Lettre ouverte au Maître des horloges déréglées : Emmanuel Macron

Monsieur,

« Monsieur le Président Je vous fais une lettre que vous lirez peut-être Si vous avez le temps… »

Depuis 7 ans, sans relâche ni répit et en toutes occasions, vous nous avez rebattu les oreilles du risque que représenterait pour la France le Rassemblement national. Toutes les circonstances, y compris les moins avisées, vous furent bonnes pour l’accuser, le blâmer, le condamner, fusse au prix de vieilles antiennes auxquelles plus personne n’attache plus le moindre intérêt tant ces couplets paraissent frappés de désuétude, pour les plus anciens d’entre nous, et parfaitement inaudibles pour les plus jeunes qui ont bien compris que votre logorrhée charrie beaucoup de poncifs éloignés de la réalité d’aujourd’hui.

Au fond, chacun se rend bien compte à présent que tout ce verbiage que vous tentez de nous imposer, partout, tout le temps, même dans Pif-poche, n’est que calomnie, diffamation, tentative de discrédit malhonnête et promesses factices voire fallacieuses.

Cependant, même les imbéciles se rendent compte à un moment donné que leurs pitreries n’ont plus de prise même sur les publics les mieux acquis.

Alors, vous avez imaginé, dans votre grosse cervelle d’Énarque qui, après avoir échoué 2 fois à entrer à l’ENS, s’est repris à 3 fois pour intégrer l’École Nationale d’Administration, vous avez donc imaginé de vous attaquer au programme du RN, ce qui revient, en fait, à un procès d’intention malveillant, malvenu et mal analysé.

Concernant votre programme, inutile d’en souligner les intentions puisque l’expérience nous a appris que vos actes ne correspondent presque jamais à vos engagements et bien au contraire les contredisent presque toujours. Par ailleurs, le BILAN de vos 7 années, dont il est question plus haut, ne nous encourage guère à en poursuivre le chaotique chemin sauf à être masochiste ou suicidaire.

Certaines fois, vous vous êtes, de manière sidérante, essayé au mensonge canular, en désignant le RN comme le parti de l’appauvrissement. Comment pourrait-il l’être, lui qui n’a encore jamais été en charge du pouvoir ? Faudrait-il là encore croire à vos prédictions toujours démenties par cette vilaine réalité qui ne fait rien d’autre que vous contrarier avec une pugnacité féroce ?

En revanche, vous, Monsieur le Maître des horloges déréglées, vous êtes au pouvoir depuis 7 ans précisément et, précisément depuis 7 ans, vous avez considérablement appauvri la France et sur tous les plans.

Votre ministre des Fonds et des Foutaises, présenté jadis comme le meilleur des économistes de France, a quand même réussi, sous votre contrôle, à doubler la dette de la Nation. Quand il avait fallu 40 ans pour la porter à 1 700 milliards d’euros, ce qui était déjà assez « remarquable » convenons-en, il ne vous a fallu que 7 ans pour l’amener à 3 500 milliards. Chapeau les artistes vous êtes en la matière imbattables, et à tel point que cela vous paraît de nature à vous autoriser le droit de donner des leçons au RN !

Certains ne manquent pas d’air… vraiment… Suivez mon regard !

Pour ce qui me concerne, j’aurais tendance à considérer qu’il ne s’agit pas d’une erreur de gestion mais bien au contraire d’un acte délibéré pour rendre le pays totalement dépendant de Bruxelles, des marchés et des financiers à l’envergure mondiale qui sont en fait les maîtres du monde.

Alors, face à la réalité sévère et indubitable dont vous voudriez démontrer qu’elle ne présume pas de vos réussites si éclatantes que nous en sommes aveuglés au point de ne les point voir, vous renvoyez votre adversaire le RN à son programme.

Tout cela n’est pas sérieux Monsieur le Maître des horloges déréglées.

Pourtant, comme le dit un dicton populaire ancien, donc forcément sage, c’est à la fin du marché qu’on compte les bouses ! …

La fin du vôtre risque d’être, sans surprise, explosif et, si j’en crois la vox populi, écourté… C’est du moins le souhait qui pourrait être fait pour le bien supérieur de la France !

En matière économique, dont tous les sondages donnent à croire que les Français, dans leur grande majorité, pensent qu’il est un sujet grave et préoccupant, tout est plié, inutile d’y revenir.

Depuis les années 1970, sous la houlette du patronat et du pouvoir giscardo-mitterrandien, suivi par la chiraquie et ses avatars sarkoziste et hollandien, la marche en avant de l’immigration fut rondement menée. Mais que dire de l’emballement connu depuis 2017.  C’est tout bonnement effarant !

Pour faciliter le processus de submersion dont la France est aujourd’hui la victime, vous avez été jusqu’à dépénaliser le délit d’entrée illégale sur le territoire national… Faut le faire quand même… Bon d’accord, le NFP promet, lui, encore plus de laxisme, si c’est possible, et va même jusqu’à considérer les Français de souche comme le véritable problème de la France… à éradiquer.

Il y a, dans l’aréopage des personnalités qui vous entourent et qui pour certains vous encensent à hauteur des invectives qu’ils vous ont adressées, avant d’être adoubés par vous, un petit Nain au dard pointu, bien qu’assez inoffensif pour les ennemis du pays, qui se prévaut en toutes circonstances de son action puisque, nous dit-il, il a doublé les effectifs de gendarmes, de policiers voire de Robocops. Le petit Gérald n’a pas compris que ce que nous attendons du premier policier de France, c’est la mise en œuvre d’une politique porteuse d’un devoir de résultats et non d’un devoir de moyens.

Ce petit bonhomme rondouillard au visage de fouine réjoui est par ailleurs un stratège en coups bas.

Anticipant son départ de la place Beauvau, il assure qu’en partant il laisse un dossier en béton sur la sécurité des JO à venir et qu’en cas de problème, il faudra voir cela avec son successeur… Belle manière de se défausser en jetant la patate chaude à la tête du suivant…

Avec Éric, son petit camarade de récréation, il nous rejouent l’histoire des Dupont et Dupond, mais dans laquelle ils se comportent en faux frères, l’un libérant systématiquement ceux que l’autre a arrêtés au motif qu’un simple sentiment d’insécurité ne saurait prévaloir sur la liberté d’un délinquant présumé innocent en l’absence de jugement que justement il se refuse plus ou moins à émettre.

Le gros Éric, c’est celui pour qui 2 fois zéro ça fait beaucoup et du coup, c’en est trop, trop de légèreté trop d’impréparation, trop d’amateurisme.

Quand les bornes sont dépassées, il n’y a plus de limites comme le disait un gros tout mou, qui lui non plus ne fit, jadis, pas trop de bien à la France.

Avec votre intronisation, Monsieur le Maître des horloges déréglées, il fut promis à la France Jupiter mais elle n’eut que Néron, a ironisé récemment un homme politique que je ne citerai pas car je ne me sens nullement obligé de flatter un petit monsieur traître lui-même en toutes circonstances.

Or Néron se retrouve seul, abandonné par tous. Toutes ses armées ayant fait sécession, sa garde prétorienne, ses esclaves l’ayant abandonné, le peuple l’ayant déclaré ennemi public… il doit subir un châtiment infamant. Qu’il se décide non à mourir, comme son antique prédécesseur, mais qu’il parte et ne revienne jamais, cela sera son solde de tout compte avec sa Brigitte en prime comme l’autre eu son Agrippine.

Il sera sans doute convaincu que les Français sont trop ingrats, trop ignorants, que ce ne sont que des fainéants, fumeurs de clopes et que malgré tout ce pognon de dingue déversé, tout cela est trop injuste.

N’ayez aucune crainte pour son avenir, il est assuré et même plutôt bien.

Exit le Maître des horloges déréglées pour le bien de la France.

Jean-Jacques Fifre

Source : RIPOSTE LAÏQUE – Lettre ouverte au Maître des horloges déréglées : Emmanuel Macron

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