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“Médias, le grand errement” : une police de la pensée contre le peuple

“Médias, le grand errement” : une police de la pensée contre le peuple

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Nous avons eu le plaisir d’entrer en contact avec un personnage iconoclaste comme nous les aimons, Nicolas Vidal, fondateur du média en ligne Putsch, et auteur d’un livre “Médias le grand errement”, qui se livre à un réquisitoire sévère contre ce que sont devenus les grands médias et les grands chroniqueurs français…

Riposte Laïque : Vous êtes journaliste. Vous venez de publier un livre, « Médias, le grand errement », 3 ans après avoir lancé « Putsch », un média internet qui se veut irrévérencieux. Avant d’approfondir ces questions, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs, qui ne vous connaissent pas tous ?

Nicolas Vidal : Je suis autant journaliste qu’entrepreneur dans les médias. J’ai fondé seul avec très peu de moyens, et sans carnet d’adresses, BSC NEWS en 2007 depuis un petit appartement, un média culturel qui a défriché le champ du web et de la culture.

À cette époque-là, pas de French Tech, pas d’aides, pas d’émulations politiques autour de ces initiatives, des réseaux sociaux balbutiants, et très peu de considération pour les jeunes médias qui se lançaient. Nous étions bien peu nombreux à l’époque et livrés à nous-mêmes.

J’ai donc appris sur le tas la création d’un pure-player ainsi que la constitution et l’affirmation d’une ligne éditoriale. Néanmoins, ma conviction était qu’il fallait renouveler les sujets et porter des voix culturelles que l’on n’entendait pas sur les grands médias mainstream. Le pari fut plutôt réussi car de nombreux lecteurs se sont intéressés aux interviews et aux articles que je proposais alors même que certains me promettaient l’échec et le désastre.

Restait tout de même la question centrale du financement et des abonnements. Ce fut un long mais passionnant apprentissage partagé entre une conviction éditoriale et une nécessité de pouvoir tenir cette très jeune entreprise à l’équilibre. Cette aventure a duré jusqu’en 2017, date à laquelle j’ai commencé à réfléchir au projet Putsch, poussé par mon agacement à voir disparaître inexorablement les voix discordantes, les avis à contre-courant des grands médias.
En somme l’ostracisme délibéré d’une certaine partie de la classe médiatique à l’endroit du pluralisme des voix m’a paru insupportable. De la bien-pensance des bouches autorisées, nous avons lentement erré vers une police de la pensée qui n’acceptait plus les avis contraires et les analyses qui ne correspondaient plus à une doxa médiatique. Aujourd’hui Putsch.Media vient de fêter ses trois ans et la chaîne YouTube Putsch Live lancée au cœur du premier confinement vient de dépasser les 62 200 abonnés et les 6,6 millions de vues, alors que l’écosystème de la presse est en très grande difficulté. Il n’y a que regarder le nombre de médias qui licencient et ferment tous les jours. Chaque jour de gagné est donc une victoire.

Riposte Laïque : Vous ne paraissez pas faire partie du sérail des journalistes. Avez-vous malgré tout une carte de presse ? Pourquoi n’avoir jamais voulu rentrer dans une rédaction de média traditionnel, que cela soit en presse régionale ou nationale ? Beaucoup de personnes moins talentueuses que vous y réussissent.

(©Laetitia Kalafat

Nicolas Vidal : La question mérite d’être posée. Effectivement, je n’ai fait aucune grande école de journalisme car j’ai toujours préféré faire cavalier seul. Et mes études générales se sont réduites au strict minimum. J’ai toujours éprouvé, pour les cadres rigides, une grande défiance.

Ce qui m’a permis d’une part grâce à mon père d’apprendre à réfléchir par moi-même, de me poser des questions et d’autre part, de ne pas être malaxé par un enseignement profondément idéologique pour rentrer dans le moule.

Pour être honnête, je n’ai jamais fait de démarches auprès d’autres médias car j’ai toujours voulu avoir la main sur ce que j’entreprenais et la façon dont il fallait le faire. J’ai toujours voulu avoir une liberté totale pour choisir mes invités, mes sujets et mes articles. Entrer dans un média comme salarié aurait mis fin à cette liberté essentielle. Entre le sérail et la routine, j’ai choisi l’indépendance et la liberté de ton. Mais cela m’a valu beaucoup d’indifférence de la part de certains.

Concernant Putsch.Media, le média a un numéro CPPAP délivré par le ministère. Personnellement, je n’ai pas de carte de presse car je n’y vois aucun intérêt. À titre d’anecdote, lorsque j’ai lancé Putsch et que cela a commencé à se savoir, une vingtaine de journalistes qui travaillaient au sein de médias nationaux (publics et privés) en poste fixe m’ont sollicité spontanément pour me proposer leurs services, prêts à quitter leurs médias. Sans moyen financier, cela était impossible. Mais cela ne m’a finalement surpris qu’à moitié car la raison qui revenait sans cesse, c’était le fait que certains sujets étaient interdits dans de grandes rédactions et pouvaient vous valoir des récriminations acerbes, juste pour les avoir proposés en conférence de rédaction.

Ce n’est pas ma conception du devoir de la presse à informer. La charte de Munich a été bannie de très nombreuses rédactions sous les coups de boutoir de l’idéologie. Putsch est né de cette contre-idée.

Riposte Laïque : Parlez-nous de Putsch. Pourquoi ce nom, pourquoi avez-vous lancé ce média, quels sont ses objectifs, et comment le rentabilisez-vous, pour qu’il ait les moyens de continuer ?

Nicolas Vidal : J’ai constaté au fil des années une dégradation brutale du rôle crucial de la grande presse à faire vivre la démocratie.

Encore plus depuis que nos élites politiques ont fait sédition avec une grande partie des Français. L’un des faits marquants réside pour moi sur le référendum du traité constitutionnel de Lisbonne où il n’y a jamais eu en réalité des débats politique équilibrés dans les grands médias afin de débattre sur ce traité terriblement important pour l’avenir de notre nation. Il y a eu une quasi-unanimité de la grande presse à pousser pour le « Oui » poussé par prosélytisme violent. Par idéologie mondialiste uniquement.

Et ceux qui ont eu l’outrecuidance de remettre en question l’intérêt de ce traité pour la France, ont été mis au banc de l’espace médiatique. Ils ont été accusés de nationalisme et considérés comme les petits soldats du repli sur soi et de « la France moisie ». Cerise sur le gâteau, malgré le battage médiatique pro-traité, les Français ont voté majoritairement contre. En 2008, Nicolas Sarkozy dézingue définitivement la souveraineté des Français et laisse s’engouffrer une défiance puis un rejet populaire qui n’a cessé de croître ces dernières années. Ce viol démocratique pèse encore très lourd aujourd’hui. Suite au Congrès de Versailles de 2008, les grands médias ne se sont pas trop épanchés sur ce déni de démocratie. Erreur fatale.

Ce déséquilibre de plus en plus inquiétant sur de très nombreux sujets m’a poussé à lancer Putsch afin de tenter à mon échelle de proposer aux lecteurs qui le voulaient de remettre le débat au centre de la société, sans idéologie et sans préjugé. Le financement d’un média indépendant est de plus compliqué à trouver. Le faire vivre tient à l’exercice d’une survie quotidienne pour ne pas disparaître. Plusieurs investisseurs sont venus aux nouvelles avant la crise du covid-19 mais aucune discussion n’a abouti. Putsch n’était pas assez mainstream ou trop franc-tireur ou pas assez rentable. Cela a renforcé ma conviction que seuls les lecteurs et plus largement une partie des citoyens ont les clés de la survie de la presse indépendante en la soutenant et à s’abonnant. Et je le dis, en tenant un média indépendant à bout de bras, il est impossible de faire partie des 1 % ou même de s’enrichir. C’est un sacerdoce qui coûte beaucoup, humainement et financièrement.

Riposte Laïque : Vous paraissez avoir été très marqué par l’expérience des Gilets jaunes, et le traitement médiatique hostile que ce mouvement a subi. Cela vous a-t-il vraiment surpris ?

Nicolas Vidal : Oui, car il marque un point de bascule de notre histoire contemporaine. Le traitement médiatique à charge des Gilets Jaunes a fait apparaître au grand jour la sécession d’une élite médiatique qui partage en tous point les vues, les objectifs et les intérêts d’une classe politique qui a excommunié la nation et le peuple de son logiciel pour se jeter dans les bras de la mondialisation à marche forcée. En réalité, on y a vu un mépris profond du peuple qui ne se cachait plus. En réalité, ce fut le retour d’un affrontement entre les « élites kérosènes » de Michéa contre « la France des déplorables » de Christophe Guilluy. Les uns, les Gouvernants, militent pour un effacement sans condition de la nation et de ses citoyens pour passer dans une ère sans-frontiériste, libre-échangiste, une société fluide où les individus sont arrachés à leur identité pour être plongés dans le grand bain tiède du consumérisme. C’était la promesse mensongère de la mondialisation heureuse qui en réalité, a été le massacre des classes moyennes et l’exécution en règle de notre identité.

Et les autres, les Gilets jaunes, les Gouvernés en se soulevant, ont crié au grand jour leur refus d’être concassés par cette politique mondialiste dont ils sont les grands perdants. Ils ont réclamé de toutes leurs forces un retour de la voix du peuple, de la souveraineté et de la nation. Réduire ce mouvement à une fronde contre la taxe diesel est l’appréhender par le petit bout de la lorgnette;

Les grands médias par l’intermédiaire de certains de leurs célèbre éditorialistes et journalistes avaient déjà choisi, par idéologie le camp des vainqueurs de la mondialisation parce qu’ils ont les moyens financiers, le carnet d’adresses, le réseau, les connexions et surtout parce que la nation n’est plus qu’un logo qu’ils voient se refléter sur le plastique de leur carte d’identité.

Ces grands médias ont participé à ce néolibéralisme autoritaire qu’Emmanuel Macron incarne parfaitement. Et les Gilets jaunes en sont l’absolu et légitime antithèse. Il n’y a qu’à voir comment les Gilets jaunes ont été traités sur de nombreux plateaux TV & radio avec beaucoup de condescendance, d’attaques et de mépris, seul contre tous.

Riposte Laïque : Comment expliquez-vous que ces Gilets jaunes, que vous défendez avec beaucoup de passion, n’aient jamais abordé l’immigration et ses conséquences dans le quotidien des Français, et se soient laissés instrumentaliser par la gauche et l’extrême gauche, qui pourtant les insultaient au début du mouvement ?

Nicolas Vidal : La parole des Gilets jaunes a été d’une part extrêmement caricaturée. Et souvenez-vous tous les accusations dont ils ont été l’objet dès le début du mouvement : séditieux, factieux, nationalistes… Leurs revendications ont été tout autant raillées, moquées, démontées. On les a réduits à des individus « qui fument des clopes et qui roulent au diesel ».

Sur le sujet de l’immigration, les Gilets jaunes avec qui j’ai pu discuter librement de ces sujets avaient bien en tête qu’aborder le thème de l’immigration serait un formidable angle d’attaque pour décrédibiliser violemment le mouvement dès le début. Il faut noter aussi que certains « Gilets jaunes historiques » avec qui j’ai pu discuter venaient d’obédience politiques très diverses : du Parti communiste au RN. Cela m’a beaucoup frappé. Concernant la question de l’immigration, l’analyse reposait essentiellement sur un sentiment d’injustice et d’invisibilisation de cette France périphérique par rapport aux quartiers populaires et aux zones appelées pudiquement sensibles. Ainsi, les griefs portaient sur l’injustice et en aucun cas sur la xénophobie que certains se plaisaient à y voir.

Ensuite est venu le temps de l’extrême gauche et de la gauche, au fil des manifestations, mais je ne crois pas que ce soit là le point essentiel, car la récupération n’a eu que très peu d’impact sur des Français qui avaient appris à vomir consciencieusement la politique durant toutes ces années.

Ce qui a brisé le mouvement des Gilets jaunes, en premier lieu, resteront les violentes répressions de tout ordre. Car les Gilets jaunes de la première heure, effrayés par ces répressions, sont rentrés chez eux et ont été remplacés par les black blocs et les antifas. Je n’ai jamais cru à la récupération massive.

Riposte Laïque : Vous publiez donc, de manière audacieuse, un 1er avril, un ouvrage intitulé « Médias, Le grand errement ». On présente ce livre comme une charge sévère contre les journalistes. Que reprochez-vous principalement à vos confrères ?

Nicolas Vidal : Ce livre a été surtout écrit pour tirer la sonnette d’alarme. Ce qui m’a frappé dès le début des Gilets jaunes, c’est l’emploi systématique de l’appellation fleurie de « merdias ». C’est un basculement absolument fondamental qui cristallise d’une part la perte de confiance dans les médias mais, plus gravement, l’idée que les grands médias seraient passés dans le camp d’en face, dans le camp des vainqueurs, en somme du côté du pouvoir. Cela représente une négation totale de leur légitimité à informer. Ainsi, de leur rôle fondamental pour faire vivre la démocratie et le débat, ils ont pour la plupart abondé dans le sens de nos élites sur l’ensemble des sujets politiques et économiques. En réalité, ils poursuivent les mêmes intérêts afin de maintenir à flot cette société dont ils bénéficient et qui leur rapportent.

Mais c’était sans compter sur le retour du peuple qu’ils avaient évacué de l’équation. Je reproche donc aux grands médias et à certains éditorialistes de premier plan d’avoir promu dans le paysage médiatique une bien-pensance qui a laissé place petit à petit une police de la pensée. C’est ainsi qu’ils ont écorné l’âme de la France et des Français, créant une fracture si profonde qu’elle n’annonce rien de bon. Alors même que les paroles politiques et publiques sont délégitimées, le grand errement des médias a porté un coup meurtrier à la démocratie dans ce pays. Et empiler les services de Fact-Checking pour traquer les fakes news depuis Paris et s’en gargariser est au mieux une grossière erreur d’analyse, au pire une obsession à traquer tous les avis divergents. Car il m’apparaît aujourd’hui qu’on ne cherche plus à rétablir la valeur factuelle d’une information mais bien à démolir tout ce qui n’apparait pas sur la carte routière de la pensée autorisée où les contrôles sont de plus en plus intensifs et invasifs.

Riposte Laïque : Vous vous présentez comme un journaliste souverainiste. Pensez-vous que la grande majorité de vos confrères soient simplement opportunistes, et que d’autres cachent leur souverainisme, pour survivre, ou bien qu’ils sont, majoritairement, vraiment convaincus de la pertinence de l’européisme et du mondialisme ?  

Nicolas Vidal : Comme je le disais plus haut, je crois qu’une élite dans les médias, celles et ceux qui sont confortablement rémunérés, ont tout intérêt à maintenir ce monde en l’état car ils sont les gagnants de cette mondialisation et de cette inclinaison néolibérale ou les plus forts gagnent inlassablement. Tout cela sur un fond d’endogamie assez prégnant qu’il est de plus en plus difficile de dissimuler, à laquelle on peut ajouter une déconnexion effrayante avec le pays. Un exemple : de grands éditorialistes sont péremptoires pour imposer l’ouverture au monde au reste de la population alors qu’eux-mêmes sont pour certains barricadés dans de vastes appartement dans les beaux quartiers de la capitale et que leur monde n’est fait que de digicodes, de grilles, de frontières, d’écoles privées, de passe-droits et de réseaux hermétiques.

D’ailleurs vous trouverez des exemples de quelques éditorialistes qui ont passé le pas pour rejoindre les arcanes de la politique ces dernières années généralement sous les ors du parti au pouvoir.

J’ai parlé à ce propos du traitement des Gilets jaunes contre cette France périphérique délibérément invisibilisée pendant des années. Mais il faut savoir rester mesurer et ne jamais oublier que dans ces grands médias il y a de très nombreux journalistes, pigistes et JRI qui représentent les prolétaires de ce secteur, envoyés sur le terrain, certainement plus au contact des réalités, moins déconnectés. Mais l’impératif économique de garder son job oblige la plupart d’entre eux à faire leur travail sans exprimer leurs idées pour éviter d’être mis de côté. Il y a donc en quelque sorte une lutte molle des classes. Raison pour laquelle il faut bien se garder de mettre tous les journalistes dans le même panier. C’est également vrai pour la presse locale et régionale que je mets en dehors de ce propos, car elle a gardé une certaine éthique dans le traitement de l’information, car plus proche des citoyens probablement;

Riposte Laïque : Votre positionnement politique vous vaut-il de nombreux refus, quand vous sollicitez, pour des interviews, des personnalités ?

Nicolas Vidal : Très sincèrement, je fais la part des choses entre mon rôle d’éditorialiste et celui de journaliste. Je ne veux pas appliquer dans Putsch ce qu’on applique dans les grands médias dont je parle dans mon livre. Ainsi, je reçois avec plaisir toutes les sensibilités politiques avec des points de vue très différents sur la société. Je m’évertue à ne pas cantonner mes invités à une seule ligne de pensée. Et grâce à cela, je dois dire que les gens que j’invite me font très rarement défaut, et je n’ai que très peu refus, hormis les leaders de la France Insoumise qui n’ont jamais daigné venir sur Putsch Live alors que j’ai reçu tout l’échiquier politique. De plus, le site Putsch.Media et encore plus la chaîne YouTube Putsch Live où je reçois de nombreux invités toutes les semaines ne sont pas des prétoires de tribunal. Pourtant, je suis très souvent en désaccord profond avec certains.  Néanmoins, il n’est pas question de pousser l’invité dans ses derniers retranchements ou d’y faire son procès. Il n’y a pas de guets-apens chez Putsch car j’estime d’une part qu’il faut choisir précisément ses invités, bosser ses entretiens en profondeur et s’extraire de toute idéologie mais aussi ne pas penser que les lecteurs, les auditeurs, les téléspectateurs sont des imbéciles, facilement manipulables comme certains le supputent de façon péremptoire. Je laisse longuement la parole à tous mes invités

Car avec ce postulat, très répandu dans les grands médias, donner la parole à certains invités pourrait inciter les Français à penser autrement, donc dangereusement. Car il y a toujours eu cette idée que le peuple est une foule hostile et dangereuse pour le bon déroulement de la marche à suivre. Il faut relire à cette occasion « psychologie des foules » de Gustave Le Bon.

Riposte Laïque : Quel est votre regard sur le traitement médiatique de la crise sanitaire ?

Nicolas Vidal : Le traitement médiatique de la crise sanitaire ressemble malheureusement au processus appliqué tous les moments importants de notre pays depuis trente ans ( Maastricht, Lisbonne, Gilets jaunes, réformes des retraites…).

Dans cette crise sanitaire, les grands médias ont installé un schéma horriblement manichéen avec les “sachants” éclairés d’un côté et les affreux complotistes de l’autre où seule la pensée autorisée doit s’imposer à tous dans ce pays. Et une nouvelle fois, on a criminalisé et condamné au tribunal médiatique les voix discordantes qu’elles soient médicales (Raoult, Toubiana, Perronne, Henrion-Caude, Delépine…), politiques ou publiques.

Je suis effaré que ces professeurs et ces médecins qui étaient avant le Covid-19 des références et des « pontes » pour certains dans leur domaine, soient devenus en quelques semaines d’affreux complotistes, dangereux pour la nation. En réalité, il y a quelque chose de stalinien dans l’exécution médiatique de ces individus. On condamne systématiquement toutes les analyses différentes sur cette crise sous de fumeuses raisons d’intérêts supérieurs. En somme, en condamnant, on jette l’opprobre et on s’exonère du débat qu’on essaie par tous les moyens de supprimer. Dans cette affaire, le temps sera juge de paix.

Du côté de la démocratie, l’état d’urgence sanitaire n’a ému que peu d’éditorialistes de grandes chaînes privées et publiques comme le fait qu’Emmanuel Macron décide de tout, tout seul depuis le PC Jupiter, humiliant au passage l’ensemble des parlementaires, et verrouille la France avec des lois liberticides qui font reculer nos libertés fondamentales ou nos acquis sociaux. Certaines comme la loi de sécurité globale n’avait rien à voir avec le Covid-19. Et la réforme de l’assurance chômage annonce des drames humains à grand échelle, à la sortie de la crise sanitaire.

Riposte Laïque : Comment peut-on découvrir votre chaîne, « Putsch », et acheter votre livre « Médias, le grand errement »

Nicolas Vidal : Vos lecteurs peuvent consulter www.putsch.media , site d’actualités en quotidien et s’y abonner si le cœur leur en dit. La chaîne YouTube a pris de l’ampleur en avril 2020 dernier où je propose plusieurs fois par semaine de grands entretiens en direct. On peut la retrouver sur YouTube en tapant Putsch Live. Et pour mon livre « Média, le grand errement » il est disponible en librairie ou sur toutes les plateformes classiques de vente en ligne. J’anime enfin le blog « l’actualité invisible » à retrouver ici : https://nicolasvidal.substack.com/

Riposte Laïque : Souhaitez-vous ajouter quelque chose, Nicolas ?

Nicolas Vidal : Pour les journalistes, lire ou relire religieusement la Charte de Munich et s’en inspirer. Pour les Français, s’abonner à la presse indépendante pour continuer à soutenir une autre information et permettre l’émergence de voix discordantes ou de nouvelles voix. Sinon nous périrons dans l’indifférence générale. Nous sommes quelque part les dernières vigies de la démocratie.

Propos recueillis par Pierre Cassen

Marcel Berrichon : « Qu’on m’amène ces 343 traînées et je fais un massacre ! »

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Bonjour tout le monde, c’est Marcel. Je suis en colère, une sainte colère qui me ferait commettre des choses irréparables si l’une des 343 truies ayant signé une pétition bien particulière se trouvait devant moi !

Cette pétition exige simplement une modification de la loi contre l’avortement en France. Enfin en fait cette loi n’est pas CONTRE l’avortement mais elle décrit les conditions POUR réaliser un avortement. Ces 343 traînées veulent allonger le délai légal, sous des prétextes complètement débiles, traditionnels chez les mal baisées et dérangées du vagin !

Actuellement les délais sont de 9 semaines de grossesse pour l’avortement par médicaments, et de 14 semaines pour l’avortement “par aspiration”. Alors voila une photo du résultat d’un avortement “par aspiration” dans les délais de 14 semaines:

Et voici une photo de ce qu’il reste après un avortement à 15 semaines!

Ça vous choque? Moi aussi !!! Mais vous voyez ? Ce sont déjà  des enfants ! Et ces 343 putains veulent aller plus loin ? Pourquoi pas le droit d’assassiner leur propre enfant dès sa naissance, s’il a le nez busqué ? S’il chie trop dans ses couches ? S’il crie trop fort et empêche sa mère de regarder Hanouna dans le calme ? On est en plein délire, bon Dieu ! Et que des media osent relayer ce genre de choses, que des élus osent discuter de ce genre de choses, montre dans quel état est notre pays ! Ces 343 ordures devraient immédiatement être jetées en prison pour avoir appellé au meurtre d’enfants ! Ah ce serait salutaire, et même une bonne chose pour elles puisqu’elles ne risqueraient ainsi pas de se faire engrosser !

Dans tous les pays les contraceptifs sont disponibles, et en France bien entendu également ! Mais ça n’intéresse sans doute pas ces 343 raclures qui préfèrent pouvoir recourir à l’assassinat pour se débarasser d’un petit embarras passager !

Qu’on m’amène ces 343 salopes, et je jure solennellement que pas une n’aura plus jamais de problème de ce genre: Après un séjour dans la fosse à purin elles ne risqueront plus de se faire engrosser et j’aurais ainsi réglé définitivement leurs problèmes existentiels !

Désolé les amis, mais trop, c’est trop.

Marcel Berrichon
Et je vous annonce MON blog:
https://marcel.tvs24.ru

Et voici la liste de ces 343 traînées, on y trouve des politiciennes, des pseudo-artistes, des gouinasses qui ne risquent pas de tomber enceintes, et autres pourritures ! Qu’on me les amène !

Abbasi Najia, 

Abouchoukr Loubna, 

Alaux Stéphanie, 

Albrecht Marie-Josèphe, 

Amposta-Brunel Flore, 

Andro Armelle, 

Arbillot Pascale, 

Arfel Véronique, 

Armanet Juliette, 

Attias Dominique, 

Auge Emilie, 

Auslander Lya, 

Autain Clémentine, 

Auzias Claire, 

Bagarry Delphine, 

Bajos Nathalie, 

Baranowski Lara, 

Barrau Martine, 

Barreau Véronique, 

Bas Marie-Noëlle, 

Bastide Lauren, 

Battistel Marie-Noëlle, 

Baunot Nathalie, 

Baux Stéphanie, 

Bavay Francine, 

Beausson-Diagne Nadège, 

Bekkouche Adda, 

Belaid Gabriela, 

Bellenger Joëlle, 

Belliot Chantal, 

Benakli Hamama, 

Benbassa Esther, 

Benomar Fatima, 

Bescond Andréa, 

Billecocq Bénédicte, 

Binet Sophie, 

Bisch Sonia, 

Blanchot Elsa, 

Boineau Marie-Agnès, 

Boittin Fanny, 

Bonal Brigitte, 

Bordet Isabelle, 

Bossard Lucie, 

Botalla Blandine, 

Boudy Carol-Anne, 

Bouissac Sylvie, 

Bourgine Natacha, 

Bourreau Rose-Marie, 

Brauer Sandrine, 

Breitman Zabou, 

Bretin Chantal, 

Breuillard Morgane, 

Brié Francoise, 

Briere Francine, 

Briquet Isabelle, 

Brun Mireille, 

Buchet Mariane, 

Buffet Marie-George, 

Burgat Sylvette, 

Burnel Marie-Agnès , 

Busson Catherine, 

Calamy Laure, 

Calemczuk Gaëlle, 

Callier Laurie, 

Carlotti Barbara, 

Carre Isabelle, 

Casalis Marie-France, 

Casanova Laure, 

Cassini Martine, Célia,

Cervetti Marie, 

Challéat Amélie, 

Chalot Marie, 

Charaï Naïma, 

Chonville Ariane, 

Cipriani Corinne, 

Clautiaux Fabienne, 

Coffin Alice, 

Cohen Laurence,

Colom Océane, Suzane,

Conway-Mouret Hélène, Corinne,

Cornué Nicole,

Corsini Catherine,

Costermans Dominique,

Couthouis Virginie,

Cressy Allison,

Dalle Beatrice,

De Haas Caroline,

De Marco Monique,

DeTemmerman Jennifer,

Debiolles Laurence,

Debray Anne,

Delannette Ophélie,

Delanoë Nelcya,

Delarbre Manon,

Delassaire Melody,

Delaveau Diane,

Delepierre Sophie,

Delmond Eva,

Delphy Christine,

Demy Valentine,

Depierre-Martin Danielle,

Depont Françoise,

Deschatrettes Alice,

Deschaud Marie-José,

Deshayes Dominique,

Desjouis-Leclerc Marie-Agnès,

Desmares Martine,

Desuraune Violette,

Dhuart Marina,

Diallo Rokhaya,

Didelot Sylvie,

Domergue Florence,

Doumenc-Aïdara Clémence,

Dreyfus Nicette,

Drucker, , , Léa,

Dubié Jeanine,

Dubourg Justine,

Ducept Ophélie,

Dudouit Laetitia,

Duez Ruff Valérie,

Duriez Isabelle,

Duvignau Bénédicte,

Eckert Christiane,

Estelle Narbonne,

Fatoorehchi Cleo,

Faubert Samantha,

Faucillon Elsa,

Féret Corinne,

Fiat Caroline,

Figarol Valentine,

Filippi Laurence,

Filleul Martine,

Foïs Marina,

Fourtic-Dutarde Yseline,

Fras Mathilde,

Fredericq Denyse,

Froberger Valérie,

Froidevaux-Metterie Camille,

Gaillat Eva,

Gaillot Albane,

Gal-Régniez Aurélie,

Gandini Miletto Rafaëlle,

Gaudu Sophie,

Gayet Julie,

Giraud Delphine,

Girieud Sophie,

Goliot Adèle -Elle,

Goncalves Laura,

Gordon Brigitte,

Gouin Fabienne,

Gourbault Anne,

Grandjean Audrey,

Guedou Jocelyne,

Guyon Gaëlle,

Guyon Dallemagne Dominig,

Gwozdz Marie-Claire,

Hamonic Ella,

Hanrot Zita,

Havard Laurence,

Henry Christelle,

Hernandez Murielle,

Hervieu Céline,

Hoessler Marie-Hélène,

Horzicky Nathalie,

Hug Urielle,

Hugo Clémence,

Iglesias Tanit,

Izard Cathy,

Jacques Brigitte,

Jamet Véronique,

Jégou Sarah,

Jolivet Agathe,

Joulia Martine,

Kasmi Baya,

Knodler Nana,

Ladousse Catherine,

Lambotte-Saligari Alexandrine,

Lamy Alexandra,

Lardillier Jessica,

Larroque Emmanuelle,

Laurent Sophie,

Lavenas Clarisse,

Le Coarer Constance,

Le Gall Marie Luce,

Le Gourrierec Helene,

Le Houerou Annie,

Le Nen Anne,

Le Ray Pascale,

Le Sann Laetitia,

Le Tallec Armelle,

Lechevretel Francine,

Leffevre Emilie,

Legoff Anne,

Legout Anais,

Lemonnier Annie,

Lenarduzzi Isabella,

Lepage Claudine,

Leportois Daphnée,

Lesavre Céline,

Lienemann Marie-Noëlle,

Links Anais,

Linot Elodie,

Lopez Carmen,

Lubin Monique,

Lucas Noémie,

Lussier Marie,

Madiouni Soumaya,

Magana Jessie,

Magidson Anna,

Magnan Agnès,

Malagré Énora,

Malleval Estelle,

Mandaila Gisèle,

Martin Jessie,

Masiero Corinne,

Mathieu Marie,

Mathis Aurélie,

Mathis Valérie,

Maury Camille,

Mazaka Emie,

Mazaurette Maïa,

Meriguet Nina,

Merindol Laure,

Metz Caroline,

Meunier Michelle,

Miesseroff Lola,

Millo Marion,

Mo Colette,

Monteil Annette,

Morenas Valentine,

Mouglalis Anna,

Moukli-Perez Camille,

Moulin Clémence,

Moulin Mathilde,

Muschotti Cécile,

Naïm Yael,

Namoune Nathalie,

Nebout Claire,

Nicolas Gwenaëlle,

Nikolidakis Ioanna,

Noat Mel,

Oggiano Ana,

Ollier Margaux,

Onguenet Yseult,

Oreel Claude,

Orsel Marthe,

Ortega Badou,

Ortiz Marie,

Ouzoulias Nathalie,

Pape Pierrette,

Paradis Vanessa,

Parcollet Anne-Laure,

Pascal Séverine,

Patin Ophélie,

Pelletier Alice,

Perdrizet Soline,

Petit Sandrine,

Picard Annick,

Pidoux Fanny,

Pilhes Nathalie,

Pineau Isabelle,

Pirès Beaune Christine,

Plescy Céline,

Pleyber Marie,

Plume Tyhuk,

Poiroux Cécile,

Poncet Monge Raymonde,

Pothier Maria,

Pougnand Céline,

Poumirol Emilienne,

Poupinet Nicole,

Prat Arielle,

Préville Angèle,

Pulvar Audrey,

Quesnel Karine,

Quesnel Lise,

Redon Marlène,

Reymond Monique,

Ripaud Sandrine,

Rivière Joy,

Robert Sylvie,

Robin Muriel,

Rochefort Jeannine,

Rocheville Marie-Reine,

Rossignol Laurence,

Rouet Camille,

Rousset Emilie,

Rudnicka Ewa,

S Do, Saada Aurélie,

Sabourin Noémie,

Saillard Christiane,

Santiago Isabelle,

Santus Claudine,

Sassi Bruna,

Sauvage Moïra,

Senelle Catherine,

Slimani Marinette,

Soeur Youtopia,

Sogny Aurélie,

Soleilhac Amandine,

Soubeste Victoria,

Staderini Nelly,

Suco Sarah,

Tachouaft Dalila,

Taillé-Polian Sophie,

Tarride Jeanne,

Taurine Bénédicte,

Tessier Lydie,

Thébaud Evelyne,

Théret Marie-Nicole,

Tison Josiane,

Tocco Marie,

Toutain Annick,

Traore Assa,

Tripoteau Tiffany,

Tuffnel Frédérique,

Turlot Moruni,

Usclade Céline,

Vallaud-Belkacem Najat,

Van Heghe Sabine,

Vanceunebrock Laurence,

Varaillas Marie-Claude,

Verhaeghe Christine,

Vernay Blanche,

Vernet Sylvana,

Vila Mir Jacqueline,

Villette Danielle,

Vinay Anne-Marie,

Vince Anne,

Vocz Eva,

Vogel Esther,

Vouhe-Barribaud Marie,

Wang Ying,

Winkel Joëlle,

Wohlhuter Annie,

Wolinski Elsa,

Wonner Martine,

Yang-Paya My-Kim,

Zago Sandrine,

Zlotowski Rebecca

Marcel Berrichon
(Source : Riposte laïque)

Astra Zeneca change de nom mais tue toujours ! Thrombose mortelle pour une assistante sociale de 38 ans

Astra Zeneca change de nom mais tue toujours ! Thrombose mortelle pour une assistante sociale de 38 ans

Astra Zeneca s’appelle donc  maintenant Vaxzevria…

Prêts à tout pour écluser leur poule aux oeufs d’or, dirait-on ! Voilà que Astra Zeneca change de nom… pour tromper le pékin, pour lui faire croire que la cochonnerie qu’il reçoit n’a pas de rapports avec le vaccin responsable de maladies, morts, effets secondaires en pagaille (ce que des médecins complaisants avec le pouvoir lui feront sans doute croire en affirmant que la composition a changé et que ce serait pour cela que le nom du poison aussi).

Naturellement rien n’a changé, sauf la peur du labo de voir ses parts de marché et ses bénéfices fondre comme neige au soleil… 

France Info et BFM cherchent désespérément à justifier l’affaire en nous expliquant à nous, ignares, que c’est normal, qu’un médicament a toujours plusieurs noms… sauf que le nom public Astra Zeneca est celui donné dès le début et qu’on ne change pas en cours de route une dénomination…

[…]

Plusieurs noms pour un même vaccin

Ce nouveau nom ne change rien à la composition du vaccin. « Vaxzevria est composé d’un autre virus (de la famille des adénovirus) qui a été modifié pour contenir le gène permettant de fabriquer une protéine du Sars-CoV-2 », rappelle l’EMA sur son site. Il « ne contient pas le virus lui-même et ne peut pas causer le Covid-19 ».

Comme le souligne BFMTV, un médicament a en général plusieurs noms : un nom chimique utilisé par les chercheurs (ChAdOx1 nCoV-19, du nom de l’adénovirus pour AstraZeneca), un nom générique attribué par l’OMS pour identifier le médicament à l’international et un nom de marque. Le vaccin de Pfizer-BioNTech s’appelle ainsi Comirnaty sous sa forme commerciale. Le personnel qui vaccine doit en être informé pour ne pas commettre d’erreur, précise la chaîne.

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/covid-19-le-vaccin-astrazeneca-change-de-nom-commercial-pour-s-appeler-vaxzevria_4353455.html

.

Les effets secondaires, les thromboses, la mort du jeune étudiant nantais, les interdictions de ce vaccin puis à nouveau son autorisation par l’Agence du Médicament, les préconisations qui valsent (interdit aux moins de 65 ans, interdit aux moins de 55 ans…) ne vont pas rassurer le chaland, à mon avis.

Et la dernière en date, une thrombose mortelle à Toulouse… une femme de 38 ans !  Elle était assistante sociale, j’imagine donc qu’elle a fait partie du train des « soignants » à qui l’on a intimé l’ordre de se faire vacciner… Macron assassin ! Véran assassin !

Et les salauds continuent de parler de bénéfices-risques, de parler d’enquête, d’affirmer sans rire que rien ne prouve que la malheureuse serait décédée des suites du vaccin… 

Cette assistante sociale avait été vaccinée juste avant la suspension de l’AstraZeneca mi-mars. Elle ne souffrait pas de problèmes de santé particuliers, selon ces mêmes sources. Les complications sont apparues peu de temps après la vaccination. Elle été hospitalisée au CHU Purpan et plongée dans le coma.

Le 26 mars, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) avait rappelé qu’il existait un risque de thrombose – formation d’un caillot de sang – très rare après l’injection du vaccin AstraZeneca. L’ANSM avait souligné que « le rapport bénéfice/risque du vaccin reste positif, aucun élément n’indique pour l’instant que la vaccination ait provoqué ces troubles. »

Ce cas sera analysé parmi d’autres par l’ANSM et les centres de pharmacovigilance. Il pourra donner lieu à une communication, comme pour d’autres cas, lors d’un point presse hebdomadaire.

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/vaccin-astrazeneca-une-femme-de-38-ans-est-morte-d-une-thrombose-a-toulouse_4353549.html

Christine Tasin

Astra Zeneca change de nom mais tue toujours ! Thrombose mortelle pour une assistante sociale de 38 ans

(Source : Résistance Républicaine)

« Il faut raser Notre-Dame pour loger les migrants » ?!?!

 

« IL FAUT RASER NOTRE DAME POUR LOGER LES MIGRANTS »

 

Connaissez-vous : « Mesopinions.com » ?
Ce site permet aux internautes de lancer leur propre pétition.
Il va sans dire que tout ce que la France compte de jobrés se précipite en rangs serrés pour y aller de sa complainte.

Les écolos-bobos représentent d’ailleurs une assez grosse cohorte parmi les pétitionnaires.

Jugez-en plutôt sur cet exemple assez significatif de pétition adressée à Barbara Pompili. (https://www.mesopinions.com/petition/nature-environnement/abattage-chenes-centenaires-charpente-dame-paris/125483)

Mais où est donc passée la promesse de Macron : « Nous la rebâtirons en 5 ans » ??? ON ATTEND TOUJOURS…

IMPOSSIBLE D’ACCEDER POUR SIGNER CETTE PETITION. l’HEBERGEUR WORDPRESS, BLOQUE L’ACCES AUX SIGNATURES... louyehi





Déjà, le titre de la pétition en dit long sur les tourments existentiels de l’émetteur. Dans le monde déchiré dans lequel nous vivons, il est probablement quelques combats plus importants à mener ou quelques causes plus importantes auxquelles se dévouer.
Vous me direz, il y a pire : une des pétitions du même site cherchait à interdire la vente d’Axolotls en animalerie…

Ensuite, on est en droit d’être étonné par le nombre de signataires puisque celui-ci, à date, dépassait les 40.000.

Enfin, il est plus qu’intéressant d’aller lire les commentaires de ceux-ci.
Une mine inépuisable de perles carabinées.

On y trouve pêle-mêle des laïcards intégristes, des écolo-bobos déjantés et des écologistes cherchant à étayer leur raisonnement par des arguments pseudo-scientifiques.

Commençons par les laïcards intégristes, dont voici quelques fleurons :

Catherine- 09/02/2021 à 19:07:55

Ce qu’il y a de plus beau n’est pas une église mais une forêt. Même les culs-bénits pourraient être OK puisqu’il s’agit d’une création de leur dieu….

Jordan- 07/02/2021 à 15:28:37

Respirer est plus important que de prier !!!

Steff- 06/03/2021 à 20:54:24

Bonjour, je ne comprends pas pourquoi l’État détruit des arbres au nom d’une religion qui n’est pas la mienne (Loi de 1905, séparation de l’église et de l’état n’est pas appliquée)

Mireille- 04:03:21

Rien à foutre de notre dame ! il faudrait en faire un logement pour les sans-abris !


Ça se passe de commentaires.
Il est incroyable que d’aucuns aujourd’hui s’acharnent sur le peu qui reste de l’Église catholique.
Celle-ci, moribonde, ne représente en aucune manière la moindre menace pour notre civilisation.
De plus, le pape François se débrouille très bien tout seul pour dynamiter les ruines de son Église.
Les mêmes laïcards sont en revanche totalement aveugles et muets quand il s’agit de l’islam, quand ils ne sont pas les complices actifs de l’islamisation de notre pays.


Venons-en maintenant aux écolo-bobos déjantés. C’est le gros du peloton :

03/02/2021 à 18:12:56

Ce n’est pas Notre Dame qui donnera de l’oxygène à nos enfants ! Arrêtons de massacrer la planète de nos enfants.

Alicia- 06/03/2021 à 10:51:26

C’est honteux !! Les arbres sont des êtres vivants. On peut prendre une autre matière à la place.

Fabienne- 06/03/2021 à 23:12:31

Je m’insurge contre cet assassinat d’arbres. L’époque de ces grandeurs stupides vers leur ciel est révolue

 Ici, terre. Laissons ces arbres vivre. Dans 10 jours, huit chênes centenaires de la forêt de Bercée en Sarthe seront abattus.

Pavel- 04/02/2021 à 02:47:11

Parce que je suis d’accord : c’est un véritable écocide !!

Les grands mots sont lâchés : crime d’écocide, « assassinat d’arbre ».
Même les végans sont dépassés : là, on ne peut même pas tuer un végétal.
Qui dira mieux demain ?


Enfin, ceux qui cherchent à donner une justification scientifique.
Tout y passe : le réchauffement climatique, le rapport du Giec, la décarbonation de l’économie.
Tout faux : au contraire, utiliser une charpente en bois est une manière élégante de stocker le CO2 tant honni.

On trouve aussi sous diverses formes un plaidoyer pour préserver la forêt :

Claudine – 04/02/2021 à 13:12:28

Nous ne sommes plus au Moyen Âge où les forêts étaient abondantes… Refaire à l’identique cette charpente serait criminel : nous manquons déjà tellement de forêts ! hélas…

Là encore, tout faux :
« Représentant entre 8,9 et 9,5 millions d’hectares en 1830, la surface forestière française atteint 14,1 millions d’hectares en 1985, et 16,9 millions d’hectares en 2018, soit environ 31 % du territoire métropolitain. Cela équivaut au niveau de la fin du Moyen Âge. En métropole, la superficie forestière progresse de 0,7 % par an depuis 1980. (Extrait d’un article du Point en date du 03/09/2019) »

Un autre pour la biodiversité :

03/02/2021 à 18:47:50

Je souhaite que nous préservions notre biodiversité.


Encore raté ! Wiipédia nous informe que les deux principales essences de la forêt française métropolitaine se répartissent ainsi :
 le chêne pédonculé, 11 % ;
• le chêne rouvre ou sessile, 11 % ;

Donc couper des chênes, c’est en fait agir pour la biodiversité !

Dernier argument :


Denise- 05/02/2021 à 08:50:19

Nos forêts sont l’avenir de la planète : un chêne peut accueillir jusqu’à 284 espèces d’insectes et son action en faveur de la biodiversité est plus importante que la transformation de celui-ci en un poteau destiné à maintenir la toiture d’un des plus prestigieux édifices de notre pays.



Je n’ai pas été personnellement dénombrer les bestioles accueillies par les chênes. Je ne doute pas un instant que notre Denise l’ait fait elle-même, à moins qu’elle n’ait repris à son compte une publication « scientifique ».
Admettons cependant le chiffre de 284 espèces d’insectes : ce dernier argument ne tient pas non plus, car le chêne abattu sera replanté et les petites bébêtes auront encore le gîte et le couvert pour les siècles des siècles.
C’est ainsi en France. Il n’y a plus de forêt primaire depuis belle lurette. Le chêne abattu a été planté par des hommes d’autrefois et des hommes d’aujourd’hui replanteront d’autres chênes pour les générations futures.


Cesser de couper les chênes n’a donc aucun sens:
On va finir par trouver des réponses du genre : « Protégez la forêt, tuez un écolo ! »

Notons tout de même que, moins d’une fois sur cent, il se trouve un internaute faisant preuve d’un minimum de bon sens :

Paul- 25/03/2021 à 18 :34 :59

Je ne signe pas. Cette pétition est dans le politiquement correct. Il faut réfléchir un peu. Si personne n’utilise du bois de chêne, personne n’en plantera.

Ce n’est pas un écocide mais une utilisation raisonnée de ces arbres qui de toute façon auraient péri un jour.

Oui à la défense de la nature, non à l’idéologie khmer verte.



Les internautes honnêtes apportant des commentaires pertinents en raison de leurs connaissances (forestiers, charpentiers ou architectes) reçoivent des torrents d’insultes outrancières.
Car tels sont les écolos : intolérants, sectaires et dogmatiques ainsi que persuadés de détenir la Vérité.


Voici donc l’état des lieux.
Dans notre société où les idéologies traditionnelles se sont effondrées, qu’elles soient politiques ou religieuses, nos concitoyens en mal d’exister s’inventent des combats ubuesques.


Ce sont désormais les seuls qui s’engagent dans le combat politique au nom de ces combats grotesques.

C’est à cause de ces turlupins que sept grandes villes françaises sont tombées aux mains d’EELV (Lyon, Strasbourg, Bordeaux, Besançon, Tours, Annecy et Grenoble).

Si nous n’y prenons garde, les mêmes fous furieux peuvent prendre d’autres responsabilités.

Il est de notre devoir de remotiver les abstentionnistes et de dénoncer les utopies farfelues d’une poignée d’hurluberlus dévorés par une activisme frénétique.


Notre monde est déjà menacé par la vague verte de l’islam, ne laissons pas une autre vague verte parachever sa destruction.

Raoul Giraudet

« Il faut raser Notre Dame pour loger des migrants »

(Source : Résistance Républicaine)

 

Le Nouvel Ordre Mondial et ses méfaits

Site du Rav Haim Dynovisz

.        Afin que les peuples puissent résister aux forces du mal qui nous meurtrissent et nous enchaînent, à la condition qu’ils s’unissent – Compris les moutons de Panurge ? Si nous voulons vivre libres, nous devons comprendre qu’il faut lutter de toutes nos forces contre celles du mal qui veulent faire de nous leurs esclaves. louyehi _____________________________________________________

Un cours de Monsieur Abbabou et du Rav Dynovisz

REVELATIONS INCROYABLES DE MONSIEUR ABABOU SUR LE NOUVEL ORDRE MONDIAL -29 MARS 2021 

(Source : Site du Rav)

 

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A lire aussi : De quoi et de qui Macron a-t-il peur ? Commande de 170 000 minutions de LBD !

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Macron, Merkel, Johnson, Ghebrevesus… annoncent une gouvernance mondiale de la santé !!!

 

La marche inéluctable de la dictature mondiale grâce et par le Covid, grâce et par les mondialistes au pouvoir, avec Macron-Merkel-Johnson en première ligne ! Et une fois de plus les peuples ne sont pas consultés du tout ! Des peuples soumis, des moutons obéissants, des gosses pour toute leur vie…

-Ils osent comparer le Covid à la seconde guerre mondiale !

Forts de cette monstrueuse comparaison – les familles des 50 ou 60 millions de morts apprécieront- ils annoncent un TRAITE  et une lutte à mort contre le nationalisme, au nom, comme toujours, de la paix, la sécurité, le prospérité et la santé. Bref, l’UE est une catastrophe, mais on en veut une autre, élargie, mondiale pour lutter dorénavant. On appréciera aussi… c’est avec l’alibi de la paix  et de la sécurité qu’ils ont construit l’UE qui nous amène directement la guerre, le terrorisme, la disparition de nos populations et l’insécurité. On n’a jamais été autant en danger dans notre vie quotidienne, dans notre avenir… La prospérité dans une France (et une UE) dévastée par le Covid, la dictature sanitaire, les faillites, l’endettement…. Ben voyons ! La Santé ? Pour ceux qui ont refusé hydroxychloroquine, ivermectine pour imposer remdesivir et vaccination qui fait naître de dangereux variants, ça ne manque pas d’air ! 

-Et ils annoncent préparer une plus grande pandémie encore… De là à les soupçonner de savoir qu’en vaccinant ils créent des variants, le monstre qui va nous exterminer il n’y a qu’un pas que je suis tentée de franchir…

https://resistancerepublicaine.com/2021/03/29/et-si-les-vaccines-etaient-des-assassins-mettant-en-danger-les-non-vaccines-en-creant-des-variants/

-La seconde solution pour la santé et la lutte contre les pandémies ? La vaccination ! Ils évoquent les traitements du bout des lèvres, et avec ce que l’on a vu pendant cette dictature sanitaire on comprend pourquoi.

–Hors l’international, hors les organisations soumises à l’OMS (qui a montré son inefficacité pour ne dire que cela) pas de salut ! Bref, la gouvernance mondiale de la Santé est en marche. Ça ne suffisait pas d’avoir les pseudos conseils scientifiques se mêlant de ce qu’ils ne connaissant pas, il va falloir dorénavant chercher la vérité chez Ghebreyesus et Fauci ! Bref, tout mis en commun… C’est, forcément, la disparition des chercheurs, des vrais savants comme Raoult. C’est la disparition de la recherche et des avancées et médicales et scientifiques.

–Contre toute logique, contre toute intelligence, il y a, bien entendu, le couplet mettant sur le même plan homme, animaux et planète… Pfff ! Mais il ne saurait y avoir de gouvernance mondiale sans l’alibi de La défense de la planète…

–Les signataires se donnent comme responsabilité d’obliger le monde entier à tirer des conséquences de l’épidémie… Si ce n’était pas si tragique, on en rirait à pleurer. Macron et Johnson qui ont géré de façon lamentable la crise Covid donner des leçons au monde entier… et annoncer qu’on va pleurer des larmes de sang pendant ces décennies !

L’article signé par 24 leaders mondiaux – dont Boris Johnson – dans son intégralité

«La pandémie de Covid-19 est le plus grand défi pour la communauté mondiale depuis les années 1940. À cette époque, à la suite de la dévastation de deux guerres mondiales, les dirigeants politiques se sont réunis pour forger le système multilatéral. Les objectifs étaient clairs: rassembler les pays, dissiper les tentations de l’isolationnisme et du nationalisme et relever les défis qui ne pouvaient être relevés qu’ensemble dans un esprit de solidarité et de coopération: à savoir la paix, la prospérité, la santé et la sécurité.

«Aujourd’hui, nous avons le même espoir qu’en luttant ensemble pour vaincre la pandémie de Covid-19, nous pourrons construire une architecture de santé internationale plus robuste qui protégera les générations futures. Il y aura d’autres pandémies et d’autres urgences sanitaires majeures. Aucun gouvernement ou agence multilatérale ne peut à lui seul faire face à cette menace. La question n’est pas de savoir si, mais quand. Ensemble, nous devons être mieux préparés pour prévoir, prévenir, détecter, évaluer et réagir efficacement aux pandémies de manière hautement coordonnée. La pandémie de Covid-19 a été un rappel brutal et douloureux que personne n’est en sécurité tant que tout le monde n’est pas en sécurité.

«Nous sommes donc déterminés à garantir un accès universel et équitable à des vaccins, des médicaments et des diagnostics sûrs, efficaces et abordables pour cette pandémie et les futures. La vaccination est un bien public mondial et nous devrons être en mesure de développer, fabriquer et déployer des vaccins le plus rapidement possible. C’est pourquoi l’Accélérateur d’accès aux outils Covid-19 (ACT-A) a été mis en place afin de promouvoir l’égalité d’accès aux tests, aux traitements et aux vaccins et de soutenir les systèmes de santé à travers le monde. ACT-A a donné des résultats sur de nombreux aspects, mais un accès équitable n’est pas encore atteint. Nous pouvons faire plus pour promouvoir l’accès mondial.

«À cette fin, nous pensons que les nations devraient travailler ensemble à l’élaboration d’un nouveau traité international de préparation et d’intervention en cas de pandémie. Un tel engagement collectif renouvelé serait une étape importante dans le renforcement de la préparation à une pandémie au plus haut niveau politique. Il serait ancré dans la constitution de l’Organisation mondiale de la santé, faisant appel à d’autres organisations pertinentes essentielles à cet effort, à l’appui du principe de la santé pour tous. Les instruments de santé mondiaux existants, en particulier le Règlement sanitaire international, sous-tendent un tel traité, garantissant une base solide et éprouvée sur laquelle nous pouvons construire et nous améliorer.

«Le principal objectif de ce traité serait de favoriser une approche pangouvernementale et sociale, renforçant les capacités nationales, régionales et mondiales et la résilience aux futures pandémies. Cela comprend un renforcement considérable de la coopération internationale pour améliorer, par exemple, les systèmes d’alerte, le partage de données, la recherche et la production et la distribution locales, régionales et mondiales de contre-mesures médicales et de santé publique, telles que les vaccins, les médicaments, les diagnostics et les équipements de protection individuelle.

«Cela inclurait également la reconnaissance d’une approche« One Health »qui relie la santé des humains, des animaux et de notre planète. Et un tel traité devrait conduire à davantage de responsabilité mutuelle et de responsabilité partagée, de transparence et de coopération au sein du système international et avec ses règles et normes.

«Pour y parvenir, nous travaillerons avec les chefs d’État et de gouvernement du monde entier et toutes les parties prenantes, y compris la société civile et le secteur privé. Nous sommes convaincus qu’il est de notre responsabilité, en tant que dirigeants de nations et d’institutions internationales, de veiller à ce que le monde tire les leçons de la pandémie de Covid-19.

«À un moment où Covid-19 a exploité nos faiblesses et nos divisions, nous devons saisir cette opportunité et nous rassembler en tant que communauté mondiale pour une coopération pacifique qui va au-delà de cette crise. Renforcer nos capacités et nos systèmes pour y parvenir prendra du temps et exigera un engagement politique, financier et sociétal soutenu pendant de nombreuses années.

«Notre solidarité pour faire en sorte que le monde soit mieux préparé sera notre héritage qui protège nos enfants et petits-enfants et minimise l’impact des futures pandémies sur nos économies et nos sociétés. La préparation aux pandémies a besoin d’un leadership mondial pour un système de santé mondial adapté à ce millénaire. Pour faire de cet engagement une réalité, nous devons être guidés par la solidarité, l’équité, la transparence, l’inclusivité et l’équité.  »

Boris Johnson, Premier Ministre du Royaume-Uni ; 

Emmanuel Macron, président de la France ;

Angela Merkel, chancelière de l’Allemagne ;

Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé

et 21 autres dirigeants mondiaux.

Extrait d’un long article à l’adresse ci-dessous, traduit par google.

https://www.dailymail.co.uk/news/article-9416347/Johnson-Merkel-Macron-declare-world-needs-post-Covid-treaty.html

Traduction en français :

https://translate.google.com/translate?sl=en&tl=fr&u=https://www.dailymail.co.uk/news/article-9416347/Johnson-Merkel-Macron-declare-world-needs-post-Covid-treaty.html

Christine Tasin

Macron, Merkel, Johnson, Ghebreyesus… annoncent une gouvernance mondiale de la santé !!!

(Source : Résistance Républicaine)

AVIS A NOS LECTEURS : 

Bien que nous soyons le 1er avril, ceci n’est pas un poisson d’avril ! Notre hébergeur, WordPress empêche actuellement notre blog de continuer à diffuser ! A notre grand regret, nous allons donc sans doute bientôt disparaître du Net.

Bien sûr, nous sommes un blog « politiquement incorrect », et alors ? Nous crions notre droit à la parole au nom de la liberté d’expression.

Est-ce un pur hasard si c’est tout de suite après avoir diffusé la vidéo ci-dessus, qui révèle pourquoi nous vivons actuellement un tel cauchemar, et l’article ci-dessus (un de trop ?) la cause de nos ennuis ?

Cette manière d’empêcher les gens de s’exprimer procède ni plus ni moins de la dictature, dans le droit fil d’un gouvernement entièrement vendu à l’ennemi qui trahit 24h/24, impunément, son peuple et son pays.

Malheureusement, nous n’en sommes qu’au début, alors nous savons que bien des mauvaises surprises nous attendent encore, et non des moindres…

Si nous ne réussissons pas à revenir, bon courage à tous,

et vive la France !

louyehi

 

Pessa’h, la Pâque juive, la célébration de la liberté

Afficher l’image sourceLecture de la Hagada de Pessa’h en famille  ______________________________________________________

Afficher l’image source Le 7ème Rabbi de Loubavitch,  Menachem Mendel Schneerson, héritier de la dynastie du ‘Hassidisme Habad, fondée en 1797 par Rabbi Schnéour Zalman de Lyadi

Célébrons la liberté !

En célébrant Pessa’h chaque année, nous rappelons ce grand événement à l’aube de notre histoire. Le peuple juif est libéré de l’esclavage en Egypte ; ceux sont des hommes et des femmes libres qui vont recevoir la Torah.

A propos du verset « et ces jours sont commémorés et sont faits » (Esther 9,28), nos sages enseignent que lorsqu’ils sont commémorés, ils sont spirituellement réactivés. Ainsi, la bonté de D.ieu qui accomplit tant de miracles dans le passé, ressurgit par notre acte de mémoire.

Pessa’h est le « temps de notre liberté ». Certes, la sortie du peuple juif d’Egypte est un événement historique. Toutefois, nos sages enseignent que, dans chaque génération, chaque jour, nous devons nous considérer comme nous-mêmes sortis d’Egypte.

La liberté demande une attention constante. Chaque jour et chaque contexte peuvent constituer un équivalent particulier de l’Egypte, une manière de mettre en cause la liberté du Juif.

La menace la plus grave vient peut-être de l’intérieur. Par exemple, être convaincu que certains accomplissements nous dépassent ou croire complaisamment que l’on n’est pas né pour atteindre les sommets de la vie spirituelle. Penser cela, c’est se limiter, se rendre captif d’une illusion.

Pessa’h est donc un véritable processus d’auto-libération. La fête et ses rites sont autant de symboles du combat toujours renouvelé au sein du Juif pour y créer l’espace de liberté qui lui permettra d’accomplir tout son potentiel spirituel.

(Source : D’après les enseignements du Rabbi de Loubavitch – Guide pour vivre les fêtes – Pessa’h 5781 (du 27 mars au soir au 4 avril 2021 – Beth Loubavitch Île-de-France)

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La fête de Pessa’h vue par la Cabale

Le Chabbat de ‘Hol Hamoed Pessa’h, nous lisons la haftara d’Ezéchiel sur les ossements desséchés et la résurrection des morts (chapitre 37). Les sages d’Israël ont choisi cette lecture à Pessa’h car c’est à cette période de l’année que la résurrection des morts aura lieu à la fin des temps, après la venue du Messie. Mais quel est le lien entre Pessa’h et la résurrection des morts ?

Pour répondre à cette question il nous faut d’abord comprendre ce que recouvre la notion de résurrection des morts. Cette notion est un des fondements de la foi juive, comme le décrit Maïmonide dans ses treize principes de foi : ‘La foi en la résurrection des morts est un des fondements de la Torah de Moïse, et celui qui n’y croit pas ne peut pas adhérer à la religion juive« (Rambam Introduction au chapitre ‘Héleq du Traité Sanhédrin) Pourquoi la résurrection des morts est-elle érigée en un tel dogme incontournable par le Rambam ? La réponse est fournie par Maïmonide lui-même : on est obligé de croire dans les miracles, car sinon on n’admettrait pas la toute-puissance de D.ieu, en particulier le fait qu’Il a créé le monde et peut donc le modifier à Sa guise. Les miracles, et entre autres la résurrection des morts seraient donc la preuve que le monde n’est pas de toute éternité, comme le pensait Aristote. D’où l’importance cardinale que Maïmonide accorde à la résurrection des morts. Le Talmud avait d’ailleurs déjà souligné la centralité de la résurrection des morts : « Il n’y a pas de commandement qui n’entretienne un rapport avec la résurrection des morts. » (Traité Kiddouchin 39b).

Tous les commandements sont donc liés – indirectement – à la résurrection des morts. Ceci nous amène à la question primordiale de savoir quelle est la nature profonde des commandements. D’après le Talmud, elles servent à « polir » l’homme, c’est-à-dire à l’améliorer. Les commandements aident l’homme à canaliser ses pulsions, ses désirs matériels vers une aspiration plus haute. Ainsi, sa corporéité se verra réhaussée au rang de vecteur de spiritualité, et non facteur de « chute spirituelle » ou de « tombeau pour l’âme », comme le voient la chrétienté et la philosophie, respectivement. Lorsque j’accomplis un commandement, par exemple celui de mettre les phylactères, (les téfilines), mon bras et ma tête ne sont plus seulement un morceau de chair qui me sert à réaliser des actes, mais ils deviennent l’instrument de la volonté divine me permettant de relier le monde de la matière avec celui de la sainteté.

Cette compréhension du sens des commandements nous permettra de mieux saisir ce que recouvre la résurrection des morts : cet événement arrivera à la fin des temps car il représente le summum de l’élévation du corps. En effet, celui-ci sera ressuscité par D.ieu Lui-Même, c’es à dire qu’il atteindra une dimension entièrement spirituelle. Il sera donc du même niveau que l’âme, alors qu’aujourd’hui, le corps représente une enveloppe pour l’âme, qui, elle, provient directement de D.ieu. Comme le dit le verset « l’âme est une parcelle de D.ieu (Job 31,2), elle est donc parfaite et n’a rien à corriger. Le corps, au contraire, provient de la dissimulation de D.ieu par rapport à la source première. En termes cabalistiques, l’âme provient du « kav », du rayonnement de la lumière de D.ieu qui s’est mis en place pour éclairer le monde, alors que le corps émerge du « réchimou », de l’espace vide primordial duquel l’Infini s’est retiré pour laisser la place au monde et au travail de l’homme. Ce travail consistera justement à faire revenir la lumière divine dans cet espace vide, à faire en sorte que le corps serve l’âme. Le Ramhal, dans Daat Tévounot, nous explique que le corps, pendant  les 6 000 ans de l’histoire de l’humanité (selon le calendrier hébreu, nous sommes cette année en l’an 5781) domine sur l’âme, alors qu’à la fin des temps, l’âme aura la suprématie, car l’humanité aura atteint la « connaissance de D.ieu », c’est-à-dire la primauté du spirituel sur le matériel.

La résurrection des morts, d’après le Ramhal, représente le summum de la réparation. Celui-ci s’opère en effet en 3 phases. La première consiste en la pratique des commandements et l’étude de la Torah, qui est l’élévation maximale de l’homme durant sa vie. Cette élévation est le fait de l’âme, qui D.ieu a introduite dans le corps pour purifier celui-ci. En faisant de la Torah et des commandements l’essentiel de se vie, on arrive ainsi à retirer du corps les scories qui lui sont intrinsèquement liées ; le corps provenant du « réchimou », c’est-à-dire du voilement de la Présence divine, il recèle en lui le potentiel de l’obscurité du monde, du mal : ce sont en effet les désirs et les pulsions corporellesqui entraînent l’home vers la faute. Le but de l’insufflation de l’âme dans le corps de l’humain par D.ieu sera d’amener ce corps à la quasi-perfection, lorsque celui-ci aura dominé et dirigé ses besoins physiques vers une haute spiritualité, ceci s’accomplissant par le respect des commandements. Mais il ne s’agit pas de la perfection totale. En effet, depuis la faute d’Adam, il faut passer obligatoirement par la mort pour arriver à un degré parfait de purification du corps.

A l’origine, le Maître du monde a créé l’homme pour qu’il soit éternel comme Lui. Ce n’est qu’à la suite de la faute du premier humain que celui-ci déchut de ce statut d’être éternel, et que D.ieu déclara qu’il devrait connaître la mort, c’est-à-dire le temps dans sa dimension relative, et non l’éternité qui est le dépassement du mal existant dans le monde. Ainsi, par la mort, l’homme accèdera à la purification totale de son corps, représentant la la seconde phase de la réparation. La 3ème phase de la réparation de la faute d’Adam sera la résurrection des morts. A la fin des temps, au 7ème millénaire, le corps ressuscitera et sera éclairé de la même lumière divine que l’âme. Il n’y aura ainsi plus de dichotomie entre le matériel et le spirituel, entre le corps et l’âme, entre le « réchimou » et le « kav ». D’après le Ramhal (qui s’inspire lui-même du livre « Brit Menou’ha »), la synthèse totale du corps et de l’âme n’aura lieu qu’au 10ème millénaire. Cependant, ce processus commencera à partir du 7ème millénaire.

C’est ce monde  de perfection que D.ieu nous a montré au moment de la sortie d’Egypte. Le soir de Pessa’h, le monde brille de la lumière provenant directement de la Présence divine qui s’est faite toute proche, et qui se manifeste de la façon la plus intense qui soit. Le Zohar nous dit que ce soir-là, les Enfants d’Israël (ils n’étaient pas encore le peuple d’Israël) ont aperçu une lumière qui ne reviendrait que 50 jours plus tard, lors du don de la Torah. Ce soir-là, ils ont compris que tout ce qui existe dans le monde, matériel et spirituel, n’a qu’une seule Source : D.ieu Qui donne la vie du corps et de l’âme. D.ieu Qui la reprend lorsqu’il le désire (la mort surnaturelle des premiers-nés Egyptiens venait de le prouver dans toute son acuité). D.ieu Qui la redonnera à la fin des temps, lorsque tous les humains de la terre auront accepté le principe de l’unité de D.ieu dans la souveraineté du monde. 

C’est aussi pour cela que le Messie se révèlera avant la résurrection. Le Messie est celui qui permet l’unification de toutes les compré-hensions, de tous les événements. Le Messie fera advenir une réalité de l’unité, où l’humain comprendra par lui-même que tout provient de la Source unique, qui fait jaillir la lumière inondant le monde de bonté. Cette époque, nous dit le Ramhal, sera supérieure à ce qu’on avait connu à ‘époque du Temple de Jérusalem, car les hommes avaient besoin de miracles, c’est-à-dire, de signes extérieurs pour affermir leur foi. A l’époque du Messie, la terre sera remplie de la connaissance de D.ieu, connaissance intérieure qui viendra signifier un changement en profondeur du caractère de l’homme : celui-ci sera mûr pour recevoir le message de l’unité primordiale. Le Messie rassemblera les hommes parfaits qui vivront l’unité sous le signe de l’éternité. 

Si la résurrection doit arriver à Pessa’h, c’est parce que ces deux événements représentent le summum de la révélation divine, l’un au début de l’histoire, l’autre à la fin.

(Source : Extrait de « L’essence de la Torah éclairée par la Cabale », par Rav Mordékhaï Chriqui et Dr Avraham-Gilles Morali, aux Editions Ramhal)

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Seine-Saint-Denis : la petite Kaïna, tuée sur un passage piéton par une racaille lors d’une course sauvage

Prefecture building of the Seine-Saint-Denis department, in BobignySeine-Saint-Denis  ____________________________________________________

Samedi 27 mars, à Aulnay-sous-Bois (), une petite fille de six ans a été tuée par un jeune chauffard qui a immédiatement pris la fuite. Selon plusieurs sources, la voiture était lancée dans une « course » sauvage, relate Le Figaro.

L’accident a eu lieu sur la route de Mitry, peu avant 20 heures. Au moment où elle traversait la chaussée « sur un passage piéton, accompagnée de son frère aîné », la fillette a été percutée de plein fouet par un véhicule roulant à vive allure.

Malgré les efforts du SAMU, puis des soignants de l’hôpital d’Aulnay-Villepinte où elle a été transférée, la victime, en arrêt cardio-respiratoire, n’a pu être ranimée et est décédée dans la soirée. Son frère est indemne.

Une course sauvage en ville durant le 

Le chauffard ne s’est pas arrêté et a pris la fuite, mais grâce à la vidéosurveillance, le véhicule a pu être identifié. Le responsable de l’accident et son passager, âgés d’une vingtaine d’années, ont été interpellés à Sevran.

Le parquet de Bobigny a indiqué qu’ils avaient été placés en garde à vue et qu’une enquête a été confiée au commissariat de Sevran pour homicide involontaire. On ignore, pour l’instant, si des stupéfiants ou de l’ sont impliqués.

Sur , Linda Kebbab, déléguée nationale Unité-SGP , a déclaré que les auteurs des faits « faisaient la course en voiture durant le couvre-feu » et « ont abandonné leur victime sans s’arrêter ».

Seine-Saint-Denis : une fillette tuée sur un passage piéton par un chauffard lors d’une course sauvage

(Source : Boulevard Voltaire)

Mediator : l’Agence du médicament et le laboratoire Servier condamnés

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Lundi 29 mars, après plus de neuf mois d’audiences (et presque autant de délibérés), le tribunal correctionnel de  a condamné le fabricant de ce produit pharmaceutique dangereux à 2,7 millions d’euros d’amende. Jean-Philippe Seta, bras droit du président du laboratoire, est condamné à 4 ans de prison avec sursis.

Une condamnation qui déçoit cependant les parties civiles (6.793 personnes), car 10.228.000 euros d’amendes avaient été requis par le parquet à l’encontre de la maison mère et de cinq sociétés du groupe pharmaceutique, qui emploie plus de 22.000 personnes dans le monde et a réalisé, en 2019, un chiffre d’affaires de près de 4,7 milliards d’euros en 2019.

La pneumologue Irène Frachon, qui a révélé le scandale il y a plus de dix ans, rappelle, par ailleurs, que le Mediator a rapporté au groupe près d’un milliard d’euros sur trois décennies.

« C’est un vrai crime industriel »

Mis au point à la fin des années 1960, le Mediator, aussi appelé Benfluorex, a été vendu pendant 33 ans et même remboursé par la  avant d’être interdit en novembre 2009. « C’est un vrai crime industriel », dénonce le docteur Irène Frachon. Selon elle, le Mediator a rapporté au groupe près d’un milliard d’euros en trente ans..

Le Mediator est resté en vente « grâce à l’étonnante indulgence de l’Agence du médicament »

Trois faits sont reprochés : « tromperie aggravée », « blessures et homicides involontaires » et « escroquerie ». Selon les experts, le Mediator aurait dû être retiré des pharmacies dès 1999, mais il est resté en vente « grâce à l’étonnante indulgence de l’Agence du médicament au sein de laquelle le groupe Servier avait su développer un réseau influent », analyse Le Point. Celle-ci a été condamnée à 303.000 euros.

Alors qu’il était progressivement interdit dans la plupart des autres pays, le produit a conservé en France son autorisation de mise sur le marché (AMM), faisant fi de la dangerosité de la molécule intervenant dans sa composition. Ce qui a entraîné plusieurs centaines de morts.

Durant le procès, le groupe Servier a reconnu sa responsabilité : « Il est indéniable que des patients ont souffert des effets de la prise du Mediator. Cela a été un drame pour certains patients et leurs proches. » L’entreprise a déjà versé plus de 177 millions d’euros d’indemnités (sur les 200 provisionnés à cet effet) à près de 3.884 patients.

Mediator : l’Agence du médicament et le laboratoire Servier condamnés

(Source : Boulevard Voltaire)

Les cancres

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Sans doute n’y a-t-il pas moins de lecteurs que par les siècles passés. On peut même penser que leur proportion est plus importante, l’analphabétisme et l’illettrisme ayant reculé par rapport au XIXe siècle et même jusque avant 1940. Une chose a changé, cependant, entraînant des bouleversements radicaux. Au XIXe siècle, le ton était donné par le petit nombre de ceux qui lisaient tandis que les masses suivaient leurs tendances. À l’école, les enfants n’avaient d’yeux que pour les sommets de la , de la peinture ou de la musique. Le travail des maîtres était moins ingrat, il accompagnait les regards dans leur élévation, tandis que les cancres étaient tenus en respect par leur propre insignifiance.

C’est cela qui a changé : la proportion de cancres n’est pas plus importante, mais leur vacarme s’est installé en maître.

Les cancres ont trouvé à la  des émissions et des produits culturels à leur portée, des séries roboratives, des fictions binaires, des shows de télé-réalité, etc. De quoi leur donner de l’importance et de la visibilité, ignorant que leurs petits culs sexy faisaient office de talent. Plus nombreux, représentés par des partis politiques qui savent les caresser dans le sens du poil, les cancres donnent désormais le la. Ils confondent parodie et attaque ad hominem. Ils encensent et excommunient, ils définissent les canons du goût et de la bienséance.

Ils mettent à l’index Homère, Tolstoï ou Flaubert pour de prétendues raisons de patriarcat abusif ou de sexisme. Ils déprogramment Le Lac des cygnes, de Tchaïkovski. Ils dénient à une auteur blanche la capacité de traduire une poétesse noire. Le titre d’un roman d’Agatha Christie leur paraît raciste et ils en exigent la modification. Ils récusent Conrad et Stevenson au motif d’un prétendu colonialisme. Ils déconstruisent l’profanant les statues de Colbert ou de Richelieu. Ils s’inventent de nouvelles égéries, de nouveaux héros, n’hésitant pas à porter au pinacle des délinquants.

Ils font main basse sur les prodigieuses mannes de deniers publics qu’ils allouent à des productions devant respecter un certain nombre de critères ethniques, diversitaires ou paritaires. Ils imposent dans l’espace public les artefacts laids de Koons ou McCarthy. Ils blasphèment avec la désinvolte de potaches mais, pleutres, prennent soin de ne cibler que le  trop habitué à tendre l’autre joue. Ils transforment la culture en production culturelle assaisonnée de leurs mantras militants. Ils font d’une cérémonie des César une mascarade scatologique et vulgaire. Ils salissent tout ce qu’ils touchent, sûrs de leur impunité, avec l’absence de vergogne de qui a érigé sa propre médiocrité en référence universelle.

Roland Goelleur

Les cancres

(Source : Boulevard Voltaire)

Honneur à la Grèce, deux cents ans après sa libération du joug turc

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Le 25 mars 1821, les Grecs, qui souffraient sous la dictature musulmane du calife ottoman, se révoltèrent contre leurs occupants. Ainsi s’ouvrait l’une des révolutions populaires les plus romanesques du XIXe siècle commençant.
Après avoir souffert pendant presque 400 ans sous le joug ottoman, les élites grecques, par le biais de diverses alliances ou sociétés secrètes, décidèrent de profiter de l’affaiblissement du califat pour reconquérir leur indépendance. Rapidement, des bandes , notamment dans le Péloponnèse, remportent les premières victoires. Les petites îles de la péninsule reconquièrent leur indépendance. Les forteresses ottomanes commencent à tomber, notamment Lépante, symbole de la chrétienté triomphante lors de la célèbre bataille navale éponyme.
La riposte turque est d’abord aveuglément sauvage : le patriarche de Constantinople, Grégoire V, est pendu début avril, et son corps exposé plusieurs jours. Par la suite, l’armée ottomane organise la reconquête, notamment sous la forme d’expéditions punitives. En 1822, l’île de Chios est ravagée par les Turcs, qui tuent plusieurs dizaines de milliers de personnes et vendent les survivants en . On peut lire, à ce sujet, le poème L’Enfant, de . La situation émeut d’ailleurs les écrivains romantiques occidentaux qui, sous le nom de Philhellènes, s’engagent pour défendre, les armes à la main, le berceau de la  européenne.
Pendant ce temps, les grandes puissances tergiversent. La , qui voit dans la Grèce l’occasion historique de réaliser son vieux rêve géopolitique (un débouché russe sur une mer chaude), soutient discrètement les insurgés. Certains potentats locaux du régime ottoman prennent également fait et cause pour l’indépendance grecque. Parmi eux, on trouve Ali Pacha de Janina, dont les lecteurs du Comte de Monte-Cristo se souviennent peut-être : en effet, sa fin romancée est racontée dans l’ouvrage, où il est censé être le père d’Haydée, fiancée du héros, et avoir été victime de la trahison de Fernand Mondego, dit le comte de Morcerf, l’un des antagonistes.
Tandis que les Turcs, à force de barbarie, reprennent le dessus, l’Occident finit par engager son armée. Les Philhellènes, souvent poètes, qui mettent leur peau au bout de leurs idées se sacrifient : Lord Byron mourra pour la Grèce. On est, à l’époque, loin de  posant en héros en Bosnie, tapi derrière un muret.
En 1824, tandis que le conflit s’enlise, l’Égypte vient au secours de la Turquie, par le jeu classique des solidarités confessionnelles. La puissante alliance est tout près de défaire la révolte grecque, déchirée par des dissensions internes. Il faut attendre 1827 pour qu’une expédition navale franco-anglo-russe défasse la flotte turco-égyptienne. Deux ans plus tard, en 1829, l’arrivée conjointe d’une expédition française et de troupes russes consacre la reprise de l’avantage par le camp chrétien.
Enfin, en 1830, la conférence de Londres entérine l’indépendance de la Grèce, qui gardera un lien privilégié avec ses sauveurs.
C’était il y a deux cents ans. La France, amie fidèle, a rendu hommage à la Grèce. Le président de la République a été interviewé en Grèce par Nikos Aliagas (excusez du peu !) et une tapisserie des Gobelins a été prêtée au Parlement grec.
Ce n’est peut-être pas grand-chose, mais n’oublions pas, en tous les cas, ce que nous devons au monde grec, ce que nous avons modestement essayé de lui rendre il y a deux siècles, et la proximité que nous devons garder avec la Grèce. Comme l’, ce pays jadis si grand est aujourd’hui aux prises avec une nouvelle invasion, migratoire cette fois. Les îles qui virent errer Ulysse sur la mer scintillante sont aujourd’hui des camps insalubres. On ne sait pas qui devra aider qui lors de la prochaine. Restons en contact.

Arnaud Florac

Honneur à la Grèce, deux cents ans après sa libération du joug turc

(Source : Boulevard Voltaire)