Les élections européennes sont passées et nous voilà en face d’un nouveau défi, une nouvelle donne, de nouvelles cartes dont on imagine que certains s’arrangeront à biaiser.
Les jeunes patriotes de la politique française.
Ce n’est un secret pour personne, j’avais misé sur un score plus important de madame Marion Maréchal. Elle passe tout de même. Certes, de justesse, mais elle sera présente avec ses cinq colistiers Guillaume Peltier, Sarah Knafo, Nicolas Bay et Laurence Trochu. Exit Stanislas Rigault et Jean Messiha.
On peut imaginer que ces deux derniers seront candidats aux législatives. Qu’ils siégeront à l’Assemblée nationale.
Le système électoral n’est pas à la proportionnelle ! C’est un scrutin uninominal majoritaire à deux tours ! Un système guillotine qui ne laisse aucune chance à des petits partis. Qui oblige à des alliances au second tour, à des appels à voter pour les concurrents de la veille.
La dynamique du Rassemblement nationale est excellente et il est bien possible qu’il cherche à remporter les élections législatives en investissant toutes les circonscriptions au premier tour, et de fait, tente de laminer tous les partis patriotes. Qu’il refuse de passer des accords, de faire des alliances avec Reconquête, Les Patriotes, Debout la France, etc.
À terme, cela peut favoriser Les Républicains qui chercheront à garder le plus de députés possibles ! Voire la gauche qui pourra se maintenir au deuxième tour !
Au vu des résultats des européennes, il est peu probable que le RN passe la barre des 50 % au premier tour sans faire d’alliance !
L’épisode des dernières régionales avec Thierry Mariani restera une plaie politique du fait d’alliance contre-nature (LR-socialo-communiste-LFI) ! Il faudra au Rassemblement de Jordan Bardella et de madame Le Pen imaginer des alliances, et non des ralliements avec le couteau sous la gorge ! Ce n’est pas gagné !
Rappelons que jamais, avec ce système majoritaire à deux tours, un parti n’a obtenu, seul, la majorité absolue !
Les Français ne pardonneront pas que les patriotes de France ne puissent pas être en mesure de gouverner parce que le RN aura refusé de passer des accords, à défaut d’avoir au minimum une plateforme commune de gouvernement.
Tous ces partis patriotes ont de nombreux points communs : immigration, sécurité, police, justice, armée, grandeur du pays, son histoire, sa culture, ses us et coutumes, etc.
Ils ont quelques différences d’appréciations sociales et économiques certes, et aussi des divergences sur l’Union européenne ! Rien de catastrophique au regard de ce qui importe pour les Français !
C’est ce que Les Républicains ne comprennent pas !
Il serait dommage que le Rassemblement National ne le comprenne pas non plus !
Évidemment, on peut imaginer que Jordan Bardella et son mentor, madame Le Pen, décident de partir seuls, sans alliance ! Ils auront de nombreux députés, mais est-ce qu’ils auront la majorité absolue ? Ce n’est pas sûr !
N’ayant pas la majorité absolue, ils auront à coup sûr la même problématique que Macron aujourd’hui, avec une Assemblée freinant des quatre fers, un Président savonnant les décisions du RN, refusant de signer des décrets, utilisant le Conseil constitutionnel socialisant, le Conseil d’État de même obédience, mais en pire, les juges rouges des syndicats, et même le Sénat à majorité LR !
Ce qui veut dire que le RN doit absolument s’aménager des alliances pour éviter, après les élections du deuxième tour du 7 juillet, de se retrouver dans la configuration du RPR sous Mitterrand après 1986 !
Celui-ci fut réélu en 1988 contre Chirac !
Nous entendrons les mêmes qui, sans mémoire politique, affirmeront que le Président devra se plier, devra céder à la volonté du peuple. Fadaises, billevesées ! C’est ignorer les leçons de l’histoire politique de la Ve république.
Le général Charles de Gaulle avec Michel Debré ont mis en place un système fait pour durer, pour assurer une continuité du pouvoir en plaçant le Président au centre du pouvoir. Cette Constitution s’est adaptée avec la cohabitation que jamais de Gaulle n’aurait accepté par ailleurs !
C’est un système de type monarchique, purement bonapartiste, qui a d’énormes avantages, mais nécessite également des Présidents ayant une forte stature, une large culture historique de la France, une carrure à la fois forte et respectueuse des Français et des institutions. Force est de constater que depuis Charles de Gaulle, nous n’aurons eu que de tristes sires, voire des baltringues comme Emmanuel Macron.
Faut-il donc mettre les institutions au niveau de ces tristes personnages, ou obliger les candidats Présidents à être au niveau ? Seul le peuple peut le décider !
À condition qu’il soit instruit, conscient, informé !
Quand on sait le niveau d’instruction des élèves et des étudiants, la pauvreté de connaissances historiques de nos « élites », souvent corrompues, et la misère intellectuelle des gouvernants et prétendants, il y a lieu de s’inquiéter à long terme !
Ne désespérons pas ! Fréquemment, nous avons pu voir les institutions façonner ceux qui les utilisent. On a pu voir dans notre histoire ancienne et contemporaine des femmes, des hommes émerger de l’ombre, et se révéler des personnages hors du commun. C’est cela le génie de la France !
Nous avons, actuellement, de jeunes personnes qui surgissent des limbes comme Marion Maréchal, Jordan Bardella, Stanislas Rigault, Sarah Knafo, Mathieu Valet, presque inconnus il y a dix ans, sous l’ombre tutélaire d’une Le Pen, d’un Zemmour, sans compter un Philippot et autres patriotes !
J’espère que monsieur Bardella, madame Maréchal, monsieur Philippot, monsieur Dupont-Aignan et d’autres patriotes penseront avant tout au peuple de France, à notre France blessée, à sa souveraineté bientôt retrouvée, avant de penser à des considérations autres que celles qui sont de la survie de notre pays, face à l’hégémonie atlantiste.
En attendant, durant les trois prochaines semaines, attendez-vous à revoir tous les films, documentaires, reportages sur la “Bête immonde“, “les heures sombres”, “les Oradour-sur-Glane“, “les témoignages sur la terreur brune“, etc.
Chaque soir pour les familles, chaque après-midi pour les retraités, et jusqu’à plus soif, ce sera du “Hitler ou le Front populaire“.
La bonne vieille technique habituelle qui, heureusement, ne marche plus vraiment.
Gérard Brazon
Les modalités du scrutin sont fixées par le code électoral qui prescrit un scrutin uninominal majoritaire à deux tours : un député est élu dans chacune des 577 circonscriptions législatives. Chaque électeur dispose d’une voix : au premier tour de scrutin, un candidat doit pour être élu recueillir la majorité absolue des suffrages exprimés représentant au moins 25 % des électeurs inscrits (et pas seulement des suffrages exprimés). Si aucun candidat n’est élu, un second tour a lieu et il est organisé comme suit :
- se présentent les candidats ayant obtenu un nombre de suffrages égal à au moins 12,5 % des électeurs inscrits3s’il y a au moins deux de tels candidats
- sinon, si un seul candidat ou aucun candidat ne remplit cette condition, peuvent se présenter les deux candidats ayant obtenu le plus de voix au premier tour
Au second tour, le candidat obtenant le plus de suffrages exprimés est élu, même s’il ne s’agit pas de la majorité absolue, ce qui signifie qu’un candidat peut-être élu avec moins de 12,5 % des votes des électeurs inscrits, surtout si l’abstention est particulièrement élevée. En cas d’égalité, le candidat le plus âgé est élu4.
En même temps que chaque député, et sur le même bulletin de vote, un suppléant est élu dans le but de remplacer le député, si son mandat prend fin dans certaines circonstances.
Source : RIPOSTE LAÏQUE – À vos votes précieux en juin et juillet pour l’arrivée au pouvoir des patriotes !
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