Le procès : on n’a pas vu Jean-Michel Trogneux à la barre !

Nous ne pouvons compter sur aucun média mainstream français pour l’évoquer. Allo Pujadas, El Krief, Salamalé. Vous dormiez ? Ou auriez-vous touché une rallonge pour la fermer ? On parle de la précieuse Madame Macron, ici ! L’idole des foules ! Pas entendu ?

Est-ce vous qui osez prétendre « des faits, rien que des faits. Vous vous faites vous-même votre opinion « !?

Bien entendu, rien en me captive ce matin autant que les différents comptes rendus de la mascarade tribunalesque d’hier. Je suis collée à mon portable depuis ce matin à 5 h. Hier soir, je me suis malheureusement endormie trop vite . La séance a duré 8 heures, quand même……

Il y a quelques temps, le juge aurait fait baisser la culotte de la plaignante et le procès aurait été plié en 5 minutes.

J’ai lu tellement de précisions, entendu tellement de gens, lu tant de non-preuves que je pourrais consacrer une semaine à tout relater.

L’audience s’est plutôt bien passée. La juge avoue elle-même qu’elle a été tout spécialement désignée par le camé furibond, l’avocat rompu de Brichel a eu le culot de présenter des FAUX, qu’est-ce qu’on s’amuse !

Après une nuit interrompue par des visions de Brichel en Astaroth tenant une vipère dans la main et chevauchant un dragon, je vous balance les meilleurs comptes-rendus…..je n’étais pas conviée..

Campagnol : Apparemment les plaidoiries de la partie civile (Brichel, son grand frère et ses trois enfants) se sont retournées contre elle et les “bons souvenirs à l’université d’Alger en 63” ont fait très mauvais effet.

David van Hemelryc (sur place): L’avocate Maude Marion : « si j’étais la mère d’un enfant de 14 ans et il commence une relation avec sa prof de théâtre, peu importe consommée ou pas, ils se font des câlins, avec sa prof mariée, je vais voir la police » (Moi aussi, Maître, sauf qu’avant, je le fais copieusement estamper par de gros durs).

La juge fait la tête, le procureur est rouge. Rouge comme quoi ?  Un gouffre flamboyant, rouge comme une forge. (Victor Hugo)

En attendant, les ravalements de façade de Jeanbri coûte un bras aux Français. La simple présence du grand garçon des chocolatiers Trogneux et un test ADN fait au Danemark, à Chypre, en Finlande, en Allemagne, en Italie, au Luxembourg ou aux Pays-Bas , règleraient les problèmes. Mais chez Macron, c’est interdit ou exceptionnel. Quelqu’un peut m’expliquer ce qui n’est PAS exceptionnel, ici ? Le grappin mis sur les sous des Français ?

Maître Danglehant avocat de Natacha Rey, malgré sa fatigue, accepte de répondre sur les « zones d’ombres de la biographie de Brigitte Macron » et les fameuses « études à Alger ». Qu’est-ce qu’on se marre !

Campagnol : Déjà comme document d’Etat  Civil, le torchon que constitue la carte d’électeur photoshoppée avec un tampon de bureau de vote, il faut oser !

Si les juges acceptent cette pièce comme preuve, alors même que toute personne qui veut voter avec uniquement cette carte d’électeur, se fait renvoyer et ne peut voter sans sa carte d’identité c’est vraiment se moquer du monde.

Nouvelle suspension. Après les plaidoiries sur la Nullité et QPC. Visiblement, le Parquet est à fond du côté des macron, surprise, surprise ! L’avocat de Brigitte affirme « Le juge est libre et indépendant » en citant des textes qui ont valeur de norme comme si c’était une preuve que les juges sont *effectivement Indépendants (bien que nommés par le mari à la plaignante)

David van Hemelryc : : en sortant de la salle deux petites dames souriantes me disent « on est de tout cœur avec vous ! » Je pense qu’elles font référence à la « Destitution » de macron.

La juge fait la tête, le procureur passe du rouge vif au coloris violet

Il est exactement 21h21 quand l’avocat de Brigitte sort enfin les preuves que tout le monde attend depuis trois ans. On entend les mouches voler. La résolution est là. Enfin. De quoi clouer le bec aux complotistes (nous). Mais l’espoir a été de courte durée.

Quand les juges ont vu dans sa main de malheureuses photocopies d’actes de naissance, même l’avocat a hésité à continuer sa plaidoirie. Comme un enfant qui continue de mentir à ses parents en sachant qu’ils savent qu’il ment. Mais il était trop bien payé pour passer sa soirée dans cette salle morbide.

La providence semble veiller en ce moment. Et pas un jour sans lapsus. Hier, Macron cause de ceux qui veulent changer de sexe dans une mairie et la semaine dernière, il appelait sa femme en disant : «il est où Brigitte».

Au tour donc de l’avocat inabordable de madame de commettre une énorme bévue devant les juges. Montrant, tremblant, la photocopie de la carte d’électeur de Jean-Michel Trogneux, il affirme, comme l’immense avocat qu’il est, qu’il a voté le 9 juillet 2024.

En réalité, pour la défense de Jean-Michel Trogneux, le frère disparu dont Brigitte Macron aurait pris l’identité, Ennochi brandit un faux document, un montage Photoshop de carte tamponnée à la date du 9 juin à Amiens. Pour dire, Eh oui mesdames et messieurs, Jean-Michel Trogneux a bien voté aux européennes à Amiens. La malédiction du « Mystère Madame » frappa encore une nouvelle victime aux yeux de tous. Malgré l’hypnose collective, deux journalistes ont levé les yeux au ciel. Cette comédie avait été mal répétée. Rien ne tenait debout. Il fallait malgré tout continuer la mascarade. Continuer coûte que coûte. Et quoi qu’il en coûte. Comme dit l’homme qui avait nommé chaque juge présent dans la salle. Cette fois, le metteur en scène, ce n’était pas elle mais lui. Cela peut prêter à confusion mais ce soir c’est lui le roi de la mise en scène et pas elle.

Il n’est plus le petit garçon qui jouait l’épouvantail dirigé par sa professeure dans une pièce de théâtre. L’enfant de 14 ans a bien grandi. Et appris surtout. Pour la première fois de sa vie, il venait de lui désobéir en actant la dissolution. Elle ne voulait pas. Elle lui avait interdit. Et pour la première fois, dans sa crise d’adolescence naissante, il a bravé l’interdit. Et brisé toute la programmation mentale qu’on lui avait infligée dans son adolescence. Emmanuel naissait à 46 ans. 46 ans c’est aussi l’âge qu’avait sa « femme » lorsqu’elle a entamé leur relation. Une boucle se terminait. Il devenait lui-même pour la première fois.

Il découvrait ce qu’était l’autonomie. Alors, contrairement à ce que tout le monde pense, il est du côté de Natacha Rey, mais il l’a joué discret.

Personne n’a compris la dissolution parce que personne ne sait que c’est en lien avec les photos de sa femme enceinte qui n’existent pas.

Revenons à l’audience. Et à son procureur qui, jusqu’à présent, est resté très silencieux. Il sort du bois sur le détournement de mineur. Évidemment. Là, il faut sortir l’artillerie lourde. Le mâle prend toute sa place. Là, ce n’est plus une histoire de femmes. Le procureur a décidé de choisir le mot “allégations” pour mettre en lumière le détournement de mineurs du couple 14-46. La nuit était tombée. Le temps arrêté. Plus personne ne pensait à dîner. Tous voulaient savoir pourquoi donc elle a masqué plus de trente ans de sa vie et pourquoi aucune photo d’elle enceinte n’existe.

Et puis a parlé enfin l’avocate d’Amandine Roy. Maud Marian. Une avocate à suivre impérativement. Pour lui sécher ses larmes. Lui rendre justice. Elle a fait le boulot. Propre. Une femme correcte. Sur tous les points. Elle a pris le temps de tous les remettre à leur place. Et de ramener pour la première fois depuis six heures un peu de réalité dans tous ces instants de métafiction post-réelle.

Cette affaire aurait été si simple si Monsieur Jean Michel Trogneux avait eu la gentillesse de faire une apparition de quelques minutes pour sortir sa sœur de cet embarras et fermer le clapet de tous ces méchants complotistes, juste jaloux.

2 documents nous apprennent que résidant à Alger en 1963 Jean Michel Trogneux – et non sa petite sœur – a également bénéficié d’un sursis pour repousser l’exécution de son service militaire.

Si une carte d’électeur a été présentée au nom de monsieur JM Trogneux c’est qu’il est censé exister…. mais alors pourquoi ne l’avons-nous jamais vu ? Pourquoi ne pas venir en soutien à sa sœur Brigitte ? Bizarre, bizarre, vous avez dit bizarre ?

N’importe qui peut fabriquer ce genre de document…

et puis un simple test ADN éviterait cette perte de temps et ces frais inutiles

La France écoute attentivement https://t.co/JD6HXqbKzD

Vaste foutaise, faute de carte d’identité, faute de justificatif faisant foi, l’avocat des ”deux en un” sort une carte d’électeur au nom de Jean-MI …Depuis quand serait-ce un moyen de preuve de l’identité ?

C’est tellement nouveau, qu’on a toujours demandé de présenter sa carte d’identité au bureau de vote.

La présidente de la 17e chambre, devant laquelle sont jugées ce mercredi „les deux femmes pour diffamation“, décide de projeter quelques morceaux choisis. Non sans quelques problèmes techniques. « Normalement ça fonctionne“.

Et voici ce que dit le site du gouvernement sur les papiers à présenter pour prouver son identité au bureau de vote. Preuve que la carte d’électeur ne suffit pas, Maître Ennochi.

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1361

La carte électorale n’est pas une pièce d’identité.

Le justificatif d’identité doit toujours être accompagné d’une photo. D’où sort cette opportune disposition indiquant que la carte d’électeur serait une preuve d’identité, alors qu’elle est en contradiction avec d’autres textes de loi, notamment sur les élections ? Cette affaire pue le montage de bout en bout.

Il semblerait que dans la précipitation, il y ait eu un ajout opportun sur le site du GVT traitant de la preuve de l’identité en général ; sans que les maladroits aient eu la persévérance de nettoyer tous les articles sur le sujet.

Gros doute qui confirme bien que tout le dossier Trogneux n’est qu’un ramassis de faux documents. La question de la preuve de l’identité de JMI est le point faible qui démontre à lui seul que ce personnage n’existe pas.

Il appartient maintenant à l’avocat de Natacha de mettre le nez du juge devant ces contradictions règlementaires et d’exiger une preuve officielle avec photo.

Le procès commence enfin. Les larmes coulent. Les passions se déchaînent. Deux juges sur trois rentrent dans le vif du sujet. Elles ont fait craquer Amandine Roy qui fond en larmes. Un macroniste pervers dans la salle souffle à son voisin : “On dirait Coluche dans Tchao Pantin qui pleure.”

L’avocat hors de prix de Brigitte a été d’une violence sans nom contre la médium, seule contre tous.

Quand la présidente a demandé sur le ton de l’autorité ultime : « En quoi l’information de genre de Brigitte Macron est-elle importante ? » Il y a eu un rire retenu dans toute la salle. Amandine Roy a eu le temps de faire un clin d’œil à Candace Owens, se disant que le monde entier se demande qui est vraiment Brigitte Macron.

La pression est si grande autour d’elle qu’ils arrivent à ce qu’ils voulaient : les larmes de détresse et de peur. Tout cela pour qu’elle dise que si c’était à refaire, elle ne le referait pas « vu ce qu’elle a dû subir. »

Avant de lâcher la bombe qu’elles voulaient annoncer à l’AFP dès demain dans le monde entier : « Ce n’était pas mon enquête, j’ai voulu donner à Natacha le droit à l’information. Peu m’importe l’identité de genre de Madame Macron. »

La présidente de la cour, elle, a appris une phrase par cœur pour couper l’avocat de Natacha Rey dans chacune de ses argumentations sur le mystère Brigitte Macron : « On verra ça sur le fond éventuellement. » Leur rôle est évidemment de ne pas parler du fond. Éviter les profondeurs… 

Si les juges acceptent cette pièce comme preuve, alors même que toute personne qui veut voter avec uniquement cette carte d’électeur, se fait renvoyer et ne peut voter sans sa carte d’identité c’est vraiment se moquer du monde. Les juges désignés par le prétentieux nabot devraient avoir honte d’accepter cela.

Campagnol : Ceux qui disent “c’est du privé” n’ont pas compris qu’on s’apprête à suspendre les libertés publiques et à envoyer des gamins au front pour une histoire de cul.

Et arrêtez de prétendre que « deux femmes » sont « jugées » pour avoir propagé une rumeur fumeuse. Il vaudrait mieux changer votre fusil d’épaule. Ça urge.

Anne Schubert

Nous en saurons plus le 12 septembre

Source : RIPOSTE LAÏQUE – Le procès : on n’a pas vu Jean-Michel Trogneux à la barre!

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