Archives de Catégorie: HISTOIRE DES HEBREUX…. D’ISRAËL… DES JUIFS…

Un brin de culture

Les Arameens____________________________________________________

La langue araméenne

Nos Sages ont toujours attribué une grande importance à la langue araméenne, ainsi qu’en témoigne le Midrach (Berèchith rabba 74, 14) : « Ne tenez pas à la légère la langue « sursi » (syrienne, terme sous lequel est désigné l’araméen), car le Saint béni soit-Il l’a honorée dans la Tora par les mots Yegar sahadoutha (Berèchith 31, 47), ainsi que dans les Prophètes (Jérémie 10, 11) et dans les Hagiographes (Daniel 2, 4 et suivants ; Ezra 4, 7 et suivants).

Cette importance attribuée à l’araméen est également mentionnée dans la Guemara (Sanhédrin 38b) : « Rav a enseigné : Adam le premier homme parlait l’araméen. »

Historiquement parlant, l’araméen est devenu après la destruction du premier Temple la langue officielle des provinces situées entre l’Euphrate et la Méditerranée.

Il a même supplanté pour une grande part chez les Juifs l’usage de la langue hébraïque, au point que Néhémie se plaint que leurs enfants ne savaient plus la parler (13, 23).

C’est également en araméen qu’ont été rédigés les Talmuds, y compris celui de Jérusalem. L’araméen a acquis de ce fait une dimension particulière dans la pratique et la pensée juive.

Par la suite, il s’est effacé au profit d’autres dialectes, judéo-romans et judéo-germaniques en Europe, judéo-arabes et judéo-persans en Orient.

Seules aujourd’hui quelques communautés juives, originaires du Kurdistan pour la plupart, continuent à pratiquer des variantes juives de langues araméennes. Elles sont collectivement appelées Targoum, et ceux qui les pratiquent les « Juifs targoumis. »

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Haftarath parachath Vayètsè – « Nous rendrons les taureaux par nos lèvres »

Le chapitre 14 du livre d’Osée, qui forme selon beaucoup de rites la haftara de la parachath Wayètsè, contient un verset dont l’interprétation est difficile :

קחו עמכם דברים ושובו אל ה’ אמרו אליו כל תשא עון וקח טוב ונשלמה פרים שפתינו.

« Prenez avec vous des paroles, et revenez à Hachem ; dites-lui : Pardonne toute iniquité, et accepte ce qui est bon, et nous rendrons les taureaux par nos lèvres » (14, 3).

Ce verset, selon le Targoum Yonathan, exprime le souhait que les paroles de nos lèvres soient aussi agréables à Hachem que des taureaux offerts sur l’autel. Ce qui veut dire, comme l’explique le Midrach Pessiqta de-rav Kahana (24, 19) : « Qui va payer pour les taureaux que nous Te présentions jadis sur l’autel ? Ce sont nos lèvres, qui émettent aujourd’hui nos prières. »

Cette interprétation a été reprise et développée par le Tour Ora‘h ‘hayyim (98) : « Il faut émettre ses prières avec la même sincérité que celle d’un mendiant qui demande l’aumône. Il faut les prononcer lentement afin de ne pas donner l’impression de s’en débarrasser comme d’un fardeau dont on veut se défaire.On sera alors assuré que sa prière sera exaucée, car la prière remplace les sacrifices, ainsi qu’il est écrit : « Et nous rendrons les taureaux par nos lèvres. » Il est également écrit : « … et de Le servir de tout votre cœur et de toute votre âme » (Devarim 11, 13). Quel est ce « service par le cœur » ? C’est la prière, qu’il faut prononcer avec la même sincérité que les sacrifices que l’on présentait au Temple, et qui étaient rendus inopérants s’ils étaient associés à des pensées inappropriées. »

Jacques Kohn zal

La langue araméenne

https://img.aws.la-croix.com/2018/06/09/1100945628/Exode-peuple-passage-Rouge-Gravure-XIXe-siecle_0_729_510.jpg___________________________________________________

L’ingratitude d’Israël

La raison du choix de cette haftara pour la parachath Wayètsè apparaît dès le premier verset : «  Jacob s’enfuit dans la plaine d’Aram ; et Israël servit pour une femme ; et pour une femme, il garda [des troupeaux] » (12, 13).

Dans le contexte de ce verset, explique Radaq , le prophète Osée exprime l’amer mécontentement de Hachem envers Efrayim, personnification du Royaume d’Israël créé par Jéroboam après la mort de Salomon : Il ne se souvient pas du bien qu’Il a fait à leur ancêtre lorsqu’il a fui de chez son frère Esaü. Jacob a dû travailler comme berger pendant sept ans pour pouvoir épouser une femme, puis pendant sept autres avant de convoler avec une autre. Pendant toutes ces années, Hachem lui a prodigué Ses bienfaits afin qu’il puisse ensuite retourner en Canaan avec d’abondantes richesses.

Jadis, s’indigne le prophète (13, 1), « quand Efrayim parlait, c’était une terreur ;  il s’éleva en Israël : mais il se rendit coupable par Baal, et il mourut ».

« Il s’éleva en Israël » est une allusion aux bonnes intentions qui ont animé Jéroboam lorsqu’il s’est dressé contre le roi Salomon : « Voici à quelle occasion il leva sa main contre le roi : Salomon bâtissait Milo, et fermait la brèche de la ville de David, son père » (I Rois 11, 27).

Milo était un quartier de Jérusalem que le roi David avait destiné à servir de lieu de rassemblement aux pèlerins qui se rassemblaient lors des grandes fêtes. Mais son fils Salomon l’utilisa comme lieu de résidence pour la fille de Pharaon.

C’est à cette occasion, nous explique la Guemara Sanhédrin  101b), que Jéroboam a été animé de bonnes intentions :

« Rabbi Yo’hanan a enseigné : Quel est le mérite qui a valu à Jéroboam de devenir roi ? C’est parce qu’il a eu le courage de criti­quer l’action du roi Salomon. Et pourquoi alors a-t-il été puni ? C’est pour l’avoir fait publiquement.

Ainsi qu’il est écrit : ? Voici à quelle occasion il leva sa main contre le roi : Salomon bâtissait Milo, et fermait la brèche de la ville de David, son père.?

Il lui a tenu ce langage : le roi David ton père a pratiqué des ouvertures dans les remparts [de Jérusalem] pour permettre à Israël de monter [librement] en pèlerinage, et toi tu les as barrées afin de [pouvoir contrôler les entrées et] percevoir des taxes de péage au profit de la fille de Pharaon.

Cependant, a enseigné rav Na’hman : c’est son orgueil démesuré qui lui a valu de disparaître du monde, ainsi qu’il est écrit : Jéroboam s’est dit en son c?ur : Maintenant le royaume pourrait bien retourner à la maison de David. Si ce peuple monte pour faire des sacrifices dans la maison de Hachem à Jérusalem, le c?ur de ce peuple retournera à son maître, à Roboam roi de Juda, ils me tueront et retourneront à Roboam roi de Juda (ibid. 11, 26). »

Mais il a sombré depuis dans l’idolâtrie, continue le prophète. Aussi Samarie sera-t-elle détruite, et ses habitants seront exterminés (14, 1).

Jacques Kohn Zal.

L’ingratitude d’Israël

Genèse chapitre 29 - La Parole
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La double demeure d’Israël

Nous poursuivons la saga des patriarches avec le départ de Yaacov qui quitte Eretz Israël pour se marier en se rendant donc à ‘Haran. La Guémara de Kétoubot déduira de là que l’on ne peut quitter la terre d’Israël que pour se marier ou pour une raison matérielle urgente liée à la  » parnassa  » (la subsistance économique personnelle).
Et voilà qu’après avoir fondé sa famille et après avoir connu le bonheur de la naissance de Yossef, le premier fils de Rahel, Yaacov demande à revenir en Eretz Israël.

En effet, Yossef étant né, l’histoire peut continuer son cours. Yaacov arrive donc en Israël où il est accueilli par des anges. On notera qu’en quittant le pays, 22 ans auparavant, il avait eu ce songe, si fort au plan symbolique, où il voyait des anges monter et descendre d’une échelle : le Talmud dira qu’il s’agissait des anges d’Eretz Israël qui l’accompagnaient à sa sortie (en montant), puis ceux de  » houtz laaretz  » qui venaient à sa rencontre (en descendant).
Il en sera de même au retour, et la notion ici développée est donc celle d’ « anges  » qui ne quittent pas Eretz Israël et d’autres qui sont affectés en dehors d’Israël. Et l’on constate que les uns et les autres se sont associés pour ne pas que Yaacov risque un seul instant de manquer de Protection divine.
Même si nous ne voyons pas quant à nous des anges, cette idée me semble constituer aujourd’hui encore le thème central de notre génération : celle d’un peuple présent à la fois en dehors et en Eretz Israël qui a ici et là des anges autour de lui, lesquels se rejoignent ! Voilà pourquoi la lecture de la paracha Vayetsé s’achève par le mot  » ma’hanayim  » – la double demeure ou le double camp.

En fait, c’est bien ainsi que se construit l’histoire juive avant l’arrivée du Machia’h : un camp en Eretz Israël, un camp en dehors, mais tous les deux reliés l’un à l’autre, chacun jouant son rôle au bénéfice de tous.

Cette dialectique est le début de la construction du peuple d’Israël, un processus qui se poursuit jusqu’à nos jours et qui bientôt trouvera son heureuse issue avec la reconstruction du troisième Temple de Jérusalem et la venue du Machia’h.

Nous voyons donc à cette occasion que l’unité des Juifs autour d’Eretz Israël n’est pas une simple formalité mais une condition nécessaire pour que l’histoire puisse avancer : elle est le gage de la Protection divine ! Et voilà pourquoi penser que l’un a plus d’importance que l’autre, c’est déjà commettre une grande erreur…
Je crois que la grandeur de notre peuple, c’est justement d’avoir toujours considéré que chacune de ces deux parties de notre peuple est indispensable, chacune dans son rôle !

La double demeure d’Israël, par le Rav Haïm Yossef Sitruk Zal

Par le Grand rabbin ‘Haïm Yossef Sitruk Zal

06 Un ciel étoilé___________________________________________________

Quand Israël sait se dresser au-dessus des astres…

Depuis toujours, les hommes ont rêvé de pouvoir prédire l’avenir – ce qui constituait autrefois une « vertu »… Ainsi, les Anciens avaient-ils recours à toutes sortes de divinités et stratagèmes.

La Torah explique quant à elle que Lavan – le père de Rachel et Léa – interrogeait l’avenir à l’aide de ses térafim. D’après le Midrach (voir paracha Térouma), il s’agissait d’« idoles domestiques ». Or même Yossef en Égypte semblait faire de même avec un kos – une coupe avec laquelle il procédait à des divinations pour deviner l’avenir… Ni condamnable ni recommandable, cette conduite exige des explications.

Le Midrach rattache l’étymologie du mot térafim à l’expression rifyon yadayim (faiblesse de la main).

les térafim étaient de petites idoles semblables à des bébés modelées en argile. L’artisan commençait à les façonner avec la main droite et les terminait avec sa gauche : la main « faible » continuait le travail de la droite. Et donc le futur vu par les térafim était uniquement un futur prévisible, comme la main gauche qui ne fait que suivre la droite… Ainsi en est-il dans la vie : le « futur » dont se gavent les nations concerne un avenir prévisible prenant en compte la nature humaine, ses habitudes et toutes sortes d’autres facteurs.

On pourrait dire qu’aujourd’hui, les ordinateurs procèdent de la même façon, par exemple lorsqu’en France, le programme Bison futé nous renseigne sur ses « prévisions routières » à partir de la météo et des habitudes vacancières des Français. Désormais informatisé, ce futur-là s’agence comme les térafim de Lavan : de la pure technique sans sens !
Mais le futur dont parle la Torah est tout autre. Ainsi, les prophètes d’Israël sont-ils inspirés par D.ieu : l’Éternel leur communique une vision globale de l’avenir qui intègre une réalité future prenant en compte un facteur qu’aucun ordinateur ne peut intégrer : la téchouva (retour à D.ieu) ! Car tout homme peut changer : un Juif peut renoncer à tel week-end ou tel repas d’affaires… après avoir décidé de manger casher ou de respecter Chabbat.

En fait, les Juifs sont passés maîtres dans l’art de « brouiller les cartes » !

Même chose au niveau collectif avec Israël : tout est inattendu, au niveau de l’État comme du peuple, car Israël n’obéit à aucun oracle, prévision ou prédiction. C’est là la grandeur du ce peuple ! Alors qu’on avait annoncé tant de fois dans de « doctes » livres son extermination ou son assimilation, rien de tout cela ne s’est réalisé ! Tous ces spéculateurs de l’avenir avaient tout simplement oublié qu’Israël est un peuple pouvant à tout moment changer son destin par la téchouva. Ainsi à Roch Hachana et Kippour, D.ieu est-Il prêt à modifier son propre jugement, car même Lui peut être surpris par la décision de l’homme.
C’est là un destin extraordinaire, car cela signifie que rien n’est écrit d’avance et que tout ne dépend que de l’homme, de son libre arbitre et du choix qu’il va faire ou pas de servir D.ieu… et par, là-même de se situer au-dessus de tous les astres !

Par le Grand Rabbin Sitruk,en partenariat avec Hamodia.fr

Quand Israël sait se dresser au-dessus des astres…

(Source : Chiourim.com)

 

De l’hébreu aux langues juives

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https://www.jforum.fr/wp-content/uploads/2018/11/NatanGilbert_Judaisme5.jpg______________________________________________________

Le peuple Juif possède sa propre langue qui est l’Hébreu mais, lors de l’exil à Babylone, l’araméen qui était la langue courante à Babel s’est imposée puisqu’elle était la langue du pays où nous étions exilés et soumis ; à telle enseigne qu’au bout d’une génération le peuple juif ne comprenait plus la Torah en hébreu.

De manière à faciliter la compréhension des textes, Onkelos traduisit tout le Tanakh en araméen. C’est aussi parce que le peuple était exilé à Babylone que le Talmud est en araméen.

Après la destruction du deuxième Temple, lorsque l’entité du peuple explosa pour projeter ses membres partout dans le monde et dans toutes les directions, les communautés qui se trouvèrent disséminées en Afrique, en Asie, en Europe virent leur langage vernaculaire se modifier au contact de l’idiome local ce qui fit que les Juifs habitant désormais en Allemagne se mirent à s’exprimer en judéo-allemand, ceux d’Afrique du Nord en judéo-arabe, ceux d’Espagne le judéo-espagnol et ainsi de suite.

Ces langues vernaculaires ne subirent plus de modifications ni sur le plan lexicographique ni de la syntaxe.

Voyons un peu ces langues juives au-fur-et-à-mesure

LA HAKETIYA 

Le centre culturel de cette langue juive se situe dans ce qui est communément désigné par le “Maroc Espagnol’. Les Juifs habitant cette région ayant appartenu à l’Espagne utilisent cette langue qui permet à la langue espagnole d’être émaillée de termes hébraïques.

Les Juifs qui optèrent pour d’autres lieux d’habitation comme la région d’Oujda ou d’Oran emportèrent avec eux cet héritage linguistique. Parfois, cet idiome se mêla à des bribes de judéo arabe marocain et/ou algérien. L’écriture est celle du “koulmous” sorte d’écriture de Rashi avec quelques caractères déformés comme nous le verrons plus bas.

LE JUDEO-ARABE

Sous ce nom on désigne une langue écrite et parlée où se mélangent harmonieusement l’hébreu et l’arabe selon ses variantes : arabe marocain ou algérien, arabe tunisien ou lybien la langue de chacun de ces pays comportant des différences lexicographiques. De même qu’il existe des sortes de patois judéo persan ou judéo yéménite.

LE JUDEO-ESPAGNOL / DJUDEZMO / LADINO

Lorsque les Juifs prirent la fuite d’Espagne au lendemain des interdictions de vivre en tant que Juif en Espagne, les Juifs se dirigèrent vers la France (région aquitaine puis vers le Nord : Angleterre et Pays-Bas) ou vers la Provence et l’Italie oui vers le Sud : l’Afrique du Nord –Maroc, Algérie, Tunisie- puis égrenèrent sur le chemin vers la Turquie, la Grèce, jusqu’en Yougoslavie.

Ces Juifs, parlaient un espagnol datant du XVème siècle avec son orthographe et sa syntaxe tout en ayant introduit des mots ou expressions hébraïques. Bien que souvent le public désigne cette langue archaïque comme du “LADINO”, le Professeur Hayim Vidal Sephiha qui fut le premier à obtenir une chaire de judéo espagnol à l’Université de la Sorbonne, donna une définition très claire de chacun des termes :

DJUDEZMO : langue parlée par les Juifs Séfarades en Turquie et sur le bord des côtes méditerranéennes jusqu’en Bulgarie (Turquie, Grèce, Albanie, Macédoine, Monténégro, Bosnie, Croatie, Moldavie…..).

LADINO : désigne plutôt la langue qui servit à traduire les textes hébraïques en espagnol ancien. La littérature judéo-espagnole est riche en contes et sagesse populaires. En musique aussi, existent des disques de chants en judéo espagnol interprétés notamment par Yéhoram Gaon.

Il existe une haggada de Pessah avec tout le texte traduit en judéo-espagnol. Malheureusement, il existait en Israël un journal en “ladino” mais, la langue se perd et la parution du journal cessa faute de lecteurs.

Sur le plan de l’exégèse biblique un ouvrage très important écrit par le Rabbin Yaâkov Kouli et s’intitulant “Yalkout Méâm Loêz” fut traduit en partie en ladino.
LE JUDEO GAULOIS : Au temps de Rashi, il existait une langue juive dans laquelle avaient été introduits des termes de vieux-français.

LE YIDDISH

On désigne souvent le judéo-allemand comme étant du Yiddish. En réalité, Dans cette rubrique également il existe des variétés car les Juifs vivant en Allemagne, ou bien ceux de Pologne, et autres pays d’Europe centrale, ont introduit dans leur langage courant des mots provenant de la région dans laquelle ils ont évolué.

Les œuvres liturgiques, poétiques, halakhiques ou philosophiques se sont développées. Ainsi, en certaines occasions, ces pièces littéraires refont-elles surface comme pour signifier qu’elles existent toujours et restent le témoin d’une génération.

En Europe centrale, au long du XIXème siècle des écrivains et poètes écrivirent des romans, des poésies ou des pièces de théâtre (le théâtre en yiddish était très prisé en Europe et, plus tard aux abords de la deuxième guerre mondiale, ce théâtre s’exporta sur les scènes new- yorkaises en remportant un certain succès.

Parmi les auteurs yiddish connus nous citerons Sholem Aleikhem qui naquit en Ukraine en 1859 et mourut aux Etats-Unis en 1916. (auteur entre autres des pièces Tévié le laitier ou un violon sur le toit).

Shalom Yaâkov Abramovitch surnommé Mendelé Mokher Seforim ce qui signifie Mendel le vendeur de livres (le libraire) naquit en Biélarussie en 1836 et disparut en 1917 à Odessa.

Abraham Mapou qui naquit en Lituanie en 1807 et décéda à l’âge de 60 ans auteur du merveilleux roman “ahavat Tsion” (l’amour de Tsion).

Yéhouda Leib Gordon naquit en Lithuanie à Vilna en 1831 et mourut en 1892 à St Petersbourg en Russie. Il écrivit plusieurs œuvres à thèmes bibliques. Possédant un esprit très caustique et satirique il se rendit célèbre auprès d’un public qui n’était pas religieux avec un poème qu’il composa au sujet d’un guett (acte de divorce religieux) devant être remis à une femme séparée de son mari mais qui ne put lui être remis car le scribe qui avait calligraphié cet acte avait omis de tracer un petit trait sur une lettre “youd”. Ceci tournait en ridicule le métier rabbinique. Ce poème satirique s’intitule “kotso shel youd” (l’accent du youd).

Caroline Elisheva Rebouh

Où sont passés les juifs de l’île d’Éléphantine ?

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Le monde juif s’est toujours interrogé sur le sort qui fut réservé aux dix tribus perdues après que Nabuchodonosor eût détruit le Temple de Jérusalem en -586 et qu’il eût déporté les Juifs vers la Babylonie, la Perse et l’Extrême Orient.

En dehors des “Bné Menashé” dont on est en droit de penser qu’ils sont en effet les descendants de la tribu de Menashé, pour les autres : ceux du Yémen, d’Arabie, d’Inde, de Chine ou du Japon et d’ailleurs, on ne fait que supputer qu’ils viennent de la tribu de Gad ou de Dan etc….

Au large des rives de la ville d’Assouan se trouvent de petites îles et l’une d’elles est l’île d’Eléphantine ou île d’Ieb.

Ce nom fait allusion au commerce d’ivoire qui avait lieu sur cette petite d’île d’une superficie de deux kilomètres carrés environ.

Comme souvent, par manque de documents, on ne peut connaître la date exacte de l’arrivée des juifs en Éléphantine.

Pourtant, sont évoquées deux périodes possibles de leur arrivée dans l’île, la première étant celle de l’arrivée de Juifs après que le roi Menashé régnant sur la Judée ait voulu prêter main forte au roi d’Egypte Psamétique en guerre contre la Nubie.

A cette occasion le roi Menashé aurait délégué un bataillon de soldats en Eléphantine et, la seconde éventualité étant celle qui eut lieu après la déportation de Juifs vers l’Asie, époque où une partie du peuple se serait réfugiée en Egypte au lieu de se rendre au-delà du Tigre et de l’Euphrate vers l’an -585.

Sur l’île d’Eléphantine vivaient des Egyptiens idolâtres qui avaient érigé un temple dit de Khnoum.

L’île d’Éléphantine. En bas à gauche: nilomètre du temple de Khnoum

Les Juifs eux aussi édifièrent un Temple à l’image de celui de Jérusalem où le prêtre pratiquait un culte à celui de Jérusalem avec holocaustes, offrandes et encens bien que le nom de la “divinité” se rapprochât du Tétragramme mais ils avaient enlevé la dernière lettre au Tétragramme pour ne plus qualifier le temple d’Eléphantine que, comme le Temple de Yaho ; de plus, on ne sait pour quelle raison, certains païens venaient dans l’enceinte de ce temple pour y rendre un culte idolâtre. Il semblerait que dès cette époque, un mouvement libéral ou progressiste s’était fait jour et étaient célébrés et tolérés des mariages mixtes.

Ruines du temple de Khnoum, pointe sud d’Éléphantine

 

Lors de fouilles archéologiques au début du XXème siècle une centaine d’ostracas et de papyri ont été retrouvés sur l’île d’Éléphantine en général et sur la colonie juive en particulier.

Ces papyri sont écrits en araméen langue utilisée surtout lors des échanges commerciaux – l’île faisait le commerce de l’ivoire mais aussi du granit extrait des carrières situées aux alentours de la cité.

Ces documents témoignent de la vie de la communauté étant constitués de documents juridiques et familiaux, de certificats attestant de l’affranchissement d’esclaves. Cependant ces manuscrits ne concernent que la tranche de vie allant de -495 à -398 soit 103 ans.

Une révolte éclata sur l’île fomentée par les Égyptiens qui se rendirent chez le gouverneur Perse en exercice à Assouan et à l’île d’Ieb (Eléphantine) ; soudoyé par des Égyptiens idolâtres qui rêvaient de mettre à sac le Temple des Juifs, ce gouverneur investit le Temple en détruisant tout sur son passage et en s’appropriant tous les ustensiles cultuels d’or ou d’argent.

L’épisode de la destruction du temple d’Eléphantine fut rédigé par l’un des soldats en garnison sur l’île qui ne manqua de relater le soulèvement de la communauté tout entière lors du sac du Temple.

Ezra mit les Juifs d’Eléphantine en garde sur les pratiques religieuses de la communauté qui observait des dates différentes pour les fêtes comme par exemple la fête de Pâque qui était observée selon les dates des Samaritains.

Il les mit en garde également sur les écarts causés au cours de l’exercice du culte.

Après la destruction du temple d’Ieb, Yédoniahou, prêtre (cohen) à Eléphantine s’adressa au Cohen de Jérusalem Yéhohanan pour lui demander de l’aide pour la reconstruction du lieu de culte. Cette missive resta sans réponse. Peu de temps plus tard, une seconde missive fut aussi adressée à Jérusalem et resta elle aussi sans réponse.

On est en droit de se demander pourquoi les Hiérosolomytains ne se portèrent pas au secours des frères du Nil peut-être constatèrent-ils trop de laxisme ou peut-être cette communauté constituée de soldats ne devait-elle pas s’éterniser en ces terres étrangères et ne convenait-il pas de s’investir outre mesure pour sauver ces personnes qui seraient sans doute rappelées en Judée.

Cette colonie juive a disparu et n’a laissé derrière elle que des témoignages en langues anciennes et n’a intéressé que peu de chercheurs.

Caroline Elishéva Rebouh

 

Les Juifs gardiens de l’Egypte

Cela se passait bien avant la destruction du premier temple. En ce temps, il existait une foire aux militaires, comme en France, il n’y a pas si longtemps, la foire aux ouvriers agricoles qui avait lieu à la porte Saint Martin.

Cette foire attirait les recruteurs de mercenaires pour le compte de leurs rois et princes.

Les sujets les plus recherchés, étaient les hébreux, reconnus comme les meilleurs pour leurs vertus guerrières et leur fidélité à leurs employeurs. On faisait affaire, le mercenaire rejoignait son poste dans le pays du souverain qui l’avait embauché, avec armes, bagages et famille.

L’histoire a gardé la trace écrite d’une de ces garnisons ; il s’agit de la colonie des Juifs d’Eléphantine au sud de l’Egypte, sur le Nil.

Ces hommes et femmes avaient pour mission de surveiller et de garder, au besoin par les armes, cette région d’où partaient les attaques en provenance de la Nubie et du Soudan, par des pillards attirés par la richesse de l’Egypte.

Les Pharaons (époque Ptoléméenne) confièrent la défense du lieu à des Juifs.
Ils reçurent de Jérusalem l’autorisation de construire un lieu de culte parce qu’ils voulaient aussi respecter leur tradition face aux prêtres égyptiens et au culte d’Amon, le dieu Bélier.

Par contre, ils ne furent jamais autorisés par le clergé de Jérusalem à procéder à des sacrifices. Ce temple est connu sous le nom de Temple d’Onias.

Une caste sacerdotale juive exista donc sur place, ce qui laisse à supposer que ces militaires furent plusieurs milliers.

Leur trace, leur vie, leur prêtre, et une foule de détails nous sont connus grâce à la découverte au début de notre siècle de papyrus dont les traductions furent publiées sous le titre de « La religion des Hebro-Araméens d’Eléphantine ».

Parmi les nombreuses anecdotes relatives à la vie de cette garnison, il y en a une que je tiens à vous relater.

Une lettre de Cléopâtre (oui celle la même que nous connaissons, surtout à propos de son nez… rien à dire, elle avait du flair !) voici ce qu’elle écrit à son frère aux prises avec une sédition à l’ouest du Delta : « Je t’adresse mes deux meilleurs généraux ; Matatiyaou et Eliyaou, ils ont valeureusement servi notre père, tu peux leur donner une entière confiance et ils t’aideront à gagner… » Fabuleux non ?

Et puis, au fil du temps, cette colonie va disparaître, vaincue par les adorateurs d’Amon qui n’avaient pas encaissé le fait que les Juifs aient pu sacrifier un bélier, un mouton pour Pessah..en fait, leur propre dieu, transformé en merguez et en brochettes.

Le Temple fut détruit. La colonie militaire s’effrita et disparut sans bruit..

De plus en plus de chercheurs s’accordent à reconnaître qu’il pourrait s’agir des Juifs d’Ethiopie.

Pour ma part, je pense que ces Juifs d’Eléphantine durent certainement emporter avec eux une copie de l’Arche d’Alliance, ce qui expliquerait le mythe que celle-ci se trouverait à Lalibela en Ethiopie à l’intérieur d’une église.

Les Ethiopiens chrétiens la sortent une fois par an et elle reçoit alors la vénération du peuple. En éthiopien, elle s’appelle « Tabote », curieux lorsqu’on sait que les Juifs de Tunisie désignent sous ce nom la boite, le cercueil, la teva…

Paul Uzan 

Où sont passés les juifs d’Éléphantine ?

(Source : JForum)

Honneur au Grand Rabbin de France Jacob Kaplan, qui vécut dans l’enfer de Verdun

https://www.jforum.fr/wp-content/uploads/2018/11/jacob-kaplan-verdun-1021x580.jpgLes Juifs ont toujours pris part aux combats pour défendre les pays qui les avaient accueillis. louyehi ______________________________________________________

Jacob Kaplan, un rabbin dans l’enfer de Verdun

En 1914, les juifs de France se mobilisent pour la défense de leur patrie. Sur 180 000 citoyens français juifs, 36 000 (dont 14 000 venus d’Algérie) combattront sur le front, rejoints par 8 500 juifs étrangers.

Parmi ces soldats, un jeune séminariste dont le nom reste indissociable de l’histoire de la communauté juive française du XXème siècle, Jacob Kaplan.

jacob kaplan

Entré au séminaire israélite de la rue Vauquelin en 1913, Jacob Kaplan, né à Paris le 7 novembre 1895 dans une famille originaire de Minsk, en Lituanie, est mobilisé en décembre 1914, alors qu’il vient d’avoir 19 ans.

Affecté au 128e régiment d’infanterie, il est désigné pour un régiment de marche, le 411e, formé en Bretagne et composé de parisiens, bretons et nordistes, au sein duquel il restera pratiquement toute la guerre.

Dans « Justice pour la foi juive », un livre d’entretien avec Pierre Pierrard (Le Centurion, 1977), le Grand rabbin de France Jacob Kaplan raconte son expérience de poilu.

« J’étais parti comme fantassin et simple soldat. Au front, je me suis lié avec les hommes de mon escouade ; il s’était créé entre nous une véritable camaraderie que connaissent tous ceux qui ont fait la guerre. On a parlé, à ce propos, de la fraternité des tranchées : le mot n’est pas exagéré. Cette fraternité des tranchées, je l’ai connue » explique le Grand rabbin de France.

« En septembre 1915, à la veille de l’offensive de Champagne, à ma grande surprise, je reçus une lettre du Grand rabbin de France, Albert Lévy, qui me proposait un poste d’aumônier israélite sur un navire-hôpital (ndlr : les aumôniers militaires étant assimilés au grade de capitaine).
Nous manquions d’aumôniers israélites » poursuit Jacob Kaplan. « J’avais cependant une réponse à donner : réponse extrêmement grave, parce qu’elle engageait l’avenir, ma vie même. Il ne faisait pas l’ombre d’un doute que si j’acceptais, je serais beaucoup moins exposé qu’en restant au front comme combattant… ».

Face à cette proposition, le jeune soldat-séminariste se trouve confronté à un « véritable conflit de devoirs », selon ses propres termes.

« D’un côté, comme aumônier, je savais que je pourrais rendre bien des services ; d’un autre côté, des considérations d’ordre moral m’obligeaient à rester au front. Je sentais profondément que, parce que Juif, je devais rester avec mes camarades : je ne voulais pas donner l’impression que je cherchais à me planquer » raconte Jacob Kaplan, qui décide alors de ne pas quitter le 411e RI.

Blessé par un éclat d’obus en avril 1916 dans les tranchées de Champagne, il vivra l’enfer de Verdun avec ses camarades pendant seize mois, de mai 1916 à août 1917, au sein de ce régiment quatre fois cité à l’ordre de l’armée, tandis que lui-même recevra la croix de guerre et une citation à l’ordre du régiment pour ses actes de bravoure.

L’histoire de ce jeune soldat juif s’arrêterait là si une question fondamentale – et sa réponse particulièrement extraordinaire en ces circonstances – n’était posée par Pierre Pierrard, professeur d’histoire contemporaine à l’Institut catholique de Paris : « Compte-tenu de votre qualité de Juif religieux, est-ce que vous avez été dans la nécessité de tuer ? ».

Le Grand rabbin de France explique : « à un certain moment, je suis devenu agent de liaison, et je préférais y rester. Car, en courant les mêmes risques que mes camarades, je n’avais pas à tirer, je n’avais pas à causer la mort. Je ne pouvais pas supporter l’idée que moi, futur rabbin, je sois responsable de la mort d’un homme, fût-il mon ennemi ».

La suite de l’extraordinaire parcours de Jacob Kaplan est connue. Figure emblématique du judaïsme français du XXème siècle, il accepta avec courage la charge de grand rabbin de France par intérim pendant l’Occupation.

La croix de guerre lui fut attribuée le 15 mai 1946, une décision motivée ainsi par le général Alphonse Juin, futur Maréchal de France : « A participé pendant toute l’occupation à un grand nombre d’actions contre l’ennemi.
A été pour tous les Résistants un modèle de courage et d’abnégation », le titre officiel de « Combattant volontaire de la Résistance » lui étant décerné en 1976.

Il eut par la suite un rôle essentiel dans l’amélioration des relations judéo-chrétiennes, veilla à l’intégration des rapatriés juifs d’Afrique du Nord en France, intervint publiquement avec force chaque fois que la communauté juive ou l’image d’Israël fut mise en cause, et surtout, réalisa autour de sa personne l’unanimité des différentes tendances du judaïsme français, sans exclusion aucune et dans le respect de toutes les diversités.

Son expérience de la Grande guerre, comme la suite de sa vie, reste exemplaire de ce que signifie « Être juif et français ».

Alain Granat

Jacob Kaplan, un rabbin dans l’enfer de Verdun

(Source : JForum)

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Le Grand Rabbin Jacob Kaplan descendant les marches de l’Elysée le 3 janvier 1980

Jacob Kaplan, né le 5 novembre 1895 dans le 4e arrondissement de Paris et mort à Paris le 5 décembre 1994, fut grand rabbin de France de 1955 jusqu’à sa retraite en 1980.

Jacob Kaplan naît dans une famille pieuse de cohanim originaire de Lituanie, au 21, rue des Ecouffes, dans le Pletzl, au Marais. Il est admis au  Séminaire Israélite de France (SIF) en 1913, mais ses études sont interrompues par la Première Guerre Mondiale. Ayant demandé à être mobilisé comme simple fantassin, il est incorporé au 411e régiment d’infanterie, prend par à la BATAILLE DE VERDUN et est blessé en 1916. Il est décoré de la croix de guerre 1914-1918.

Après la guerre, il reprend ses études et reçoit son diplôme de rabbin en 1921. Il est nommé rabbin à Mulhouse en 1922, puis rabbin de la synagogue Nazareth à Paris en 1928 et rabbin de la Grande Synagogue de la Victoire, en 1933. Le , en tant que rabbin de la synagogue de la Victoire et à la demande du Consistoire central israélite de France, il prononce un discours aux cérémonies religieuses organisées par les Croix-de-feu à la mémoire des anciens combattants juifs, ce qui lui vaudra d’être critiqué par la Ligue internationale contre l’antisémitisme (Lica, devenue la Licra) mais n’empêche pas celle-ci de lui demander de participer à ses propres manifestations, ce qu’il fait (notamment le 22 novembre 1938 à la Mutualité en soutien aux Juifs allemands persécutés).

Nommé auxiliaire du grand-rabbin de France Isaïe Schwartz à la veille de la Seconde Guerre mondiale, il est mobilisé en septembre 1939, participe à la bataille de France en mai 1940 et obtient la Légion d’honneur à titre militaire. Il rejoint en juillet 1940, le grand-rabbin de France, à Vichy, siège du gouvernement de Pétain, et joue un rôle actif en s’opposant aux décisions gouvernementales discriminatoires à l’égard des Juifs, tant français qu’étrangers. En 1940, il publie Racisme et Judaïsme qui sera comme Témoignage sur Israël, inscrit sur la liste Otto  des livres interdits à la vente sous l’Occupation. Le , il adresse à Xavier Vallat, commissaire général aux questions juives, une lettre, dont il donnera une lecture publique, contre l’antisémitisme et les mesures d’exception du régime de Vichy, dans laquelle il écrit que « le jour où la raison reprendra ses droits (et elle les reprendra sans aucun doute dans le pays de Descartes et de Bergson), l’antisémitisme, lui perdra les siens. »

Interdit de résidence à Vichy par un arrêté de René Bousquet du , il part à Lyon en 1942. Il n’aura alors de cesse, au péril de sa vie, de faire jouer toutes ses connaissances afin de sauver le maximum de ses coreligionnaires. Il sollicite entre autres le cardinal Gerlier, à qui il demande d’intervenir auprès du gouvernement afin d’arrêter les convois de juifs partant pour l’Allemagne. Nommé grand-rabbin de France par intérim en janvier 1944 après le passage en Suisse d’Isaïe Schwartz pour échapper à la Gestapo, il est arrêté le 1er août 1944  par la police française, puis relâché le même jour contre rançon. Il obtient à la Libération la croix de guerre 1939-1945 ; « pour son comportement général durant l’Occupation », Jacob Kaplan fut cité à l’ordre de la Brigade pour faits de résistance par le ministre des Armées le 2. La décision du ministère de la Guerre signée par le général Juin est motivée ainsi : « A participé pendant toute l’occupation à un grand nombre d’actions contre l’ennemi. Il a été pour tous les résistants un modèle de courage et d’abnégation ». La citation par le rabbin Haïm Korsia correspond au document signé par Juin (« Les actions contre l’ennemi pendant toute l’occupation »), confirmé par le mémoire de proposition au grade de grand-croix de l’ordre national du Mérite de 1984 « Services militaires : Résistance Croix de Guerre ».

En 1976 (date tardive, après 30 ans, et alors qu’il est grand-rabbin de France, « expliquée » partiellement par le décret du ), Jacob Kaplan obtient la carte du combattant volontaire de la résistance.

En 2009, la plaque apposée en son honneur par le maire de Lyon, Gérard Collomb, indique « Résistant à Lyon 1941 – 1944 », « justifié » ainsi dans son discours : « Personne ne s’étonnera si à Lyon, dans cette ville qui fut la sienne aux pires heures de l’Histoire, j’évoque d’abord l’occupation. En cette période tragique, où tout le désignait pour la mort, il fut en effet de ceux qui jamais ne se résignèrent, de ceux qui résistèrent de tout leur être »5 (cf. en note la suite du discours).

Il est élu grand-rabbin de Paris en 1950 succédant à Julien Weill, puis grand-rabbin de France en 1955. Après la guerre, sa principale préoccupation est de remettre sur pied la communauté, décimée par les nazis. Quand en 1952 éclate l’affaire Finaly*,  Jacob Kaplan remue l’opinion publique mondiale et intervient auprès de Mgr Touvet et du cardinal Gerlier, ainsi qu’auprès de nombreuses autorités religieuses catholiques et protestantes, en liaison notamment avec Germaine Ribière et le père Chaillet, qu’il a connu par ses réseaux de résistance à Lyon, jusqu’au retour des deux enfants.

Après  1961, il s’occupe de l’afflux massif de ses coreligionnaires rapatriés d’Afrique du Nord et qui, en quelques années, doubleront la communauté juive française. Il est élu en 1967 membre de l’Académie des sciences morales et politiques, pour laquelle il rédige de nombreuses communications.

En 1980,  il met fin à ses fonctions de grand-rabbin de France, tout en restant très actif dans la communauté juive et en publiant de nombreux ouvrages.

Il est le père de Lazare Kaplan, Francis Kaplan, Benjamin Kaplan, Myriam Askienazy, Régine Moog.

Jacob Kaplan est enterré au cimetière parisien de Bagneux, dans la 31e division.

*   L’affaire Finaly se déroule en France de 1945 à 1953 et concerne la garde de deux enfants juifs, des frères, dont les parents déportés ont été victimes de la Shoah. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le couple Finaly, qui vit dans la région de Grenoble et se sait menacé, confie ses deux enfants à une institution catholique. Puis, les enfants sont placés chez une tutrice catholique qui, à la Libération, refuse de les rendre à leur famille proche sous prétexte qu’ils ont été baptisés. Rendue publique, l’affaire implique de nombreuses personnalités catholiques, juives et gouvernementales, l’Eglise catholique en tant qu’institution et même l’Etat espagnol franquiste, et donne lieu à de multiples actions judiciaires.

Les enfants Finaly ne sont finalement confiés à leur famille proche qu’en 1953. Cette affaire dans laquelle l’antisémitisme apparaît ouvertement, a ainsi dégénéré en guerre de religion, voire en affaire d’État, et détérioré de façon importante et pendant de nombreuses années les relations entre les autorités religieuses juives et catholiques. Mais elle a aussi permis à des catholiques et particulièrement aux soeurs de Notre-Dame de Sion d’envisager de nouvelles relations avec les Juifs. (Wikipedia)

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A lire aussi :

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N’oublions pas ceux qui se sont battus pendant la première guerre mondiale ! Nous le leur devons bien un peu de reconnaissance !
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L’ESPERANCE EN UN MONDE MEILLEUR – Des Juifs aux samouraïs, de l’héreu « chomrim » : gardiens / histoire du krav maga / L’origine des arts martiaux

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CONSTRUISONS AUJOURD’HUI UN MONDE MEILLEUR POUR DEMAIN

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D’abord publié le |

 

Commençons avec le sourire :

Au pays des samouraïs aussi, on parle de la circoncision

L’empereur du Japon souhaite nommer un nouveau chef samouraï. Il le fait donc savoir à travers son empire.

Il reçoit trois candidatures : un samouraï chinois, un samouraï japonais, et un rabbin samouraï.

L’empereur les convoque et leur demande de démontrer leur aptitude au combat.

Le samouraï chinois ouvre une boîte d’allumettes dont sort un gros bourdon.

« Whoosh » fait le sabre du chinois et le bourdon tombe, mort, coupé en deux.

« Très impressionnant » dit l’empereur.

Le samouraï japonais ouvre également une boite d’allumettes dont s’envole une mouche.

« Whoosh Whoosh » fait le sabre du japonais et la mouche tomba, tranchée en trois.

« Vraiment très impressionnant » dit l’empereur…

Et il se tourne vers le rabbin samouraï.

Celui-ci ouvre une boite d’allumettes dont s’envol un moucheron.

« Whoosh » fait le sabre du rabbin.

Mais le moucheron continue à voleter autour de lui.

L’empereur, surpris, demande : « Pourquoi ce moucheron est-il toujours vivant ? »

Le rabbin samouraï lui répond, souriant : «Circoncire n’est pas mutiler»…

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Au pays des samouraïs aussi, on parle de la circoncision …

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Maintenant devenons sérieux.

Voici un cours-conférence du Rav ‘Haïm Dynovisz qui vous étonnera sûrement…

https://i1.wp.com/www.nunchaku-sfw.com/images/imgs/nunchaku_vs_samurai.gif

Krav Shalem – une âme forte dans un corps fort

Suivez ce cours à couper le souffle. On y apprend tant de choses époustouflantes sur l’apport des Juifs concernant ce sport de combat pratiqué par les samouraï, sur ce qu’est le krav maga, qui l’a inventé, comment il s’est popularisé dans le monde et qui le pratique aujourd’hui !

Télécharger vidéo

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Un autre cours du Rav Dynovisz, lui aussi très intéressant :

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La force du bras et la force de l´âme –  Le Juif de la Délivrance

« Voici les noms des héros qui étaient aux côtés du roi David. » En cette fin du récit de la vie de David, plusieurs versets parlent de ses 37 gardes du corps, héros sur lesquels il fondait son pouvoir, notamment 6 d´entre eux, dont la Torah vante ici les qualités physiques et les exploits…

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(Source : Site du Rav Dynovisz)

 

 

Le Nunchaku est une arme très simple faite de deux bâtons reliés par une corde ou une chaîne.

Avant qu’il soit utilisé en tant qu’arme, le Nunchaku était un instrument agricole. Comme beaucoup d’armes et d’objets anciens, il est très difficile de déterminer son origine exacte. D’après les historiens, il a plusieurs origines possibles,  la première possibilité est qu’il était un fléau servant à battre le blé, c’est à dire à séparer les épis et isoler la graine de la céréale.

En Europe, les fléaux étaient beaucoup plus grands et massifs, ils sont d’ailleurs devenus les fléaux d’arme des chevaliers. (Source : http://www.hunchaku-sfw.com)

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Armes dans les arts martiaux japonais

Les armes sont, pour le pratiquant d’un art martial, le prolongement naturel de ses bras et sa conscience. Lorsque l’arme siffle dans l’air, c’est que la ligne est pure et droite et qu’elle décrit la trajectoire symbolique idéale de la ligne spirtuelle que le pratiquant de budo doit tenter d’approcher. Les armes utilisées sont très diversifiées. Les armes traditionnelles comportent :

Le ken (sabre en bois) Le jo (bâton) Le Bô (bâton de bambou d’environ 2m) L’Éventail (l’éventail traditionnel peut également servir à se défendre) Le Naginata (hallebarde à lame courbe) Le No-Dachi (très grand sabre, porté principalement à cheval) Le Nunchaku (fléau à deux branches utilisé originellement pour battre le blé) Les Saïs (petites fourches utilisées à des fins diverses) Le Tambo (matraque) Le Tanto (couteau à lame courbe) Le Tonfa (manche de meule) Le Yari (lance droite) Etc… (Source : Aurhorea)

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Un soldat de l’Armée de défense d’Israël porte des tefillins
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Le 1er temple a été construit sur le mont Kurama vers 770 par le moine Gantei, après qu’il ait vu dans un rêve Bishamon-ten
le dieu gardien du paradis bouddhiste du nord. (Source : Usui Reiki Do)
Pour aller plus loin…

Hebrew Samouraï

Puisque le sujet semble passionner certains, voici quelques détails supplémentaires sur les troublantes similitudes entre certains rites japonais et juifs. Cela fait longtemps que le sujet me passionne. Tout comme le périple incroyable des juifs Chinois de Kaifeng. Je recommande à tous la lecture du livre paru chez Albin Michel de NADINE PERRONT : ETRE JUIF EN CHINE : L’histoire extraordinaire des communautés de Kaifeng et de Shangaï. Cela se lit comme un thriller et vous donne à réfléchir sur un sujet encore plus terrible : comment des tribus juives comme celle de Kaifeng en Chine ont pu être anéanties par la volonté de prêtres chrétiens ou de sociétés évangéliques.

Revenons au Japon :

On peut activer les sous-titres en anglais pour mieux comprendre. Oui. Définitivement, ces accointances entre les vêtements des prêtres, les dates de célébration comme l’atteste le présentateur de cette vidéo coïncident avec celles de Roch Hodech (début du mois juif).

Le nombre de Magen (étoile de David) ainsi que l’architecture même des « temples » sont autant d’éléments qui ne peuvent que nous amener à conclure que certains de nos ancêtres ont poussé l’exode bien plus loin que tous les explorateurs que nous connaissons. Les juifs sont, sans immodestie de ma part, les plus grands globbe-trotters de toute la planète.

Dans son livre passionnant « La voile de l’espoir », Simon Wiesenthal dans lequel il révèle la face cachée de Christophe Colomb ainsi que les secrets entourant son expédition, il évoque à la fin une étrange histoire concernant un GI qui, en 1945, cantonné au Japon.

Le soldat juif américain est entré dans un temple shintoïste, ému par la beauté architecturale du lieu. Il s’est approché d’un immense miroir encadré dans un bois précieux. Il fit le tour de ce miroir impressionnant et vit au dos quelques traces d’un dessin qui semblait très ancien. Il ne put s’empêcher de frotter pour voir ce que cela pouvait bien être.

Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il mit au jour le dessin de 4 hommes portant une arche d’alliance. Il s’en ouvrit au prêtre shintoïste qui parut très intéressé au point d’en faire une priorité dans ses recherches.

Peut-être que nous pouvons effectivement dater à partir de cet évènement les recherches sur les similitudes incroyables existant entre l’ancien Japon et les tribus juives perdues.

La robe du prêtre Shinto japonais a cordons longs de 20-30 cm (environ 10 pouces) suspendues aux coins de la robe. Ces franges sont la coutume des Israélites. Le Deutéronome 22:12 dit : « Faire des franges aux coins de vos vêtements, pour toutes les générations à venir. »

Agiter une gerbe pour la nouvelle récolte est également la coutume au Japon. Or, les juifs agitent aussi une gerbe lors des nouvelles récoltes.

Sept semaines avant Chavouot (Pentecôte, Lévitique 23:10-11). Durant la fête des tabernacles (Sukkot, Lévitique 23:40). C’est une tradition qui remonte à l’époque de Moïse. Les anciens prêtres israélites brandissaient également une branche centrale lorsque ils sanctifiaient quelqu’un. David a dit: «Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur» [Psaume 51:7 (9)]. C’est aussi une coutume traditionnelle japonaise.

La structure du temple shintoïste est la même que celle du Tabernacle.

Dans le temple d’Israël, il y avait deux piliers utilisés comme une porte (1 Rois 7:21). En langue araméenne les Israélites de l’Antiquité ont utilisé, le mot porte « Taraa. » Ce mot peut avoir changé légèrement et devenir en japonais « Torii ». Certains «torii» surtout des tombeaux anciens, sont peints en rouge. Impossible de ne pas faire la relation avec les linteaux sur lesquels le sang de l’agneau avait été mis la veille de la sortie d’Égypte.

Lorsque les Japonais prient devant le lieu saint d’un temple shintoïste, ils doivent tout d’abord sonner la cloche d’or suspendue au centre de l’entrée. C’est aussi une coutume de l’ancien Israël. Le grand prêtre Aaron devait mettre « des clochettes d’or » sur l’ourlet de sa robe. C’était pour que le son puisse être entendu de tous et le préserver de la mort quand il exerçait son ministère là (Exode 28:33-35).

L’utilisation du sel afin de se préserver des ennemis est commune aux Japonais et aux israélites. Abimélec captura une ville ennemie, « il sema du sel» (Juges 9:45). Les Japonais répandent du sel pour les mêmes raisons ainsi que pour sanctifier un endroit : temples, maisons, commerces.

Les occidentaux s’étonnent de voir des Sumo arroser le cercle de combat avec du sel. Or, un Rabbin, Rabbi Tokayer écrivit que les Juifs comprendraient aisément la signification de ce rituel. En effet, les Japonais offrent toujours du sel comme offrande tout comme les israélites, car il est dit : « Avec toutes tes offrandes tu offriras du sel. » (Lévitique 2:13)

Le reste ? Il y a tant à dire mais je vous laisse vous plonger dans les mystères de l’ancien Japon et ses troublantes similitudes avec le judaïsme ici même :

http://www.biblemysteries.com/library/tribesjapan.htm

Par Nina

Voir la vidéo : HEBREW SAMOURAÏ

(Source : Jerusalem Plus)

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L’avis d’Albert Soued : « Tribus perdues, tribus retrouvée »

Des indices juifs au Japon

En 1990, il y a entre 1000 et 1500 Juifs au Japon, pour la plupart des américains expatriés, puis des « restes » d’une immigration européenne de la première partie du 20ème siècle, et enfin des Japonais convertis, selon les règles.

On est quand même stupéfait, quand on se trouve à la synagogue de Tokyo, aux côtés d’un Japonais priant en hébreu. Situé près du quartier Shibouya, le centre communautaire comprend aussi une bibliothèque, un restaurant et une piscine.

La jolie synagogue de Kobé est désaffectée faute de fidèles.

Etant donné le grand nombre de sectes au Japon, il n’est pas étonnant d’apprendre que quelques unes d’entre elles se réclament du Judaïsme. Deux sectes se distinguent par le nombre important d’adeptes, et surtout par l’aide effective apportée à l’état d’Israël.

  • la secte Makouya de Tokyo prétend descendre de la tribu de Zébouloun. Les fidèles apprennent l’hébreu et font le pèlerinage de Jérusalem. Ils ont même édité un dictionnaire hébreu-japonais et pratiquent un certain nombre de rites juifs, s’ajoutant à des rites japonais. Ils sont persuadés que le « shinto » est lié au Judaïsme primitif. D’après eux un chant populaire du grand sanctuaire d’Ise correspondrait au cantique de Myriam (Exode chap 15). Le dieu Shinto des Makouya s’appelle « Yahada », dieu également adopté par la famille impériale, semble-t-il. De même, le miroir sacré du « saint des saints » shinto au palais impérial contiendrait le tétragramme sacré (1) !

 

  • La secte Bet Shalom de Kyoto a été créée par un illuminé du nom d’Otsuki. En Mandchourie occupée, celui-ci eut en 1938 une vision de Yahvé qui lui aurait dit en substance qu’Israël retrouverait sa terre et qu’il fallait prier pour cela, que la paix à Jérusalem serait le prélude à la paix dans le monde, mais après des soubresauts, que le peuple Juif retrouverait sa place de peuple « prêtre » et qu’il fallait prier pour la venue imminente du Messie. Bannie pendant la guerre, la secte a fonctionné dans la clandestinité, hébergeant des Juifs fuyant le nazisme. Après la guerre, la secte s’est développée autour du souvenir et du culte d’Anne Frank. En effet la publication du journal d’Anne Frank dans les années 70 a frappé l’imagination des Japonais et a attiré leur sympathie momentanée vis à vis du Judaïsme. Les adeptes de Bet Shalom ne mangent pas de porc, apprennent l’hébreu et visitent Israël.

Ces deux sectes avaient des souches chrétiennes avant la 2ème guerre mondiale et elles ont évolué progressivement vers le Judaïsme.

Il faut préciser ici que le sanctuaire shinto a une très vague ressemblance avec le Temple de Salomon (les trois zones progressives de sacré, l’étoile de David, ressemblance de certains mots…). Comme beaucoup de nations dans l’antiquité, le Japon a dû avoir des contacts sporadiques avec des exilés de la première dispersion (8ème siècle avant l’ère courante). Dans de nombreux sanctuaires shinto, on remarque des frises ornées de symboles souvent trilobés, parfois hexalobés, en forme d’étoile à six branches, avec un point au milieu rappelant la lettre « yod » (Ise). On peut aussi rapprocher la porte « torii » de Tora, ou son dessin géométrique avec les lettres hébraïques « shin » et « taw », dont l’association donne justement le mot « shinto ». On peut aller un peu plus loin, en constatant que « shin/taw » se prononce shet en hébreu et ce mot signifie aussi bien le fondement que la ruine, parfaite dualité du serpent shet, qui se dissimule puis fonce sur sa victime, en un éclair foudroyant; par ailleurs son sérum bénéfique guérit cette morsure et d’autres maladies. Or Shet est aussi le typhon…

Le Japonais est-il antisémite ?

Le Japonais de la rue est indifférent au Juif qu’il ne connaît pas. Certaines élites et la famille impériale se sont intéressés aux Juifs à des époques cruciales. Au début du 20ème siècle, on attribue la victoire du Japon sur les forces du Tsar, grâce à l’aide décisive apportée par le banquier Juif Schiff, relayé par Warburg. A la fin de la deuxième guerre mondiale, le banquier Warburg, neveu du premier, admirateur du Japon, a été le premier à aider le Japon à entrer sur les marchés financiers de la City.

Beaucoup de Japonais sont de ce fait persuadés que les juifs détiennent un certain pouvoir, grâce à leur connaissance des mécanismes de l’argent. Après la 2ème guerre mondiale, certains japonais se sont sentis coupables d’avoir été les alliés des nazis. L’un d’entre eux, rab Marvin Tokayer est devenu le premier rabbin de la communauté juive de Tokyo. De nombreux japonais ont été distingués comme Justes du Monde. Le philosémitisme a atteint son apogée après la guerre des six jours qui a provoqué un élan de sympathie, dû pour une grande partie à l’admiration des Japonais pour des gagnants « efficaces », ceux qui l’emportent en un éclair, comme dans le combat de sumo qui peut ne durer que quelques secondes!

Néanmoins, il ne faut pas perdre de vue des faits précis, notamment la publication massive avant la guerre des « Protocoles des Sages de Sion » qui est un faux fabriqué par la police du Tsar, et la publication récente d’un pamphlet d’une violence inouïe contre le Judaïsme, l’accusant de vouloir dominer le monde, vendu à des millions d’exemplaires, inspiré par un groupe d’extrême droite, et sans doute, par des pays arabes. Selon une litanie devenue monotone dans les pays arabes, les groupes d’extrême droite japonais attribuent la défaite de leur pays à l’influence sioniste sur les Etats-Unis (?). Par ailleurs il y a collusion entre l’OLP et les réseaux terroristes japonais.

Enfin, il faut se remémorer le plan FUGU, pendant la guerre. Pour soustraire les Juifs réfugiés d’Europe aux « experts » nazis envoyés au Japon, les autorités ont imaginé un plan de sauvetage, qui était en fait un plan de colonisation de la Mandchourie occupée. En y expédiant les juifs réfugiés, elles pouvaient utiliser leurs compétences particulières dans différents domaines, à des fins hégémoniques. Le plan a heureusement échoué, car on ignore le but ultime de l’opération. Il faut savoir que le « fugu » est un poisson délicieux, contenant dans ses entrailles un poison mortel, et il faut être un expert pour séparer la chair du poison, et on ne réussit pas toujours…

L’intérêt que porte le japonais au judaïsme est celui d’un chercheur devant une technologie exotique ou nouvelle, celui d’une curiosité et il cherche à savoir comment en tirer avantage. D’où la création d’associations diverses et d’ »instituts d’études juives », notamment à Kitakyoushou, où aucun juif ne vit…

A un moment donné de l’histoire du Japon, une sympathie est peut-être née à l’égard des Juifs, à travers la mémoire d’Anne Frank ou à travers la saga des soldats israéliens qui venaient de gagner une guerre éclair. A la mi-août 1990, les pensées vont ailleurs, car un mois auparavant, les trois journaux locaux en anglais publiaient plusieurs pages faisant le panégyrique de l’Irak et l’éloge dithyrambique de Saddam Hussein. Les premiers étrangers évacués du Koweit sont des japonais, acheminés par Irak Airways…

La devise shinto est « survivre pour conquérir » !

Albert Soued – 10 août 1990

Une claque au BDS : Pizza Hut dans la ville juive de « Bet El » (Ramallah, actuellement occupée par les Arabes / La Palestine : Juive ou Arabe ?

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A lire aussi : L’invention de la Palestine Histoire d’une imposture, imposture de l’histoire

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Une claque au BDS : Pizza Hut de la ville juive de Beth El, (Ramallah) actuellement occupée par les Arabes

Ouverture du second restaurant Pizza Hut dans les Territoires palestiniens, dans la ville de Jénine, après celui de Ramallah.

Le plus curieux est que cette ouverture intervient alors que les Palestiniens encouragent des campagnes de boycottage contre Pizza Hut dans les pays arabes et musulmans .

Il convient de mentionner que la militante espagnole Mari Fernandez est la cheffe de la campagne mondiale de boycott de Pizza Hut, dans le monde arabe.
Les Palestiniens exercent des pressions sur Pizza Hut pour fermer la succursale de l’entreprise qui travaille dans Maale Adumim, une municipalité israélienne située en Judée Samarie à 7 kilomètres à l’est de Jérusalem.

Source : Souhail Ftouh




Rappelons que lors de sa pseudo grève de la faim le chef terroriste Marwan Barghouti ,idole des municipalités communistes françaises , adorait les pizza Hut.

UNE CLAQUE AU BDS : PIZZA HUT A RAMALLAH !

(Source : JForum)

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La Palestine : Juive ou Arabe ?

“Palestina” : Un ouvrage historique essentiel

À une époque où il est de bon ton de remettre constamment en question la légitimité juive en Israël, la découverte d’un ouvrage historique capital sur cette question, écrit au XVIIe siècle, apporte un nouvel éclairage de la plus haute importance.“Voyage en Palestine“, est le titre d’une œuvre écrite en 1695, par Hadrian Reland (ou Relandi), cartographe, géographe, philologue et professeur de philosophie hollandais.

Le sous-titre de l’ouvrage, rédigé en Latin, s’intitule : “Monumentis Veteribus Illustrata”, édité en 1714 aux Editions Brodelet.

Cette belle histoire commence de façon quasi anecdotique, dans un rayon d’une librairie de Budapest, qui renferme des antiquités littéraires, dont une partie concerne le judaïsme : D’anciennes reliques usées par le temps, mais de grande valeur historique (et monétaire), parfois manuscrites, probablement dérobées, issues d’anciennes synagogues. Cette pièce peut aujourd’hui être consultée à l’Université de Haïfa.

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L’auteur de cet ouvrage, l’un des premiers orientalistes, connaissait les langues, hébraïque, arabe et grecque (ancien).

En 1695, Relandi (ou Reland) est envoyé en voyage d’études en Israël, en Palestine d’alors, pour un objectif bien spécifique : recenser plus de 2500 lieux (villes et villages) apparaissant dans le texte du Tanakh (Bible) ou de la Michna, dans leur appellation originelle.

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A chaque fois, Reland y mentionne le nom hébraïque tel qu’il apparaît dans le texte et le verset exact auquel il se réfère. Reland y fait également figurer son équivalent en Latin-Romain ou Grec ancien. Outre ce remarquable travail linguistique, l’auteur opère surtout un recensement de l’époque, pour chaque localité visitée : D’abord, une considération d’ordre général spécifiant que la terre d’Israël d’alors est pratiquement déserte, très peu peuplée. La majorité de ses habitants se concentre alors dans les villes de Jérusalem, Acco (Acre), Tsfat (Safed), Yafo (Jaffa), Tveria (Tibériade) et Aza (Gaza).

Surtout, le constat établi par le géographe conclut à une présence dominante des Juifs sur cette terre, quelques Chrétiens et très peu de Musulmans, dont la plupart étaient des Bédouins.
Quelques remarques extraites de cette passionnante étude :

• Aucune localité d’alors ne propose de nom ou de source arabe • La grande majorité de ses villes ou villages possède un nom hébreu, quelques-uns en Grec ou Latin-Romain

• Pratiquement aucune ville qui possède aujourd’hui un nom en arabe n’en possédait à l’époque : ni Haïfa, ni Yafo, ni Naplouse (Shehem), Gaza ou Djénine.

• Aucune trace dans les recherches de Reland de sources historiques ou philologiques établies aux noms arabes, plus tardifs, de Ramallah, Al Halil (Hébron) ou Al Qods (Jérusalem)

• En 1696, Ramallah s’appelle “Beteïlé” (du nom hébreu “Bet El”), Hévron s’appelle … Hévron et Méarat Hamahpéla (Caveau des Patriarches) : Al Halil, du nom donné à Avraham Avinou en arabe.

• La plupart des villes étaient composées des Juifs, à l’exception de Naplouse (Shehem) qui comptait 120 personnes issues d’une même famille musulmane, les “Natashe”, ainsi que 70 samaritains

• A. Nazareth, en Galilée, une ville entièrement Chrétienne : 700 chrétiens.

• À Jérusalem, plus de 5000 habitants, dont la plus grande majorité est juive, et quelques Chrétiens.

• Reland n’évoque que quelques familles bédouines musulmanes isolées, composées d’ouvriers temporaires saisonniers, dans les domaines de l’agriculture ou de la construction.

• A Gaza, près de 550 personnes, 50% de Juifs et 50% de Chrétiens. Les Juifs étaient essentiellement spécialisés dans l’agriculture : la vigne, les olives et le blé (Goush Katif). Les Chrétiens s’occupant davantage de commerce et transport des différents produits de la région.
• Tibériade et Safed étaient des localités juives. On sait surtout que la pêche du Lac de Tibériade constituait le principal emploi de l’époque.

• Une ville comme Oum El Fahem par exemple était complètement chrétienne : dix familles.

L’une des conclusions qui découle de ces recherches est la contradiction définitive et rédhibitoire apportée aux arguments arabes, à savoir l’affirmation d’une légitimité palestinienne ou même d’un “peuple palestinien”.
On en veut pour preuve le fait même qu’un nom latin, celui de “Palestine”, ait été repris à son compte par le camp arabe…

Raphael Aouate

La Palestine : Juive ou Arabe ?

(Source : JForum)

 

Je veux en France la même « loi sur la nation » qu’en Israël

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Je viens de lire le texte intégral de : La Loi Fondamentale sur la Nation ,

qui vient d’être adoptée par la Knesset, le parlement israélien .

Cette loi a provoqué une levée de boucliers dans le monde occidental.

Uniquement, il faut bien le reconnaître, dans le monde occidental du Camp du Bien, celui qui préfère le Hamas à Israël.

C’est déjà moins de monde !

Voici ce texte :

  1. Principes de base
  2. La Terre d’Israël est la patrie historique du Peuple Juif sur laquelle s’est constitué l’État d’Israël.
  3. L’État d’Israël est l’État national du Peuple Juif par lequel il exerce son droit naturel, culturel, religieux et historique à l’autodétermination.
  4. L’exercice du droit à l’autodétermination nationale dans l’État d’Israël est spécifique au Peuple Juif.
  5. II) Symboles de l’État
  6. a) Le nom de l’État est : »Israël ».
  7. b) Le drapeau de l’État est blanc, deux bandes bleues près des marges, et une étoile de David bleu ciel au milieu.
  8. c) Le symbole de l’État est une lampe à sept branches, des feuilles de vigne sur chaque côté, et le mot: « Israël » à sa base.
  9. d) L’Hymne de l’État est la « Tikvah ».
  10. e) Des détails concernant les symboles de l’État seront fixés par la loi.

III) Capitale de l’État

  1. Jérusalem entière et unifiée est la capitale d’Israël.
  2. IV) Langue
  3. L’Hébreu est la langue de l’État.
  4. La langue Arabe jouit d’un statut spécial dans l’État; la réglementation de l’usage de la langue Arabe dans les institutions officielles ou devant celles-ci, fera l’objet d’une loi.
  5. Aucune disposition du présent article ne portera atteinte au statut effectif de la langue Arabe avant l’entrée en vigueur de la présente loi fondamentale.
  6. V) Rassemblement des Exils
  7. a) L’État sera ouvert à l’immigration des Juifs et au Rassemblement des Exils.
  8. VI) Le lien avec le Peuple Juif
  9. L’État déploiera des efforts pour garantir la sécurité des membres du Peuple Juif et de ses citoyens se trouvant en détresse ou emprisonnés en raison de leur Judéité ou de leur citoyenneté.
  10. L’État agira sur les communautés de Diaspora pour la conservation du lien entre l’Etat et les membres du Peuple Juif.
  11. L’État agira en vue de la conservation de la Tradition culturelle, historique et religieuse du Peuple Juif au sein du Judaïsme de Diaspora.

VII) Développement urbain et agricole des Juifs

  1. L’État considère le développement urbain et agricole des Juifs comme un objectif national et agira en vue d’encourager et de promouvoir ses initiatives et son renforcement.

                                   VIII) Calendrier officiel

  1. Le calendrier hébraïque est le calendrier officiel de l’Etat et à ses côtés le calendrier grégorien servira aussi de calendrier officiel; L’emploi du calendrier hébraïque et du calendrier grégorien sera fixé par la loi.
  2. IX) Jour de l’Indépendance et Jour du Souvenir
  3. Le jour de l’Indépendance est le jour de la fête nationale de l’État.
  4. Le Jour du Souvenir des victimes des guerres d’Israël et le Jour du Souvenir de la Shoah et du Courage sont des jours du souvenir officiels de l’État.
  5. X) Jours de Congé
  6. a) Le Chabat (Samedi) et les fêtes juives sont des jours de repos fixes dans l’État; Les personnes non-juives ont le droit de fixer leurs jours de congé, leur jour de repos hebdomadaire et lors de leurs fêtes; les détails concernant ces points seront fixés par la loi.
  7. XI) Conditions de modification de la Loi Fondamentale

La présente Loi Fondamentale ne pourra être modifiée que par une Loi Fondamentale qui recueillera la majorité des membres de la Knesset.

 

http://sourceisrael.com/2018/08/texte-integral-en-francais-de-la-loi-sur-la-nation/

Moi, qui ne suis pas citoyen israélien, je ne vois pas grand’chose à y redire .

Israël, bien sûr, pour moi, c’est l’état des Juifs, la terre d’accueil des Juifs.
Et il faut que ça reste comme ça. Y’a pas à tortiller !

Où pourraient se réfugier les juifs français, sinon ?

Et puis, quand je relis le début de cette loi, en changeant juste quelques mots, ça donnerait, en France :

 » La Loi sur la Nation française 

Principes de base

La Terre de France est la patrie historique du Peuple Français sur laquelle s’est constituée la France.

La France est l’État national du Peuple Français par lequel il exerce son droit naturel, culturel, et historique à l’autodétermination.

Le nom de la France est : « la France »

Le drapeau de la France est : « bleu, blanc et rouge », et seulement ça.

L’hymne de la France est  » La Marseillaise « , et seulement ça .

Et le reste, on n’en veut pas !  »

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( Même si on doit rester tolérant.

Mais, uniquement, avec ceux

qui ne nous haïssent pas )

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J’en rêverais d’une loi comme ça, en France !

Claude t.a.l

Je veux en France la même « loi sur la nation » qu’en Israël

(Source : Résistance Républicaine)

L’épuration ethnique des juifs en pays arabes, Emma Dressou

https://img.over-blog-kiwi.com/1/42/73/28/20180427/ob_26f820_dhimmi.JPG______________________________________________________

A lire aussi : Les réfugiés juifs oubliés par l’histoire

Les réfugiés du silence, version française

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Article de 2009

Publié le par danilette

Judenrein, nettoyés de toute présence juive ! Voilà ce que sont devenus les pays arabes. Qui réclame le « droit au retour » des Juifs sur leur terre natale ? Qui demande le partage de ces « territoires » ancestraux qu’ils occupaient avant même la présence arabe ? Qui s’est préoccupé de leur immense détresse psychique et financière lorsqu’ils ont débarqué en France ou ailleurs, dispersés aux quatre vents, acculturés, arrachés à leur terre, abandonnant leurs morts, dépossédés de leurs moindres biens ?
Pour ne prendre que la Tunisie, où la Ghriba suffit à attester une présence juive plusieurs fois millénaire (ne dit-on pas qu’elle fut construite sur une pierre datant de la destruction du premier Temple de Jérusalem ?), il est clair que le Protectorat n’a été qu’une « parenthèse » de l’histoire, car avant et après celui-ci la relation Juifs-Arabes était tout sauf idyllique

Avant le Protectorat français : pogroms et brimades

Comme s’exclame Albert Memmi, lui-même Juif tunisien « Allons je vois bien qu’il faut parler plus net : la fameuse vie idyllique des Juifs dans les pays arabes, c’est un mythe ! La vérité, puisqu’on m’oblige à y revenir, est que nous étions une minorité dans un milieu hostile; comme tels, nous avions toutes les peurs, les angoisses, le sentiment constant de fragilité des trop faibles …la cohabitation avec les Arabes n’était pas seulement malaisée, elle était pleine de menaces, périodiquement mises à exécution…J’ai vécu les alertes du ghetto, les portes et les fenêtres qui se fermaient, mon père arrivait en courant après avoir verrouillé son magasin en hâte parce que des rumeurs sur l’imminence d’un pogrom s’était répandues. Mes parents faisaient des provisions dans l’attente d’un siège, qui ne venait pas nécessairement d’ailleurs, mais cela donnait la mesure de notre angoisse, de notre insécurité permanente. Nous nous sentions alors abandonnés de toute la terre, y compris hélas des autorités du Protectorat » Albert Memmi « Juifs et Arabes » éd. Gallimard, 1974 p.50

Quant aux brimades, il suffit de rappeler la touchante coutume de la chtèka, ou « coup sur la tête » que n’importe quel Arabe avait le droit de donner sur un passant juif, ou encore celle qui obligeait les Juifs à descendre du trottoir dès lors qu’ils croisaient un Arabe…

Après l’Indépendance : spoliation et nettoyage ethnique

Dès la proclamation de l’Indépendance, une méthode d’épuration « soft » très au point permit de se débarrasser des Juifs (qu’ils soient de nationalité française ou tunisienne) tout en les spoliant :

Alors qu’une partie de la population juive avait cru possible de continuer à vivre dans leur pays devenu état tunisien , « qu’ont fait les Tunisiens ? Tout comme les Marocains et les Algériens, ils ont liquidé-avec intelligence et souplesse- leurs communautés juives. Ils ne se sont pas livrés à des brutalités ouvertes comme dans d’autres pays arabes ; ce qui d’ailleurs aurait été difficile après tant de services rendus, l’aide d’une partie de nos intellectuels ; à cause aussi de l’opinion mondiale…mais ils ont étranglé économiquement la population juive. Pour les commerçants c’était facile : il suffisait de ne pas renouveler les patentes, de refuser les licences d’importation ; en même temps, on avantageait leurs concurrents musulmans. Dans l’administration, ce n’était pas plus compliqué : on n’engageait pas les Juifs ; ou on mettait les anciens agents dans des difficultés linguistiques insurmontables que l’on n’imposait pas aux Musulmans. De temps en temps, on envoyait en prison un ingénieur, ou un grand commis, sur des accusations mystérieuses, kafkaïennes, qui affolaient tous les autres. » op. cit.p.54

Sans compter, qu’à l’occasion de tel ou tel événement extérieur, les flambées de violences, avec comme point culminant l’incendie de la Grande Synagogue de Tunis en 1967, continuaient à dissuader ceux qui « résistaient » et devenaient, privés de protection, l’objet de défoulement privilégié des foules haineuses.

Et c’est ainsi que poussés à l’exil, sans un dinar en poche –partir avec le moindre argent était passible de prison !-, les Juifs tunisiens quittèrent leur pays, abandonnant tout ce qu’ils avaient construit par leur seul travail : les maisons dans lesquelles ils étaient nés et dans lesquelles leurs aïeux étaient morts, -maisons aussitôt investies par des familles arabes-, leurs commerces –commerces sur lesquels firent aussitôt main-basse leurs concurrents-, ou leur cabinet médical ou juridique -cabinet sur lequel louchait l’ami ou confrère arabe et qui, à force de harcèlement, les avait poussés dehors.

Aujourd’hui : déni et révisionnisme

Bien sûr 1500 Juifs environ restent à Djerba et Tunis et à peu près autant au Maroc. « Protégés » par le pouvoir comme au temps de leur « dhimmitude », espèce en voie de disparition, ils constituent une sorte de zoo à la fois caution morale sur la scène internationale « voyez comme chez nous les Juifs sont bien traités » et argument révisionniste : « les autres n’ont pas été chassés, ce sont eux qui ont voulu partir » (et pour cause !!!)
Le « droit au retour », voire la création, sur une portion du territoire tunisien, d’un état « judéo-tunisien », les juifs tunisiens seraient largement en droit de les réclamer !
Serait-ce si incongru ? Nettement moins que ce que les Palestiniens réclament : un état « palestinien » dans une partie de la Palestine historique « la Cisjordanie », plus Israël dans lequel devraient revenir les « réfugiés »…palestiniens ! Pas très logique tout çà ? Très logique au contraire ! Pour préciser : un pays arabe « pré-inexistant »,-la Cisjordanie- mais déjà « néo-judenrein » (les quelques 200 000 habitants des colonies de Judée-Samarie, berceau du peuple juif, devraient quitter les lieux sans que l’on exige d’ailleurs la moindre réciprocité pour le million et demi d’Arabes israéliens !) plus un autre état arabe- Israël – livré « clés en mains » celui-là, et avec une population juive presque aussitôt minoritaire…En clair le dernier avatar du projet d’épuration ethnique en « terre arabe ».

L’épuration ethnique des juifs en pays arabes, Emma Dressou

(Source : Danilette.com)

JOYEUX ANNIVERSAIRE ISRAËL ! 10 photos emblématiques du photographe israélien David Rubinger

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À travers son objectif, David Rubinger a immortalisé certains des moments les plus forts de notre histoire.

David Rubinger, le célèbre photographe israélien, s’est éteint en mars dernier, à l’âge de 92 ans.

Sa vie reflétait celle de l’État juif qu’il avait aidé à fonder et dont il a avait si mémorablement documenté l’histoire.

Né à Vienne, il fut épargné de la Shoah en s’assurant en 1939 une place dans un bateau de la jeunesse juive sioniste en partance pour la Palestine. Il rejoignit la célèbre « Brigade Juive » de l’armée britannique où il lutta contre les forces ennemies à Malte et en Italie. Plus tard, il combattit dans la guerre d’Indépendance d’Israël avant d’entamer une carrière de photographe d’actualité dans la presse israélienne et internationale.

Les clichés de David Rubinger véhiculent la beauté et la passion d’Israël au cours des six dernières décennies. Voici quelques unes des images les plus remarquables qu’il a immortalisées au cœur de cette patrie qu’il a tant aidé à construire.

De jeunes Hiérosolymitains célèbrent le vote de l’ONU pour la création d’un État juif le 30 novembre 1947

Le 29 novembre 1947, les nations du monde votèrent le partage de la Palestine en un État juif et un État arabe. Les dirigeants arabes rejetèrent le vote et promirent de déclarer une guerre à l’État juif, en jurant de jeter le tout jeune pays juif à la mer. Pour sa part, la communauté juive célébra le vote avec enthousiasme.

Rubinger se souvient de la scène à Jérusalem : « Pour quiconque ayant le privilège de vivre là-bas à cette époque, ce fut surement l’événement le plus mémorable que l’on puisse imaginer. Nous étions, comme tous nos voisins, collés à la radio. À minuit, un vote majoritaire adopta la création d’un État juif en Palestine. Des foules en liesse envahirent les rues de la ville, chantant, dansant et célébrant cette annonce. »

Une femme israélienne apprend à lancer une grenade, 1948

 

L’État d’Israël moderne fut créé le vendredi 14 mai 1948. Quelques heures plus tard, les forces jordaniennes, égyptiennes, syriennes et libanaises envahirent le nouvel État juif. Totalement dépassé en nombres et en armes, Israël se démena pour créer une force combattante en vue de repousser les envahisseurs.

À la recherche d’un dentier perdu en No-Man’s Land

 

 

À la suite de la guerre d’indépendance d’Israël, les forces jordaniennes occupèrent la moitié occidentale de Jérusalem, dont la célèbre vieille ville contentant le Mur occidental et d’autres sites sacrés. Aucun Juif n’eut la permission d’habiter ni de visiter la partie occidentale de la ville et les maisons juives situées à proximité de la frontière furent souvent ciblées par des coups de feu venant de Jordanie.

Dans cette atmosphère tendue, une patiente d’un hôpital catholique situé le long de la frontière se pencha par une fenêtre ouverte et fit tomber son dentier par mégarde. Il fallut une grande mission internationale pour le récupérer. Les représentants de l’ONU déclarèrent qu’il s’agissait d’une priorité et ils dépêchèrent un officier français agitant un immense drapeau blanc pour dissuader les coups de feu jordaniens. Après avoir fouillé dans les gravats d’un No Man’s Land, une religieuse, Soeur Augustine, entraperçut quelque chose sur le sol, se baissa et brandit triomphalement le dentier perdu.

Le cliché de Rubinger apparut dans le magazine américain Life, où il procura un rayon de lumière dans les ténèbres autrement tenaces de la violence et l’occupation jordaniennes.

Parachutistes israéliens au Mur occidental, le 7 juin 1967

 

Au beau milieu de la Guerre des six jours, David Rubinger couvrit les combats à Jérusalem. Se frayant un chemin à pied jusqu’aux lignes de front dans la vieille ville de Jérusalem, il arriva au Mur occidental quelques minutes après que les troupes israéliennes eurent repris contrôle du site le plus sacré du judaïsme. Rubinger se souvient de ces moments exceptionnels : « Pour obtenir le cliché le plus réussi… il me fallut m’allonger parterre et diriger mon objectif en direction du ciel afin que je puisse capturer à la fois les parachutistes israéliens victorieux et autant de surface du Mur que possible. »

Le son du Chofar retentit au Mur occidental, le 7 juin 1967

Quand les troupes israéliennes parvinrent au Kotel, le grand rabbin de l’armée israélienne Shlomo Goren sonna du Chofar, pour marquer la première fois en 1997 années que le Mur, le vestige de l’ancien Temple de Jérusalem, se trouvait de nouveau sous contrôle juif.

David Rubinger se souvint des émotions intenses qui régnaient à l’époque : « La scène qui m’entourait était extrêmement émouvante… Les gens pleuraient de joie et de soulagement, et je dois admettre qu’au moment où je prenais mes photos, des larmes coulaient le long de mes joues à moi aussi. »

Marc Chagall et Golda Meïr, 1969

 

 

David Rubinger suivit l’artiste Marc Chagall autour de la Knesset, le parlement israélien, alors qu’il croquait des esquisses qui allaient ensuite donner naissance aux magnifiques fresques qui ornent ses murs et aux mosaïques qui décorent les sols. Le jour de l’inauguration des fresques, David Rubinger pointait son appareil-photo en direction des chefs d’œuvres quand il se rendit compte qu’il pourrait les photographier à n’importe quel moment. En revanche, c’était là sa seule occasion d’immortaliser la réaction de l’artiste et de la Première ministre Golda Méïr.

« Au lieu de cela, se souvient Rubinger, je me suis tourné et j’ai fait un gros plan de Chagall au moment crucial où il s’est penché vers Golda et lui a pris son coude alors que les housses recouvrant ses fresques étaient retirées. Je l’ai entendu lui dire en yiddish : « Nu se gefaelte dir, Goldie ? Alors, ça te plaît, Goldie ? » J’ai vu qu’elle a eu le souffle coupé en découvrant les chefs d’œuvre et je pense qu’elle était extrêmement impressionnée. Chagall lui a souri avec une satisfaction évidente. »

Le retour triomphal en Israël des sauveteurs d’Entebbe

 

 

En 1976, un vol Air France transportant 244 passagers d’Athènes à Paris fut détourné par le Front populaire pour la libération de la Palestine avec l’aide du gang allemand Baader-Meinhoff. L’avion fut contraint d’atterrir en Libye pour être réapprovisionné en carburant, puis se posa à Entebbe, en Ouganda. Sur place, les terroristes séparèrent les passagers juifs et/ou israéliens, relâchèrent les passagers non-juifs, puis exigèrent la libération de nombreux terroristes palestiniens détenus dans des prisons du monde entier en échange des otages juifs. Israël refusa de négocier avec les terroristes et entreprit à la place une audacieuse mission de sauvetage. Cent parmi les 103 otages juifs furent délivrés ; un officier israélien, Yoni Netanyahou (frère de l’actuel Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou) fut tué.

David Rubinger immortalisa le moment où les héros atterrirent en Israël : « Je me trouvais à l’aéroport pour accueillir nos garçons braves et courageux et j’ai photographié le pilote qui a dirigé les quatre avions de sauvetage Hercules alors qu’il était porté triomphalement sur les épaules de la foule jubilante. » Des années plus tard, Rubinger rencontra le pilote qu’il avait photographié et ce dernier lui fit part de son mécontentement en lui disant : « Après que j’ai été publiquement vu dans votre photographie parue dans le Time, nos services de sécurité m’ont forcé à porter une perruque pendant un an pour éviter que l’on me reconnaisse et que l’on puisse m’attaquer ! »

Golda Meïr donne à manger à son petit-fils

 

 

Dans les années 1950, le magazine américain Life engagea les services de Rubinger pour passer quelques jours avec Golda Méïr, à l’époque où elle était ministre des Affaires étrangères d’Israël. Dirigeante brillante et remarquable, Golda Méïr avait aussi un côté plus tendre, que Rubinger tint à immortaliser dans ses clichés. « Je l’ai observé dans son rôle véritablement domestique, en train de disposer des plaques de noms pour un dîner diplomatique tenu dans sa maison, de faire ses emplettes, d’acheter des friandises et des vêtements pour ses petits-enfants, et de cuisiner dans sa cuisine pour sa famille. Cette cuisine fut connue sous le surnom de « Cuisine de Gold », un endroit où, lorsqu’elle était ministre des Affaires étrangères et plus tard Première ministre, de nombreuses décisions politiques et militaires d’une portée considérable furent prises… »

Mena’hem Begin et Anwar Sadat, 1980

Rubinger fut présent quand le Premier ministre israélien Menahem Begin et le Président égyptien Anwar Sadat se rencontrèrent pour négocier le traité de paix égypto-israélien.

Opération Salomon, 1991

L’opération Salomon fut le convoi aérien de plus de 14 000 Juifs éthiopiens depuis Addis Ababa lors d’une immense opération de 36 heures, les 24 et 25 mai 1991. David Rubinger photographia l’atterrissage des avions et se souvient des scènes incroyables qui suivirent : « De nombreux membres de la communauté éthiopienne d’Israël qui avaient fait leur alya plus tôt se trouvaient à l’aéroport pour accueillir leurs proches, alors vous pouvez vous imaginer combien les scènes de leurs retrouvailles furent émouvantes. J’ai couvert l’histoire d’un jeune homme qui était arrivé en Israël tout jeune mais qui était maintenant sergent dans l’armée israélienne, bien installé et n’attendant que d’être réuni avec ses proches. »

(Toutes les citations sont extraites de l’ouvrage Israel Through My Lens : Sixty Years as a Photojournalist par David Rubinger et Ruth Corman, Abbeville Press Publishers, London : 2007.)

10 photos emblématiques du photographe israélien David Rubinger

(Source : Aish.fr)

ET POUR JOINDRE LE PASSE AU PRESENT :

12000 people forming one hopeful choir. Koolulam’s cover …

This Land – A Song For Israel’s 70th Anniversary and Yom Ha’atzmaut

70th Birthday Salute to Israel from the Temple Mount!

Yom Haatsmaout Yom Haatsmaout – Les 70 ans de l’Indépendance d’Israël : la fête commence ce soir !

YOM HAATSMAOUT https://i0.wp.com/media.aish.com/designimages/Israel%20Independence%20Day-hdrpic.png

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L’hymne de la Hatikva chanté par les prisonniers juifs le jour de leur libération du camp de Bergen-Belsen

Un très rare enregistrement daté du 20 avril 1945 enregistré par la BBC

Ecouter l’hymne national israélien : Hatikva at Bergen-Belsen

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Aish.fr

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Je suis Israélien

Cet homme est un Juif israélien. Et vous serez très surpris de l’entendre se décrire…

Cette vidéo est sous-titrée en français.
Pour afficher les sous-titres, cliquez sur le logo CC dans la barre inférieure de la vidéo et choisissez l’option « Français » dans le menu défilant.

Voir la vidéo : Je suis Israélien

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Résultat de recherche d'images pour "photos de la troupe Adama en représentation"

Adama Hatikva

adama Hatikva (hymne national) israël

(Source : Youtube)

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Aish.fr

Israël et le secret du nombre 70

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Dans la tradition juive, le nombre 70 revêt une signification spéciale, ce qui confère à ce 70ème Yom Haatsmaout un sens d’autant plus particulier.

Dans la tradition juive, les nombres revêtent une signification spéciale et peuvent véhiculer des réflexions cruciales à notre compréhension de l’histoire juive.

À la veille de la célébration du 70ème anniversaire de la naissance de l’État d’Israël et du retour miraculeux de notre peuple sur notre patrie ancestrale après presque 2000 ans d’exil, posons la question : « Qui connaît soixante-dix ? Qui connaît le secret et le sens profond de ce nombre ? »

Soixante-dix n’est pas seulement un sympathique nombre rond. Il y a bien longtemps de cela, nos sages ont distingué ce nombre, lui accordant une attention spéciale qui confère à ce 70ème Yom Haatsmaout une signification d’autant plus particulière.

Au cours du Séder de Pessa’h, nous avons rencontré le nombre 70 de manière presque tangentielle. Rabbi Eliézer ben Azarya admit qu’il n’avait jamais connu la source biblique du commandement enjoignant de se souvenir de la sortie d’Égypte chaque soir ainsi que chaque matin jusqu’à ce qu’il mérita d’apprendre la source d’un autre sage. Détail étrange, il introduisit la joie que lui procura sa récente découverte par les mots : « Voici je suis comme une personne âgée de 70 ans. » Les commentaires se disent tous perplexes. Nous savons que Rabbi Eliézer était en fait âgé de seulement 18 ans à l’époque. De nombreuses explications savantes sont données pour résoudre la question. Mais le fait est que pour exprimer la notion d’un âge avancé, il employa le nombre soixante-dix.

Et pourquoi en fut-il ainsi ? Ce fut certainement une référence au verset du livre des Psaumes : « La durée de notre vie est de soixante-dix ans » (Psaumes, 90:10).

Soixante-dix est la durée de vie biblique proverbiale. Le nombre d’années qu’on nous accorde normalement pour accomplir notre mission sur terre. Rabbi Eliézer, bien que n’étant âgé que de 18 ans, craignait d’épuiser ses jours sans connaître une vérité fondamentale de la Torah. Le grand bonheur qu’il éprouva en la découvrant fut liée au sentiment qu’il était désormais « comme une personne âgée de soixante-dix ans », l’âge auquel nous sommes censés jauger nos réalisations, méditer sur nos accomplissements, et faire le bilan du déroulement et du but de notre vie.

Ce principe vaut pour nos vies. Il vaut aussi pour notre terre.

Soixante-dix est le nombre qui appelle à une mûre réflexion. C’est le nombre qui définit une génération. Il est intimement lié à la notion de jugement – tant et si bien que dans le droit juif, la Cour suprême, le Sanhédrin, fut composée de 70 membres, tout comme il y eut 70 anciens à l’époque de Moïse.

En outre, 70 fut la clé de la création du peuple juif. Le livre de l’Exode, lequel propulse l’histoire de nos ancêtres de famille à nation, nous dit : « Toutes les personnes composant la lignée de Jacob étaient au nombre de soixante-dix » (1:5). Toute l’histoire de Pessah, depuis l’esclavage jusqu’à la sortie d’Egypte, a ses débuts dans ce même nombre correspondant à la durée de vie biblique. Soixante-dix incarne l’opportunité. Soixante-dix incarne le potentiel. Et 70 est le nombre qui nous rappelle que nous sommes jugés par les mêmes critères divins qui régirent les décisions du Sanhédrin.

Dans un commentaire remarquable portant sur le verset de la Torah qui nous informe que les personnes descendues à l’origine en Egypte étaient au nombre de 70, le Midrach soulève le problème suivant : si l’on recense les membres de la famille de Jacob à cette époque, on en trouve seulement 69. Pourquoi la Torah écrit-elle 70 ? Parmi les diverses réponses données, celle qui a peut-être la plus de pertinence avec le 70ème anniversaire de Yom Haatsmaout que nous célébrons cette année est le fait que Dieu s’inclut Lui-même dans ce nombre ! Dieu ne pouvait simplement pas s’exclure de son peuple.

C’est pourquoi ceux qui descendirent vers le premier exil furent à même de survivre. Et c’est aussi pourquoi l’État d’Israël, entouré par des ennemis qui depuis sa naissance l’ont menacé de destruction et l’ont attaqué à de nombreuses reprises, a tout de même survécu ; et Israël n’a pas seulement survécu, il a également prospéré au-delà de toute espérance ! Ce fut Dieu qui fit partie des 70 premiers membres des Enfants d’Israël. C’est Dieu qui reste la seule explication rationnelle du miracle septuagénaire de l’Israël moderne.

Parler d’Israël après ses 70 premières années depuis sa naissance c’est reconnaître une réalité duelle. D’un côté, il serait insensé de prétendre qu’Israël a pleinement réalisé la vision des prophètes, qu’il a accompli la perfection de sa destinée messianique. Il reste encore beaucoup à faire.

Ces soixante-dix ans ont été témoins des accomplissements d’une génération. L’histoire a besoin de périodes de 70 ans supplémentaires, de générations futures auxquelles est confiée respectivement la tâche de nous rapprocher du but final. Mais nous ne devrions pas minimiser l’ampleur de ce que nous avons vu au cours de notre vie, de tout ce qui a déjà été accompli jusque-là.

Nous ne savons pas quand le Messie viendra. Mais les rabbins nous ont laissé un indice pour nous alerter de son arrivée imminente. Cet indice est consigné dans le Midrach au moyen de la parabole fascinante que voici.

Un disciple demanda une fois à son maître : « Cela fait si longtemps que nous attendons la venue de Messie, mais il n’a toujours pas fait son apparence ! Comment nous, le peuple juif, saurons quand il se révélera enfin ? Quel est le signe que nous devrions chercher qui annoncera son arrivée imminente ? »

Le rabbin répliqua : « Je vais te répondre par une histoire. Un père et son fils entreprirent ensemble un long périple à travers un désert. Leur destination était une ville très éloignée. Exténué par le voyage, le jeune garçon supplia son père de lui fournir un certain signe afin qu’il sache à quel moment ils s’approchaient de leur destination finale. Le père lui répondit : « Il y aura une indication très claire devant toi. Souviens-toi de ce signe. Quand tu apercevras un cimetière, tu sauras que la ville est proche. » »

Et le rabbin de conclure à l’attention de son disciple : « Cette parabole est la réponse à ta question. Quand tu verras un cimetière, tu sauras que la rédemption est proche. De même, Dieu a révélé à Ses enfants qu’après avoir été accablés par la tragédie, la mort et la destruction, le Tout-Puissant aura pitié et exaucera les prières des Juifs, comme il est écrit : « Le Tout-Puissant t’exaucera au jour de détresse. » »

Cette parabole est peut-être la clé de la proximité de la Shoah avec la création de l’Etat d’Israël, le lien qui unit Yom Hashoah à Yom Haatsmaout.

La Shoah a pris fin en 1945. À peine trois ans après, quand beaucoup pensaient que le génocide de 6 millions d’âmes sonnait le glas de l’histoire juive, nous avons de nouveau commencé à réaliser la première étape de la promesse de rédemption.

Ces soixante-dix ans, une durée de vie biblique, nous ont propulsé un grand pas en avant en direction de la réalisation complète. C’est pourquoi nous devons célébrer ce moment. Et c’est aussi pourquoi nous prions que la prochaine génération reçoive l’opportunité d’achever complètement la tâche. Et le rêve.

Israël et le secret du nombre 70

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Mon histoire d’amour avec Israël

Endurance et simplicité. Foi et unité. Quatre leçons de vie qu’Israël m’a enseignées. Et pour lesquelles je lui suis éperdument reconnaissante.

Je n’oublierai jamais le moment où je suis tombée amoureuse d’Israël.

L’été avant mon entrée à la fac, j’ai voyagé en Israël dans le cadre d’un séjour dédié aux sports extrêmes. Je n’avais jamais fait de descente en rappel, et nous sommes arrivés au bord d’une immense falaise.

— C’est prêt, ‘hevre (la compagnie). Yalla (allons-y) ! nous a lancé notre guide touristique israélien après avoir passé quelques secondes à fixer une série de sangles et de cordes. Qui veut y aller en premier ?

Je me suis avancée en direction de l’extrémité de la falaise et j’ai regardé en bas. Sous mes yeux, des centaines de mètres de rocs acérés s’étendaient à perte de vue. Notre guide a-t-il perdu la raison ? S’attend-t-il à ce que nous dévalions une falaise aussi escarpée ? C’est hors de question !

À en juger par l’incrédulité qui se peignait sur leurs visages, mes compagnons d’infortune étaient du même avis que moi.

Me tournant vers le guide, je lui ai posé la question qui préoccupait tout notre groupe :

— Y a-t-il un autre moyen de redescendre ?

— Non ‘habibi, c’est la seule issue. Yalla !

Et sur ces mots, il m’a fait signe d’enfiler le baudrier d’escalade en cordes qu’il avait fabriqué.

J’ai secoué vigoureusement la tête.

Yalla ! Allons-y. Zé bésseder (tout ira bien), m’a-t-il rassuré

Docilement, j’ai enfilé le harnais et attendu ses instructions.

— Retourne-toi et vas-y, m’a-t-il dit, m’indiquant que je devais entamer ma descente à reculons.

Désormais à quelques millimètres du bord du précipice, je n’ai pas pu m’empêcher de penser : ça y est, je vais y passer.

— En avant ! m’a crié le guide.

Et tout d’un coup, je me suis retrouvée en train de descendre la falaise, mes pieds trouvant appui sur des rochers saillants. Quand je me suis retournée pour observer la vue qui s’offrait à moi, j’ai vu des kilomètres de montagnes et de vallées magnifiques et un ciel qui avait le bleu profond de la mer. De toute ma vie, je n’avais jamais vu un paysage aussi splendide. C’est à ce moment précis, tandis que j’étais suspendue à une falaise au beau milieu du Golan, que je suis tombée amoureuse d’Israël.

Depuis, j’ai eu la chance d’avoir vécu en Israël et d’y avoir élevé mes enfants pendant de nombreuses années. Et même si aujourd’hui, nous vivons aux États-Unis, mon cœur est resté dans notre patrie, et je suis reconnaissante chaque jour à Dieu pour tout ce qu’Israël m’a appris, pour tout ce qu’Israël m’a apporté. Voici les quatre leçons de vie capitales qu’Israël m’a enseignées :

1. Israël m’a appris à surmonter mes peurs. Descendre en rappel une falaise pour la première fois de ma vie, apprendre une langue qui n’était pas la mienne… Israël m’a appris que dans la vie beaucoup de choses ne sont intimidantes qu’en apparence. Le tout est de prendre son courage à deux mains pour venir à bout de nos peurs. Et si l’on devait résumer cette attitude typiquement « sabra » en un seul mot, ce serait Yalla  – allons-y !

2. Israël m’a redonné le goût de la simplicité. En Israël, le lait ne se vend pas en brique ni en bouteille, mais dans un modeste sachet en plastique. La première fois que j’en ai tenu un spécimen dans mes mains, comme la première fois où j’ai aperçu la minuscule kitchenette de notre premier appartement en Israël, je me suis demandé comment nous allions faire pour survivre. Mais la vie en Israël m’a appris que tous les petits conforts auxquels j’avais été habituée dans mon enfance n’étaient pas indispensables à mon bien-être et que je pouvais parfaitement me contenter de moins. J’ai vite appris à me concentrer sur l’essentiel, plutôt qu’à me laisser distraire par ce qui m’entourait (ou qui ne m’entourait pas…)

3. Israël m’a rapproché de mes ancêtres. Israël m’a donné le courage d’assumer pleinement mon identité juive et de renouer avec mes racines ancestrales. C’est là-bas que la sagesse du judaïsme est devenue la pierre angulaire de toutes mes actions, de toutes mes décisions. C’est là-bas que j’ai pris conscience que je voulais élever mes enfants dans la beauté de nos traditions et à la lumière de la Torah.

4. Israël m’a appris la force de l’unité. Ce fut en Israël que j’ai appris à m’entendre avec – et à apprécier – des gens qui étaient différents de moi. J’ai côtoyé une myriade de cultures et de modes de vie fascinantes. J’ai découvert le bonheur incroyable de faire partie d’un pays où des Juifs du monde entier se retrouvent pour apprendre à vivre ensemble. Et ce fut là-bas que j’ai finalement compris que ce qui nous unit est beaucoup plus fort que ce qui nous divise.

Alors merci Israël pour m’avoir fait découvrir ta beauté et ta sagesse. Pour tes falaises escarpées et pour tes cieux bleus comme l’océan. Et, par-dessus tout, merci de m’avoir appris à toujours aller de l’avant.

Et vous, que vous a appris Israël ? Parlez-en dans la rubrique « Réactions » ci-dessus.

Mon histoire d’amour avec Israël

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Israël, le petit pays qui défie toutes les statistiques !

Israël a une superficie de 20 770 km2

En comparaison, la France a une superficie de 643 801 km²

La superficie d’Israël représente un peu plus de 2 fois celle du département français de la Gironde (33)

Un clip surprenant sur le pays qui ne s’avoue jamais vaincu !

(Voir la vidéo) : Israël, le petit pays qui défie toutes les statistiques !

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Hatikva, chanté par Enrico Macias sous titré en phonétique הַתִּקְוָה

Hatikva, chanté par Enrico Macias sous titré en français et sous-titré en français et en phonétique

Hatikva Aussi longtemps qu’en nos coeurs,

Vibrera l’âme juive,

Et tournée vers l’Orient

Aspirera à Sion

Notre espoir n’est pas vain,

Espérance bimillénaire,

D’être un peuple libre sur notre terre,

Le Pays de Sion et Jérusalem.

 

Cet hymne fut composé pour la première fois par Naphtali Herz Imber en 1878 à Jassy en Moldavie, sur un air folklorique moldave, inspiré semble-t-il par la nouvelle de la fondation de la cité de Petah’ Tiqwah en Palestine.

Remanié à plusieurs reprises, l’hymne n’a pris sa forme définitive qu’à la création de l’Etat d’Israël en 1948, bien qu’il fut entonné à tous les congrès sionistes et qu’il fut officiellement accepté lors du 18ème congrès de Prague en 1933, en même temps que le drapeau. Cet hymne suggère une volonté affirmée, mêlée à de la tendresse. http://www.terredisrael.com/ISRAEL_

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BELLE ISRAËL

Regarde comme est belle Israël au soleil.

Sur l’olivier mûrit le beau fruit qui brunit.

Dans les fleurs colorées travaille l’abeille,

Des collines saute la chèvre qui s’enfuit.

Regarde comme est belle Israël sous la pluie.

A terre assoiffée toute pitance est bonne.

De chaque goutte d’eau elle tire profit

Pour ne rien perdre de ce que D.ieu lui donne.

Simple bande de terre entre désert et mer

Plantée là par Hachem qui te la destinait,

Après sa conquête, la garder fut amer.

Le devoir de te battre pour elle tu t’es fait.

Belle Israël, bien que contestés soient les tiens,

Plus fort deviendront-ils et aussi plus heureux.

Un jour, chez eux se sentiront, oui c’est certain

Et resserront les liens avec leurs aïeux.

Avec toi, Israël, ton peuple se sent fort

Face à ce frère qui chaque jour, menace

Cette terre, que si chèrement à grands renforts

De soldats tu défends pour y garder ta place.

Mais un jour viendra où ce frère comprendra

Qu’en accord avec toi se mettre il faudra bien

Et la haine en amour alors se changera ;

Voici, ce monde enfin dans la paix sera tien.

Maryse

Poème dédié à Or Israël, de Jérusalem, ci-dessus à l’âge d’un an. ___________________________________________________

ESPOIR A JERUSALEM

 

Dans le jardin en fleurs au soleil du printemps

Ce matin, l’enfant, radieux et tranquille

Sous ses boucles brunes joue dans les jonquilles.

On croirait un ange venu du firmament.

A ses côtés, l’oiseau blanc, serein s’est posé.

Dans sa main grande ouverte, en un mouvement lent

L’enfant charmé alors un grain de blé lui tend.

En battant des ailes, l’oiseau apprivoisé

Se pose sur sa main et le grain picore

Tout simplement, comme sur une mangeoire.

Vois-tu, garçonnet, l’oiseau couleur ivoire,

C’est un émissaire de paix qui encore

Espère auprès de toi se ressourcer ce jour,

Car tu es toute tendresse et innocence

En ce pays dans la guerre en permanence.

La colombe, comme toi, peut porter l’amour.

ISRAËL, PETITE TERRE BIEN-AIMEE

Israël, terre où il fait si bon vivre

Ton peuple que l’on nomme celui du livre

A tant souffert déjà, et tant prié aussi

Pour qu’un jour son pays puisse reprendre vie

Par sa présence, avec l’aide du Très Haut

Qui toujours, sur lui a veillé comme il le faut.

C’est maintenant chose faite. De tous pays

Beaucoup sont revenus, ne sont plus repartis.                      

De tous horizons, tu rentres dans ta patrie,

Pays d’abondance que D.ieu avait promis.

Ce pays souvent pour toi fut interdiction :

Tu y retournes aujourd’hui avec Sa bénédiction.

Pas n’importe quel pays, celui tant de fois

Profané par des peuples barbares, sans foi

Qui retrouve son peuple, sa foi et Sa Loi.

L’Eternel a promis de marcher avec toi

Pourvu que tu continues à suivre toujours

Ses préceptes au Sinaï donnés, chaque jour.

Aucun peuple alors ne la dérobera

Fussent-ils pires menteurs, voleurs, scélérats.

Tous les méchants qui encore ton sol foulent

Qui voudraient qu’à leurs pieds, vaincu, tu t’écroules,

Leurs artifices D.ieu un jour démontera.

Ce jour-là, les confondant, Il les punira.

Israël, petite terre d’abondance,

On te rendra grâce pour ton excellence.

De la paix tu auras su semer les graines

Tu en seras l’incontestée souveraine.

Dans le Temple nouveau les nations pacifiées

Défileront dans Yeroushalayim l’aimée

Pour rendre hommage au seul Roi de la terre,

Celui qui pour nous tous est D.ieu Un et Père

Et qu’un jour reconnaîtront toutes les nations.

Mais avant, Hachem veut de tous les Juifs l’union.

Ses Enfants étudiant Sa Torah sont si beaux !

Bientôt nous vivrons dans la joie des temps nouveaux.
Maryse

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MERCI HACHEM POUR TA MAGNIFIQUE NATION JUIVE !    JOYEUX ANNIVERSAIRE ISRAËL POUR TES 70 ANS !

ÂM ISRAEL ‘HAÏ !