Contre la GPA, un cri du coeur : où est la maman?

Marion Maréchal a eu bien raison, à l’annonce de la paternité de Jacquemus et son comparse, de pousser son cri du cœur : « où est la maman » ? La GPA, c’est vraiment réduire la femme en esclavage.

Ce qui est vraiment choquant, c’est la réponse des pro-GPA. Jamais à court de haine, tout en assurant que ce sont les défenseurs de la femme et de l’enfant qui sont haineux.

Par exemple Clément Beaune, qui a répondu : « jamais la dernière pour un propos dégueulasse sur une famille et des enfants. » Mais c’est lui qui est dégueulasse. Rappeler que tous les enfants ont une maman depuis que le monde est monde, n’est pas dégueulasse. Où est la maman de Clément Beaune ? Normalement, rouge de honte devant les propos de son fils.

« Où est votre cerveau », a demandé Rima Hassan. Nous dirions que le cerveau de Marion Maréchal se porte mieux que le sien et que beaucoup de cerveaux, notamment ceux de la gôche décomplexée qui n’hésite pas à glorifier la famille sans maman. Quant à Rima Hassan, pour Marion Maréchal, elle est plus rapide à s’occuper des Palestiniens que des mamans et des bébés français…Marion a bien montré dans sa défense que justement, elle a un cerveau.

Il y a aussi Mélanie Vogel sénatrice écolo, qui écrit : « on peut célébrer la vie, la diversité des familles… » la diversité, nous y voilà. Tout cela n’est que mensonge, car depuis que le monde est monde on fabrique les enfants de la même manière : avec un père et une mère. La maman est là, quelque part, toujours. Même si elle est scandaleusement effacée de la scène.

Ian Brossat, qui n’est qu’un bloc de haine, y est allé de son commentaire haineux : «Je préfèrerai toujours avoir deux papas qu’une mère comme Marion Maréchal.» Marion Maréchal de son côté n’a certainement pas envie d’avoir le p’tit Brossat comme fils.

Quant à Prisca Thévenot, c’est sans doute la pire. « Cette homophobie décomplexée est hallucinante » s’est-elle exclamée. Ce à quoi Marion Maréchal a eu la bonne réponse : je ne conteste pas la GPA uniquement chez les homosexuels. Je la conteste chez les couples hétérosexuels aussi. »

Dites-moi, Prisca Thévenot est bien porte-parole du gouvernement ? Et elle ne sait pas que Macronescu est contre la GPA et que de toutes manières la GPA est interdite en France ? Demander où est la maman n’est pas de l’homophobie. C’est vouloir respecter la loi, ce que Prisca Thévenot n’a pas l’air décidée à faire. Se féliciter qu’on enfreigne une loi quand on est porte parole du gouvernement, c’est un comble.

« Continuons à nous mobiliser contre toute forme de discrimination » a conclu Prisca Thévenot. Elle n’a pas senti le problème ? Qui est discriminé dans la GPA ? D’abord l’enfant, auquel il manque une mère. Il a tissé avec elle une relation profonde pendant neuf mois et est privé de cette relation pour le reste de sa vie. C’est un traumatisme.

Prisca Thévenot, interrogée sur l’interdiction de la GPA pour savoir si la ligne du gouvernement était toujours la même, a dans la même phrase parlé de l’homophobie supposée de Marion Maréchal et reconnu que la GPA est interdite. Ambiguité, quand tu nous tiens…Prisca Thévenot est bien dans la lignée du « en même temps » macronien, de son manque de logique, du permanent bluff jupitérien. Tel maître, tel valet.

Thévenot pourrait se poser la question de tous ceux qui n’étant pas milliardaires comme Jacquemus, ne peuvent pas se payer une GPA Une GPA coûte entre 60 000 et 240 000 euros. Ne sont-ils pas discriminés ?

Mais en fait c’est surtout la maman porteuse qui est discriminée. Quand la fête de la naissance est terminée, car les papas viennent souvent s’installer près d’elle, l’entourent et boivent à sa santé pendant deux semaines, la maman reste toute seule.

Comment peut-on demander à une maman d’être porteuse ? Ce que fait une maman normale, elle est incapable de le faire pour quiconque autre que son couple ou sa famille. Elle ne peut pas faire cela pour de l’argent.

On oublie trop souvent qu’être enceinte, ce n’est pas rien. Une maman donne tout à son enfant et se retrouve souvent avec moins de cheveux, les dents abîmées, les ongles cassants, des vergetures, et autres problèmes ennuyeux. Tout cela est sans prix.

Mais pire et cela on l’oublie, une femme enceinte risque sa vie. Il y a encore des femmes qui meurent en couche. Placenta praevia, embolie, éclampsie, diabète gestationnel, hémorragie grave, infections, hypertension…Sans oublier les cas de suicide pour dépression.

Les raisons sont multiples. Une femme décède tous les quatre jours d’une cause liée à la grossesse ou à l’accouchement. Soit environ, rien qu’ en France, 90 par an.

On ne peut pas demander à une femme de risquer sa vie pour de l’argent et pour, en plus, être privée de son enfant.

Dans la GPA, la femme en est réduite à être un incubateur. Un objet qu’on achète. La GPA est un traumatisme pour la maman, à laquelle il manque son enfant, et qui a été traitée en incubateur, en objet de consommation. On la jette quand on n’a plus besoin d’elle. On a vu en Inde ces dortoirs à incubateurs. Des femmes obligées d’être enfermées et surveillées durant leurs grossesses.

Quant à l’enfant, il devient une marchandise, qu’on peut retourner à l’expéditeur s’il ne plaît pas. Une clinique Ukrainienne avait choqué en faisant pour les GPA des prix «black friday», c’est à dire soldés, comme pour une vulgaire paire de chaussures ! Et une autre offre une garantie, un «redémarrage de programme» en cas de décès du bébé !

La GPA est un business de 14 milliards d’euros. C’est la loi du plus riche, du plus fort. C’est la loi de l’esclavage. Une bonne nouvelle au milieu de cet enfer : François-Xavier Bellamy a réussi à faire inscrire la GPA dans la traite interdite des femmes et des enfants.

La GPA enlève sa dignité à toute femme. Marion Maréchal mouche très bien Pascal Praud qui parlait des changements de société et des désirs des nouvelles générations, en lui disant que la politique doit avoir un projet et ne sert pas à accompagner les humeurs du moment.

Une GPA ne peut pas être éthique comme certains le disent. La GPA est contraire à l’intérêt des femmes et des enfants, à l’intérêt général tout court, et au bien-être de la société.

Donc qui est « dégueulasse » dans l’histoire ? Ce sont bien les Clément Beaune, Prisca Thévenot, Rima Hassan, Ian Brossat, Mélanie Vogel. Marion Maréchal n’est pas homophobe. Elle est pour le respect de la loi et contre la marchandisation de la femme et de l’enfant. Comment peut-on le lui reprocher ? C’est le monde à l’envers macronien.

La femme et l’enfant ne peuvent pas être l’objet d’un contrat, ils ne peuvent pas être vendus ni achetés. C’est une honte que nos hommes politiques puissent prêter la main à cela. Une honte qu’ils reprochent à Marion Maréchal de rappeler ces évidences.

La réaction outrée d’une certaine gôche qui se fiche de la famille montre bien que contre la GPA le mot d’ordre «où est la maman ?» est efficace. Marion Maréchal a gagné cette manche, haut la main. Mais la guerre n’est pas finie.

Sophie Durand

Source : RIPOSTE LAÏQUE – Contre la GPA, un cri du coeur : où est la maman ?

Une réponse à “Contre la GPA, un cri du coeur : où est la maman?

  1. Après ils s’étonnent des enfants déséquilibrés…

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