Le coup de 2002 ne marche plus : le 7 juillet, cap sur Matignon !

Les oracles étaient pessimistes. Ils avaient tort. On peut réussir à dégager le naufrageur. Pour reprendre la barre du navire France parti à la dérive. Sans canots de sauvetage. Assailli par les pirates barbaresques.

Convaincre les électeurs patriotes, nationalistes, souverainistes et les libéraux qui aiment notre pays, d’oublier leurs nuances devrait être possible. Pour ne pas abandonner une épave aux flibustiers de la gauche cosmopolite qui n’attendent que l’occasion de la couler. En passant par dessus les urnes.

Peu importe le nom et la forme que ça prendra

Ici, une entente de non-concurrence. Ou un retrait négocié. Ou une participation commune à la campagne électorale. Là, un accord de non-agressivité avec désistement au second tour. Ailleurs, un candidat et son suppléant, pas forcément du même parti. Tous les échanges de bonnes manières entre candidats sont possibles. Sous réserve de réciprocité bien évidemment. Avec ou sans les appareils des partis. Mais le temps presse. On n’a que quelques jours pour inscrire les candidats.

Le camp national peut fédérer sur des idées communes, des électeurs de Reconquête, NDA, Philippot et, heureuse surprise, des gens de LR, mal à l’aise depuis longtemps avec les palinodies et les lâchetés de leurs responsables. Qui ont peur des mots et refusent de nommer le mal qui ronge notre pays.

Le redressement de l’économie et la défense du pouvoir d’achat, la lutte contre l’insécurité et l’immigration incontrôlée et une attitude moins agressive contre la Russie peuvent constituer des points d’accord. Mais si les concurrents d’hier peuvent devenir des alliés, les ententes se feront au cas par cas, selon la personne et le contexte local.

En face, ils annoncent un nouveau front popu. Qui risque d’exploser en interne du fait des nombreuses réticences à s’allier avec les petits télégraphistes du Hamas. Sauf si l’appel à la soupe l’emporte sur la dignité et sur l’honneur.

Avec un candidat unique par circonscription, la logique du bloc contre bloc, patriotes contre traîtres et mondialistes, aurait le mérite d’être claire. Et ne doit pas nous effrayer. Car si les candidats du camp national et leurs électeurs ont beaucoup de points communs, à gauche c’est le mariage de la carpe et du lapin avec le blaireau qui tient la chandelle. Et un merluchon avarié qui pue.

Les sondages sont pour nous, et le système électoral aussi

Rien n’est figé, tout peut évoluer, mais au lendemain des européennes, selon un sondage Harris-Interactive, un tiers des électeurs voteraient à nouveau pour le RN, un quart pour une hypothétique union de la gauche associant les socialauds, les cocos, les zékolos, les mélenchonistes et les taupes du Hamas, et 16 % iraient aux naufragés de la macronie.

Dans notre camp, 33 RN + 8 DVD (dont R !) + 5 LR = 46 %. Il manque 4 % à convaincre parmi les indécis, les indifférents et les girouettes qui tournent avec le vent. C’est peu et beaucoup à la fois. Les militants vont avoir du boulot pour pêcher des voix dans ce marigot. Heureusement, nombre de ces gens ne sont pas imperméables aux arguments sécuritaires. Tout sera affaire de finesse, de dosage et de bon moment.

Paradoxalement, les médias islamo-gauchistes et russophobes pourraient nous donner un coup de main, à leur corps défendant. On ne compte plus les personnes qui vomissent ces privilégiés de la gauche caviar, donneurs de leçons emphatiques, parasites des écrans. Ils tancent, culpabilisent, affichent leur morgue. Et suivent dans sa démence le dictateur qui voudrait envoyer nos enfants mourir, pour préserver les fortunes des oligarques ukrainiens.

Par simple arithmétique, le scrutin majoritaire uninominal à deux tours favorise le candidat du parti le plus important et le plus dynamique. Incitant à des alliances de second tour. Longtemps, nous en avons pâti. Juste retour des choses, ceux qui l’ont inventé pour en bénéficier, vont en découvrir les inconvénients. Ceci dit, si on gagne, je ne serai plus partisan de la proportionnelle. Seuls les imbéciles ne changent jamais d’avis.

Le coup de 2002 ne marchera plus

Ils sont venus, ils sont là, comme en 2002. Les suivistes, le manipulés, les moutons de Panurge. Mais ils ne sont que quelques centaines dans des villes de province. Et environ 2000 à 3000 à Paris. On est loin des manifs de 2002 contre JMLP qui avait gagné son ticket de second tour grâce à Taubira. 500.000 hurluberlus rien que dans la capitale. Le triple dans tout le pays… Y aurait-il moins de cons en France aujourd’hui ?

On retrouve des lycéens, généralement des cancres, des futurs Boyard. Des profs engagés, des étudiants ravagés, des dealers, des glandeurs, des branleurs, des handicapés mentaux, des cas sociaux… Sans oublier les inévitables black blocs, extrêmement mobiles et très bien organisés.

En face de ces casseurs, une police atone. Et des ex-députés de gauche qui, s’ils ne participent pas au vandalisme, semblent se délecter du spectacle. Parmi eux, Manon Aubry menace le pays de trois semaines de troubles jusqu’aux élections. Et après, si les patriotes gagnent. On devrait la remercier. C’est une façon efficace de faire voter à droite les hésitants que la chienlit exaspère.

On ne doit quand même pas prendre à la légère les propos de cette insignifiante personne. Elle est le relais du Merluchon qui, en maintes occasions, n’a pas caché qu’il attendait l’occasion d’un « grand soir » pour faire sa révolution islamo-bolchevique. Selon son analyse, personne n’aurait le courage de contrer un soulèvement des banlieues. Or l’histoire montre que c’est dans la pire adversité que la France se ressaisit le mieux. Quitte à en payer le prix.

À gauche, des militants disparates, hébétés, incongrus

On relevait sous leurs banderoles respectives des syndicalistes et des muftis, recteurs, imams et autres mamamouchis. Je croyais que les premiers œuvraient à l’amélioration des revenus et des conditions de travail des salariés. Et que les autres s’occupaient de spiritualité. Défense de sourire.

Tous unis pour hurler leur haine de la France. L’aversion de sa grandeur passée. Leur colère contre une élection perdue à la régulière. Et leur volonté de perturber la deuxième manche s’ils y laissent des plumes. Prouvant leur profond mépris de la démocratie. Sous le fallacieux prétexte de la défendre contre un fascisme imaginaire.

Un peu à l’écart, glapissant comme des coyotes en mal d’amour, une ribambelle d’intellos à la ramasse et de pseudo-artistes sans public vivant dans le luxe grâce aux subventions de la Ripoublique. Ils se sont joints de loin aux énergumènes fascisants. Accaparant quelques journaleux. Cherchant à effrayer en distillant des diatribes incohérentes qui ne font plus peur à personne.

Ces gens-là ont perdu toute crédibilité. Pour un peu, je féliciterais Marine pour ses efforts de dédiabolisation. À condition qu’une fois au pouvoir, le RN revienne à ses fondamentaux. C’est possible et ce serait souhaitable.

Les fascistes sont à gauche

Pour rappel, la manœuvre d’occupation de la rue et de conquête du pouvoir par l’intimidation, en court-circuitant les élections a été théorisée par le socialiste Benito Mussolini. Son symbole fut « il fascio » le faisceau, parce qu’il regroupe toutes les revendications en une clameur unique. Aujourd’hui, on parle de convergence des luttes.

La gauche est rongée par le nombrilisme des chefs, l’éparpillement des revendications, le sectarisme des militants et la démotivation des électeurs. Les uns se disputent sur le nom du Premier ministre, comme s’ils étaient sûrs de l’emporter. La lutte des classes a cédé le pas à la lutte des places. On se partage déjà les ministères entre groupuscules activistes. Ce n’est pas un jeu de rôle. Ces bougres y croient. Ils ne doutent de rien !

Certains veulent continuer à filer le parfait amour avec le Merluchon et ses trois grasses. Tandis que d’autres rejettent avec horreur leur antisémitisme et le panégyrique des assassins du Hamas.

L’expression de leur « conscience politique » se traduit par des vitrines cassées, des bars pris d’assaut pour se soûler la gueule à l’œil, des magasins pillés, des voitures incendiées et une odeur persistante de hasch… Ils empruntent toutes leurs vilaines manières à leurs amis allogènes, que certains vénèrent. Un coup de balai et vite !

Christian Navis

https://fascismedefrance.blogspot.com/

Source : RIPOSTE LAÏQUE – Le coup de 2002 ne marche plus : le 7 juillet, cap sur Matignon !

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