Chronopost, filière en or : 83 nouveaux clandestins réclament la régularisation ! LA FRANCE D’ABORD ! Place aux Français qui ont besoin de travailler pour nourrir leur famille, d’autant qu’employer des clandestins est très risqué en ce qui concerne les vols et pour la sécurité de nos compatriotes dans nos villes, mais pire encore, dans nos campagnes !

A LIRE AUSSI : Voir aussi : Chronopost emploie des clandestins, ils font grève, ils sont régularisés ! Gouvernement de merde ! 12 décembre 2019 

Et c’est reparti pour une nouvelle fournée de 83 « travailleurs sans papiers » !

Pourquoi se priver, la première action en 2020 avait permis à 73 grévistes d’être régularisés !

Les syndicats collabos n’ont eu qu’à ressortir la banderole bien amortie.

La filière Chronopost est bien rôdée et la fabrique de petits Français tourne à plein régime. A ce rythme-là, ce n’est plus une erreur ponctuelle ou de la complaisance, c’est de l’escroquerie en bande organisée !

Qui sont les criminels coupables d’avoir embauché ces sans-papiers ? Les personnes qui ont fait ces recrutements ne sont toujours pas sous les verrous ?

Ne pleurez pas trop sur le sort de ces petits Africains, les syndicats pourris sont derrière pour les soutenir. Ils ont déjà logement, salaire, sécu, école pour les enfants et transports (grâce à Pécresse) et tout le reste.

Les Postiers lit-on sur la banderole, pour susciter l’empathie : postier, joli mot familier qui rassure et fleure bon la France de papa (avant le grand Remplacement) :

Le Facteur à Paris. | Paris-1900
Préposé des Postes : un facteur de réussite – Le petit Gardois

Le facteur à bicyclette

Facteur Dans La Neige Banque d'images noir et blanc - Alamy
Histoire de Facteurs d'Autrefois (Suite) - Photo Portiragnes Passion
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Ce jeudi 13 janvier, ils étaient une grosse centaine à manifester entre la préfecture de Créteil et l’Unité du Val-de-Marne de la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi (Direccte).

Objectif : obtenir la régularisation de 83 travailleurs sans papiers de sous-traitants de l’antenne Chronopost d’Alfortville.

Malgré le froid, les chants rythmés par les djembés donnent de la voix.

Le djembé africain : une arme de destruction massive. 

Aïe. On ne tient pas trois minutes sur ce tam-tam : 

Alors qu’un premier mouvement social de 7 mois, mené de juin 2019 à janvier 2020, avait permis à 73 grévistes d’être régularisés, ils entendent bien répliquer la formule, soutenus par des collègues d’autres sites (Gennevilliers dans les Hauts-de-Seine et Coudray-Montceau en Essonne).

Pour eux, ces précieux formulaires Cerfa sont la dernière étape d’un périple souvent commencé en Afrique de l’ouest, et la première d’une nouvelle vie dans laquelle ils aiment à se projeter.

Voici quelques-uns de nos nouveaux compatriotes, déjà ou prochainement régularisés :

 Daouda Daiw, 22 ans, sénégalais, est en grève depuis une semaine

Ses quasi deux mètres de haut lui donnent un air imposant mais son visage rond est resté juvénile. Venu du Sénégal il y a deux ans et demi, il a commencé par prendre un job de nettoyeur de carreaux à Pontault-Combault (Seine-et-Marne) avant de démissionner au bout de trois semaines. “J’ai vite compris que je n’obtiendrai pas ma régularisation avec ce travail, donc je suis parti.”

 Il devient ensuite préparateur de commande à Limeil-Brévannes pendant un peu plus d’un an, avant de prendre le même poste à Alfortville, il y a environ six mois. “J’ai emprunté les papiers de mon cousin pour pouvoir travailler”, explique-t-il.

Le mouvement est notamment soutenu par le Collectif des travailleurs sans papiers de Vitry, sur ce terrain depuis des années, Sud et Solidaires.Pour l’instant, Daouda vit chez ses cousins, à Gentilly. S’il est parti de son village de Koussan, à quelques kilomètres de la frontière malienne, c’est “pour sauver [sa] vie”, explique-t-il. “Là bas, même quand tu travailles, tu ne gagnes pas assez pour vivre”. Ses parents sont restés là bas et Daouda arrive à leur envoyer de l’argent, entre 400 et 500 euros par mois. Une fois régularisé, Daouda projette de reprendre le métier d’électricien qu’il avait avant de venir. Titulaire d’un CAP sénégalais, son diplôme n’est pas reconnu en France mais il envisage de passer une équivalence. De quoi renforcer sa motivation à obtenir des papiers pour suivre une formation.

Maciré Koita, 31 ans, parti du Mali pour aider ses onze frères et sœurs.

Maciré, lui, fait presque figure vétéran, connu de tous.

Ce jeudi, il danse au rythme des djembés, sans lâcher le microphone en criant à tue-tête : “So-so-solidarité !” 

Le travail, c’est la raison qui l’a poussé à quitter Kayes. Aîné de sa famille, il doit soutenir les trois femmes de son père, décédé en septembre, et ses onze frères et sœurs. “Aucun d’entre eux ne veut me rejoindre, ils voient que c’est trop dur ici quand on n’a pas de papiers. Quand tu n’as pas de papiers, tu n’existes pas”, estime-t-il. 

“Et puis, il y a de plus en plus de contrôles. Même si je suis avec des Blancs, la police est capable de me contrôler moi et de les laisser tranquilles.” Pour l’instant, Maciré vit chez son oncle à Créteil, mais son premier objectif une fois ses papiers obtenus est de trouver son propre appartement.

Mohammad Touré, 29 ans

Bien caché derrière son cache col et sa grosse capuche, Mohammad passerait presque inaperçu. C’est pourtant lui le leader désigné par ses camarades en lutte de Gennevilliers, pour les représenter. “J’étais le plus motivé pour aller voir les syndicats. Il fallait participer à des réunions tous les dimanches. Je fais ça depuis un an et demi…”, explique-t-il modestement.

Un engagement qui a déjà payé, raconte–t-il. Le 3 décembre, l’entreprise a fourni les fameux formulaires Cerfa nécessaires à la régularisation de ses 83 camarades. S’il est présent dans le cortège aujourd’hui, c’est en soutien à ceux d’Alfortville : “C’est important d’être la car nous menons la même lutte. Il faut montrer notre solidarité, notre courage et notre détermination.”

Originaire de Kona, dans le Nord du Mali, Mohammad a décidé de partir en 2012. Mohammad rejoint ensuite la Libye, où il travaille là encore dans le bâtiment, tout en vivant dans la peur d’être “réduit en esclavage.”

Après huit mois de travail, le Malien traverse la Méditerranée, direction l’Italie. Il restera un an dans un camp de migrants avant de prendre le train à Vintimille : direction Nice, puis Paris où il arrive enfin en 2016. Enfant unique, Mohammad n’a ni famille, ni connaissances dans la capitale, mais compte sur la communauté malienne pour s’en sortir.

 “Avant même d’arriver, je savais que je pouvais faire ma vie là-bas”, raconte-t-il. En plus de ses compatriotes, Mohammad peut également compter sur sa débrouille !

Pendant que les Maliens de 22 ans sont planqués chez Chronopost à 1500 € par mois,  nos soldats tombent au Mali. 

Et reçoivent de Macron une légion d’honneur en chocolat, comme celle de Buzyn. 

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Jules Ferry

Chronopost, filière en or : 83 nouveaux clandestins réclament la régularisation !

(Source : Résistance Républicaine)

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