Qui est Tubal-Caïn, personnage biblique ?

Monsieur Tubalk’1 publie sur Riposte Laïque des commentaires très polis, très respectueux, très documentés et très argumentés. Exemples :

« Saunier a dû être blackboulé pour être aussi vindicatif. Sa culture maçonnique ressemble à du Wikipédia. »

« Saunier a-t-il déjà mis les pieds dans une Loge régulière ? Tout ce copié-collé et cette diarrhée verbale me font penser au puceau qui raconte des nuits torrides imaginaires bonne branlette intellectuelle. »

« 2 articles en deux jours. Saunier a dû se piquer avec un compas rouillé, cela s’est infecté et atteint le cerveau. ».

« 3ème article. Taxil et Barruel, sortez de ce corps. »

Le nom Tubalk’1 fait évidemment penser au personnage Tubal-Caïn. Qui est Tubal-Caïn ?

La Franc-Maçonnerie fait référence à partir du grade de Maître, à Tubal-Caïn, personnage biblique mentionné dans la Genèse, chapitre 4, verset 22.

Tubal-Caïn ou Tubalcain, fils de Lamech et de Tsillah, descendant de Caïn. Caïn, fils aîné de Adam et Eve, cultivateur envieux qui tue son frère Abel.

Tubal-Caïn passe pour avoir inventé l’art de forger les métaux, l’art de travailler le fer, l’airain. Il correspond à Héphaïstos chez les Grecs, dieu grec du feu et de la forge, et à Vulcain chez les Romains.

Tubal-Caïn signifie « Maître du monde ». Il appartenait à la 7ème génération de la descendance de Caïn. Le chiffre 7 ne se trouve pas là par hasard. Le 7 indique une évolution de Tubal-Caïn par rapport à son ancêtre. Il a exploré la terre, il a découvert les métaux, il est passé maître dans l’art et la manière de les utiliser.

Le 7 indique une perfection dynamique, et la fin d’un cycle. C’est pourquoi on peut dire en permanence : « J’ai 7 ans et plus », car il y a d’autres cycles à développer.

Le 7 est encore le 4 du carré de la terre associé au 3 du triangle, de l’esprit qui descend dans la matière, et qui, lui donnant vie, l’anime.

Des francs-maçons écrivent sur ce thème. Ainsi, Carl Louis von Grasshof, dit Max Heindel, d’origine danoise, fondateur de la Rosicrucian Fellowship basée à Mount Ecclésia, en Californie, (1865-1919), écrit : « La légende maçonnique affirme que Jéhovah crée Eve et que l’esprit Lucifer Samaël s’unit à elle mais qu’il fut chassé par Jéhovah et forcé de l’abandonner avant la naissance de son fils Caïn. »

Selon la Maçonnerie, Caïn est le fils adultérin d’Eve et de Lucifer. Satan-Lucifer entraîne Caïn, par le moyen de la tentation, au meurtre du juste, c’est-à-dire Abel.

Une lignée part de Caïn, se poursuit par Tubal-Caïn et passe par Hiram, également forgeron. Lors de l’élévation à la Maîtrise, le nouveau Maître-Maçon prend sur lui la spiritualité d’Hiram. Hiram se réincarne spirituellement dans ce Maître.

Tout cela se confirme par le « mot de passe » des Maîtres, qui est « Tubal-Caïn », et par le « mot sacré » des Maîtres qui est « Mohabon », dont l’étymologie hébraïque signifie « Fils du Père ».

La voûte d’acier est un toit triangulaire formé par les glaives des Maîtres, toit sous lequel ils font passer leurs grands hommes d’honneur. Le signe d’horreur se réfère à la découverte du cadavre d’Hiram. Le mot de passe Tubal-Caïn, qui signifie possession mondaine, rappelle l’histoire apocryphe que l’Orateur raconte de la descente d’Hiram dans l’arène du feu, après le désastre de l’airain liquide. Tubal-Caïn, sortant de l’enfer, appelle Hiram humilié : « Viens, mon fils, viens sans crainte ; j’ai soufflé sur toi, et tu peux respirer dans la flamme. »

Le Maître reçoit l’assurance que dans le domaine d’Eblis enveloppé de feu, il trouvera des « délices inconnues ». Avec « leur Maître », les « Maîtres » qui sont sa race, passeront, au moyen de ce mot de passe, dans le domaine d’Eblis, « où règne la liberté », et où, comme le leur a promis le Père du mensonge, ils trouveront des « délices inconnues ».

L’enfer, un lieu de délices ! Le mot de passe français, Ghibblim, est le nom des charpentiers « de Ghibblos qui apprêtèrent le bois et les pierres pour bâtir » le temple de Salomon.

La Franc-Maçonnerie est le résultat pratique d’un Pacte occulte entre l’Enfer et la Synagogue déchue. Ce pacte poursuit trois buts.

Premier but. L’assujettissement de l’Univers à la domination de la Synagogue.

Deuxième but. L’anéantissement complet du christianisme.

Troisième but, inconnu peut-être aux Juifs eux-mêmes. La corruption totale du genre humain et le triomphe de Lucifer sur Jéhovah ; sur Jéhovah dont l’archange déchu usurpe le nom pour en usurper aussi le Royaume.

Les Maîtres du 3ème degré s’enrôlent au nombre de ceux qui portent en eux l’image de leur « Maître » par excellence. Ils entrent volontairement comme membres dans la contrefaçon de l’Église du Christ. Ils se donnent la main « en griffe de Maître ». Ils se laissent frapper au front par le maillet du Maître. Ils reçoivent, selon l’expression de saint Jean, « le caractère de la Bête à la main droite et au front ». Ils se font volontairement sa Gloire kabbalistique.

Les trente-trois degrés de la Franc-Maçonnerie proposent quatre interprétations. En ce qui concerne le 3ème degré, accès au grade de Maître par le mot de passe Tubal-Caïn :

Interprétation officielle philosophique : La Franc-Maçonnerie enseigne la Suprématie de la raison humaine.

Interprétation officielle, politique et religieuse : La Franc-Maçonnerie enseigne que l’Homme est ressuscité par les forces maçonniques.

Interprétation judaïque : Suivant l’interprétation véritable cachée sous les symboles de la Franc-Maçonnerie et tracée sur les doctrines de la Kabbale juive, Le Profane est transformé en Juif adoptif.

Interprétation luciférienne : L’homme naturel est transformé en fils adoptif de la race d’Eblis.

La Franc-Maçonnerie fait du Maître-Maçon un fils spirituel de Caïn. Or, les descendants de Caïn font preuve d’une violence croissante. Et les francs-maçons prétendent œuvrer au bonheur de l’humanité.

La Franc-Maçonnerie glorifie explicitement Lucifer. Cela n’est pas expliqué dans les rituels et dans les livres maçonniques. Cela n’est pas expliqué aux candidats qui deviennent Apprenti, Compagnon, Maître, mais par la suite.

On peut lire dans une « planche maçonnique », c’est-à-dire un exposé :

« Il y a d’ailleurs quelque chose de divin dans le Diable, et quelque chose de diabolique dans Dieu. Dieu et Lucifer, lumière et obscurité, sont les deux facettes de cette réalité suprême qui n’est qu’un. Lucifer est la réflexion de Dieu à l’intérieur de nous-mêmes, l’ombre de notre être divin en nous-mêmes. L’influx luciférien est une force sans laquelle la terre n’aurait pu poursuivre son évolution. Lucifer et Christ sont complémentaires. Albert Pike, maçon du XIXe siècle, avait dit à ce propos que pour les francs-maçons gnostiques, le G.A.D.L.U., Grand Architecte de l’Univers est Lucifer. »

Autre citation : « L’alchimie assimile Lucifer au Diable, non sous la forme populaire et maléfique, mais au contraire sous sa forme rédemptrice. »

La Franc-Maçonnerie est une religion qui a ses propres dogmes. Pourtant, ses plus hauts dignitaires énoncent régulièrement qu’elle n’est pas une religion.

Cette stratégie lui permet d’entrer à la fois dans le cadre de la loi du 1er Juillet 1901 sur les associations, et dans le cadre de la loi du 9 Décembre 1905 sur la séparation des églises et de l’État. Ricardo de la Cierva, historien et homme politique espagnol, (1926-2015), répond :

« Il existe une campagne continuelle qui promeut ce grand mensonge selon lequel la franc-maçonnerie n’est pas une religion, mais seulement une organisation charitable …
La maçonnerie est une des nombreuses religions apostatiques, c’est à dire qu’elles apostasient de l’authentique religion, et se consacrent à la destruction du judaïsme et du christianisme. »

La Franc-Maçonnerie est une religion luciférienne, dont la plupart de ses membres ne sont pas conscients.

– Plusieurs critères présents dans la Franc-Maçonnerie la définissent comme étant une religion.

L’existence de rites. Or, les rituels sont l’essence même de la Franc-Maçonnerie.

La présence de cérémonies. Et c’est bien le cas avec les cérémonies d’initiation, d’augmentation au grade de compagnon, de maître, puis d’accession aux Hauts Grades.

C’est aussi le cas avec des cérémonies spécifiques, comme la célébration des solstices, les funérailles, la reconnaissance conjugale…

Un idéal ou une croyance commune. C’est d’abord la croyance partagée par toutes les obédiences sans exception dans le Bonheur de l’Humanité que l’action maçonnique est supposée apporter.

C’est ensuite la croyance dans le Grand Architecte de l’Univers, OU la croyance en une Tradition primordiale fondatrice et portée par le symbolisme maçonnique.

L’athéisme prétendu est en fait une religion, qui revient au monisme de l’Être, conception d’un Être Un, Dieu et l’Univers confondus, qui s’accompagne d’un culte du Cosmos, et qui a pour conséquence le spiritualisme et le matérialisme.

Maçons réguliers et irréguliers se retrouvent dans cette vision religieuse et métaphysique, la gnose naturaliste. Il y a une unité de la Franc-Maçonnerie, unité incontournable, nécessaire et inévitable. La Maçonnerie spéculative est une.

La présence d’adeptes. Or, il y a bien d’une part, des adeptes appartenant aux obédiences, et d’autre part, des profanes qui en sont exclus.

L’existence d’un lien régulier entre les adeptes. Ce lien existe « spirituellement » par l’initiation, mais aussi temporellement par l’obligation de participer aux Tenues bimensuelles, c’est à dire aux réunions maçonniques.

– Par ailleurs, la Franc-Maçonnerie elle-même se définit comme une religion par ses statuts initiaux, qui sont à l’origine de toutes les obédiences.

Les constitutions d’Anderson précisent dans leur article 1 :

« Il est cependant considéré … comme plus expédient de les soumettre seulement à cette religion que tous les hommes acceptent… »

Oswald Wirth, Franc-Maçon et occultiste de haut niveau, (1860-1943), nous le confirme:

« Reste à savoir si la franc-maçonnerie est oui ou non une religion … Ayons le courage de nous dire religieux et de nous affirmer apôtres d’une religion plus sainte que toutes les autres … »

– De plus, les dogmes maçonniques nombreux prouvent le caractère mensonger de l’a-dogmatisme maçonnique.

L’institution initiatique affirme que, pour chercher la vérité, il faut s’affranchir de tout dogme.

C’est déjà poser un dogme en soi : le dogme selon lequel on ne chemine pas vers la vérité si l’on est fidèle à un autre dogme religieux.

La Franc-Maçonnerie commence par le Relativisme, poursuit par le Dualisme, et termine par l’inversion des normes. La doctrine maçonnique a une portée luciférienne.

La Franc-Maçonnerie religion mène une guerre de religion contre le catholicisme.

Parfois ouvertement, ainsi pendant la période anticléricale de la IIIe République.

Parfois insidieusement, y compris en utilisant des instruments religieux, ainsi l’Islam.

L’Islam, le choix de l’immigration islamique, est un choix maçonnique.

Depuis les années 1970, les obédiences ont la consigne de faire venir un maximum de migrants.

Et il s’avère que ces migrants sont presque tous musulmans. Cette consigne est donnée dans toutes les Loges.

Monsieur Tubalk’1 reconnaît-il les siens dans cette rapide description ?

Jean Saunier

Source : RIPOSTE LAÏQUE – Qui est Tubal-Caïn, personnage biblique ?

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