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Hier soir, un débat organisé à partir d’une chaîne française, a mis en lumière et de façon inattendue la perception très particulière que les nations ont du sionisme, ès qualité » de l’idéologie servant d’assise et de fondement à la justification que les Juifs sont chez eux, en terre d’Israël.
Un des participants, universitaire, reconnu comme spécialiste de la question, tout en reconnaissant le droit d’Israël à la légitime défense affirma immédiatement après, ruinant ainsi la thèse qu’il semblait défendre précédemment, que si l’envoi d’engins meurtriers en Israël est irrecevable, il s’explique, cependant, par le traumatisme causé par « l’occupation » et le « colonialisme. »
Trouver « caution et raison » au bombardement de civils enlève tout crédit à la thèse défendue. Faire semblant de croire que Gaza est une enclave qu’occuperait toujours Israël, que le Gouch Katif est toujours sous juridiction israélienne, qualifient leur auteur en le rangeant parmi ceux qui caressent l’antisionisme de telle façon que les cajoleries n’empêchent pas la détraction de tenter quelques fugitives mais bien réelles apparitions.
Ce serait donc au nom d’un traumatisme passé et dépassé, qu’Israël serait la cible de fusées, missiles et autres diableries ?
Les Algériens seraient donc fondés d’opérer quelques initiatives de représailles vis-à-vis de la France, ex puissance occupante ?
La comparaison est stricto sensu du même acabit. La carence argumentaire oblige désormais à exhumer les vieilles dépouilles de l’antisionisme, faisant dévier le problème du bombardement insoutenable à l’installation des Juifs, sujet plus vaste où le mensonge peut s’affubler du masque de la vérité, et prendre le temps d’empoisonner, sans qu’on en prenne la mesure assassine tout de suite.
Un autre mensonge surmonté de la couronne de l’hypocrisie a sévi également comme polluant d’une extrême perversion dans le débat. Tous les participants, sauf l’Israélien, se distribuèrent médailles et encouragements en soulignant l’unanimité de la volonté d’un cessez le feu et affirmant qu’il serait une bonne opportunité pour tous les protagonistes.
Mais ce feu qu’on veut faire cesser est la conséquence directe de bombardements subis par Israël !
Il n’est pas causal, il est consécutif. Il est l’expression de cette légitime défense que tout le monde reconnaît à Israël.
Jusqu’en 1967, on voulait jeter les Juifs à la mer. Puis on se limita à la restitution des territoires conquis en 1967. Et, maintenant, subrepticement, on revient à la première thèse en niant avec modération, mais en niant, tout de même, souvent par des questions, plus que par des réponses, la légitimité de l’ambition sioniste. En maintenant un tir ciblé sur cet objectif, le peuple juif est soumis à « la question » c’est-à-dire, qu’on tente de le conduire sur les rivages empoisonnés inaugurés par de Gaulle, où la pression et le danger feront qu’Israël, croit-on, reconnaîtra sa fatale erreur : Croire qu’il est chez lui en Israël !
Il est singulier d’observer (mon ego n’est pas en cause, la vérité oui) que j’ai été, me semble t- le premier à souligner que, ne pas évacuer les enfants et les femmes de Gaza constituait une attitude criminelle passible de poursuites. Cet élément est brutalement repris avec une volonté de surenchérissement singulière. Comment comprendre, en effet, que journalistes, diplomates, au fait de ces réalités n’aient pas cru devoir accompagner Israël, dans son devoir d’informer les civils en faisant pleuvoir sur Gaza des tracts informant de ses intentions.
Plus commode d’attendre, bien sûr, les premières bavures et de rendre Israël responsable, en le pointant seul du doigt accusateur ! Aussi, changez de registre et apprenez en le déclinant à toutes les formes :
« Si notre haine du sionisme, se cache de moins en moins et que nos arguments commencent à sonner creux, c’est que notre argumentaire s’anémie.
En usant de légitime défense, vous nous redonnez espoir car vous supporterez, à coup sûr, la responsabilité d’un incident collatéral qui donnera une nouvelle vigueur à notre lutte !
En l’état, défenseurs de la fourberie et fervents du mensonge, réveillez-vous, la Palestine est une supercherie et si « Israël a volé les terres arabes » c’est qu’une fois de plus, « vous avez pris vos désirs pour des réalités. »
(Source : Europe-Israël)
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