Réflexions sur les élections européennes et leurs suites en France

Emmanuel Macron a tenté d’éviter l’échec en intervenant à la dernière minute à la télévision. Il était à l’évidence trop tard. Les dés étaient jetés depuis longtemps.

Les élections européennes en France ont confirmé l’écrasante domination du Rassemblement National (31,4%), et Marine Le Pen a désormais, sauf accident, toutes ses chances pour devenir présidente en 2027.

Le macronisme, une vague doctrine de centre gauche édifiée de manière approximative sur les décombres de la gauche et de la droite modérées, ne survivra sans doute pas à Macron.

Avoir choisi Valérie Hayer, une tête de liste, à l’évidence, intellectuellement limitée, et incapable d’énoncer des arguments consistants, n’arrangeait rien (14,6%).

Les socialistes sont parvenus à survivre un peu grâce à Raphaël Glucksmann (13,8%), qui est tout à la fois plutôt socialiste économiquement et écologiquement, favorable à l’immigration qui condamne la France à la mort démographique, et hostile aux menaces totalitaires qui pèsent sur l’Europe, ce qui ressemble peu au socialisme d’antan. Si son père était encore de ce monde, il aurait sans doute la nausée devant ce mélange informe.

La France Insoumise, le parti islamo-gauchiste français, a bénéficié d’un score (9,9%) pas assez important pour espérer être autre chose qu’un second couteau nauséabond, pro-terrorisme islamique et anti-juif doté d’un sordide pouvoir de nuisance.

Les Républicains (7,3%) ne redeviendront clairement pas un parti majeur et glissent vers la mort lente.

Le parti Reconquête (5,5%), lui, a évité la déroute qu’aurait été un score inférieur à cinq pour cent, et il survit, mais sans avoir le poids qui lui permettrait d’avoir une influence. Et Eric Zemmour a, en large partie, raté son pari.

Guy Millière

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