Bavière,

Bien que timide j’étais alors très fière

De ce que là-bas ‘ma liberté je nommais ;

Plus cinglante leçon je ne reçus jamais.

En cet anniversaire, jeune encor j’étais.

En arrivant là-bas, insouciante et gaie

Entre les cinq enfants et les parents, sérieux,

La mine recueillie. Nous, nous étions heureux.

Pourtant, très profond en moi sont restés gravés

Ces douloureux moments. J’en fus bouleversée.

Ne pourrons jamais, nous qui ne l’avons vécu,

Raconter ni savoir ce que ce calvaire fut.

Espérons que jamais plus cela ne sera.

Une baraque. Témoin muet. Mais là-bas

Résonnaient encore les pleurs, les gémissements

Et des gardiens sans coeur les cris, les hurlements.

Tout imprégné encor était l’air de là-bas

De l’indicible souffrance de ces temps-là :

Coups de bottes, coups de crosse, dans les larmes

Ces baraques témoignent de tant de drames…

Tous pris au dépourvu chez eux ou dans la rue.

Dans ces camps, bien qu’étant le corps et l’âme nus,

Qu’avec ventre creux et haine on les voulait

Animaux sauvages, on les annihilait ;

Mais bêtes point n’étaient malgré leur apparence,

Comme leurs bourreaux voulaient tant qu’on le pense

Et aucun mauvais traitement, si dur fût-il

Ne les y réduisit. Tous furent inutiles :

Transportés. Parqués. Fusillés. Gazés. Brûlés.

Dans leur monde de malheur, dans la dignité

Hommes, femmes, enfants comme fleurs se fanaient,

‘D’inamour’, de mal être là-bas s’éteignaient.

Lentement, ces vies-là se libéraient sans bruit…

S’envolaient alors tristesse, abandon, vie…

Heures… jours… semaines… mois… de tous oubliés…

Bleus au corps. Bleus à l’âme. Bleus à l’humanité.

Sensible’Anne. Vive et pétillante ado…

J’avais lu son journal quelques années plus tôt.

Elle incarnait joie, vie, humour ; et elle aussi

Fut assassinée : camps… désespoir… maladie…

Mais qu’on ne dise pas que ces gens ont péri

Comme mouton à l’abattoir, vision ternie !

Tant d’entre eux, jeunes et vieux, là et au ghetto,

Morts en héros défendaient vie et idéaux !

Cependant, qui eût jamais bien pu croire

Que des ‘hommes’ aient pu se faire une gloire

D’exterminer ainsi leurs semblables, au nom

De frustrations, d’envies, par pure déraison ?

Pourtant ces homme-là n’ont pas en vain péri.

Leur souvenir reste présent, même pour qui

N’a pas connu ces temps honnis de l’histoire.

Même si certains voudraient ne plus le savoir

Pour mieux, à la prochaine occasion, recommencer

Sous d’autres formes, plus nouvelles, plus variées…

Mais après trente ans, soixante ans même, ils sont

Toujours aussi vivants en nous tous qui avons

L’amour des hommes, nos semblables. Nous voilà

Plus nombreux et plus forts que tous ces scélérats

Qui veulent d’un peuple l’entière destruction.

Nous savons que jamais, ceux-ci n’y parviendront !

Maryse

Chaque jour, des années 1942 à 1945, des Enfants, des Femmes et des Hommes ont été raflés, emprisonnés, assassinés,  gazés et brûlés . Ce n’était pas le fait de quelques hommes, mais bien de Nations entières, et d’états souverains et démocratiques. Des lois ont été votées et mises en place pour pouvoir assassiner les juifs, légalement.

Chant des résistants juifs du ghetto de Vilnus

Ne dis jamais que c’est ton denier chemin
Malgré les cieux de plomb qui cachent le bleu du jour
Car sonnera pour nous l’heure tant attendue
Nos pas feront retentir ce cri : nous sommes là

Le soleil illuminera notre présent
Les nuits noires disparaîtront avec l’ennemi
Et si le soleil devait tarder à l’horizon
Ce chant se transmettra comme un appel

Ce chant n’a pas été écrit avec un crayon mais avec du sang
Ce n’est pas le chant d’un oiseau en liberté :
Un peuple entouré de murs qui s’écroulent
l’a chanté, fusil à la main

Du vert pays des palmiers jusqu’au pays des neiges blanches
Nous arrivons avec nos souffrances et nos douleurs
Et là où est tombé la plus petite goutte de sang
Jaillira notre héroïsme et notre courage

C’est pourquoi ne dis jamais que c’est ton dernier chemin
Malgré les cieux de plomb qui cachent le bleu du jour
Car sonnera pour nous l’heure tant attendue
Nos pas feront retentir ce cri : nous sommes là !

(source 6millionsdemesfrères.com)

vidéo Dachau Concentration Camp

vidéo : In Ghetto.Yiddish Song.

vidéo : Holocaust Tribute

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20080430190727

HONNEUR AUX JUIFS

Yehoudi* : joli nom, le porter, quel honneur !

Une non-Juive vous le dit avec raison,

Mais contre lui, sauf exception sont les nations.

Lui aussi aspire à la paix et au bonheur.

En tous temps fidèle, intacte est sa foi,

Malgré la diaspora et les humiliations,

Tortures, pogroms, essais d’extermination,

Depuis toujours de son D.ieu vivante est la loi.

Aux nations la « parole du Livre » par lui

Est transmise, lui le prince de l’éthique,

Morale trop dure pour la masse ethnique :

Cela, le reste du monde l’a toujours fui.

Un peuple droit, à ses traditions fidèle

Et à sa foi depuis tant de millénaires,

Cela déplaît au monde, joug tutélaire.

Mais vraiment D.ieu, que cette nation est belle !

Transformer un marécage en une forêt,

Un désert en un immense jardin fertile

Avec fruits et fleurs et leurs parfums subtiles,

Cela, courage et savoir-faire requiert.

Au monde toujours le meilleur de lui donna.

Depuis longtemps être estimé il espère.

Sans les Juifs le monde serait moins prospère.

A l’évidence on veut ignorer cela.

Car ce sont bien eux qui tant de belles choses

Au monde ont apporté, laïc comme croyant,

Les valeurs morales et les commandements.

Mais de dire cela aujourd’hui qui l’ose !

Et là, le bec aux antisémites clouons !

Tes aïeux tu honores avec constance et foi

Et toujours tes enfants pourront compter sur toi.

Alors là notre morgue de côté mettons.

Ton pays jamais de plein gré tu n’as quitté ;

Des prophètes et patriarches l’héritier,

Qui, longtemps les Hébreux ont bien su éclairer,

D’Abraham à Ezra en passant par Moché,

A Sarah, Myriam, Deborah tu fais honneur.

De ces Hommes/Femmes l’histoire est féconde

Qui ont tant marqué leur passage en ce monde

Qu’aujourd’hui beaucoup s’y réfèrent et font leurs.

Tant de grands savants au monde tu as donnés :

Compositeurs, philosophes et écrivains,

Prix Nobels, hommes politiques, comédiens…

Un jour selon ta valeur tu seras traité.

Ce peuple voudrait tant déposer les armes !

Mais l’espoir de recevoir des autres l’amour

Ne perd pas, ni son sens bien connu de l’humour.

Et cela dans la joie et malgré les drames.

Aux douleurs physiques, aux fleuves de larmes,

Aux douleurs du coeur, douleurs de l’âme, vécues,

Dites-moi quelle nation aurait survécu ?

Pour son D.ieu, pour sa terre brille sa flamme.

On ne peut à un tel peuple que s’attacher.

Belle et forte Israël, tu te bats pour ta vie.

Je le dis haut et fort, sur les toits je le crie :

Apprendre à te connaître déjà c’est t’aimer !

Non, pour ton pays tu ne luttes pas en vain,

Et même si tes voisins se font invasifs,

N’oublie pas qu’aussi Juif rime avec positif !

De la carte rayé ? Non ce n’est pas demain !

Bien que souvent en furent chassés les Hébreux,

Les Juifs aiment leur pays, ne l’ont jamais fui.

De leur sueur, de leur labeur il est le fruit.

Au Jardin d’Eden vit ce peuple courageux.

Maryse

Yehoudi* : Juif en hébreu. Ce mot signifie le louangeur (de D.ieu)

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(Le texte ci-dessous date de 2006. A l’époque j’avais encore quelques illusions à propos de l’entente possible des religions entre elles. Ayant évolué et suivi l’actualité dans ce domaine, je n’en ai plus aucune, en 2011, sachant pertinemment que tout n’est que façade et que les discours tenus en privé aussi bien côté musulman que côté chrétien sont tout autres… Ce poème est une réponse à une attaque virulente sur les Juifs (concernant l’un de mes poèmes sur ce thème) de la part d’un pasteur parisien sournois, menteur, antisémite et foncièrement pro-palestinien qui fait croire aux Juifs dont il édite les textes sur son site qu’il ne l’est pas, pire encore, qu’il est sympathisant ! )  Pour ne pas lui faire honte, je ne cite ici que ses initiales : G.C. Voilà quelle fut ma réponse à  cet « homme de D.ieu » :

A LA RECHERCHE D’UN MONDE MEILLEUR AVEC LES JUIFS

A l’image de D.ieu avons été formés.

Pourquoi l’autre salir, mépriser, humilier ?

Juges-tu D.ieu ? Envers Lui es-tu médisant ?                                   

Pourquoi envers les Juifs être si méprisant ?

Formons ensemble un monde plus chaud et plus beau.

D’abord faisons l’effort, chacun à son niveau

D’aprendre à connaître l’autre, sa religion

A sa place, que ferions nous ? Des solutions ?

Si nous sommes croyants, prouvons-le à présent.

La volonté de D.ieu faisons ou seulement

La n^tre ? Ne repoussons pas toujours autrui.

Les réticences, les clichés, les jalousies,

Les « on dit » les « a priori » n’ont pas raison;

D.ieu nous créa semblables, mais tout autres, non ?

Et l’entente entre les peuples est-ce un leurre ?

Non, mais vivre’ avec les autres est gageure.

Relevons-la ! Le Créateur nous fit différents :

Apprenons la tolérance, nos différends

Résolvons. L’amitié entre les peuples faisons

Pas en mots, mais en actions et disons :

« Avec coeur bâtissons et l’amour dans nos yeux,

Bien que tous différents avons le même D.ieu.

Musulmans, Catholiques, Juifs et Protestants…

Ne soyons pas sans le savoir des non-voyants. ».

Se mettre à la place de l’autre, pas facile !

Accepter les différence, difficile !

Sommes riches des autres, des différences,

Faisons-là le pari de l’intelligence.

Soyons impartiaux, envers nous-mêmes honnêtes.

Pour toujours mettons de l’amour les lunettes

Et à travers elles le monde regardons

Dans cette optique un peu de le changer tentons,

Sans nous laisser ni attaquer, ni envahir ;

Alors nous devrons nous défendre sans faillir !

En harmonie vivons, comme la nature.

D.ieu n’aime-t-Il pas toutes Ses créatures ?

Mais posons nous la question : Qu’attend Il de nous ?

Alors l’idée d’un monde meilleur, pas si fou !

Maryse

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Poèmes sur le judaïsme

« Toute nuit noire est une aube qui vient. » (Edmond Fleg)

(Le poème qui suit est le tout premier que j’aie écrit sur le judaïsme, juste après l’avoir découvert)


Un chemin d’Eretz Yisrael, mais là-bas, tout chemin, lorsqu’on en a conscience, est ‘très spécial’ … ________________________________________________

COEUR  JUIF,  ESPOIR  D’UNE  NATION

Dans la pénombre d’un crépuscule naissant

Se met en marche le peuple du D.ieu Un.

Mais il sent qu’au bout de son chemin

Emerge une lumière qui irradie chacun

Jusques au fond du coeur, du coeur juif.

_

C’est dans la nuit, la nuit sombre et profonde

Que tombent les Juifs, le peuple du D.ieu Un ;

Mais il le sait, tout n’est pas perdu, une lueur

Eclaire encore son horizon, bouché en apparence.

Il est sûr qu’au bout du long chemin est Hachem.

_

C’est dans la nuit noire, lourde chape de plomb

Que se relève, confiant, le peuple du D.ieu Un.

Un temps viendra, il le sait, où il verra, là-bas

La lumière divine au bout de son chemin.

Un jour, il en est sûr, elle illuminera son destin.

_

Dans la blafarde lueur du jour qui se lève

Marche courageusement le peuple du D.ieu Un.

Toujours l’espérance du retour gravée en son coeur

L’aide à supporter tous ses nombreux malheurs.

Tant il espère en son D.ieu que vraiment il y croit.

_

Dans la lumière d’un jour qui naît progresse à grands pas,

La tête haute, le peuple d’Israël, le peuple du D.ieu Un.

L’espoir est vraiment là, puisqu’il est, encore !

De tous les horizons il est venu et s’est rassemblé.

Alors vers sa terre, vers Israël, vers Sion il s’avance…

_

Dans l’éblouissante clarté d’un jour transformé la joie éclate

Quand, le Messie à leur tête, s’avancent les princes d’Israël.

Confiante, sur sa Terre Promise, une nation entière pose ses pas.

Sion exulte, la Chekhina* enfin de retour, le Temple resplendit.

Tous les peuples viennent prier D.ieu, béni soit-Il, dans Sa gloire.

_

Après des millénaires sur la terre d’Israël sont enfin réunis

Le Roi et Son peuple, au milieu des nations venues pour l’occasion

Prier en Son saint Temple, à présent par tous comme le leur reconnu.

Israël, jamais Tes enfants n’ont douté, alors, Hachem, Tu les as ramenés.

Pour toutes les bontés dont Tu nous as comblés, Adonaï, sois remercié !

Maryse

* Présence Divine

JPEG - 91.7 ko Pour les herbes folles et pour les blés, pour les simples fleurs des champs…

RECONNAISSANCE

Pour le ciel bleu, pour le ciel gris, pour le ciel rose,

Pour les brouillards d’automne,

Pour le froid vent d’hiver,

Pour la neige et pour la glace des lacs,

Pour le soleil et pour la pluie,

Pour la caresse d’une brise d’été,

Pour la chaleur du soleil,

Pour toutes les nuances de la nature,

Pour les crépuscules et les aurores,

Pour les rayons du soleil à travers les nuages,

Pour la lune et les étoiles,

Pour la nuit et pour le jour,

Pour la claire rosée du matin,

Pour l’herbe tendre, pour les cailloux,

Pour les sources vives au cœur de la terre,

Pour l’eau cristalline des ruisseaux et des cascades,

Pour les lacs et pour les rivières,

Pour les vagues salées de la mer,

Pour les poissons des vastes océans,

Pour le sable chaud des plages,

Pour les montagnes enneigée,

Pour tous les animaux de la terre,

Pour les oiseaux et leurs chants si doux,

Pour les plantes, pour les arbres,

Pour les bois et les forêts,

Pour les plaines et les collines,

Pour les herbes folles et pour les blés,

Pour les simples fleurs des champs,

Pour l’homme qu’Il a créé à Son image,

Pour l’âme qu’Il a insufflée en lui,

Pour toutes les langues du monde,

Pour toutes les couleurs des hommes,

Pour l’air que nous respirons,

Pour cette terre magnifique qu’Il nous a donnée,

Merci au Créateur, tout simplement.

Maryse

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La guerre

L’histoire de Rohi Klein, un des nombreux héros d’Israël

Rohi (mon berger en hébreu) Klein avait 31 ans, il était marié et père de 2 petits garçons. Il vivait dans le Yéshouv de Elie, en Judée Samarie. Il avait d’abord étudié la Torah dans une Yéshiva avant de rejoindre l’unité d’élite 51 des Golani. C’était un garçon raffiné et bien dans sa tête. La Terre et le peuple d’Israël étaient pour lui prioritaire. L’amour d’un juif pour sa patrie. C’est lors de la seconde guerre du Liban qu’il trouva une mort héroïque : La bataille faisait rage, les grenades ennemies volaient partout, dans les rues du bourg. Tu avais envoyé Amihaï  contourner une rue pour prendre à revers les terroristes. Mais Amihaï, au bout de quelques minutes a poussé un cri et tu as compris que quelque chose de grave était arrivé.Ton objectif absolu était d’aller voir ce qui était arrivé à Amihai. Tu l’as trouvé étendu, entouré de quelques soldats, il était blessé et tu as ordonné d’amener le brancard pour le sortir de cet enfer tout en ripostant au feu ennemi. Tu l’as mis toi même sur le brancard et tu l’as porté avec un autre soldat. Tout à coup, raconte l’autre soldat « En me baissant pour relever le brancard j’ai entendu un bruit juste derrière moi, là où était Klein. Puis je suis tombé » Je l’ai entendu crier juste avant, « Maman », puis « Chema Yisrael » avec une telle force dans la voix, comme quelqu’un qui veut se donner du courage ». Rohi venait de plonger sur une grenade qui a explosé sous lui. Il a ainsi sauvé tous les soldats présents.

Un autre soldat arrivé juste à ce moment là. témoigne « J’ai vu Klein lorsqu’il était en train de se baisser pour prendre le brancard et puis je l’ai vu se jeter en avant, je n’avais pas encore compris ce qu’il était en train de faire. Je l’ai entendu crier « Shéma Israël ». 3 secondes qui ont été comme une heure. Tout le monde hurlait tout autour « Klein a plongé sur une grenade ». Lorsque nous nous sommes approchés de lui, il a eu la force de crier qu’il fallait absolument s’occuper d’abord de Amihaï qui était déjà sur le brancard posé à côté de lui.. « Allez vous occuper de Rehavia, Allez vers Rehavia ». Ces forces commençaient à disparaître mais presque machinalement il continuait à donner des ordres. Il fut adossé contre un mur par ses soldats, grièvement blessé mais conscient. Tout cela sous le feu nourrit de l’ennemi.. »Je me souviens encore, il était adossé contre le mur et essayait d’appuyer sur le bouton du Talkie Walkie et faisait son rapport  » Klein est mort, Klein est mort plusieurs fois » Il était tout simplement en train de dire lui-même qu’il était mort !!! De suite après, Rohi Klein est tombé. Il a eu encore la force de transmettre l’appareil de liaison à son second, qui raconte : « Il avait la hantise que les appareils de liaison puissent tomber aux mains de l’ennemi et qu’ils puissent les utiliser pour tromper nos forces. Rohi a en fait absorbé tous les éclats de la grenade qui aurait fait beaucoup de dégâts dans un tel périmètre.
Nous nous souviendrons de toi, Rohi, de ton sacrifice ultime, celui de ta vie, pour sauver plusieurs de tes soldats. Tu as sanctifié le Nom de D.ieu, comme il est écrit. Que le sacrifice de Rohi et de ses compagnons ne soit pas vain et que leur souvenir soit béni.  (texte adapté de Marc Haviv, pour Guysen, avril 2007)

‘ NEFECH YEHOUDI ‘

Rohi, tu avais trente ans et au coeur l’amour

De ton pays, de ton peuple, et pour toujours

Ils se souviendront de toi. Cette grenade,

Sur elle t’es jeté, pour tes camarades

En criant « Chema Yisrael ! » Tu as sauvé.

L’ennemi tue. L’Israélien se défend et

Lutte pour sa vie, celle de tous ses frères.

Ta patrie de ses jeunes peut être très fière !

Israël, écoute la voix de tes enfants,

Vivant du Créateur la Torah tout autant

Qu’ils vivent dans ce monde-ci, dans les nations

Où sur leur terre, courageux. Oui, ils seront

Ceux qui demain assureront de leur pays

La pérennité, dans la lumière bénie

Du Maître des Mondes. Lui, qui là-haut voit tout

Et qui, un jour Ses jugements rendra sur nous.

Si tous enfants d’Hachem, des héros sont ceux-là.

Lorsqu’ils tombent, pleure le pays. Et voilà

Qu’alors un peu de la divine étincelle

Quitte notre monde et on prie pour elle !

Maryse

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INNOCENCE (poème sans rime)

Un sourire dans les nuages …

Une vague qui déferle sur le rivage …

Etincelle de rêve, étincelle de vie

Tu t’endors sur la plage, dans le vague …

Mais c’est la guerre, insensé !

Ne le sais tu pas, enfant ?

Et toi, tu reste là à rêver

Au soleil du mois d’août…

… Mais il est tard déjà…

Le soleil se couche, et là-bas

Il descend jusqu’au fond de la mer.

Que fais-tu encore sur la grève ?

Les étoiles déjà illuminent le ciel.

Et toi toujours tu souris dans les nuages …

Un grand trou dans le sable, un corps sans vie…

Etincelle de malheur, étincelle de mort.

Maryse

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Enfant de Sdérot (Alex Zager : Sderot Media Center)

ENFANT  DANS  LA  GUERRE

Ecoute … le silence … écoute le vent ….

Sens l’odeur de la guerre car c’en est le temps.

Sens l’effluve du sang, celle de la haine.

Ta quête d’amour ici-bas serait vaine ?

Tu t’accroches quand même à ton rêve de paix,

Espères que de la peine c’en sera fait,

Que jouer librement mon enfant tu pourras,

Qu’un avenir enfin dans la paix tu auras.

Au loin les bombes s’abattent sur la ville.

L’alarme retentit, les missiles filent.

Regagne ton abri. Vite vas, cache toi.

Oui, la mort rôde ce soir au-dessus des toits.

Mon enfant, c’est notre chemin, notre destin.

Mon D.ieu, cette vie si fragile, dans tes mains

Garde la bien, protège et réconforte.

Vivons en frères et la haine est morte.

Ferme les yeux et alors remets t’en au Ciel.

Oui, bientôt les hommes ravaleront leur fiel.

Tes larmes amères sèchera le vent chaud.

Espère en après, encor vivre sera beau.

Pense aux étoiles … La lune toute ronde

Là-haut dans le ciel de la mer régit l’onde.

Ta terre chaque année suit le cours des saisons.

Guerre n’aura qu’un temps,  aurons d’elle raison !

Bientôt à nouveau tu pourras bouger, chanter

Et rire, ton insouciance retrouver.

A pleins  poumons, mon enfant, crier tu pourras

Que tu aimes la vie et puis tu oublieras …

Maryse

Ce serpent anti-missiles fait près de 25m de long et peut protéger jusqu’à 80 enfants

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(Texte inspiré d’Edmond Fleg – 1874-1963 – « Pourquoi je suis Juif »)

POURQUOI J’AIME LES JUIFS, POURQUOI J’AIME LE JUDAÏSME  

– Parce que ce peuple est resté le même, a GARDE SA TORAH
intacte et l’a  TRANSMISE depuis qu’il
l’a reçue de D.ieu au Mont Sinaï, par la bouche de Moïse

– Parce que ce peuple de prêtres a une SOIF inextinguible
DE  SON  D.IEU  UN et vit avec Lui,  pour Lui et en Lui
dans ses moindres actes quotidiens, tous les jours de sa vie

– Parce que le Juif pratiquant DONNE toujours AU PAUVRE, SE
PREOCCUPE DES AUTRES et vient en aide à ceux qui sont en détresse

– Parce que le Juif pratiquant TIENT toujours SES PROMESSES

– Parce que ce peuple a l’AMOUR  DE  SA  TERRE chevillée au
corps

– Parce que ce peuple, EN DEPIT DE TOUT, garde toujours l’ESPOIR

– Parce que cet ESPOIR, il l’a traduit dans son hymne national

– Parce que ce peuple n’attaque pas, mais SE DEFEND,
toujours respectueux de l’adversaire

– Parce ce peuple, en dépit de ses difficultés, garde
toujours le SENS  DE  L’HUMOUR

– Parce que ce « peuple de la parole », devenu le
« peuple du livre » aime L’EFFORT, le travail bien fait et  LA
CULTURE et cherche continuellement à s’élever spirituellement.

Voilà pourquoi j’aime les Juifs, voilà pourquoi j’aime le judaïsme !

Maryse

     Althéas, ou roses du Sharon

REJOINDRE UN PEUPLE

Peuple de la droiture et du courage

Vouloir te rencontrer est un vrai voyage

Au pays des Hébreux avec leurs idéaux,

Dévoués au D.ieu Un, si humains et si beaux.

De ce peuple, j’aurais tant voulu être née,

Ses joies, ses doutes, ses larmes éternelles,

Emotions partagées au ventre maternel.

Au femmes du peuple qu’Hachem voulait pour lui

Gardant en elles encor’ leurs racines aujourd’hui,

Aux Sarah, aux Ra’hel, j’eus voulu ressembler

Et puis, en me voyant, un peu les retrouver.

Mais notre Créateur ainsi ne l’a voulu

Et je naquis parmi ces nations qui ont pu

En leur temps du D.ieu Un refuser la Torah,

Se charger de Son joug qui ne voulurent pas.

Qu’il est glorieux à ce peuple d’appartenir.

Comme il veut son D.ieu Un avec zèle servir !

Je l’aime tendrement et avec lui je veux

Partager l’avenir, bon ou mauvais, au mieux.

Maryse

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Poème en hommage à Ilan Halimi (février 2006)

ANTISEMITISME & BARBARIE – ATTENTION, ON ASSASSINE !

Entends-tu de l’humain, le cri silencieux

Déchirer la nuit source, froide et profonde ?

C’est celui de ton frère qui va droit jusqu’aux cieux.

Il hurle sa souffrance. La bête immonde

Nous revient : La haine. L’horreur. L’indicible.

C’est le retour de qui ne veut pas dire son nom,

Tapi là, au creux des lâches, invisibles,

Cachés, sournois mais bien réels. Nous disons non,

Rien n’est fini, toute recommence, mon ami.

Pour rien au monde ne doit sévir, comme avant,

L’antisémitisme et sa fille, barbarie,

Dans nos pays ‘civilisés’. Et cependant…

Rappelle-toi. C’était hier. Alors combats !

Rien ne doit se reproduire comme autrefois

Et des bourreaux nous devons arrêter le bras.

Par notre silence, ne tuons pas deux fois !

Prends garde, en chacun la violence sommeille.

Ne laisse pas en toi ressurgir l’animal.

Alors écoute… ta conscience s’éveille…

En ton coeur ne laisse pas une place au mal.

Cependant, ne dis pas : ce n’est pas l’un des miens.

Qui sait si, lui, ce ne sera pas toi, demain !

A l’humanité, toi aussi tu appartiens.

Vois, le lâche a du sang d’innocent sur les mains.

C’est de la connaissance de l’autre que naît

Le respect. Mais la bêtise et l’ignorance

Mènent à la ruine de l’homme. Il faudrait

T’éveiller de ton silence, pauvre France !

Tout peut encore être sauvé. Mais de s’unir

Il est temps. Démocraties, il faut vous lever !

Le monde ne doit ni attendre, ni faiblir.

Banaliser serait pour lui se suicider !

A condamner les assassins il faut veiller.

Humanité, deviens meilleure pour demain !

Monde,  tu en portes la responsabilité.

La dignité de l’homme est vraiment dans nos mains !

Rêvons unpeu… qu’un jour enfin on ne voit plus

La barbarie sur la  terre qui est nôtre.

Alors nous pourrons enfin croire en l’homme mû

Par le respect, la compassion, l’amour de  l’autre…

Maryse

Vidéo YouTube en hommage à Ilan ici : ILAN HALIMI-CLIP VIDEO par Itshak Jacques BENSOUSSAN ..

  Les lettres hébraïque de la Création dans un tableau de David Rakia 
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LETTRES CELESTES 
( Poème sans rime)
Au début de l’Histoire, l’Artiste Céleste
Avant l’homme créa et laideur et beauté
En vingt-deux lettres qui fondèrent le monde.
Avec elles, l’Yvrite inventa la prière.
Le regard posé sur la structure des lettres
Et tout l’être est touché, d’abord par leurs formes ;
Regard émerveillé sur un monde si riche
Rempli de tant de sens. Beauté et majesté.
Les lettres de la Torah nous entraînent,
Parlent au coeur, murmurent des paroles venues
Du fond des âges, dites à Abraham, à Moïse…
Mots d’amour lumineux à déchiffrer, à écouter…
Secrets révélés parfois, distillés, subtils.
Sens-tu la douceur de Celui qui appelle ?
La sens-tu dans ton âme, dans ton coeur aussi ?
Et Sa Torah murmure : « Chema Yisrael ».
La lumière t’enveloppe, doux écrin , diffuse
Ou fulgurante parfois, révélatrice.
Les « yeux de l’âme » ne s’en lassent jamais
Et espèrent chaque jour pouvoir la capter.
Le son venu d’en haut s’adresse à tout ton être,
Tu ne peux l’entendre avec tes oreilles de chair
Mais avec les « oreilles de l’âme » : ici, à l’intérieur,
Le sens-tu vibrer, là, profond en toi ?
Maryse

(Ces lettres de l’alphabet hébreu – qui sont aussi des chiffres – ont remplacé le tout premier alphabet, mais elles sont si belles !)

rosier grimpant pierre de ronsard

AU JARDIN DES COEURS

Il est des jardins qu’on ne verra jamais car

On les dit secrets, enfouis en chacun, discrets.

Il est en nous des jardins toujours en hiver

Et d’être abandonnés pour toujours ils ont l’air.

D’autres où tous les arbres perdent leurs feuilles

Et meurent tout doucement sans qu’on le veuille.

Il en est d’autres qui marquent les saisons,  qui,

Selon le temps, les circonstances, ont grandi.

Il est des jardins où la rosée fait pousser

De nombreuses fleurs multicolores, variées.

Le jardin des coeurs, c’est notre moi intérieur.

Donnons à ce jardin en nous tout le meilleur.

Maryse

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ENFANCES

Que dire d’un passé qui à tous est commun ?
Avons vécu l’enfance à son tour chacun
Petites têtes rousses, brunes ou blondes
L’oeil pétillant, comme angelots les joues rondes.
Dans leurs grands yeux ouvert l’éclat de pureté
Venu d’ailleurs éclaire encore leur beauté
Et l’enfance, par sa grâce, nous rappelle
Que pour un temps encore elle appartient au Ciel.
En différents lieux et en pays si divers
Chacun l’a vécue selon son destin : hiver,
Eté, paillasse ou lit douillet, badine
Ou mots doux, villageoise ou citadine.
Passante du “pays mystère”, fragile,
L’enfance ronde, trapue ou bien gracile,
Habitante du monde et sans préjugé,
L’enfance est parfois avilie et tuée.
Elle devrait n’être que pure caresse ;
Toujours on devrait sourire à son adresse.
Enfance dure, déchirée ou de rêve,
Toutes différentes, elles sont si brèves !
Maryse

Amitié, tendresse, amour

Tapis rayures

LE TENDRE TAPIS DES COULEURS DE LA VIE

 

Lumineuse clarté des ténèbres du ventre

Où l’enfant songe en clair obscur

La vie qui sera sienne, bientôt.

Aveuglante clarté assaillant le nouveau-né

Si brusquement sorti des maternelles entrailles

Qui promptement se plonge dans un profond sommeil.

Douces vibrations après l’éprouvante épreuve,

Remplies de rêves couleur bleuet…rose…pétale de lys, mimosa…

Couleurs tout en rondeurs, tout en pastelle douceur

Couleurs surprises, découvertes aux couleurs chatoyantes.

Tendre enfance colorée de fleurs des champs,

De douces odeurs d’herbe séchée, d’odorantes fleurs.

La douceur du velours duveté des corolles

Et l’odeur entêtante des mauves glycines du printemps

Déjà bien avancé, tendrement enlacent une noire tonnelle.

Et vient l’’adolescence rouge, verte, bleue, ou grise, couleur chagrin

Selon les sentiments, les pulsions et les pensées du moment.

Lorsque l’on aime pour la première fois, ne voit-on pas la vie en rose ?

Lorsqu’on est blessé au cœur, alors elle semble se faner, diaphane,

Elle fait place aux nuages,  à la grisaille,  aux bourrasques, à la pluie.

Puis, ayant grandi, on se marie. Alors le blanc prend les devants 

D’un jour de fête tout en lumière et en clarté teintée d’espoirs…

… Tantôt déçus, tantôt comblés. Alors dans la vie on s’installe ;

Puis on construit la construit, on travaille, on aime, on pleure, on rit…

Fonder une famille, s’impliquer dans son travail, assumer,

Tout ce qui fait la vie de femme, d’homme, avec ses soucis et se joies…

Puis vient le temps des enfants, rempli de jeux, de rires, de câlins,

de nouveaux rêves pour l’avenir, de nouveaux élans, éblouissants.

Comblé, on vit alors à pleins poumons, on donne la vie, on aime, on éduque.

Et on avance en expériences, en âge, un peu, si peu… Mais déjà il est temps

De voir s’envoler les oiseaux hors du doux nid familial.

Alors, on rêve encore en blanc, en rose, en bleu…

Et puis un jour, on s’aperçoit que l’on devient grand-père, grand-mère.

Alors on accueille les nouveaux oisillons si fragiles encore…

A nouveau on aime, on reçoit toutes les couleurs de l’arc-en-ciel.

On souhaite aux nouveaux venus un avenir couleur de miel,

La vie se perpétue… On remercie le Ciel, si bleu au-dessus,

Les jours de soleil succèdent aux jours de pluie,

Le poids des ans se fait sentir, mais toujours tournés vers l’avenir,

On pense que le temps si vite passe et nous dépasse, peut-être…

Le temps aux couleurs diverses et variées a passé sur nos vies,

Couleurs du temps, de notre temps, du temps passé, du temps futur…

La vie est palette de couleurs plus ou moins claires ou sombres,

Tapis changeant tissé dans la trame du temps.

Il s’use à force d’être foulé,  perd un peu ses couleurs,

Mais on y avance tout doucement vers demain…

Maryse

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A  CHARLES (mon grand-père)

Toi qui toujours pour moi invisible fus

Mais qui, quand même dans mon cœur

Une très  grande place toujours a tenu,

Je veux ici t’envoyer un bouquet de fleurs,

Fleurs de très jolis mots, fleurs tout en tendresse,

A toi mon grand-père à qui je ressemble tant !

Pourquoi es-tu surpris qu’à toi je m’adresse ?

N’es-tu pas le grand-père que j’aime pourtant ?

De toi souvent maman m’a parlé, fille chérie,

Tout au long de mon enfance, t’a honoré,

M’a raconté auprès de son papa  sa vie,

Elle t’a conté, jamais ne t’a oublié …

J’éprouve du regret, je voulais te le dire

De n’avoir pu te rencontrer, ni te parler,

Malgré que ces mots tu ne puisses plus lire,

T’embrasser, te sourire et en un mot t’aimer. Maryse

voir l'image en taille réelle

A  MA GRAND-MERE (Pour le centième anniversaire de sa naissance)

Au jour qui t’a vu naître,

Chétive petite enfant,

Nul pour te reconnaître

Sinon ta douce maman.

A la mairie t’a donné nom,

T’a réchauffée, t’a nourrie,

T’a trouvé joli prénom

Puis dorlotée et chérie.

Toi, bébé si fragile Devins enfant gracile.

Qui aurait bien pu croire

Qu’un beau jour ta mémoire

Par moi, ta descendance,

Serait ainsi honorée ?

Non point avec aisance,

Mais avec ténacité ! Maryse

Un présent de la Vie

Un enfant nous est né en ce jour d’euphorie.
Nous savions déjà que nous t’aimerions pour la vie.
Depuis des mois déjà un prénom recherchions,
Ne sachant encore si fille ou garçon

Tu serais, toi que l’on attendait de tout cœur,
Prêts à supporter ce nourrisson et ses pleurs,
Ayant déjà pour toi préparé le trousseau
Avec amour et pour toi choisi le berceau.

Aussi en nos cœurs, mon enfant tu était née,
Que dans l’amour nous avions conçu, espérée.
Le Ciel nous avait par toi ce jour-là comblés
Puisque selon nos vœux, deux parents étaient nés !

Maryse

Orienter ses propres pensées

RÊVERIE

Un sourire sur tes lèvres…

Le goût du sel sur ta peau …

Nous nous aimions tendrement

Nous nous sommes regardés en riant

Nos yeux pétillaient de bonheur

Nos âmes ensemble s’élevaient

Tu courais gaiement dans la vague,

Le ciel était clair, le temps était beau.

L’absence qui pèse, l’absence qui tue !

Je criais au ciel mon amour perdu,

Marchais tristement sur la grève endormie.

Le ciel était sombre, le temps était mort

Je marchais sous la pluie, le visage au vent

Le cœur noirci par l’obsédante absence.

A D.ieu alors je criais ma détresse.

Alors vint l’éclaircie.

Le soleil à nouveau brilla, réchauffa mon âme transie.

Il sécha mes larmes.

Je voulus croire encor à la vie,

Car encore je vivais, encore je recommençais à espérer …

Maryse

AMITIE  SINCERE

Quel beau sentiment qu’une amitié sincère,

Pouvoir tout partager sans souci ni tabou,

Etre ami avec toi ma sœur, toi mon frère,

Et sentir des caresses en paroles sur la joue.

Pouvoir s’ouvrir à l’autre en toute intimité,

Etre complice en tout, cela n’est-t-il pas doux ?

Avec l’autre pouvoir toujours tout partager

C’est un sentiment sain et bien sûr je le loue.

Un ami véritable c’est tellement sérieux !

C’est un cadeau du ciel qui alors t’est donné.

La vie est bien meilleure et on la vit bien mieux

Quand est ainsi partagée la fraternité.

L’amitié vraie est un bien rare et précieux

Qui devrait se prolonger dans l’éternité…

Maryse

Que pensez-vous du rôle de maman ?

UNE  MAMAN

Une maman, quoi de plus doux sur la terre ?

Mère déjà en germe, dévouée, sincère

Dès lors qu’il fut connu qu’elle nous attendait

Déjà nous protégeait, nous portait, nous aimait

Et jusqu’au jour de notre naissance, ravie,

Elle reconnaissait parmi cent notre cri.

Puis nous grandîmes…  Encor son amour toujours

Nous prodigua sans compter, la nuit et le jour.

Puis dans l’incertitude de nos enfances,

Dans les révoltes de nos adolescences

Et plus tard dans nos tendres amours déçues

Un appui d’elle encore avons reçu.

Amour filial que rien ne ternit, infini,

Qui se prolonge pendant toute notre vie.

D’elle nous souvenir jamais ne finirons

Et jusqu’à notre mort toujours la chérirons.

Maman, c’est pour la vie et par-delà le temps

Résonne encor sa voix dans le souffle du vent

Et son chant dans la pluie sur l’allée de graviers.

Mais jamais, non jamais ne pourrons l’oublier.

Maryse

LA COULEUR DE TES YEUX

La couleur de tes yeux j’ai cherché en la vie,

Partout dans la nature, dans les autres aussi.

Bien qu’elles ne m’aient laissé que regrets et larmes,

Envoûtantes sont les portes de ton âme.

Le soleil, la pluie, rien ne les fait renaître

Et jamais ton parfum ne pourrai connaître.

Ton spectre m’assaille, laboure mon esprit.

Tes yeux reflètent tant les couleurs de la vie !

Deux fleuves sont les miens. Mon âme est bleue de toi

Et dès qu’ils sont clos, c’est toi alors que je vois.

Quand s’embrument mon regard et mes nuits aussi

Par tes yeux je voudrais envisager ma vie.

Du poids envoûtant de ton regard m’enivrer !

De ces yeux-là, un jour de soleil être aimée !

Mais même si jamais n’en sonnera l’heure

J’y vois, en arc-en-ciel, de l’amour les couleurs.

Maryse

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SI UN JOUR

Si un jour tu m’aimais, je partagerais tes nuits,

Je partagerais tes jours, je partagerais ta vie.

Si un jour tu m’aimais je saurais te donner

Les beautés de la terre sur toi rassemblées.

Les jours de pluie seraient  suites d’instants charmants.

Pour toi je ferais tomber des gouttes d’argent

Et je te montrerais des cieux si lumineux

Que cent mille soleils éblouiraient nos yeux.

Je te réciterais des poèmes si doux

Que ta tête se remplirait de rêves fous,

Tu écouterais des musiques si belles,

Ton cœur irradierait d’un bonheur irréel,

Des parfums suaves te ferais respirer,

N’en croiraient pas tes narines leur volupté.

Je te tisserais des habits de mots si beaux

Que tu pourrais vêtir comme soie, doux et chauds.

Je t’abreuverais de cent mille délices

Je te ferais goûter toutes les épices.

Mes yeux t’offriraient encor tout le bleu du ciel

Et mes lèvres auraient le goût sucré du miel.

Si un jour tu m’aimais, pour toi j’irais changer

La grisaille en jardins merveilleux et chargés

D’odorantes effluves de fleurs et de fruits,

Te gaverais de dattes, de grenades puis

Tous tes sens en émoi, toi, heureux et conquis,

En relief, en couleur tu rêverais la vie.

Je te tresserais une couronne d’amour

Et sur ta tête elle resterait  pour toujours.

Maryse

Judaïsme

Chutes d'eau, Mikri Vigla, Naxos, Grèce    autremer-windsurf-kitesurf.com

TOI,  NOTRE  SOURCE

Tu es de tous les âges et de tous les temps,
Passé, présent, futur. Tu es le fort, le beau,
Tu es air, Tu es terre, Tu es feu et eau,
Tu es elle, lui, Tu es toi, moi et le temps.
Dans les steppes russes Tu es blizzard glacial,
Tramontane occitane ou brise légère.
Tu es la pluie bienfaisante et passagère
Dans l’air étouffant des chaleurs estivales.
Tu es fjord en Finlande ou désert de Gobie.
Versants enneigés des sommets himalayens,
Collines d’Israël ou volcans italiens.
Des fonds marins Tu es corail en Australie.
Dans le chaud rayon de soleil nous te cherchons.
Passe le zéphyr sur notre peau dénudée,
Nous pouvons deviner Ton parfum si léger.
Dans le pâle éclat de la lune, nous Te trouvons.
Malgré tout sur notre vieille terre je crois
De Toi nous ne voyons rien, nous pauvres humains
Mais de Ta douce source nous avons besoin
Dans ce monde en apparence si dur, si froid.
Dans la prière te cherchons, tournés vers Toi.
Tu nous accueilles, lumière de nos âmes,
Réconfortes et pardonnes, même à l’infâme.
Toujours Tu nous consoles, jamais ne nous déçois.
Tu as accompagné les humains si souvent.
Depuis la nuit des temps Tu as toujurs guidé.
De Tes enfants la main sans jamais te lasser
Tu as tenu, eux que Tu aimes tendrement.
Tu es source. Ton oeil scrute et nous contemple.
Mais limpide est Ta présence, eau pure et claire
Pour qui sait Te reconnaître. Tu éclaires
Notre chemin. Tu es notre très saint Temple.
Dès le début Ta lumière Tu as filtré,
Alors bien trop intense pour nos yeux d’humains.
Dans Ta clarté céleste baignera demain
La terre libérée de tout conflit armé.
Maryse

ENSEIGNEMENT TORAH
(hommage à nos enseignants)
Poème en prose
Ceux qui sont attentifs et se laissent par Lui guider
Bénéficient d’abord de l’enseignement merveilleux
Du plus grand pédagogue qui soit : Haqqadoch baroukh Hou.
La flamme qu’Il avait allumée dès le sein maternel
Patiemment par l’enseignant est ravivée.
Soutenue par l’amour d’Hachem, elle ne s’éteindra pas.
Le Créateur est Source.
Sa Torah vit grâce à sa transmission :
Il est le vent qui fait s’envoler la graine,
La pluie de printemps qui fait germer, éclore la rose ;
Enfouie, cachée dans l’aride terre aux épineux buissons
Elle exhale alentour son discret et suave parfum.
De la montagne descend une joyeuse cascade
Qui se fait fleuve et irrigue plaines et collines.
Le Créateur fait briller Son soleil
Les épis germent et les ceps de vigne poussent ;
De concert Hachem et l’homme les amènent à maturité.
Le désert refleurit, la campagne verdoie.
Les réoltes seront sans doute abondante.
Merci à la chaleur de l’amour de Celui qui est source,
Aux cascades, au vent, à la pluie, à la vie !
Maryse

SIONISME

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Poème dédié à Or Israël, de Jérusalem, ci-dessus à l’âge d’un an.

ESPOIR A JERUSALEM

Dans le jardin en fleurs au soleil du printemps

Ce matin, l’enfant, radieux et tranquille

Sous ses boucles brunes joue dans les jonquilles.

On croirait un ange venu du firmament.

A ses côtés, l’oiseau blanc, serein s’est posé.

Dans sa main grande ouverte, en un mouvement lent

L’enfant charmé alors un grain de blé lui tend.

En battant des ailes, l’oiseau apprivoisé

Se pose sur sa main et le grain picore

Tout simplement, comme sur une mangeoire.

Vois-tu, garçonnet, l’oiseau couleur ivoire,

C’est un émissaire de paix qui encore

Espère auprès de toi se ressourcer ce jour,

Car tu es toute tendresse et innocence

En ce pays dans la guerre en permanence.

La colombe, comme toi, peut porter l’amour.

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ISRAËL, PETITE TERRE BIEN-AIMEE

Israël, terre où il fait si bon vivre

Ton peuple que l’on nomme celui du livre

A tant souffert déjà, et tant prié aussi

Pour qu’un jour son pays puisse reprendre vie

Par sa présence, avec l’aide du Très Haut

Qui toujours, sur lui a veillé comme il le faut.

C’est maintenant chose faite. De tous pays

Beaucoup sont revenus, ne sont plus repartis.                      

De tous horizons, tu rentres dans ta patrie,

Pays d’abondance que D.ieu avait promis.

Ce pays souvent pour toi fut interdiction :

Tu y retournes aujourd’hui avec Sa bénédiction.

Pas n’importe quel pays, celui tant de fois

Profané par des peuples barbares, sans foi

Qui retrouve son peuple, sa foi et Sa Loi.

L’Eternel a promis de marcher avec toi

Pourvu que tu continues à suivre toujours

Ses préceptes au Sinaï donnés, chaque jour.

Aucun peuple alors ne la dérobera

Fussent-ils pires menteurs, voleurs, scélérats.

Tous les méchants qui encore ton sol foulent

Qui voudraient qu’à leurs pieds, vaincu, tu t’écroules,

Leurs artifices D.ieu un jour démontera.

Ce jour-là, les confondant, Il les punira.

Israël, petite terre d’abondance,

On te rendra grâce pour ton excellence.

De la paix tu auras su semer les graines

Tu en seras l’incontestée souveraine.

Dans le Temple nouveau les nations pacifiées

Défileront dans Yeroushalayim l’aimée

Pour rendre hommage au seul Roi de la terre,

Celui qui pour nous tous est D.ieu Un et Père

Et qu’un jour reconnaîtront toutes les nations.

Mais avant, Hachem veut de tous les Juifs l’union.

Ses Enfants étudiant Sa Torah sont si beaux !

Bientôt nous vivrons dans la joie des temps nouveaux.
Maryse

Roses dans le jardin de Monet à Giverny, photo Anne Chrysotème

BELLE ISRAËL

Regarde comme est belle Israël au soleil.

Sur l’olivier mûrit le beau fruit qui brunit.

Dans les fleurs colorées travaille l’abeille,

Des collines saute la chèvre qui s’enfuit.

Regarde comme est belle Israël sous la pluie.

A terre assoiffée toute pitance est bonne.

De chaque goutte d’eau elle tire profit

Pour ne rien perdre de ce que D.ieu lui donne.

Simple bande de terre entre désert et mer

Plantée là par Hachem qui te la destinait,

Après sa conquête, la garder fut amer.

Le devoir de te battre pour elle tu t’es fait.

Belle Israël, bien que contestés soient les tiens,

Plus fort deviendront-ils et aussi plus heureux.

Un jour, chez eux se sentiront, oui c’est certain

Et ressereront les liens avec leurs aïeux.

Avec toi, Israël, ton peuple se sent fort

Face à ce frère qui chaque jour, menace

Cette terre, que si chèrement à grands renforts

De soldats tu défends pour y garder ta place.

Mais un jour viendra où ce frère comprendra

Qu’en accord avec toi se mettre il faudra bien

Et la haine en amour alors se changera ;

Voici, ce monde enfin dans la paix sera tien.

Maryse

Poème dédié à Ruth, Oudi , Yoav,  Elad, et à la toute petite Hadass, qui étaient tous si heureux de vivre, victimes innocentes de l’abominable haine meurtrière qui a sévi à Itamar en Judée-Samarie le 11 mars 2011. Modestes et pleins d’amour, ils représentaient parfaitement ce peuple généreux et droit. Ils sont désormais un faisceau de lumière dans notre monde de ténèbres. Ces 5 membres de la grande famille s’en sont allés. Il nous faut donc resserrer les rangs, s’aimer davantage et non se déchirer, et prier pour la paix de leur âme et pour la rose Israël. Amen.

LE MONDE A VENDU SON ÂME AU DIABLE

Pourquoi cette violence et ce carnage ?

L’innocence, la pureté assassinées ?

Cette bestialité venue d’un autre âge

Est là pour nous rappeler de nous mieux aimer.

Ces « colons » étaient des pionniers , tous hébreux

Ayant préservé leurs racines, dans la foi,

Sur leur terre ils vivaient ensemble, heureux,

Ces princes descendants de princes, fils de Roi.

Sur les traces de leurs ancêtres, avec joie,

Et courage, deux pionniers, bergers fidèles

S’étaient lancés dans la résistance, pour toi

Terre d’Israël, si douce et si belle !

Ils ont payé de leur vie l’amour qu’ils portaient

A leur chère patrie, celle qui abrita

Jadis nos patriarches, dont ils apprenaient

L’histoire, tentant de calquer sur eux  leurs pas.

Eux, joyeux et fidèles au D.ieu d’Israël

Furent tous  la proie de la folie bestiale

D’un ennemi ivre du sang de l’infidèl’

Dont il se nourrit, se repaît, se régale.

Ce peuple cousin a tout simplement vendu

Son âme au diable, qui le manipule.

Tous maintenant l’encensent, le portent aux nues

Et deviennent, tout doucement, des crapules.

Le monde est devenu ténèbres, noirceur ;

Prenons alors notre courage à deux mains ;

Tentons, ensemble, de combattre la laideur,

De redonner au monde beauté et entrain !

Le monde inhumain dans lequel nous vivons

N’est pas digne de perdurer. Transformons-le

Pour qu’il soit plus moral, plus franc et acceptons

De lutter pour faire gagner le bon. Cherchons-le !

Ainsi nous faudra-t-il  combattre âprement

Cet antisémitisme qui nous rappelle

Pourim. Contre les Amalek de tous temps

Il faut combattre, peuple bon et rebelle !

Maryse

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Bunker israélien

BELLE ISRAËL, EN TOUTE CIRCONSTANCE,

TIENS TA LIGNE DE LEGITIME DEFENSE  !

Israël, nation courageuse et digne,

Au cruel ennemi, non, ne tends pas le cou

Et tiens en toute circonstance, ta ligne

De légitime défense. Rends coup pour coup,

Dignement. Israël, tu n’es pas barbare,

Contrairement aux autres, tu es humaine.

Tu es ténacité, espoir, perle rare,

Si seule ! Tu dois lutter contre la haine.

ON NOUS MENT : de tout temps bien aimée du Très-Haut,

A-T-ON JAMAIS VU ISRAËL COLONISER ?

Les menteurs le disent. Nous savons que c’est faux.

ON NOUS TROMPE : ISRAËL EST COLONISEE !

Mais les nations ne savent que te fustiger,

Elles qui ont gagné leurs empires en trichant,

Notre Créateur elles ont tant courroucé…

Comme des barbares, volant, violant, pillant.

Avec D.ieu à tes côtés, tu as combattu

Tu jouis, par grâce, de miracles nombreux :

De peuplades qui s’étaient pourries, corrompues,

Tu fus vainqueur, seul contre tous, tu es chanceux.

Ce sont elles, qui, le déluge causèrent.

Israël, des peuples tu es le vrai joyau,

Tu es le phare d’où viendra la lumière…

Toi qui toujours honoras le nom du Très Haut.

Si D.ieu t’a pris pour peuple, c’est bien pour cela.

Pour montrer aux nations ce qu’est un homme vrai,

Pour dir’ à l’humanité, assez de blabla ;

Vous ferez, vous aussi, quelque chose qui Me plaît.

Dans des mains ennemies, ta Terre dépérit,

Réclame ces bénis, qu’elle aime tendrement.

Ses enfants des dhimmis ? Plus jamais, c’est promis !

La Terre tremblera, périront les méchants.

On bannit Israël par pure jalousie.

Hier Juif errant, sans plus de terre, spolié,

Aujourd’hui, son drapeau à la main, bien en vie,

Parle sa langue sur sa terre retrouvée,

L’exception du monde, la reine des nations.

N’en déplaise à ceux qui se veulent « libres »

Ce sera bien toi qui, un jour, auras raison

C’est pour la céleste Sion que tant tu vibres.

Tu transmets la parole de Celui qui fut,

Qui est et qui sera, de toute éternité.

Un jour sur la terre entière D.ieu sera su,

Plongeant le monde entier dans la sérénité.

Un jour viendra aussi, sans arme et sans haine

On verra au lointain les nations approcher.

Par leur nombre ils rempliront monts et plaines

Pas pour envahir ; pour le D.ieu Un honorer.

Sur terre ce jour-là, Il sera le seul Roi

Les cris s’apaiseront, les armes se tairont,

Un seul grand amour, une seule même foi ;

Là bas, les graines de l’espoir refleuriront,

Plus de haine, plus de malheur, plus de méchants ;

Tous auront joie au cœur, et bonheur dans les yeux.

Sur notre terre s’élèvera l’heureux chant

Disant l’amour des hommes, la gloire de D.ieu.

Maryse

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… Avec D.ieu marcher …

COURAGE ISRAËL !


Depuis des millénaires que cela dure,

Tous sont contre ton peuple, ô belle Israël !

Le poète dit : « Rien de nouveau sous le ciel » *

Nul ne s’en étonne. Mais tu as un futur.

Tes cousins toujours voulurent te supplanter,

T’écraser, te réduire à néant. C’est vrai.

Mais tu as les moyens, ça aussi tu le sais,

De repousser l’ennemi : Avec D.ieu marcher !

Au désert le cactus ainsi se rassure :

En produisant des épines très acérées.

Mais il offre ses fleurs après une rosée,

Mots d’amour dans la nuit qu’Hachem nous murmure.

Nous tous faisons partie de cette nature…

Un jour la rosée bienfaisante tombera

Sur ces frères-voisins et les éveillera

Et un amour tout neuf fleurira sous l’azur.

Mais l’amour encore n’a brisé ses chaînes…

Pourquoi tous ces envieux veulent ce pays-là ?

Il est centre du monde, qu’on le veuille ou pas.

De fureur tes voisins tuent et se déchaînent.

La Torah est ton guide, Hachem son auteur.

Tu sais que tu es son peuple, c’est comme ça.

Dans Son ombre en sûreté te gardera.

Il t’attend. Entend Sa voix depuis Ses hauteurs.

Ne désespère pas, Israël, tes enfants

Lentement comprendront qu’au Créateur on doit

S’en remettre. Ils retourneront à leur foi,

Pour tous ainsi le Mal en Bien se transformant.

Tu sais, cette haine n’est pas éternelle.

Bientôt le D.ieu Un rapprochera les nations,

Comme chacun le sait, qui se respecteront,

Seront bons voisins, sans haine passionnelle.

Réjouis toi. Un jour tes yeux plus ne pleureront.

La rage de haïr en un besoin d’aimer

Enfin et pour toujours en sera transformée.

A jamais pacifiées deviendront les nations.

Alors « le loup et l’agneau ensemble vivront ».*

Tout entière vers l’Eternel te tourneras.

De cette plaie vive alors tu guériras

Et à jamais Hachem rayonnera de Sion.

Maryse

ETERNEL ESPOIR DE PAIX

Israël, dans la douleur tu fus enfantée.

Ta terre toujours par d’autres si convoitée

Aujourd’hui est vraiment une réalité.

Cependant, tous très vite se sont ravisés,

Déversant sur toi, peuple bimillénaire,

Un flot quotidien de fer, de sang, de guerre.

Toi, seule au monde, à tous sers d’exutoire.

Mais, belle, tes efforts sont si méritoires !

N’abandonne pas, ne tente pas le diable !

Ne crois pas les menteurs. Tu es formidable !

Non, tu n’occupes pas. Oui, tu es bien chez toi !

Reste, lutte avec Lui, c’est Hachem le vrai Roi !

Souviens-toi : Qui toujours pour toi a combattu ?

Souviens-toi : contre tous, toujours t’a défendu !

Souviens-toi : devant toi des peuples entiers chassa !

Souviens-toi de Lui et Il t’ouvrira les bras !

Oui, tu sais, Israël, Qui seul te veut du bien,

Avec Qui depuis toujours tu maintiens des liens.

C’est Lui seul Qui, de cet enfer te sortira ;

Il te donnera la force, te bénira.

Aies confiance, reviens vers Lui. Goûte tes jours

Sur la terre que tu chéris depuis toujours.

Ce pays de lait, de miel t’est offert par D.ieu ;

Envers et contre tout, garde-le, aime-le.

Belle, ton visage alors s’éclairera

D’une joie que jadis parfois tu arboras.

Tes larmes sècheront; l’amour triomphera.

Tes enfants reviendront et Sion exultera.

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Eretz Ysirael : Vue sur le port d’Akko (en haut à gauche) 

LA TERRE DU ROI N’APPARTIENT QU’AU ROI

De tout temps spoliée par les peuples colons,

Occupée et opprimée par maintes nations,

Israël souffre depuis des millénaire ;

De résistance cependant légendaire !

A présent, un groupe se dit « palestinien »

Et veut de ce pays ne faire que le sien.

Par le soutien du monde, il se sent si fort !

Mais quand bien même il est soutenu, il a tort.

Et les « rois du pétrole » n’en n’ont pas voulu,

Les pays riverains n’en veulent pas non plus.

¨Par les leurs rejetés, qui ne veulent pas d’eux,

Pourquoi menacer, tuer ? Le crime est hideux.

Hier cette terre ne t’intéressait pas,

Aujourd’hui t’inventes des racines là-bas !

Mentir ne sert à rien. Toujours la vérité

Finit par triompher, éternelle clarté.

Rappelle-toi, ton vrai pays, c’est l’Arabie.

Pourquoi donc vouloir prendre Israël aujourd’hui ?

Oui, pourquoi ceux qui de tout temps ont vécu là

Devraient te céder leur pays, pourquoi cela ?

Hachem n’a légué Sa terre qu’aux seuls Hébreux

Et même si cela ne te rend pas heureux,

Ne peut t’être donné ou vendue pour toujours

Au D.ieu Un seul elle appartient, pour Son séjour.

Il ne te sert à rien en vain de t’épuiser

A vouloir à tout prix l’annexer, la raser.

C’est vrai, la Terre du Roi n’appartient qu’au Roi

Et Il ne l’a donnée qu’au peuple de son choix.

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  Kibboutz Misgav Âm, à la frontière libanaise

AVEC ISRAËL, CONSTRUISONS UN MONDE NOUVEAU !

 

Laissons ce monde froid, laid, sale et barbare

Où les sauvages, les cruels, les ignares

Voudraient dominer, tuer, prendre le pouvoir,

Imposer leurs lois, pouvoir crier victoire,

Avec l’aide des « démocraties » bien lâches,

Qui de la guerre déterreront la hache

Pour combattre Israël, belle rebelle

Si petite, mais dotée de tant de zèle

Et que le monde hait par pure jalousie,

Insoumise mais vraie, sa fougue est inouïe !

Les loups guettent leur proie, mais ils disparaîtront

La brebis solitaire, d’eux aura raison

Aujourd’hui construisons sans retard pour demain

Un monde où nos enfants vivront, bon et sain.

Faisons le de respect et de sincérité.

Transformons cet univers de fer et d’acier

En un monde aussi de tendresse, d’amour.

Faisons tous vers la joie, le bonheur, un retour.

Alors cela ne sera plus chose rare.

Ce que je dis-là vous paraît-il bizarre ?

Arrêtons de nous prendre pour des animaux.

Doté d’une conscience, l’humain est si beau !

Ecoutons la et croyons la. Elle a raison ;

Ne lui infligeons pas l’ignoble trahison.

Si les justes sur terre se tendaient la main

Ils formeraient un monde meilleur pour demain.

Israël, pour la vraie paix poursuis ta lutte,

Et demain, tu verras, tu atteindras ton but !

COURAGE ISRAËL, ON T’AIME !

Maryse

FÊTES JUIVES

Sufganiot image from fotobank.ru  300x234 Hanoucca ou lhistoire de la culture allemande et la culture juive

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SUR ‘HANOUCCA

TENEBRES ET LUMIERE

Ce monde toujours plus lâche et plus cruel

Où triomphe le mal, où le faible, privé

De droits et mis au ban de notre société

Et où n’ont pas leur place les « bons rebelles »

Est certes boue, peur, désespoir et souffrance,

Mais rien ne fera s’attarder l’obscurité.

Le monde guérira. Au loin une clarté…

Trompeuses peuvent être les apparences.

Un regard plus profond pourrait être porté.

Même si certains se sentent vulnérables,

Même si l’air semble irrespirable,

Le vent pur des hauteurs est là, à leur portée.

Chaque Juif est une perle pour Israël

S’il possède la vraie richesse du coeur et

Si, au monde, la flamme du D.ieu Un transmet.

Il devient vivante Menorah, si belle.

Formons le voeu que chacune puisse alors,

S’attachant aux autres, relier terre et cieux

En une immense chaîne tendant vers son D.ieu,

Qui, voyant ses efforts, la soutiendra encor.

Puisse cette lumière accompagner sa foi.

De retour à Sion, ce peuple gagnera

Une paix mondiale dans l’amour et la joie.

Leurs différences alors les peuples accepteront.

Le Créateur ici enfin triomphera

Et qu’on L’appelle Hachem, Jésus ou bien Allah

C’est le D.ieu d’Israël que les hommes prieront.

Maryse

LUMIERE ‘HANOUCA

Pourquoi tant de haine et pourquoi tant de pleurs ?

L’inquiétude, l’angoisse, la mort, la douleur ?

Pourquoi toi, Israël ? Ton cri monte au Ciel.

Tu es chez toi, dans ce pays de lait et de miel !

Les uns, depuis toujours, on le sait, ont voulu

Ce que tu as, ce que tu es, ce que tu fus.

Les autres seulement leurs intérêts servir.

Et non le seul D.ieu Un. Tous ne font que trahir

Notre Créateur. Ils sont si cruels, si durs.

Toujours ils oppriment, accusent, tuent le pur.

Et Israël dit : « Hachem, que Ta volonté

S’accomplisse dans le monde. » On t’a nié,

On t’a trahi, on t’a spolié, mais tu sais bien

Oui, que toujours après la nuit le jour revient.

Peuple de D.ieu, ne perd pas courage ; voici

Que déjà, des ténèbres la clarté jaillit !

Kislev, ‘Hanoucca ! Le mois du miracle et

De la lumière. A nous de la diffuser.

Regarde cette flamme… Ne monte-t-elle pas

Vers le Créateur ? Contemple là, garde là

Et fais de même. Regarde bien vers le haut !

Tend vers Lui, vers Sa clarté. Vois comme c’est beau !

La force et la joie, oui, tu les as en toi.

Ne renonce pas. Sois fort. Tu n’as pas le choix.

Avance sans peur, même sans voir, dans le noir,

La lumière de ‘Hanouca, elle est espoir…

Maryse

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SUR CHAVOUÔT

LUMINEUSE JOUVENCE

Peuple de tradition orale vivante
Hachem te convoqua de façon éclatante.
Ce beau jour de sivan au Sinaï fus choisi.
Là, ce qu’encore tu ne savais tu promis.
Comme l’enfant, tu montras ta confiance.
De Son joug tu acceptas la dépendance.
Ce jour-là s’embrassèrent la terre et le ciel
Et l’amour éternel te promit lait et miel.
Comment le Créateur t’a-t-il d’ailleurs nommé ?
« Enfant d’Israël », c’est le nom qu’Il t’a donné.
De même en diaspora, toujours juvénile
Sûr de Sa présence tu vécus dans l’exil.
Plus tard dans le confort de l’assimilation,
Oubliant ce que pour toi voulait dire Sion.
Tu te détournas alors, provoquant par là
Le tout puissant courroux qui ne t’épargna pas.
Mais vers le Père Céleste encor tu veux courir.
Tu fais fi du malheur, as foi en l’avenir.
Du monde tu es l’épice et la saveur ;
Sant toi il serait si triste et sans couleur !
Souvent et à tort par « peuple élu » on comprend
Souverain. Par « élu », « messager » tu entends,
Transmettre la Parole, aimer et servir,
Louanger le Très Haut et non anéantir.
Les nations veulent l’ignorer : tu es celle
Qui apporte Sa lumière au milieu d’elles.
L’éclairage de la Torah, il sort de toi.
Par toi toutes les nations connaîtront le Roi.
Il te faut croire en Lui, en la vie tous les jours,
Même si c’est dur, même s’ils sont bien trop courts !
Et quand Hachem l’aura décidé, au monde
Agira cette jouvence comme une onde…
Maryse

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SUR PESSA’H

ESCLAVAGE DORE

Le peuple juif fut, dans l’Antiquité, sauvé

Par D.ieu de l’esclavage où il était tombé.

Il fit pour eux des miracles, leur demanda

De toujours conserver dans leur coeur Sa Torah :

Enseignement, façon d’être, Arbre de Vie

Qui les garantirait contre leurs ennemis.

Temps et bien-être apparent parmi les nations

Eurent raison de ses bonnes résolutions.

C’était prévisible, c’est compréhensible.

Lutter pour sa différence est difficile,

Si dangereux parfois, si insupportable !

Se fondre dans « la masse » est confortable.

Faire croire qu’on est « comme tout le monde » ;

Avec les autres on danse alors la ronde.

Cet esclavage-là, car c’en est un, est fait

D’espoir, de tranquillité, du confort qui plaît.

Mais le peuple juif n’est pas n’importe qui.

On ne comprend que ses racines il renie,

En dépit de ce qu’on veut lui faire croire.

Il a raison quand il proclame la gloire

Du D.ieu Un, qu’il cultive sa différence

Au lieu de lui montrer de l’indifférence

Et il a raison, ses convictions d’affirmer

Malgré la nuit, en tant que tel, de s’assumer,

De se conduire en vrai Juif, courageusement ;

Le respect des nations gagnera  sûrement.

Toujours et partout, à D.ieu rester fidèle.

Mais sa voie vers la lumière, c’est Israël.

Maryse


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SUR YOM KIPPOUR

Pour l’homme, Tu as créé le monde un soir.

Tu as caché Ta lumière. Mais Ta gloire

Baignera un jour les contours de la terre.

Tu sèmes tant d’amour dans tout Ton univers,

Envers nous Tu fais preuve de tant de bontés

Que tous devraient toujours marcher à tes côtés.

Pourtant que faisons-nous, ô notre unique Roi ?

Nous ne te prions pas, nous ignorons Ta loi.

Mais, Roi Un et magnifique, Toi Qui voit tout,

Vois les larmes amères coulant sur les joues ;

Regarde Tes enfants tombés dans le malheur.

Ecoute leurs cris, vois leur détresse, leurs peurs.

Auras-tu pitié d’eux ? Leur pardonneras-tu ?

Père miséricordieux, tant s’étaient perdus !

Repenties, Tes créatures Te reviennent

Entendant le chofar. Les voici. Tu règnes !

Maryse

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SOUCCOT

Etendue sous le dais du feuillu entrelas

Qui recouvre le toît de ma frêle soucca

Je vois les étoiles danser au firmament ;

J’entends dans les branches le frais souffle du vent

Qui chuchotte mille choses à l’oreille

Pendant que la lune fidèlement veille…

Un hibou hulule. Un chien au loin aboie…

Le silence de la nuit retombe sur moi.

Puis, au loin, un bruissement d’ailes et des cris :

Ceux d’un mulot, proie du hibou qui se nourrit.

Belle, cruelle, généreuse nature

Qui, par D.ieu depuis des millénaires dure.

L’Eternel fit des merveilles pour les Hébreux,

Quand, au sortir d’Egypte, Il fut si généreux

Leur procurant la manne, l’ombre des tentes

Pour se nourrir, reposer leur marche lente,

Ils allaient ‘Michkan’ en tête ; pour les guider

En ce désert inhospitalier, les nuées.

D.ieu de nous réclame la participation,

A Ses demandes, Ses mitsvote l’adhésion.

Sous ma précaire soucca je dis à D.ieu :

Vois, je quitte ma maison, comme Tu le veux

Je vis dans la nature, comme je le peux,

Inconfortable, ouverte à tous les vents,

Accomplissant Ta volonté, très humblement.

Les Enfants d’Israël aussi, les survivants

Qui résistent depuis si longtemps aux méchants,

Ceux qui, loin de leur terre, se sont mélangés,

De force ont été convertis, ont oublié

Qu’ils appartenaient à ce grand peuple de D.ieu.

Ils s’étaient éparpillés partout sous Tes cieux ;

Aime-les, aide-les, Protège-les, pour Toi

Eux, Tes enfants, Ton autre trésor, fils du Roi,

Ramène-les vers Toi, oh Toi, le Tout Puissant,

Que plus jamais ne se perdent dans le néant.

Maryse

NATURE

DANS  L’AMANDIER  EN  FLEURS

Dans l’amandier en fleurs un oiseau s’est posé,

Venu pour se nourrir du seul nectar des fleurs.

La rosée a perlé des arbres tout en pleurs

Qu’ainsi pour l’abreuver le ciel lui a donné.

L’abondante nature est tout son univers.

Créée par l’Eternel, toi rose menorah

De tes tendres couleurs ose élever les bras.

Dis, joli troubadour, chante nous quelques vers.

La boule de plumes là-haut a regardé,

Dans le limpide azur vers Toi, ô notre Roi.

Il sait que ce qu’il a il ne le doit qu’à Toi

Et vers le Créateur son chant s’est élevé.

L’oiseau, reconnaissant, s’adresse à l’Eternel,

Dans son langage émet des sons mélodieux,

D’artistiques trilles, doux et élogieux

Dans l’air pur du printemps s’élèvent jusqu’au ciel.

Doux mars est odorant déjà. Ce chant gracieux,

Ton être en perçoit l’écho dans le lointain.

Il calme ton cœur lourd et tu sais le divin

Sous le ciel d’Israël cruel mais lumineux.

Ainsi tendrement te sens tu réconforté.

Chante à ton tour au Ciel des louanges à la vie

Du Créateur tu sais tu es aimé aussi !

Alors, comme l’oiseau tu peux remercier.


Bouvreuil

La valse des oiseaux, l’hiver, dans mon jardin…

Savez-vous que chez moi les oiseaux viennent quand

Ils ont faim taper à mon carreau ? Quand le vent

Se fait froid et que le sol est gelé, chez moi,

Dans mon jardin, ils viennent picorer, mais quoi ?

Des graines, des boules aux branches suspendues

Dans les arbres. Et le savez-vous ? Oui j’ai vu

Que moineaux, mésanges, rouge-gorges toujours

Dégustaient d’abord les meilleures au long du jour

Et qu’ils s’en retournaient dans leur nid bien repus

Pour dormir et vivre ainsi un hiver de plus.

Quand les filets sont vides, un coquin parfois

En  pose un sur la table pour qu’on le voit !

Mais non, celui qui est le plus heureux n’est pas –

Celui qu’on croit : ce n’est pas l’oiseau, mais c’est moi !

N’est-il pas en effet ravissant d’observer

La ronde gracieuse des oiseaux valser

Dans les arbres vides, sans végétation, bien

Mornes et ternes dans l’hiver qui nous revient,

Animer le jardin de leurs belles couleurs

En donnant alentours de la joie, du bonheur !

Maryse

Papillon

TARENTELLE DES PAPILLONS

Deux jolis papillons bleus dans l’air printanier

Ont pris leur envol. Mais la saison des amours

Est là. D’autres vont venir, merveilles moirées,

Perpétuer la vie des papillons de jour.

Des myriades de jolis chevaliers ailés

Dans la campagne alors bientôt s’envoleront

Et puis le calice des fleurs embrasser viendront,

Mélangeant les couleurs en un joli tableau.

Après un long séjour dans l’abri doux et sûr

De leur blanche chrysalide de dentelle

La briseront un jour sous un ciel clair et pur,

Pour s’élancer vers une ‘vie-tarentelle’,

Insouciants et légers en un ballet d’azur

S’envolant jusqu’aux nues, eux si petits là-haut.

AU  JARDIN  LES  OISEAUX

A la belle saison, quand dans leurs nids là-haut

S’égosillent le matin les oiseaux des cieux,

Là doucement je m’éveille dans l’aube bleue.

Mais si je ne me lève parfois assez tôt,

Alors une mésange du printemps fleuri,

Croyant là pour son nid de la paille emporter,

Sur ma tête sautille, vient me réveiller.

Belle envoyée du ciel je te dis grand merci !

Le rouge-gorge et le rossignol chantants,

En toute saison chaque branche les a aimés.

Toute l’année le jardin d’eux-mêmes est paré,

Pour la plus grande joie de tous ses habitants.

Et ces doux messagers ma chambre s’approprient,

Ouverte aux quatre coins de l’été et du vent.

Alors par la nature je vois et j’entends,

Avec elle partage mes jours et mes nuits.

Leur chant si doux, si harmonieux, si parfait,

Qu’à mes oreilles il plaît tant de l’entendre.

Leur mélodie chantent sans même l’apprendre

Et savent des choses qu’on ne saura jamais…

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   Sources du Jourdain : Banias (Un Echo d’Israël)

RENOUVELLEMENT

Qu’a dont l’air ce matin à être si léger ?

D’effluves printaniers il semble tout chargé ;

Ecoute, respire : quelque chose a changé.

Tous tes sens en éveil, tu pourras deviner

Le renouveau qui déjà se perçoit : Mais vois,

L’ambiance est légère ; au dehors les bois

‘Respirent’ l’air tout plein des odeurs du printemps.

La nature accomplit son travail lentement.

Du soleil bienfaisant se gorge la terre.

Sous la dure écorce, au sortir de l’hiver

La vie revient en la sève renouvelée

Et ta main palpera la douceur veloutée

Des tendres feuillages aux nombreux tons de verts.

Tous au Ciel rendront grâce à leur manière :

Refleuriront bientôt les verts prés ravivés,

Germeront les semences par l’homme jetées.

Les épis, la vigne et les fruits vont pousser,

Les ruisseaux de bonheur vont bondir et chanter,

La tige reverdir ; bouton deviendra fleur.

L’oiseau sait et nous dit par son chant son bonheur.

La nature s’éveille, s’apprête en secret,

Ses beaux et nouveaux atours lentement revêt.

Le printemps annonce le parfum des roses,

Offre à nos regards sa beauté grandiose.


Photo Nicole Passions

AVRIL  DEJA

Le triste, calme, froid épisode hivernal

Avait fait place à mars, avec son carnaval,

Ses musiques aux airs entraînants pour danser

Dans une farandole menant à l’été…

Bientôt crêpes et beignets à peine avalés,

Les masques au placard retournent, bien rangés.

La vie reprend son cours comme depuis toujours.

Voilà qu’est arrivée la saison des amours.

C’est avril déjà. Au cœur de la ramure,

Les arbres bientôt parés du doux murmure

Accueillent la faune ailée du vert quartier.

Oiseaux et écureuils désirent s’accoupler;

Pressés de trouver compagnon, vont en tous sens.

C’est la saison où se lient les connaissances.

Les oiseaux volètent, comme ivres de bonheur

Chantent sur tous les tons ; ils louent le Créateur,

Se posent çà et là au bocage animé

Où arbres et bosquets abritent la nichée.

Les petits affamés dans chaque nid rempli

Attendant la becquée piaillent sans répit.

Bien qu’en Avril encor, l’été veut éclore.

La fleur se déploie, toute froissée encore.

Le soleil est plus chaud, les insectes naissent.

Aux ruches, l’abeille commence son ‘business’.

Sortis de leur chrysalide, les papillons

Offrent leurs ailes tremblantes aux chauds rayons

La nature à nouveau chante, danse et rit,

Ne manquera de rien et sera épanouie.

PRIMEVERE

La tige sort de terre

Une feuille, un bouton,

Dis, cela, qu’est-ce dont ?

Fraîche primevère !

Toute pimpante et gaie,

Modeste malgré tout,

Telle quelle apparaît

Et se présente à vous.

Comment sera son teint,

Diaphane ou coloré ?

Voilà, c’est décidé,

Elle sera carmin !

JOLI MAI

La tiédeur de ton air

Pénètre mon être

Engourdi par l’hiver,

Je me sens renaître.

Adouci, sans frimas

Mai offre ses parfums :

Violette, lilas

Tels enivrants bons vins.

Odeurs sucrées dans l’air,

Chants si gais des oiseaux,

Sauterelles et pics-verts,

Grenouilles et passereaux,

Hérissons, lapereaux,

Coccinelles, papillons

Apparaissent à nouveau

Et nous enchanteront.

Feuillages verdoyants,

Messagers du printemps,

Ombrages ondoyants,

De revivre il est temps.

C’est un cadeau fleuri,

C’est un hymne à la joie

Que de voir prendre vie

De nouveau à nos bois.

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POEME EN ROSE (Pour Isabelle, qui les aime tant)

Vois tu comme au jardin est belle la rose

Dans sa robe veloutée et si parfumée.

Elle enchante le promeneur par sa beauté.

Eh bien qu’attends-tu, cueille la si tu l’oses !

Rien que pour toi, qui tant apprécies les roses

Avec l’air du soir ses parfums elle exhale.

Dans la nuit étoilée la lune si pâle

Son doux rayon tamisé sur elle pose.

Comme la nature elle célèbre la vie

Que de Dieu elle a reçu, un si beau cadeau !

Même si elle sait que lui sera ravie

L’éphémère existence, demain du Très Haut,

Elle chatoie de toutes ses couleurs et rit

De sa voix inaudible et remercie bientôt.

Fonds d'écran Nature  pluie d'été

LE  CADEAU  DE  LA  PLUIE

Pendant que l’astre lune ce matin très tôt

Derrière les nuages se cachait là-haut

Dans la pénombre, l’un derrière l’autre marchant

Une famille hérisson fila en rang.

Alors tombèrent du ciel de fines perles.

Gavée, la chouette déploya ses ailes,

Rentra pour passer le jour et dormir un peu.

Bientôt un voile de pluie nous cacha les cieux.

Au jardin tout vit, resplendit, nous enchante,

Tout respire, tout palpite et tout chante.

Les oiseaux prennent leur bain dans les flaques d’eau,

Dans leurs terriers dorment au sec les lapereaux.

Sous le rayon astral scintillent les gouttes

De diamant dont les tendres feuilles s’égouttent.

L’arc en ciel nous offre ses couleurs en un dais.

C’est un tableau changeant si beau et si parfait.

Lentement offrent les fleurs leurs clairs pétales

Aux doux rayons modérés de l’astre mâle.

Du sol mouillé les sauvages exhalaisons

Remontent bientôt d’humus et de champignon.

Ô nature, quels merveilleux tableaux tu rends

De scènes changeantes selon l’humeur du temps.

Par la pluie plantes et animaux sans souci

A volonté sont là abreuvés et nourris.

Alors la nature repue a composé

La plus belle des symphonies en aparté.

Prenons le temps de voir et d’écouter la vie

Et elle aura un avant-goût de paradis.

MERLINA

Tu naquis tout là-haut un beau jour de printemps

Entre les poutres de l’abri ouvert au vent.

Nous partagions alors le même toit tout neuf,

Minuscule oisillon sorti tout nu de l’œuf

Parmi cinq frères et sœurs au milieu du doux nid

Sous l’œil de tes parents merles tout attendris.

Un fin duvet poussa, puis tes plumes noires

Te permirent de voler. Et il faut te voir

Elégante en ton vol dans l’azur éthéré

Fendant l’air printanier de nos régions boisées.

Alors de quitter le doux abri vint le temps.

Tes frères se dispersèrent à tous les vents.

Autour de notre abri tu t’installas bientôt.

Nous commençâmes à nous apprivoiser, l’oiseau.

Tu embellis de tes chants notre vert jardin,

Souvent viens me parler de tes joies, tes chagrins.

A toi donc longue vie, gentille Merlina,

Belle descendance te souhaitons déjà

Et que toujours, oiseaux, petites merveilles

Là-haut de vos chants remplissiez nos oreilles.

Vent feuilles

ODELETTE  AU  VENT  D’AUTOMNE

Frissonnant Vent d’automne, vilain, tu reviens

Pour nous pincer les joues, le nez, les mains. Mais tiens,

Le soleil qui brille les réchauffe déjà.

A ses feux notre corps un temps se chauffera.

Les oiseaux dans leurs nids bientôt tu raidiras,

Arbres, fleurs, lacs et chemins tu rafraîchiras,

Raseras montagnes, vallons, plaines et champs

Mais de l’automne où sont les frimas d’antan ?

Chaque année nous ployons sous ton souffle frisquet.

Viens, conte nous ton histoire, vent aigrelet :

D’où tu viens, où tu vas et pourquoi tu revis.

Oublions la chaleur de l’été qui a fui.

De la saison aimée devons nous séparer

Et au froid de l’hiver bientôt  nous préparer.

UN  OISEAU  CE  MATIN  SUR  MA  MAIN  S’EST  POSE

La nature s’égouttait de cette rosée du ciel pendant la nuit tombée.

Au jardin je dormais paisiblement dans la douceur d’un beau matin d’été.

Saluant le soleil, les oiseaux s’éveillaient au doux vacarme de leurs chants.

J’étais engourdie de sommeil. Dans la lumière du petit matin changeant

Sur ma main une présence sentis : un oiseau jeune encor et tout petit

Venait de s’y poser. J’ouvris tout grands les yeux. Alors là, sur ma main je vis

Un corps de plumes tout rond, ébouriffé, surmonté d’une tête aux yeux

Tout ronds qui me scrutaient, confiants, mais interrogateurs aussi, vifs et curieux.

De quelle nature cette masse inerte était-elle ?  Qu’était-ce là ?

Mais oui, qu’était-ce donc que ce drôle d’animal qui s’était endormi là ?

Perplexe, l’oiseau scrutait « la chose ». Etonnée et ravie, j’ouvrais les yeux.

Nos regards se croisèrent l’espace d’un instant, aussi surpris tous deux.

Alors, l’oiseau tout à coup me quitta et regagna son arbre protecteur.

Joli petit ami, merci pour cette visite, instant de pur bonheur ! (Maryse)

Je vous conte ici l’histoire vraie qui survint chez moi ce matin, 6 juillet 2010 :

 

CONFIANCE ET RECONNAISSANCE

(ce poème est dédié à mon amie Tsipora Hodaya)

 

Ce matin au jardin dans ma chambre d’été

Curieux, un tout jeune moineau m’a visité.

Près de ma maison, les oiseaux font la ronde

Avant de partir faire tout le tour du monde.

A nouveau sous mon toit ils ont construit leur nid ;

Encore les oiseaux y ont donné la vie.

Ainsi, c’est au si doux vacarme de leurs chants

Que l’été je m’éveille d’un baiser du vent.

Et l’un des petits, sans doute le plus curieux,

Pendant que les autres s’envolaient vers les cieux

Et que la mère, très, très occupée, donnait

La becquée à son frère tout là-haut perché,

Tous deux, prudents, restés sur la poutre du toit,

Le petit malicieux tout à coup vint vers moi.

Téméraire, sur une chaise se posa

Et à me regarder longuement il resta.

Pour nous, le temps interrompait son cours, tous deux

 là, dans le jour naissant, restions silencieux :

Sans parole, aussi lui ai-je demandé :

« N’as-tu pas peur de moi, petit écervelé ? »

– « Non, me répondit-il, D.ieu toujours m’a gardé,

A pourvu à ma subsistance, protégé

Alors, mes arpèges, mes chants les plus jolis,

Trilles, trémolos les plus tendres sont pour Lui.

Chaque jour des louanges je veux Lui chanter

Vois : que c’est beau ici, il nous a tout donné ! »

– « Brave petit oiseau », lui répondis-je, « vas

Et dis au Créateur grand merci d’ici- bas

Pour qu’Il sache combien nous l’aimons nous aussi. »

Peut-être, du Gan Eden, D.ieu nous a souri ? (Maryse)

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Voici une vidéo très impressionnante, regardez :

lente_mandereineend_plaerth.wmv
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Ainsi qu’un très touchant témoignage trouvé sur le blog de Paprika : Un oiseau dans ma chambre – Le blog de Paprika

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NEIGE

Lentement tombe la neige. Tourbillonnent,
Cotonnent, s’empilent et fusionnent au sol
Les flocons si doux et si purs qui frissonnent,
S’entrechoquent quand le vent d’hiver s’affole.

La neige crisse sous les pas en se tassant,
Plus sourd et plus lourd se fait le pas du passant.
Contre le vent piquant avec force il lutte,
Sous la rafale blanche, marche vers son but.

Le pas de l’animal aussi se fait plus lourd
Tout est froidure, blancheur, silence, repos.
A la ferme un chat grelotte dans la cour.
Là-bas d’un aboiement s’entend le sourd écho.

Tout près retentit déjà le cri du hibou.
Suivi d’un faon, de la neige jusqu’aux genoux,
Au loin un fier chevreuil en bonds gracieux se meut.
Par sa beauté ce paysage nous émeut.

Les lumières la campagne illuminent.
On frissonne. Alors on presse encore le pas.
Les maisons leur douce lueur disséminent
Rien qu’en les regardant, on a plus chaud déjà.

Le vin chaud réconfortera les habitants.
Dans la noire clarté venue d’un sol si blanc
Bientôt la nuit tombée laissera la contrée.
Nous irons près du feu ronronnant nous chauffer. (Maryse)

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Réponse à la question Comment faire pour rire le soir sans chat ?

FABULETTE POUR SOURI…RE (au mois de Adar, la joie augmente !)

Une souris blanche,

dans l’assiette blanche

je l’attrape par la queue

son regard est malicieux.

Je lui dis : que fais tu là ?

Oh, tu es bien riquiqui !

Mais n’as tu pas peur de moi ?

Sais-tu bien que je suis chat ?

Qui plus est très affamé ;

De toi ne ferai qu’une bouchée !

Vexée d’être ainsi traitée,  la souris dit :

Quoi ? Moi, riquiqui ?

Chat, tu vas avoir des soucis !

La souris fronça les sourcils ;

De toutes ses forces se balança

Et le nez du chat frappa.

Surpris matou la lâcha.

La souris très vite se sauva.

Moralité : parlez à votre assiette

Et vous serez à la diète

En attendant d’aller où, où ?

Où ? Chez les fous !

Maryse