Macron « le fol » veut doter l’Union européenne de l’arme nucléaire française !!

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Il faudrait être complètement débile pour partager notre protection nucléaire avec d’autres pays

Mardi 30 Janvier 2024, à Stockolm, en Suède, Macron affirme que « la France a la responsabilité de mettre sa capacité de dissuasion nucléaire à la disposition de l’Union européenne ».
Interrogé devant l’académie de défense suédoise sur le recours à la dissuasion nucléaire pour protéger l’Union européenne, Macron répond sans hésiter : « Oui, définitivement ! Une partie de nos intérêts vitaux sont dans l’Union européenne et cela nous confère une responsabilité particulière »

Mercredi 7 Février 2024, Macron s’exprime : « Nos forces nucléaires jouent un rôle dissuasif propre, notamment en Europe. Elles renforcent la sécurité de l’Europe par leur existence même et à cet égard ont une dimension authentiquement européenne. Sur ce point, notre indépendance de décision est pleinement compatible avec une solidarité inébranlable à l’égard de nos partenaires européens. Notre engagement pour leur sécurité et leur défense est l’expression naturelle de notre solidarité toujours plus étroite. Soyons clairs : les intérêts vitaux de la France ont désormais une dimension européenne ».

Jeudi 25 Avril 2024, dans un discours prononcé à la Sorbonne, face à 500 invités, dont les ambassadeurs des 26 autres États membres de l’Union européenne, Macron aborde la question nucléaire.
Macron prévient que l’Europe peut mourir si elle ne parvient pas à construire une défense robuste. Il avertit que l’Europe est confrontée à une menace existentielle posée par l’agression russe. Il plaide pour bâtir un « concept stratégique de défense européenne crédible ». Pour ce faire, il estime que la puissance de dissuasion nucléaire française ne doit pas être exclue.

Bâtir une Europe de la défense est depuis longtemps un objectif de la France, en particulier des centristes et des socialistes, depuis la IVè République et la Communauté Européenne de Défense avortée en 1954. Cet objectif s’est souvent heurté aux réticences des pays partenaires qui jugeaient plus sûr le parapluie de l’OTAN.

Macron déclare : « La dissuasion nucléaire est en effet au cœur de la stratégie de défense française. Elle est donc par essence un élément incontournable de la défense du continent européen ».
Macron observe également : « Les règles du jeu ont changé » du fait de « puissances désinhibées », comme la Russie et l’Iran ». Il déplore « un réveil encore trop faible face au réarmement généralisé du monde ». Face au désengagement américain, il plaide pour une Europe qui « assure sa sécurité ». Il rappelle la citation de Paul Valéry dans La Crise de l’Esprit, en 1919 : « Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles », et nous met en garde : « Notre Europe est mortelle.

Elle peut mourir ».
Ainsi, Macron plaide pour une « Europe puissance » et la constitution d’une Europe de la défense « crédible » aux côtés de l’OTAN et face à la Russie, devenue beaucoup plus menaçante depuis son invasion de l’Ukraine en Février 2022.

Samedi 27 Avril 2024, Macron dialoguait à Strasbourg avec de jeunes Européens, à l’initiative des journaux du groupe Ebra qui ont retranscrit leurs échanges. Il revient sur le thème récurrent et extrêmement sensible de la sécurité européenne.

Macron annonce que la guerre en Ukraine oblige les Européens à repenser leur logiciel de défense commune. Il appelle à un débat ouvert sur les moyens de dissuasion nucléaire utilisés pour défendre l’Union Européenne. Il estime que la puissance de dissuasion nucléaire ne doit pas être exclue.
« Être crédible, c’est avoir aussi des missiles de longue portée qui dissuaderaient les Russes. Et il y a l’arme nucléaire : la doctrine française est qu’on peut l’utiliser quand nos intérêts vitaux sont menacés. J’ai déjà dit qu’il y a une dimension européenne dans ces intérêts vitaux, sans les détailler car cette dissuasion concourrait à la crédibilité de la défense européenne ».

« Je suis pour ouvrir ce débat qui doit donc inclure la défense anti-missile, les tirs d’armes de longue portée, l’arme nucléaire pour ceux qui l’ont ou qui disposent sur leur sol de l’arme nucléaire américaine. Mettons tout sur la table et regardons ce qui nous protège véritablement de manière crédible ». La France garderait « sa spécificité mais est prête à contribuer davantage à la défense du sol européen ».
L’arme nucléaire française doit-elle servir à l’ensemble de l’Union européenne ? Faut-il doter l’Union européenne de l’arme nucléaire ? C’est la question mise sur la table par Macron.

Ces déclarations marquent un tournant. L’Élysée compte présenter son programme lors du Conseil européen post-élections les 27 et 28 Juin.
Les partenaires européens ne sont pas publiquement demandeurs d’une protection française. Ils sont déjà couverts pour la plupart par la dissuasion nucléaire de l’OTAN.

Macron peut compter sur le soutien des gens qui vomissent la France, le centre, une bonne partie de la gauche, en particulier les écologistes.

François Bayrou, allié de Macron, répond que les intérêts vitaux de la France et de l’Europe peuvent parfois se confondre. « Les intérêts vitaux de la France, aujourd’hui, c’est l’Europe. Il peut y avoir des circonstances dans lesquelles un gouvernement français décide qu’une menace sur l’Europe est une menace contre la France. Et c’est ce que le président de la République dit en disant : mettons tout sur la table. Imaginez une menace mortelle contre l’Allemagne. Vous croyez que nous serions à l’abri ? Vous croyez que nos intérêts vitaux ne seraient pas partagés par une menace de cet ordre ? Et donc oui, il est normal qu’on en parle ».

Tout en gardant l’entière responsabilité de l’arme nucléaire, « les autorités françaises peuvent toujours considérer que ce qui se joue en Europe, c’est leur destin ».
Marie Toussaint, tête de liste écologiste aux européennes, se montre favorable à un « saut fédéral européen ». Elle estime que cela signifie le « partage de cette force qu’est l’arme française, donc le nucléaire aussi ». Pour elle, « l’Europe doit être plus forte, dotée d’une diplomatie et d’une force communes ».
David Cormand, numéro 2 de la liste écologique, estime que « c’est déjà un peu le cas » au vu des alliances et traités, même si la dissuasion nucléaire n’est jamais clairement évoquée. Il répond aussi « Pourquoi pas ? »
Ainsi, Macron, suivi par tous les traîtres à la France, veut partager notre puissance nucléaire, européaniser notre puissance nucléaire, mettre la dissuasion nucléaire à la disposition de l’Union européenne.

Les oppositions se multiplient et reprochent à Macron de brader la souveraineté nationale.
François-Xavier Bellamy, tête de liste Les Républicains aux élections européennes, s’emporte :
« Un chef de l’État français ne devrait pas dire ça. Cette expression est d’une gravité exceptionnelle, parce que là nous touchons au nerf même de la souveraineté française …
La dissuasion nucléaire repose sur la maîtrise d’une technologie qui coûte très cher aux Français, qui est un investissement historique de notre pays, et en déposséder les Français, c’est une forfaiture pour le président de la République ».

Bastien Lachaud, député LFI, spécialiste des questions de défense : Macron « vient de porter un nouveau coup à la crédibilité de la dissuasion nucléaire française. La dissuasion nucléaire ne se partage pas. Sous couvert de défense du sol européen, Macron veut liquider l’autonomie stratégique française ».
Mathilde Panot, chef du groupe LFI, déclare : « La doctrine nucléaire française, c’est que nous ne croyons pas au parapluie. On ne va pas déclencher un feu nucléaire pour un autre pays ».
Pour Thierry Mariani, euro député RN, « Macron est en train de devenir un danger national. Après l’arme nucléaire, suivra le siège permanent de la France au Conseil de sécurité de l’ONU qui sera lui aussi bradé à l’Union européenne ».
Marine Le Pen réagit : « Nous l’avions annoncé, il a nié, il mentait. Emmanuel Macron souhaite bien partager avec l’Union européenne notre dissuasion nucléaire ».
Le RN plaide pour inscrire la dissuasion nucléaire dans la Constitution comme « élément inaliénable » de la souveraineté française.

Florian Philippot s’énerve : « C’est une rupture fondamentale avec la doctrine française. Avec le gaullisme. L’arme nucléaire est intrinsèquement liée à notre souveraineté nationale. C’est de fait la transférer à l’UE : c’est dire qu’on l’utilisera possiblement demain en cas de guerre de la Pologne ou de la Lettonie avec la Russie par exemple ».

Daniel Grosmaire, général de brigade aérienne en deuxième section, déplore la position de Macron : « C’est la deuxième fois en peu de temps que Macron fait une déclaration publique se rapportant à la « mutualisation » de notre dissuasion nucléaire au bénéfice d’une UE totalement fantasmée et sociétalement irréalisable (un sociétalement qui, ici, inclut aussi les aspects politiques et philosophiques). Il n’a rien compris au concept stratégique, et même ontologique, de ce que recouvre la dissuasion nucléaire (ou s’il l’a compris, ce dont je doute quand même, il le balaie du revers de la main), un concept qui ne peut s’appliquer qu’à une nation constituée, ce que l’on désigne communément sous le terme d’État-nation, ce que, ni l’UE, ni l’Europe ne sont en aucun cas (au sens d’Ernest Renan : « Une nation est une âme, un principe spirituel.

Deux choses qui, à vrai dire, n’en font qu’une, constituent cette âme, ce principe spirituel. L’une est dans le passé, l’autre dans le présent. L’une est la possession en commun d’un riche legs de souvenirs ; l’autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis ». Et encore faudrait-il déjà que Macron ait réfléchi et compris à ce qu’est une nation, ce dont on peut également douter eu égard à toutes ses déclarations publiques depuis son engagement en politique. Comme je ne cesse de l’écrire depuis avant même son élection en 2017, ce type est un traître à notre pays et il est même, de par sa position, le traître suprême. Chaque jour qu’il passe, il tue un peu plus notre pays, et comme l’ont écrit Pierre Cassen et Jacques Guillemain dans un petit ouvrage avant l’élection de 2022, il est le pire fossoyeur de la France ».

Samedi soir, sur BFMTV, Sarah El Hairy, ministre déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles, a violemment critiqué Marion Maréchal qui demande « Où est la maman ? » d’un enfant acheté par un couple d’homosexuels, via la GPA.
« J’ai honte du tweet de Marion Maréchal. Elle nie l’existence de familles entières. En tenant de tels propos, elle met en danger des enfants. Cette violence, elle la ramènera dans les cours d’école. Il faut sortir de l’hypocrisie ». Autrement dit, elle accuse Marion Maréchal d’appel à la haine.

Ces deux sujets clivants, en apparence sans rapport, s’inscrivent dans le programme mondialiste.
A partir de l’idéologie mondialiste, se déroule tout un catalogue de mesures et de projets dans tous les domaines : la mort de l’État-nation, la mise en place de l’Union européenne, État fédéral, l’immigration de masse, le multiculturalisme, l’islamisation, la disparition du christianisme, la table rase du passé, l’inversion des valeurs, la LGBTisation des esprits, l’homosexualisation de la société, l’écroulement de l’ordre naturel, la légalisation de l’eugénisme, de l’euthanasie, de la pédocriminalité, la dépopulation, la déshumanisation, la déculturation, la multiplication des crises, crise sanitaire, crise climatique, crise alimentaire, menace de guerres, intensification de la peur, le transhumanisme, la survenue du chaos, et l’installation d’un gouvernement mondial. Toujours pour le bien de l’humanité. Et un ensemble de divisions sur lesquelles s’appuie le pouvoir.

Aujourd’hui, l’antagonisme principal repose sur un problème territorial, la France, le patriotisme, ou l’Europe, le mondialisme. Toutes les questions de société, de morale, d’humanisme, découlent de cet affrontement, de cette rivalité entre les Français qui aiment et défendent leur pays et les Français anti France qui préparent la dissolution de la France par tous les moyens, beaucoup plus nombreux qu’on ne le pense.

Macron entretient une situation de guerre permanente, guerre contre le climat, guerre contre le virus, guerre contre la Russie, guerre contre les dissidents, et instille une peur chronique et endémique dans la population. Macron poursuit imperturbablement, froidement, et implacablement les objectifs du logiciel mondialiste. Il a été choisi à cet effet, il obéit à ses maîtres cachés avec un certain zèle.

Jean Saunier

Source : RIPOSTE LAÏQUE – Macron veut doter l’Union européenne de l’arme nucléaire française

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