Les grands dégénérés qui font peur à voir (et pas qu’aux petits enfants !) : on a envie de leur dire : « cache toi, t’es trop moche ! »

drag queen

« Horribles sorciers déguisés en femmes, et enfants de 4 à 8 ans, mélange des genres au Carreau du Temple. On aurait tort d’en rire : Pauvres enfants : c’est consternant ! » louyehi

Le Carreau du Temple fête ses 10 ans. Quelle bonne nouvelle (ou pas) ! Pour l’occasion, l’établissement culturel et sportif rénové en 2014 par la ville de Paris propose un certain nombre d’animations. Au programme, cours de danse, de sport, ateliers participatifs, spectacles, lectures et… des drag-queens ! Que ferait la mairie de Paris sans ses travestis ?

Après l’annonce de la sélection de Minima Gesté pour porter la flamme olympique, Soa de Muse et Mami Watta sont à leur tour à l’honneur dans la Ville Lumière. D’aucuns diront pourquoi pas. Après tout, il paraît que tous les goûts sont dans la nature. À vrai dire, le problème n’est pas que le Carreau du Temple mette en scène des drag-queens pour son anniversaire mais que les ateliers proposés soient tout public, voire spécifiquement destinés aux enfants.

Les drag-queens à l’honneur

Pour le premier événement, la Fierce Attitude, « ouvert à tou·te·s, quelque soit le niveau de danse, l’âge ou la forme physique » (en écriture inclusive et avec une faute d’orthographe), les petits Parisiens et leurs parents doivent « venir avec des chaussures à talons » pour « apprendre avec Soa de Muse, accompagnée de Mami Watta […] les différentes astuces pour bien marcher, bien poser et surtout avoir confiance en soi ! » Les drag-queens sont évidemment très bien placées pour parler de confiance en soi.

Le second s’articulera autour d’une lecture. Celle de Julian est une sirène, un livre dans lequel le héros « nous dit la futilité des barrières genrées et culturelles ». Soa de Muse, la « célèbre » drag-queen française, fera office de lecteur et s’emparera « avec grand appétit de l’aventure de Julian afin d’évoquer la possibilité de choisir librement ses modèles et de se projeter au-delà des références du genre ». En bref, comme le dit le site Paris Mômes, une sorte de Pariscope de la jeunesse qui référence les activités à faire dans la capitale avec des enfants, la drag-queen va « questionner les modèles de genre » auprès d’un public âgé de 4 à 8 ans.

À ce sujet — JO : une « drag-queen » portera la flamme olympique à Paris

Les enfants à l’horreur

Vous ne rêvez pas ! Ce week-end, le Carreau du Temple, « exploité par une Société publique locale, société anonyme à capitaux publics et administrée par des élus de la ville de Paris », se définissant comme un « service public pour les Parisien.ne.s », autrement dit financé par les impôts des administrés d’Anne Hidalgo, propose à des enfants qui savent à peine « comment on fait les bébés » de se questionner sur leur identité de genre.

Contacté par BV, le collectif Parents vigilants explique pourquoi il demande l’annulation de l’événement : « Ce que l’on dénonce, c’est l’hypersexualisation des enfants. Avec ce type de proposition, on vient perturber les repères des enfants qui ne sont pas en âge de se poser ces questions de genre. » Il ajoute : « Il faut protéger les enfants de toutes ces dérives wokistes qui sont très dangereuses pour eux. »

Sophie Audugé, déléguée générale de SOS Éducation, le confirme à BV : « L’environnement culturel et esthétique des spectacles de drag-queens est celui de la sexualisation des corps et des attitudes, usant d’une vision caricaturale de la femme en objet-sexuel sur talons aiguilles et jouant de la confusion des identités sexuées. Ce n’est pas adapté à des enfants. » Elle précise : « Entre 4 et 8 ans, les enfants se situent entre la période œdipienne et la phase de latence. » 

Une période durant laquelle ils ont besoin d’avoir « un cadre strict, rassurant autant que structurant, qui est celui de la différence des sexes, de la différence des générations, de la frontière entre l’intime et le public ». Selon elle, les drag-queens « créent une confusion à un âge où l’enfant n’est pas en mesure de prendre le recul nécessaire pour comprendre ce qu’il observe ». En d’autres termes, mettre un enfant devant un personnage à l’identité sexuelle indéfinissable et aux postures suggestives est chose néfaste.

Les drag-queens qui se prêtent au jeu, le Carreau du Temple et la ville de Paris n’en ont cure. Pour faire la promotion de l’idéologie LGBTQIA+, ils sont capables de tout. Sous couvert de leur enseigner la tolérance, ils font des enfants des cobayes. Sophie Audugé le martèle : « C’est un spectacle pour des adultes, pas pour des enfants. L’argent public serait mieux utilisé au financement de compagnies qui font des spectacles pensés et conçus pour des enfants. » Comment lui donner tort ?

Sarah-Louise Guille

Source : BOULEVARD VOLTAIRE – Drag-queens et enfants de 4 à 8 ans, mélange des genres au Carreau du Temple

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