La criminelle Manon Aubry défend une immigration sans limites. Ah, les gauchistes ! des rêveurs qui marchent à ôté de leurs pompes !

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Mercredi 19 juin 2024 sur CNews. Manon Aubry, enseignante à Sciences Po Paris, tête de liste France Insoumise aux élections européennes, députée européenne depuis 2019, née en 1989, répond à la question de la quantification de l’immigration :

« Quand vous avez quelqu’un qui fuit une inondation, des gens qui fuient une catastrophe climatique, qui ne peuvent plus habiter sur leur terre, des gens qui fuient la guerre en Ukraine, qui fuient la guerre en Syrie, vous allez leur dire quoi ? “Vous êtes le mille unième et notre quota, c’est mille personnes” ? Nous, on a un devoir d’humanité, et j’assume notre devoir d’humanité. Vous parlez de l’attente des Français, une grande majorité des Français sont pour la régularisation des travailleurs sans papiers, qui travaillent dans notre pays, qui cotisent, qui payent des impôts, et qui pour autant n’ont pas les mêmes droits que vous et moi.

Il n’y a pas de chiffre, il n’y a pas de chiffre, parce que c’est notre humanité qui commande. Si vous mettez des critères, c’est ces critères qui commandent. Si vous aviez un chiffre très précis à donner face à ceux qui ont fui la guerre en Ukraine, l’Union européenne a accueilli quatre millions de réfugiés ukrainiens qui ont fui la guerre, si vous aviez mis un chiffre, si vous aviez mis par exemple un million maximum dans toute l’Union européenne, qu’est-ce que vous alliez dire aux trois autres millions ? “Restez mourir sous les bombes de Vladimir Poutine”. C’est ça votre humanité ?…

Donc, au nom de l’humanité, argument humanitaire traditionnel explicitement avancé, et au nom du mondialisme, du cosmopolitisme, de l’universalisme, du sans-frontiérisme, arguments non dits, mais implicites, Manon Aubry souhaite une immigration sans limites et un accueil impeccable des étrangers en France, c’est-à-dire la nationalisation immédiate, le travail, le salaire, le logement, toutes les facilités. Tous les membres et électeurs du Nouveau Front Populaire partagent cet objectif.

Poussons ce raisonnement jusqu’à l’absurde. Tous les déshérités de la Terre, d’Afrique, d’Asie, d’Amérique du Sud, tous les gens qui fuient une guerre ou un désastre climatique, viennent en Europe. Que se passerait-il ? Des milliards de personnes s’entasseraient en Europe et la cohabitation serait impossible. Des guerres se produiraient sur le sol européen, le chômage, la pauvreté, l’indigence toucheraient la grande majorité des habitants. La vie deviendrait invivable.

Des meurtres, des crimes, des agressions se dérouleraient en permanence. Les gens auraient envie de fuir. Mais où ? Ce cauchemar à grande échelle nous guette si la gauche applique son programme.
Et quand une inondation se produit en France ou dans un pays européen, maisons inondées et dévastées, les habitants victimes demandent-ils à fuir et à être accueillis ailleurs ?

Ces intellectuels gauchistes tiennent toujours un discours humanitaire et philanthropique, font appel à l’altruisme, à la générosité, et au caritatif. Ils n’ont que ces mots à la bouche. Tous font partie de la classe dite supérieure, ont des revenus très substantiels, et mènent une vie plus que confortable. Exemple : Mélenchon refuse la publication de son patrimoine. Le chantre des « sans-culottes », des « sans-papiers », l’anticapitaliste, ne veut pas que l’on sache comment il vit, ni quels sont ses revenus. C’est pourtant un homme public, qui vit avec de l’argent public.

Selon sa déclaration avant le premier tour de l’élection présidentielle de 2022, son patrimoine réel est d’un peu moins de 1,3 million d’euros : appartement parisien estimé à 1,2 million d’euros, une maison dans le Loiret d’une valeur de 170 000 euros, 100 000 euros répartis sur différents comptes bancaires. Une autre source indique un patrimoine de 2 465 000 euros. Où est la vérité ? Sans doute plus près de l’évaluation haute que de l’évaluation basse.

En tous cas, ces gauchistes bien installés financièrement et matériellement répandent la bonne parole humanitaire, prônent une immigration abyssale, démesurée et infinie, mais ne mettent pas beaucoup la main au porte-monnaie. C’est au peuple de payer, payer à tous les sens du terme : payer en argent et payer de sa vie. Ce peuple peut crever, ils s’en foutent. Des Français de souche vivent ou plutôt vivotent avec moins de 1000 euros par mois, des Sans Domicile Fixe mendient dans les rues, des gens dorment dans leur voiture. Les gauchistes n’ont pas un mot, pas un regard, pas une pensée. Telle est leur véritable « humanité ». Tout pour eux.

Le problème de l’immigration est récurrent depuis 50 ans. Le regroupement familial, décidé par simple décret de Jacques Chirac en 1976, et l’appel d’air des aides sociales et familiales, sont les principaux vecteurs de l’immigration. Les immigrés d’assistance ont remplacé les immigrés de travail. Leur taux de chômage est supérieur à la moyenne nationale. Leur nombre d’enfants est supérieur à la moyenne nationale. Une invasion rendue invisible dans les statistiques ronge durablement le peuple français.

Les immigrés effectuent des travaux pour un salaire modeste et exercent une pression à la baisse sur les salaires. Ainsi, la gauche se rend complice du patronat qui justement comprime les salaires. Selon un message routinier, les migrants apporteraient la richesse, et la diversité aurait un caractère bénéfique. L’immigration profite à certains, enrichit certains, mais appauvrit le peuple et la France, en raison des coûts de l’éducation, de la santé, de la sécurité. Ainsi, Matthieu Pigasse, banquier d’affaires et propriétaire de presse, appelle à voter Nouveau Front populaire. Il déclare le 20 juin 2024 sur France Info : « Il y a un choix profond à faire de société et de politique économique. Je pense, en tout cas, qu’en cas de victoire du Nouveau Front Populaire, il n’y a pas de grande peur ou crainte à avoir ».

L’idéologie cosmopolite allie le multiculturalisme, la diversité, et la perte de l’identité nationale, pour nous arracher à nos habitudes rances et moisies. Le gauchisme antinational s’entend parfaitement avec les intérêts économiques et financiers les plus étroits. Les soixante-huitards renient leur engagement premier et deviennent des libéro-libertaires, sous couleur verte ou sociale. Les héritiers de Mai 68 fusionnent avec l’argent-roi. La communication et le tout culturel masquent la dégénérescence morale et le déclin généralisé.

Des immigrés cherchent ailleurs comment mieux vivre, du travail et des revenus, soit pour aider financièrement la famille restée au pays, soit pour faire venir la famille un jour. D’autres fuient le danger d’une guerre, ou l’oppression d’un régime dictatorial. Les clandestins se font « régulariser » ou se perdent dans la foule.

Dans les pays d’accueil, l’immigration de masse conduit à un mal-vivre et doit être repoussée. Des opposants réellement persécutés, les dissidents d’un régime totalitaire, véritables demandeurs d’asile, peuvent prétendre au refuge politique et trouver dans la France une terre de salut. Leur accueil est souvent positif, ainsi les Arméniens d’après 1915, les Russes d’après 1917, les Vietnamiens et les Cambodgiens d’après 1975. Tous s’intégrèrent et s’assimilèrent parfaitement, pour le plus grand bien des deux parties.

Par contre, l’hospitalité accordée à l’ayatollah Khomeini (1902-1989), à Neauphle-le-Château, ne fut pas le bon choix. En 1979, il renversait le Shah d’Iran et fondait une théocratie qui règne encore aujourd’hui. Jean-Paul Sartre, Michel Foucault, et combien d’intellectuels gauchistes admiraient le personnage. Aujourd’hui, leurs disciples favorisent l’installation de l’islam en France, et un peu partout en Europe de l’Ouest, en faisant venir des Afghans, des Turcs, des Maghrébins, des Africains, sans se préoccuper du niveau humain de ces personnes.

L’asile devrait se limiter aux demandeurs en provenance d’États liés à la France, victimes de persécutions de la part des pouvoirs en place, pour avoir défendu des idées démocratiques.
Trop d’immigrés refusent l’intégration, l’assimilation, ne se sentent pas français, viennent pour profiter, et au passage pour dealer, pour agresser, pour tuer.

L’immigration devrait être sélective, choisie, et en fonction des besoins réels de main-d’oeuvre. Les aspirants migrants devraient prendre leur destin en main et contribuer au développement de leurs pays. Des pays souvent riches en ressources naturelles, mais mal dirigés, et exploités par des puissances extérieures.

L’immigration de masse est donc superflue et inutile. Mais elle obéit à des impératifs idéologiques et stratégiques : l’islamisation et la destruction du christianisme, l’invasion, le multiculturalisme, le métissage, le chaos, la mort de la civilisation chrétienne. De plus, la politique d’accueil des immigrés est incohérente. Dans « Immigration – Intégration. Le langage de vérité », Malika Sorel, essayiste, regrette : « L’indifférence des élites à l’existence ou à la disparition de leur peuple a quelque chose de glaçant ».

La société politique, économique, médiatique, cache la vérité. L’immigration bloque la progression des salaires. Les immigrés, nouveaux électeurs de la gauche, se substituent aux prolétaires. Chefs d’entreprises, politiques gauchistes, journalistes subventionnés, trouvent un bénéfice consistant dans l’immigration. Alors pourquoi se gêner, pourquoi stopper ce mouvement irréversible ? Les ouvriers et salariés pauvres se tournent plutôt vers le Rassemblement National ou l’abstention, ils sont d’autant plus méprisés et discriminés en tant que « populistes ».

Les oligarques tiennent un discours pro-étranger : lutte contre les discriminations, richesse apportée par la diversité, victimisation des immigrés, repentance coloniale, culpabilisation du Français de souche.
Pendant des décennies, l’immigré s’est adapté au mode de vie du pays d’accueil et s’entendait bien avec la population locale. L’intégration-assimilation fonctionnait à plein, jusqu’aux années 1960. La communication du pouvoir, systématiquement favorable aux nouveaux venus, et opposée aux autochtones, victimaire d’un côté, culpabilisante de l’autre, inverse cette situation.

Désormais, les immigrés rejettent catégoriquement toute idée d’intégration et d’assimilation et veulent conserver, sinon imposer leurs propres modes de vie. Des étrangers, quelle que soit leur nationalité de papier, souvent double, restent et veulent rester des étrangers… et profiter au maximum, c’est tout ce qui les intéresse. L’acquisition de la nationalité, mais non la conversion à la mentalité française et à ses valeurs. Ils sont encouragés en ce sens par les bobos, bourgeois-bohèmes des beaux quartiers de Paris et des grandes villes.

Les manifestations d’étrangers ou de Français immigrés brandissant leurs drapeaux, les exigences alimentaires, vestimentaires, cultuelles, calendaires, ne sont pas acceptables, ou avec modération. Mais ces manifestations et ces exigences sont aujourd’hui la norme, avec la « bénédiction » du pouvoir et des gauchistes.

Les idéologues veulent toujours plus d’immigration, pour s’enrichir toujours plus, pour conserver le pouvoir, pour anéantir la race blanche, pour détruire la France. Et ils le savent, ils agissent en toute connaissance de cause, ils suivent la politique européiste et mondialiste.

Les chiffres importants de l’immigration, la dynamique du nombre d’enfants, participent au « Grand Remplacement » dont il est interdit de parler. Ces chiffres sont brouillés ou minorés pour cacher la réalité. Une caste universitaire, judiciaire, médiatique et politique gère l’État, écrase le populisme, et instaure un droit propice à la préférence étrangère.

L’enseignement, donc la transmission de l’identité française, de la culture, de la langue, de l’histoire, deviennent de plus en plus difficiles, voire impossibles. La délinquance, le crime, l’insécurité, l’instabilité, augmentent dans des proportions inquiétantes, mais il est interdit d’établir un lien entre cette fragilité et l’origine ethnique. On constate le retour des maladies rares, par exemple la tuberculose.

La population immigrée d’origine musulmane affirme son identité, impose ses rites, ses codes et ses comportements : c’est le phénomène de mimétisme. Des Français de souche connaissent le ramadan, mais ignorent la signification du Carême ou de l’Ascension, voire leur existence.
Ce n’est pas la race qui pose problème. La culture, la manière de vivre, la mentalité, la religion créent des divergences, des conflits, des rivalités, des incompatibilités inextricables et insolubles. Un autochtone veut garder sa culture et accepte mal d’être envahi par des mœurs étrangères. Quoi de plus normal ? Mais les gauchistes comme Mélenchon et Manon Aubry prescrivent ces affrontements et nient les risques. Ce sont des criminels.

Jean Saunier

Source : RIPOSTE LAÏQUE – La criminelle Manon Aubry défend une immigration sans limites

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