
lundi 17 février 2014
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Des milliers d’immigrés s’installent au Qatar pour construire les infrastructures du Mondial 2022. © REUTERS
Qatar, les esclaves du Mondial
SCANDALE – Selon une enquête du Guardian, 44 immigrés seraient déjà morts dans la construction des stades.
Dans les prochains mois, le Qatar ne devrait pas se soucier uniquement des problèmes de climat pour l’organisation de la Coupe du monde de football 2022. Selon des documents récupérés par le quotidien britannique The Guardian auprès de l’ambassade népalaise à Doha, 44 ouvriers népalais qui travaillent sur les chantiers pour le Mondial 2022 sont morts entre le 4 juin et le 8 août derniers. Ces travailleurs ont été victimes d’attaques cardiaques et d’accidents du travail.
Toujours selon les informations du Guardian, « plus d’1,5 million d’ouvriers en plus doivent être recrutés pour construire les stades, les routes, les ports et les hôtels nécessaires au bon déroulement du tournoi ». Et tous ces travailleurs sont confrontés à des conditions de vie et de travail horribles. Entre les très nombreux retards de salaires, une absence d’eau potable et des chaleurs caniculaires (proches de 50°C), il s’agit bel et bien d’esclavagisme moderne, selon l’organisation mondiale du travail.
Le Qatar, une « prison à ciel ouvert »
Et la liste des horreurs avancées par le Guardian n’est pas finie. Tous ces travailleurs immigrés vivent dans des conditions sanitaires déplorables. A douze dans des chambres d’hôtel miteuses, ils sont souvent exposés à des maladies infectieuses. « On travaillait avec l’estomac vide pendant 24 heures », raconte un de ces ouvriers. « Quand je me suis plaint, le manager m’a agressé et m’a dégagé en dehors du camp de travail dans lequel je vivais, tout en refusant de me payer ce qu’il me devait ».
D’après l’ambassadeur népalais au Qatar, l’émirat est une véritable « prison à ciel ouvert ».
Le Comité Qatar 2022, chargé de l’organisation de la Coupe du monde, s’est dit « profondément concerné par ces allégations visant certains prestataires et sous-traitants du site de construction de Lusail City et considère la question avec le plus grand sérieux ». Une enquête aurait été ouverte.
(Source : Europe1.fr)

Les esclaves du chantier de la Coupe du Monde de Football au Qatar, révèlent sur quoi l’Occident ferme les yeux
En agréant en toute connaissance de cause, et peut-être même non sans avoir profité des ses largesses, l’Emirat du Qatar, la F.I.F.A. se rend complice d’esclavagisme. Et la gauche au pouvoir, petit soldat de l’Emirat, montre comment elle sait s’asseoir sur ses valeurs fondamentales de protection des droits de l’homme.
Au rythme des scandales qui entachent les chantiers de cette Coupe du Monde, et des atteintes à la dignité des travailleurs, le drame social et humain qui se déroule avec la bienveillance des occidentaux est certainement le pire de l’histoire de la F.I.F.A.
Plus de 44 ouvriers népalais sont morts sur les chantiers de construction des stades de la Coupe du Monde entre le mois de juillet et août 2013 à cause des conditions de travail inhumaines. Au point que l’Ambassadeur du Népal à Doha est sorti de sa réserve diplomatique pour les décrire comme des prisons à ciel ouvert, un bagne dont on ne sort pas vivant.
Les chantiers de la coupe du monde de foot au Qatar, d’après les informations qui filtrent, c’est :
- Salaires non versés ou bloqués pour les empêcher de partir,
- pièces d’identité confisquées,
- plus de 12 heures de travail, y compris la nuit et sous un soleil de plomb à plus de 50°,
- retenues abusives sur salaires,
- rackets,
- renvoi des récalcitrants manu militari sans que leurs salaires ne leur soient versés,
- recrutement de travailleurs souvent très jeunes de moins de 16 ans,
- absence des règles de sécurité,
- exposition aux produits toxiques,
- refus d’accès à l’eau potable,
- absence de soins,
- accidents de travail incessants,
- logements insalubres,
- violations délibérées des normes de l’O.I.T.
En agréant en toute connaissance de cause, et peut-être même non sans avoir profité des ses largesses, l’Emirat du Qatar, la F.I.F.A. se rend complice d’esclavagisme. Et la gauche au pouvoir, petit soldat de l’Emirat, montre comment elle sait s’asseoir sur ses valeurs fondamentales de protection des droits de l’homme.
Au rythme des scandales qui entachent les chantiers de cette Coupe du Monde, et des atteintes à la dignité des travailleurs, le drame social et humain qui se déroule avec la bienveillance des occidentaux est certainement le pire de l’histoire de la F.I.F.A.
Plus de 44 ouvriers népalais sont morts sur les chantiers de construction des stades de la Coupe du Monde entre le mois de juillet et août 2013 à cause des conditions de travail inhumaines. Au point que l’Ambassadeur du Népal à Doha est sorti de sa réserve diplomatique pour les décrire comme des prisons à ciel ouvert, un bagne dont on ne sort pas vivant.
Les chantiers de la coupe du monde de foot au Qatar, d’après les informations qui filtrent, c’est :
- Salaires non versés ou bloqués pour les empêcher de partir,
- pièces d’identité confisquées,
- plus de 12 heures de travail, y compris la nuit et sous un soleil de plomb à plus de 50°,
- retenues abusives sur salaires,
- rackets,
- renvoi des récalcitrants manu militari sans que leurs salaires ne leur soient versés,
- recrutement de travailleurs souvent très jeunes de moins de 16 ans,
- absence des règles de sécurité,
- exposition aux produits toxiques,
- refus d’accès à l’eau potable,
- absence de soins,
- accidents de travail incessants,
- logements insalubres,
- violations délibérées des normes de l’O.I.T.
– See more at: http://www.dreuz.info/2013/09/les-esclaves-du-chantier-de-la-coupe-du-monde-de-football-au-qatar-revelent-sur-quoi-loccident-ferme-les-yeux/#sthash.WZHNAZBD.dpuf

Il y aurait de quoi saisir la C.P.I. pour esclavagisme aggravé. Au lieu de ça, les dirigeants européens, avec à leur tête la gauche française, si remontée contre ces sales patrons exploiteurs hexagonaux, font des courbettes aux émirs et acceptent leur argent en échange de leur hypocrite silence.
La FIFA n’a certes pas vocation à faire du social, mais elle sait s’inquiéter du droit international quand ça l’arrange.
Et elle n’est pas dispensée d’obligations morales et ne peut se conduire comme des hooligans.
Il est même de sa haute responsabilité d’exiger de cet Emirat esclavagiste qu’il se conforme immédiatement aux normes internationales du droit du travail, sous peine de lui retirer l’organisation de la phase finale de la Coupe du Monde de 2022.
Que fera la FIFA pour aider le Népal à faire face à l’afflux massif de ses travailleurs qui viennent se réfugier dans les locaux de son ambassade à Doha ?
La plupart des travailleurs népalais, qui croyaient en l’Eldarodo de cette Coupe du Monde, ont été obligés d’emprunter de l’argent chez eux à des taux exorbitants, supérieurs à 36%, pour couvrir les frais de leur voyage, laissant leurs familles en otages entre les mains de leurs usuriers, et ils ne seront pas payés s’ils n’acceptent pas les conditions inhumaines de leurs esclavagistes qataris.
Plus d’un million et demi de travailleurs immigrés sont attendus, que va faire la FIFA pour leur droit ?
« The show must go one » disait Avery Brundage, ancien président du C.I.O, au lendemain du massacre des athlètes israéliens par un commando palestinien aux J.O. de Munich en 1972.
Pour la FIFA, les victimes du football importent peu, pourvu que cela ne compromette pas le succès de son entreprise. Et elle prétend faire respecter la morale sportive ?
Combien y aura-t-il eu de morts népalais, le jour du match d’inauguration, si elle ne fait rien ? 4 000 ? 10 000 ? On s’en fout, de quelques milliers de morts népalais, en échange d’un beau match ?
Ce premier match sera marquée du sceau de l’infamie, de la mort et de l’esclavagisme. Même si les ONG internationales de Défense des droits de l’homme – y compris l’ONU, toujours à géométrie variable, restent silencieuses.
On ne confie pas l’organisation de la Coupe du Monde à un pays connu pour ses mœurs barbares et rétrogrades en fermant les yeux. La F.I.F.A en attribuant au Qatar la phase finale de 2022, réédite les mêmes infâmies que le C.I.O en 1936.
Le sport ne doit pas à servir de vitrine propagandiste aux puissances fascistes et aux émirats racistes. Le béton des stades ne doit pas servir de sarcophage aux ouvriers morts d’épuisement que l’on coulera dans le ciment pour effacer leurs traces.
© Salem Ben Ammar pour www.Dreuz.info
http://m.lesechos.fr/redirect_article.php?id=0203032825836&fw=1
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Les vacances des émirs du Golfe et leurs suites d’esclaves
Les scandales, les crimes et l’impunité.
À chaque fois qu’il est question des émirs du Golfe et de leurs entourages composés de spéculateurs financiers de plus en plus aguerris, la plupart du temps sinon presque toujours, se mêlent inévitablement à l’odeur du pétrole, les scandales de prostitutions de luxe, l’ostentation du faste sous toutes les formes les plus inimaginables et les gaspillages multimillionnaires. Quand il s’agit des crimes immoraux et exécrables qu’ils commettent dans une capitale occidentale ou une autre sur des sujets arabes ou du tiers-monde, brille leur impunité totale. C’est qu’en Occident quels que soient les crimes dont ils sont coupables, ils font la une de tous les moyens de communications, presse écrite, radio et télévision pendant quelques jours et puis, comme par magie pure, disparaissent de la surface des médias et de la face de la planète, comme si de rien n’était, au rythme romantique de la dernière chanson de madame Sarkozy, Carla Bruni. Mais le stigmate est marqué sur le front de l’Arabe ou du Musulman pour toujours. Les medias et les politiciens occidentaux adorent ce genre d’amalgame. Ça les arrange à merveille. Ça fait baisser encore un peu plus la valeur, ou du peu qui en reste, de l’être arabe et élève celle de l’homme blanc encore beaucoup plus vers le ciel.
Jamais ces individus ne sont traduits en justice et encore moins condamnés et emprisonnés. C’est que les lois en Occident, dans ces cas-là, se heurtent immédiatement à deux coriaces rochers, se brisent, s’effritent et se réduisent en poussière. Le premier rocher le constitue la puissance des considérables moyens de corruption sur le plan individuel. Le second, qui est moins visible, mais qui est le plus important, est constitué par les immenses intérêts qui ont été et le sont toujours, l’élément principal dans les structures de la politique occidentale.
Le cas d’esclavage qui a éclaté, au début du mois de juillet dernier à Bruxelles concerne des pauvres jeunes femmes emmenées dans les bagages, à titre de domestiques, des membres d’une famille princière des Émirats Arabes Unies qui a préféré, pour ce qui parait être le cas, vivre en Belgique dans un des luxueux hôtels de la capitale. Vivre seulement sans rien faire d’autre que gaspiller sans compter dans une ville comme Bruxelles, celle où se décide chaque jour des mesures et des lois contre les immigrés dans toute l’Europe et particulièrement contre, précisément, les arabes et les musulmans dans le but de les assimiler à des indésirables ou à des dangereux terroristes.
17 domestiques pour servir la veuve et ses quatre filles.
On ignore pour quelle raison la veuve d’un cheikh de la classe dirigeante et ses quatre filles ont préféré être des simples locataires et non pas propriétaires de l’hôtel en question. Parce qu’au fond toutes ces familles possèdent généralement des hôtels, des châteaux et des demeures seigneuriales partout dans le monde occidental. Probablement l’atmosphère sophistiquée de cet établissement en particulier convenait beaucoup mieux à leur engouement. Les domestiques sont au nombre de 17. Elles sont de « plusieurs nationalités arabes » et aussi, pour certaines, d’autres pays du tiers-monde. Ces émirs du Golfe et leurs consorts s’accommodent beaucoup mieux, pour ce genre de tâche, de ces humbles créatures de la société arabe et musulmane. Ils ne trouvent pas de plus « dociles » et certainement de plus désespérées. D’autre part ça ne leur coûte presque rien et sont surtout sans défense. Elles sont toujours abandonnées à leur sort par leurs propres gouvernements respectifs. Dans leurs propres pays elles subissent souvent un sort plus abominable. Leur arrivée au monde est une arrivée à l’enfer terrestre qui commence au premier jour et dure toute la vie jusqu’au dernier jour. Et tant que ces émirs, ces tyrans et leurs acolytes sont au pouvoir, l’enfer est garanti pour beaucoup de futures générations arabes.
Les progénitures de Kadhafi
Jusqu’il y a un certain temps, Kadhafi se prenait encore pour révolutionnaire, antimonarchique, anti-impérialiste et que sais-je encore. Il disait qu’il voulait libérer le monde arabe. Puis il a changé d’idée pour se consacrer, dit-il, à la libération de toute l’Afrique et même toute la planète avec son livre vert. Ça y est, à présent, il s’est « calmé » ou plutôt le masque est tombé. Il s’est avéré qu’il est de la même abjecte nature que les émirs du Golfe et les tyrans les plus sanguinaires. Ses rejetons sont pires que les enfants des émirs du Golfe qui passaient pour les plus pervers, les plus vicieux et les plus dépravés. D’ailleurs, à moins d’un scandale dans un grand hôtel de luxe au cours duquel surgit le nom de l’un ou de l’autre, sinon personne ne sait, au nombre de combien sont exactement les fils du faux commandant et imposteur Kadhafi, et, ceux parmi eux considérés les plus funestes. Outre celui qui est à l’origine du scandale d’esclavage appelé Hannibal, il y a l’aîné Mohammed de 37 ans. Il exerçait comme président de la Libyana Mobile Phone qu’il a vendu récemment à la compagnie française Alcatel. À présent il est à la tête du comité olympique. En 1996 son équipe de football avait rencontré celle de son frère, Saadi, qui avait mal accepté la défaite. Les garde-corps des deux s’en sont mêlés à base d’échanges de tirs à balles réelles. Bilan : Vingt morts dont l’arbitre[1].
Un deuxième fils du nom de Seif Al Islam de 36 ans, qu’on décrit avec le Look de Play boy. Il est à la tête de la Fondation Kadhafi, celle qui a indemnisé les 270 passagers, qui ont péri dans l’avion de la compagnie américaine Pan Am qui s’était abattu le 21 décembre 1998, après une explosion à l’intérieur, sur la ville écossaise de Lockerbie, à raison de 10 millions de dollars
par tête. C’est celui qui se prend pour le Dauphin de son père et se comporte comme ministre des affaires étrangères.
En troisième position arrive Saadi de 35 ans qui se dédie au football, de la pitre manière comme on peut s’y attendre. Son hobby consiste à organiser des rencontres
de football soit en Libye soit à l’étranger. Le cas de la « supercoupe » italienne qu’il a fait jouer à Tripoli en 1999. Tous les frais des joueurs et accompagnants sur « son compte personnel. » Une autre fois il a emmené la sélection libyenne en Espagne pour jouer un match contre l’équipe de Barcelone. Il a payé huit millions de dollars au FCB et la sélection a encaissé huit buts. Ça se passe de commentaire car avec une production de presque deux millions de barils de pétrole par jour, à la disposition du « guide suprême » et ses rejetons, on peut faire toutes les folies du monde.
Nous arrivons à Hannibal. On le décrit comme le plus turbulent. C’est une description qui n’a rien à voir avec la réalité, car il s’agit plutôt d’un torrent de gaspillages de sommes colossales que son père et sa tribu volent par le feu et le sang au peuple. En 2004, il roule à 140 km/h sur les Champs-Elysées, grillant plusieurs feux rouges. Il a envoyé trois policiers, venus l’arrêter à l’hôpital, en jetant ses gardes du corps sur les forces de l’ordre. La même nuit, il brandit son pistolet dans son hôtel. En 2005, il provoque à Paris un autre scandale en battant sa compagne enceinte[2]. Il est également impliqué dans l’enquête sur le démantèlement d’un réseau de call-girls sur la Côte d’Azur. Officiellement il est le conseiller de la Compagnie libyenne de transports maritimes, celle-là même qui transporte le pétrole vers la raffinerie de Collombey, propriété de la tribu Kadhafi, en Suisse. Il est question des 20% de la consommation locale distribuée à travers un réseau composé de 350 stations connu sous le nom commercial Tamoil. Et qui dit que les suisses
peuvent toucher un seul cheveu des enfants de Kadhafi ?
Et enfin et sans être la fin, arrive Aicha Kadhafi 31 ans. La “Claudia Schiffer” de Libye, décolorée en blonde, lunettes noires, est diplômée de l’Université Paris VII de Paris, écrit la Tribune de Genève. Elle dirige une organisation humanitaire, mais adore les hôtels de luxe et les boutiques chics. L’imposture se transmet de père en fils. C’est génétique. Car en tant qu’avocate, elle a volé au secours de son frère Hannibal, qui est à l’origine du dernier scandale d’esclavage dont il est question un peu plus bas, et a accusé la Suisse de racisme. Pour ce qui est du caractère raciste de la Suisse ce n’est ni à elle, ni à son papa qu’il revient le droit de se prononcer sur une telle vérité.
Donc Hannibal Kadhafi qui a déjà dans son compte plus d’un scandale dans l’une ou l’autre des capitales européennes, vient à son tour de battre ses deux domestiques qui l’accompagnaient lui et sa femme dans leur voyage en Suisse. Il s’agit d’une tunisienne et d’un marocain, comme il est rapporté sur « nawaat » et tous les quotidiens suisses
. Tous les deux ont porté plainte pour coups et blessures contre leur « maître » Hannibal Kadhafi et sa femme Aline. Hannibal, sa femme et les deux domestiques ou esclaves étaient logés au troisième étage de l’Hôtel Président Wilson, un palace situé sur la rive droite du lac Léman à Genève. Madame Hannibal serait venue en Suisse pour accoucher dans la célèbre clinique Beaulieu de Genève. Après les interventions d’avocats et corps diplomatiques de l’ambassade de Kadhafi les juges suisses ont fait semblant d’appliquer la loi et ont relâché sous cautionnement de 200.000 francs suisses pour Hannibal et 300.000 francs suisses pour sa femme. Il parait qu’Aline bien qu’enceinte à son neuvième mois était plus agressive et plus violente que son époux à l’égard des deux pauvres domestiques.
Aicha Kadhafi donne une conférence de presse au même hôtel Wilson en arabe traduite par une interprète pour accuser les autorités suisses
d’avoir agi illégalement et s’en sont prises à « Hannibal » uniquement parce que dit-elle, « il est le fils de Mouammar Kadhafi, celui qui a soutenu la quête de la liberté de son peuple et a dit non à l’impérialisme. » (Dixit Docteur Aicha Kadhafi). La harangue de l’avocate s’est terminée par une phrase encore plus sibylline et saugrenue pour attaquer la Suisse en prenant la défense des « frères maghrébins qui périssent pour arriver sur les plages suisses.»[3] L’hypocrisie dans ce cas est beaucoup plus patente que l’ignorance de la Docteur Aicha Kadhafi en géographie.
Le scandale d’esclavage dans la capitale de l’Union Européenne.
Le nombre d’habitants des Émirats Arabes Unis, c’est-à-dire les sept « sultanats » réunis, Abou Dhabi qui appartient à la famille Al-Nahyan, Ajman qui appartient à la famille Al Nuaimi, Dubaï qui appartient à la famille Al Maktum, Al Fujaïrah qui appartient à la famille Sharqi, Ras Al-Khaimah qui appartient à la famille Al Qawasim Al Sharjah qui appartient à l’autre famille Al Qawasim, Umm al-Qaiwain qui appartient à la famille Al-Mullah, est d’un peu plus de trois millions dont plus de 80% sont des étrangers. Autrement dit le total des sept tribus, en tout et pour tout, est de moins de 600.000 habitants. Donc les membres que compte la crème, les cheikhs et les cheikhas (bien que le terme de cheikhas, féminin de Cheikh, semble surprenant eh bien dans le Golfe c’est devenu un terme aussi courant que cheikh, l’émancipation à l’envers ou perverse) de ces tribus s’adonnent soit à la spéculation soit aux plaisirs charnels et loisirs ludiques infinis les 365 jours de l’année.
Donc le scandale d’esclavage qui a éclaté dans la capitale de l’Union Européenne Bruxelles est bien caractéristique de ces émirs. Les journaux des différentes capitales européennes ont rapporté certains détails sur cette affaire inhumaine dont les auteurs sont quelques membres de l’une de ces tribus du Golfe. Le journal Le Soir de Bruxelles depuis le début du mois de juillet 2008 publie à la une des titres assez éloquents comme : Les esclaves accusent les princesses émiraties, Traite des êtres humains, Le Calvaire dans un cinq étoiles, Le dossier du Conrad
s’épaissit etc. Donc selon le quotidien belge, Le Soir, la veuve de l’émir Mohammed Khalid Al-Nahyan, la famille « propriétaire » de l’émirat d’Abou Dhabi, et ses quatre filles Shaima, Myriam, Maesa et Rawda seraient arrivées en Belgique dans des jets privés il y a huit mois. Elles occupent tout le quatrième étage du luxueux hôtel cinq étoiles Conrad, situé dans l’artère principale de la capitale belge, l’avenue Louise, avec au total 54 chambres y incluse une suite royale. La facture annuelle payée d’avance au Conrad par cette famille « princière » serait de 15 millions de dollars[4]. 15 millions de dollars ça représentent dix fois rien pour ces monstres, mais pour le reste des communs arabes il y a de quoi construire au moins quinze écoles avec tout l’équipement nécessaire ou des dizaines de kilomètres de routes asphaltées pouvant relier plusieurs villages entre eux ou tout un hôpital pour apporter des soins à des milliers d’habitants etc.
Aucune agence de presse, jusqu’à présent, n’a parlé ni du nombre des membres ni des particularités du cortège qui accompagne la « triste » veuve et ses quatre filles. Néanmoins et vu le nombre de chambres réservées on peut bien imaginer qu’ils se compteraient par dizaines y compris les garde-corps.
Si on jette un coup d’œil sur les déplacements de ces « familles royales ou princières » du Golfe dans les différentes capitales occidentales, durant les cinquante dernières années de l’histoire, on verra bien que toutes ces familles et particulièrement le genre masculin, dont on parle le plus, dépensent des quantités considérables d’argent pour satisfaire leurs caprices et leurs vices libidineux aussi innombrables qu’insatiables et partout ils laissent l’odeur nauséabonde de leurs scandales les plus exécrables qu’on colle rapidement sur le compte du « barbare arabe ».
Aucun de ces « cheikhs » ne peut prétendre le contraire et prouver une seule fois une conduite moralement acceptable ou conforme au rang que leur accordent officiellement et hypocritement leurs amphitryons occidentaux. Une conduite en cohérence avec les mesures de discrétion et des normes occidentales en vigueur. On ne peut leur demander de se conduire en consonance avec les valeurs morales et les préceptes et enseignements de la foi qu’ils prétendent non seulement professer mais protéger et défendre. L’un deux, le plus pervers de tous, le modèle à suivre, une fois baptisé en 1932 roi par les anglais, Abdel Aziz Ibn Saoud s’est aussi octroyé le titre de « Serviteur des deux Lieux Saints » de l’Islam. Ses fils qui se tournent sur le trône, gardent successivement cette « consécration » qui est sans aucun doute d’une sensibilité pour les croyants. Ils le font pour mieux dissimuler tous leurs crimes, leurs forfaits, leurs scandales et leur dépravation totale.
Le père de l’actuel émir du Qatar Khalifa ben Hamed Al Thani était à l’origine d’un scandale de grandes dimensions dans les années 90. Tout un réseau de prostitution de grand luxe était mis à sa disposition personnelle et à celle des ses amis, des cheikhs comme lui de toute la région du Golfe et particulièrement de la tribu Saoud. Les dimensions géographiques de ce scandale s’étendaient sur toute la France. De l’hôtel de grand luxe Carillon à Paris jusqu’à la Côte d’Azur où l’émir possédait la demeure seigneuriale dite Al Rayan. Les millions coulaient à flots dans les poches des proxénètes de haute volée, comme le capitaine Paul Barril, un haut gradé des services des renseignements français et proche de l’Élysée occupé à l’époque par le président François Mitterrand, du souteneur libanais du nom Al Ladki et de la suédoise Annika Brumark qu’on appelait la Madame Claude du Moyen Orient.
Le papa de Hamed s’était fait payé une nuit entière avec une actrice américaine de second plan à raison d’un million de dollars
. Il n’est point nécessaire d’évoquer, ici, cas par cas, le côté crapuleux de ces criminels. Tous les dossiers de leurs scandales sont très volumineux et bien archivés. Ils sont archivés avec grands soins dans les départements des services secrets des capitales occidentales pour être utilisés comme des moyens supplémentaires de pressions et de chantages au moment opportun. Chose qui facilite la continuité de l’hégémonie occidentale au détriment des peuples arabes et musulmans.
Quand les scandales ne sont pas d’ordre sexuel, ils sont d’ordre financier. Le cas, en l’espèce et le plus sonore, est sans aucun doute celui relatif aux pots de vin milliardaires versés à différents princes saoudiens par la compagnie anglaise EADS System dans le cadre de ce qui était connu comme le contrat « Al Yamama ». Et comme on va le voir plus bas, l’intervention de l’ambassade saoudienne à Londres a immédiatement mis en échec toutes les organisations britanniques créées et dirigées par les plus hauts dignitaires de la société anglaise pour veiller à l’éthique et à la déontologie dans la société anglaise et occidentale. Après que quelques journaux aient exigé une enquête en bonne et due forme sur cette énorme affaire de corruption, lord Goldsmith, le procureur de sa majesté, la Reine d’Angleterre est intervenu et a freiné à sec toute poursuite de l’enquête. L’argument principal exhibé était « les intérêts supérieurs » de l’état et dans ce cas précis, celui de la Couronne de sa majesté. Ça se comprend « My Lord » ! Un visage réel la démocratie occidentale dans toute sa splendeur !!!
Des êtres humains comme des simples bagages.
Donc parmi le personnel accompagnant à la veuve on y compte 17 jeunes femmes à titre de domestiques. Elles sont originaires de plusieurs pays dont la Tunisie[5], le Maroc
, l’Égypte, l’Irak, la Syrie, les Philippines, l’Indonésie et le Soudan. Le scandale aurait éclaté d’abord pour le traitement inhumain auquel sont exposées continuellement toutes ces femmes. Les servantes sont séparées en deux groupes. Les catholiques d’un côté et les musulmanes de l’autre. Elles sont entassées dans deux chambres avec des lits superposés. Depuis leur arrivée en Belgique, elles n’ont jamais quitté l’hôtel. Elles doivent être aux services de la famille princière 24 heures sur 24. Certaines d’entre elles, il leur arrive de passer toute la nuit étendues ou recroquevillées devant la chambre d’une princesse ou d’une autre pour répondre à tout moment à ses caprices. L’une d’elles est la marocaine Djamila, le pseudonyme, que pour des raisons de sécurité lui donne la presse belge, celle qui a mis fin elle même à son calvaire en s’évadant de l’hôtel. Elle a déclaré aux policiers, aux fonctionnaires du ministère du travail belge et au journaliste du quotidien Le Soir, Fréderic Delepierre, avoir été engagée sous contrat, signé au Maroc, pour aller travailler à Abou Dhabi comme cuisinière aux services d’une famille princière. Mais une fois sur place elle a tout de suite remarqué que les conditions de travail stipulées dans le contrat n’avaient rien à voir avec la réalité. C’était trop tard. Après avoir passé cinq mois à Abou Dhabi elle serait donc arrivée en Belgique. Le plus curieux encore c’est qu’en arrivant sur le sol belge, dans le jet de la princesse Rawda, elle n’a même pas été contrôlée par la police de l’air. Autrement dit elle n’est enregistrée nulle part comme si elle n’était rien d’autre qu’un vulgaire bagage de son altesse. Pourtant il ne se passe de jour où on ne compte pas des dizaines de pauvres désespérés qui perdent la vie à la muraille de la forteresse Schengen tellement il est impossible d’y accéder sans le fameux visa. Un visa devenu synonyme de la mort pour des milliers de jeunes. Les uns sont noyés ou se font noyer dans les eaux de la méditerranée, les autres sont écrasés sur les routes après s’être détaché des bas d’un camion ou d’un véhicule quelconque.
Donc toutes ces domestiques dont le salaire théorique, puisqu’elles n’ont jamais rien touché, serait de 150 euros par mois sont encore l’objet d’une violence verbale constante de la part de tous les membres de la famille princière. « Nous sommes tout le temps traitées de putains, de chiennes etc. » explique encore Djamila, et, ajoute, le personnel de l’hôtel connaissait parfaitement notre situation. Ils nous ont proposé de nous aider à nous échapper. Je pense, disait-elle, que l’enquête en cours démontrera bien que la direction de l’hôtel était aussi au courant de nos calvaires. » En effet le directeur de l’hôtel qui a paru sur plusieurs écrans de la télévision belge a joué le rôle de l’innocent. On peut voir des séquences sur plusieurs vidéos posté sur Youtube. Le journal Le Soir a contacté M. Marc de Beer, le directeur du Conrad
, qui a déclaré : «Nous prenons ces accusations très graves aux sérieux. Nous aidons d’ailleurs les enquêteurs. Mais je ne peux en dire plus par discrétion par rapport à des gens qui restent, après tout, nos clients. » Est-il au courant lui a demandé le journaliste ? – Les investigations portent sur nos clients, pas sur l’hôtel.» a rétorqué M. de Beer. Ça se comprend. Les investigations ne porte ni sur les hôtels, ni non plus sur les hommes politiques occidentaux et leur rôle ou leur complicité dans ses magouilles monstrueuses.
La marocaine Djamila est restée cachée, pendant deux mois, avant d’aller consulter une avocate, comme le rapporte le député écologiste M. Fouad Lahssaini qui est en contact avec l’avocate. La seconde servante, a été interceptée à l’aéroport international Zaventem alors qu’elle tentait désespérément de prendre la fuite après avoir réussi à s’échapper des griffes des garde-corps de la famille princière qui voulait la rapatrier par force vers Abou Dhabi dans l’un des jets posés sur la piste. Son témoignage est probablement celui qui a réellement déclenché toute l’enquête.
D’autre part aucun fonctionnaire d’aucune ambassade des pays desquels sont originaires ces pauvres personnes totalement démunies, n’a réagi sur aucun plan. Et c’est bien normal. Ce sont les tout petits complices car les grands complices restent, sans le moindre doute, les gouvernements occidentaux. Non seulement ils sont complices mais ils sont les créateurs de ces monstres. Ils leurs procurent tous les moyens pour commettre leurs forfaits. Ils les protègent à l’extérieur dans leurs déplacements et leurs séjours dans les capitales occidentales et les protègent aussi à l’intérieur.
Inutile de chercher à savoir à combien remonte la facture de l’accouchement de madame Hannibal Kadhafi à la Clinique Beaulieu de Genève, certainement de quoi équiper toute une maternité en Libye, mais il semble que pour le dictateur sanguinaire, les femmes libyennes accouchent, comme au bon vieux temps, naturellement avec ou sans douleur, entre les mains des sages-femmes traditionnelles et à la maison. Et s’il leur arrive de mourir au cours de la terrible épreuve c’est que le destin l’a voulu et on n’y peut rien changer ! En tout cas et vu le nombre des fils du tyran, à chaque fois que leurs épouses accouchent, et, elles doivent accoucher souvent, dans une clinique occidentale, c’est l’équivalent de tout une maternité qui s’envole. Et depuis qu’elles accouchent à Genève ou à Paris, il y de quoi avoir pu construire des maternités partout en Libye et même dans les pays voisins.
Au moment où je suis en train de rédiger cet article une intéressante dépêche est rapportée par Aljazeera.net sur son site et dans laquelle on peut lire le suivant[6] : « Le vice-ministre des affaires étrangères iranien, chargé de la recherche a exposé, au cours d’un discours clôturant le dixième congrès des professeurs universitaires dans la ville de Machhad, le rôle que joue Moyen Orient dans le développement des évènements sur la scène mondiale. Il considère que la région restera au cœur de ces développements et les conflits ne seront jamais résolus. Il a ajouté que la grande crise prévisible est celle qui concerne la légitimité des monarchies traditionnelles en place dans le Golfe. Cette crise ne sera jamais résolue tant que ces régimes continuent à exister. Et pour finir il a déclaré qu’à la lueur des circonstances actuelles ces régimes seront incapables de se maintenir en place.»
Sans avoir à souscrire nécessairement les déclarations du vice-ministre iranien, il reste bien clair que ces régimes du Golfe ont financé durant plus de huit ans l’Irak, dans la première guerre du Golfe, contre l’Iran de 1980 à 1988. Puis ils ont financé la deuxième contre l’Irak en 1991 avant de faire le pire en finançant l’invasion totale de l’Irak en 2003. Mais avant, bien avant, ils ont financé, durant des longues années, toutes les actions antirévolutionnaires dans le monde arabe et le monde musulman, et, particulièrement contre l’Égypte jusqu’à la mort de Nasser en 1970.
La nature extrêmement néfaste de ces régimes qui sont protégés par les puissances occidentales et particulièrement les États-Unis d’Amérique et l’Angleterre, les deux puissances qui ont certifié leur naissance et qui se veulent aussi les garants de leur continuité reste aux antipodes des intérêts des peuples, non seulement dans la région du Golfe, mais aussi des peuples arabes et musulmans partout. Evidemment dans la mesure où les dirigeants iraniens pensent et travaillent dans le but de faire progresser leur société et pour se situer au même pied d’égalité que les puissances occidentales économiquement, scientifiquement, politiquement, socialement et aussi militairement, ils constituent inévitablement un danger pour ces émirs, ces cheikhs et ces cheikhas. Au-delà de leurs alliances avec les dictateurs arabes et musulmans, ils sont les alliés objectifs et subjectifs des sionistes. Ils partagent les mêmes intérêts à maintenir tous les peuples de la région, dans le sens ample du terme, dans la misère et le sous-développement total. Au fond il n’y a aucune valeur morale qui les empêche d’être ce qu’ils sont : des impitoyables prédateurs.
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[1] Voir le quotidien Tribune de Genève du 25 juillet 2008.
[2] Le quotidien Tribune de Genève qui rapporte encore ces détails ne précise pas s’il s’agit de son épouse actuelle la dite Aline Kadhafi.
[3] Voir le journal Le Temps de Genève du 18 juillet 2008.
[4] Voir El Periódico de Barcelona du 03-07-2008 ou sur
http://www.elperiodico.com/print.asp?idnoticia_PK=523791&i.
[5] Dans certains journaux il est marqué Turquie, mais dans le Periódico déjà cité, il est marqué bien Tunisie. De toute manière ça ne change rien au drame. Tunisiennes ou turques, elles sont bien musulmanes.
[6] www.Aljazeera.net du 08 août 2008.
(Source : Nawaat.org)
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Californie : encore une affaire d’esclavage chez un prince saoudien

Après la Belgique, la Grande Bretagne, la Suisse et la France, c’est en Californie du sud qu’un princesse arabe a été inculpée de trafic d’être humain – le terme politiquement correct pour parler d’esclavage lorsque les auteurs sont musulmans.
Meshael Alayban, 42 ans (photo) est une des femmes du prince saoudien Abdulrahman bin Nasser bin Abdulaziz al Saud. Elle a été arrêtée à Irvine dans une de ses propriétés après qu’une de ses esclaves, une kenyane, a réussi à s’échapper et a raconter son aventure aux passagers du bus dans lequel elle a réussi à monter.
Elle a expliqué – et c’est toujours le même scénario – avoir été recrutée au Kenya en 2012 pour aller travailler en Arabie Saoudite, 8 heures par jour, 5 jours par semaine, pour un salaire de 1 600 dollars par mois.
En arrivant en Arabie Saoudite, son passeport lui a été immédiatement confisqué, et elle a été forcée à travailler dans des conditions inhumaines, avec interdiction de partir.
“Ce n’est pas un conflit sur l’exécution d’un contrat,” a déclaré le procureur Tony Rackauckas, “c’est garder quelqu’un captif contre sa volonté.”
Le juge a fixé la caution d’Alayban à 5 millions de dollars, lui a imposé de porter un GPS, et lui a interdit de quitter le comté sans autorisation. Cependant, elle ne s’est pas présenté au tribunal hier mercredi 10 juillet.
Le procureur a donc demandé au juge de refuser toute caution, ou de la fixer à 20 millions de dollars, expliquant qu’il y a peu de chances qu’une somme, aussi élevée soit-elle, garantisse qu’une princesse saoudienne se présentera devant la cour. Il a ajouté que le consulat d’Arabie saoudite a déjà proposé de couvrir la caution d’un million de dollars exigée juste après l’arrestation de la princesse.
Selon la police, Alayban et sa famille sont arrivés aux Etats Unis en mai dernier avec la kenyane et quatre autres esclaves Philippines.
Au lieu d’un salaire de 1 600 dollars pour 8 heures de travail par jour, 5 jours par semaine, la victime s’est retrouvée obligée de cuisiner, de nettoyer et de faire d’autres tâches domestiques pendant 16 heures par jour, 7 jours par semaine, et fut payée 220 dollars par mois, a précisé le procureur. Elle a même été obligée de servir d’autres personnes dans quatre appartements différents situés dans le même immeuble, à laver la vaisselle, cuisiner, nettoyer, faire le repassage et le lavage.
Il est important ici de rappeler une notion essentielle, que j’ai déjà développé dans les autres cas d’esclavages découverts en Europe, et que les petits cerveaux des journalistes des grands médias n’ont pas la vivacité de relever.
Comme tous les princes saoudiens assis sur des champs de pétrole, Meshael Alayban et son mari, Abdulrahman bin Nasser bin Abdulaziz al Saud, sont richissimes au delà de toute notion européenne.
Pourquoi, dans ce cas, ne pas avoir respecté l’engagement de verser à la femme de ménage les 1 600 dollars par mois convenus et d’avoir « gratté » à 220 dollars ? L’écart est de 16 000 dollars par an, alors que, explique le procureur, 5 millions de dollars de caution ne seront pas assez élevés pour forcer la princesse saoudienne à se présenter au tribunal.
Pourquoi, lorsqu’un million de dollars représentent pour ces saoudiens à peu près 1 000 euros pour nous autres, ne pas s’entourer de personnel de maison de premier rang, qui offriront une qualité de service qu’une kenyane épuisée par 16 heures de travail ne pourra jamais offrir ?
Je n’ai pas interrogé cette princesse pour connaître ses motifs, mais je peux aisément les deviner : cela va du besoin d’imposer un rapport d’esclave à maitre avec ses employés, à l’envie d’humilier son serviteur par tradition barbare, ou peut-être, même, par incapacité de concevoir un rapport sur des bases psychologiques différentes avec du personnel de maison.
Toujours est-il que ce nouveau témoignage est la partie cachée de l’iceberg : des milliers d’esclaves sont employés dans les pays du Golfe, en Arabie Saoudite, et au Qatar chéri des diplomates français, dans un mélange d’indifférence et d’impuissance du reste du monde, qui regarde ailleurs.
© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
http://www.dailystar.com.lb/Entity/People/3405023790/Abdulrahman-bin-Nasser-bin-Abdulaziz-al-Saud.ashx#axzz2YkgYV7rp
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La finance islamique est basée sur l’esclavage et l’exploitation sans vergogne de la vulnérabilité des travailleurs migrants.


(Source : Poste de veille)
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La traite d’enfants version halal.

Chaque été, des hommes touristes riches originaires des Etats arabes du Golfe affluent vers l’Egypte pour fuir la chaleur étouffante de la Péninsule arabique, prenant résidence dans des hôtels et appartements de luxe loués au Caire et à Alexandrie.
Beaucoup viennent avec leurs familles et le personnel de ménage, passant leurs journées à la piscine, en faisant des emplettes et en fréquentant des cafés et des boîtes de nuit. D’autres viennent pour un objectif plus sinistre.
A El Hawamdia, une ville agricole pauvre à 20 kilomètres au sud du Caire, ils sont faciles à repérer. Des hommes arabes dans des ‘thawbs’ (jalabs) blancs se baladent dans les rues de la ville jonchées de nids de poule et d’ordures, dans leurs voitures et véhicules de sport utilitaires de luxe. A leur arrivée, des combinards égyptiens dans des sandales courent à côté de leurs véhicules, offrant des appartements à court terme et, ce qui est pour eux le produit le plus recherché de la ville – des filles mineures.
Chaque année, à El Hawamdia et dans d’autres communautés rurales pauvres à travers l’Egypte, des milliers de filles âgées de 11 à 18 ans sont vendues par leurs parents à des hommes arabes riches du Golfe beaucoup plus âgés sous prétexte de mariage. Les noces fictives peuvent durer entre quelques heures et plusieurs années, selon l’arrangement négocié.
« C’est une forme de prostitution infantile sous le couvert de mariage », affirme à IPS, Azza El-Ashmawy, directeur de l’Unité de lutte contre la traite des enfants au Conseil national pour l’enfance et la maternité (NCCM). « L’homme paie une somme d’argent et reste avec la fille pendant quelques jours ou l’été, ou la ramène dans son pays pour des travaux domestiques ou la prostitution ».
La fille est retournée à sa famille à la fin du mariage, généralement pour être mariée de nouveau. « Certaines filles ont été mariées 60 fois au moment où elles ont 18 ans », indique El-Ashmawy. « La plupart ‘des mariages’ durent juste quelques jours ou semaines ».
Les accords sont conclus dans les nombreux bureaux de « courtier en mariage » d’El Hawamdia, identifiables par la présence remarquable de climatiseurs dans une ville délabrée disposant d’une énergie intermittente.
(Source : Poste de veille)