L’anti sionisme du général de Gaulle doit être dénoncé. La sécurité des Juifs en sera renforcée ! Par Arnold Lagémi

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L’impact gaulliste

La politique moyen orientale française a toujours ses assises dans les propos fondateurs du général de Gaulle tenus en 1967. Jamais, un responsable politique français n’a osé condamner cette « inauguration » de la diabolisation d’Israël, tout comme, jusqu’à la bénéfique intervention du Président Chirac, aucun politicien français n’avait reconnu l’implication de la France dans la collaboration avec l’Allemagne nazie.

Comment s’étonner, dans ces conditions que les opposants de tous bords à l’Etat d’Israël ne se sentent directement encouragés à manifester leur anti sionisme, participant, ainsi, au climat de suspicion à l’égard des Juifs Français coupables de soutenir un « Etat voyou ? »

Si le Chef de l’Etat estimait devoir invalider ce tournant regrettable de la politique étrangère française, nul doute que les Juifs de France se sentiraient dans une ambiance sécuritaire plus affirmée ! En effet, délégitimer l’Etat Juif selon un mode opératoire qui transforme les Israéliens en « voleurs de la terre arabe » ainsi que l’a affirmé le Général, contribue à rendre « complices » tous ceux qui soutiennent cet Etat, en tête desquels se tiennent les Juifs vivant hors d’Israël.

Ainsi le soutien gouvernemental français à Israël, accordant à celui-ci des « frontières sûres et reconnues » ne peut être crédible, tant que les réserves gaullistes restent fondées !

Chacun aura saisi l’impact sécuritaire d’une telle condamnation !

La solitude d’Israël

Par ailleurs, si les Français n’étaient pas prêts à « mourir pour Dantzig, » ils ne le seraient pas davantage pour protéger les Juifs ! Cette évidence permet d’escompter la prochaine consécration d’un personnage singulier et redoutable : L’irrémédiable et coutumière solitude d’Israël, accompagnatrice de toutes les tragédies imposées au peuple juif.

Dans l’épreuve et l’adversité, mises à part quelques interventions individuelles, toutes les idéologies et leurs chapelles dissidentes ont abandonné les Juifs ! Du communisme au libéralisme en passant par la France Libre, les Juifs ont été lâchés quand ils n’ont pas été rendus responsables de leur propre sort !

En va-t-il autrement aujourd’hui ? NON !

Tout ce qui compte dans les forces et courants historiques contemporains, manifeste la volonté d’esseuler Israël.

A la condamnation du sionisme, principe fondateur et matriciel, suit tout un cortège de fatalités qui, du boycott sous ses diverses formes aux attaques idéologiques non masquées, pose la question de la légitimité d’Israël.

Dans l’immédiat, s’imposerait donc pour accorder intérêt et considération à la reconnaissance de la légitimité d’Israël, une affirmation émanant du plus haut sommet de l’Etat, déclarant caducs les propos du général de Gaulle tenus en 1967.

L’hostilité et le ressentiment, nuancés par cette nouvelle position, rejailliront, comme un frein à l’insécurité les certitudes qu’aux yeux de la France, Israël tient place parmi les Nations.

Source : Arnold Lagémi

(Vidéo ajoutée Europe-israël) ici : Lire la suite…

(Source : Europe-Israël)

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