J’ai rêvé que la France était de retour

Et si cela arrivait vraiment !

J’ai fait ce rêve étrange et pénétrant…

… D’une France que j’aimais et qui nous portait au sommet et qui me fut volée, volée par une kyrielle d’être malveillants ou incompétents ou les deux à la fois, par des bandes de conquérants hostiles et par une suite de circonstances historiques contraires.

Les malveillants sont tous ceux qui depuis des lustres innombrables ont agi contre sa grandeur, contre sa prospérité et contre sa souveraineté.

Ils se nomment Jean Monnet, le traître à la solde de la CIA ou Robert Schuman l’opportuniste, un jour pétainiste et collabo et le lendemain gaulliste et résistant. À eux deux, ils ont dessaisi la Nation de son autonomie pour la livrer  à la domination de l’Amérique et à sa dilution dans un maelstrom informe mais à terme non informel, nommé Union européenne.

Ils se nomment Valéry Giscard d’Estaing et Jacques Chirac qui, les premiers, ont ouvert la voie à la submersion immigrationniste musulmane et à terme à un choc civilisationnel majeur qui se profile sous nos yeux hagards et celui indifférant de nos gouvernants.

Il se nomme François Mitterrand qui a renoncé au rang de la France dans la compétition mondiale par un compromis perdant et honteux avec le faux frère germanique, représenté par Helmut Kohl, ennemi deux fois centenaire de la France, dans le but de le contraindre à accepter l’intégration en échange d’un coup de main à la réunification de l’Allemagne.

Il se nomme Nicolas Sarkozy, suborneur de l’opinion des Français et meurtrier de la démocratie avec une arme par destination : le discrédit du référendum.

Il se nomme François Hollande, hédoniste par tempérament, doux rêveur par essence et incompétent par nature, destructeur de la stature présidentielle et du sens même de la Nation.

Il se nomme enfin Emmanuel Macron, sans doute le pire de tous, car étant le dernier il est en passe de donner le coup mortel. Le pire aussi car il concentre en sa personne l’ensemble des mauvais talents au service des mauvaises intentions de tous les autres et faisant fi de l’opinion générale des citoyens. Il fonce comme un bolide vers l’issue fatale ajoutant sa touche personnelle par le bouleversement de toutes les valeurs morales et sociétales qui ont fait que la France était mais n’est plus la France. Son horizon est à terme une gouvernance mondialisée qui ferait la part belle à une poignée d’élites hyper-productivistes et ultra-capitalistes contre la masse des êtres humains devenus docilement consuméristes et sagement passifs sur le plan politique, perdus dans une multitude d’indifférenciations conduisant à un abandon nihiliste  le plus absolu.

Les conquérants hostiles sont les masses migratoires musulmanes venants de territoires autrefois colonisés par la France qui, après les avoir dotés de toutes les chances de développement, leur a rendu une souveraineté dont elle-même est aujourd’hui menacée de privation. Ces conquistadors modernes n’ont rien à apporter à la vieille civilisation mais au contraire ils ont tout à saisir, à dérober, à spolier voire à détruire, par sauvagerie barbare, sans motivation autre que conquérir et soumettre,  sans réelle opposition et même avec l’aide de complices intérieurs agissant sous la férule du gourou satanique Jean-Luc Mélenchon.

Les circonstances historiques contraires sont incarnées par la redistribution des forces au niveau mondial et l’apparition de puissances nouvelles comme la Chine, l’Inde ou encore le Brésil. Dans ce contexte la France, affaiblie par toutes les chimères politiques intérieures, a eu du mal à résister aux flux commerciaux déloyaux qui la déséquilibrent un peu plus. Elle a du mal à passer d’un monde bipolaire à un monde multipolaire dans lequel les équations circonstancielles sont en permanence chamboulées et faute de disposer d’un pouvoir fort et homogène déserté d’une volonté d’exister et de gagner.

 J’ai fait ce rêve étrange et pénétrant… Le rêve d’une France dont le paysage politique nouveau était incarné par une alliance forte, cohérente et porteuse d’un avenir solide et lumineux.

Ce nouveau paysage était le fruit de ce que certains appellent depuis des années : l’union des Droites.

Dans mon rêve Marion Maréchal, Éric Zemmour, Jordan Bardella et Marine Le Pen se donnaient la main. Ils étaient entourés de Florian Philippot et de François Asselineau, suivis de Jean-Frédéric Poisson. Faisant fi de leur petites différences occasionnelles ils avançaient, réunis par un compromis fort et honnête, et portés par une ambition que le peuple de France approuve, pour refaire de la France cette nation puissante habitée de ce caractère à la fois fier et universel.

Laurent Wauquiez et Éric Ciotti avaient rejoint la formation gagnante et l’espérance se trouvait de nouveau à la barre.

J’ai fait ce rêve étrange et pénétrant où madame Kéké avait quitté ce lieu prestigieux raisonnant encore des assauts verbaux de Clemenceau   pour rejoindre son service dans un hôtel prestigieux.

Monsieur Aymeric Caron était retourné à son anonymat d’origine naturelle et consubstantiel à son vide intellectuel et mental. Danielle Obono avait décidé de retourner profiter des bienfaits de son Gabon natal, bien supérieurs aux libéralités que la France lui avait offertes. Quant à Louis Boyard , il tentait de retrouver un espace de communication où sa vulgarité puisse lui offrir une visibilité désormais masquée par le retour à un anonymat qu’il n’aurait jamais dû quitter.

J’ai fait ce rêve étrange et pénétrant et merveilleux où la France était de retour.

En m’éveillant, je me sentais habité d’un espoir qui m’avait depuis longtemps quitté en me disant : et si ça arrivait !

Jean-Jacques Fifre

Source : RIPOSTE LAÏQUE – J’ai rêvé que la France était de retour

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