Qui mettra fin à l’imposture de la Cour pénale internationale ?

« Pendez-les d’abord, on les jugera plus tard ! » telle était la devise du juge Roy Bean, dit « la justice à l’ouest du Pecos ». La CPI est son héritière. Inspirée par les USA qui ont refusé d’en être. Pour ne pas risquer d’être jugés à leur tour. Tout juge se méfie des autres juges.

Présentée aux gogos comme le successeur de la Cour de Nuremberg chargée de juger les criminels nazis, ce tribunal illégal a été inventé en 1998 pour soutenir l’agression de l’OTAN contre la Serbie.

Aujourd’hui, quelle crédibilité accorder à une institution qui considère depuis 2015 le Hamas comme un  « État légitime » et dont le procureur général, le mahométan Karim Khan, a lancé une procédure contre Benyamin Netanyahou ? Rien que ça devrait suffire à disqualifier la CPI.

Quel crédit octroyer à une bande de bouffons qui ont émis un mandat d’arrêt contre Poutine, considéré comme « en fuite », alors que tout le monde sait où le trouver au Kremlin. Ils n’ont qu’à venir le chercher, comme dirait Macronescu.

Par contre Karim Khan devrait se faire du souci à propos de la procédure d’arrestation lancée contre lui par Vladimir. Le FSB a les moyens de le loger et de le neutraliser… En toute hypothèse, à défaut de pouvoir détruire une bureaucratie mafieuse, la politique de l’arroseur arrosé est une réponse appropriée des États souverains à ces sbires qui se prennent pour les maîtres du monde.

Des pouvoirs exorbitants non reconnus par 80 % des Terriens

Enrobant ses méfaits d’une logomachie juridique qui impressionne les béotiens, cet organisme mafieux et partial ne dispose d’autre légitimité que celle des grandes gueules qui procèdent par intimidation, menaces et voies de fait.

Si des pays sous tutelle s’y soumettent, les principaux États comme les USA et la Russie n’en ont pas ratifié le statut, donc échappent à sa juridiction. Tout comme la Chine et l’Inde qui l’ignorent superbement.

Parmi les 42 États très peuplés qui ne reconnaissent pas cette cour des miracles, l’Arabie saoudite, la Birmanie, l’Égypte, l’Indonésie, l’Iran, le Pakistan, les Philippines, la Turquie… Par contre, l’Afghanistan, paradis des drouadlom, en est membre de plein droit même s’il empêche toute enquête sur son territoire. Rien que ça devrait disqualifier la CPI.

Par ailleurs, il est assez piquant de noter que l’Ukraine, habituée à faire disparaître ses opposants, a refusé les enquêtes de la CPI visant ses oligarques. Mais les a demandées pour les « crimes des Russes » commis sur son sol. Ce que les pseudo-juges internationaux ont accepté sans sourciller. Rien que ça devrait suffire à les disqualifier.

Dans la mesure où certains États ont la lâcheté d’accepter de collaborer, ou y trouvent leur intérêt pour régler des comptes avec leur opposition, la Cour saisie d’une accusation quelconque d’atteinte aux drouadlom peut obtenir des nations complices qu’elles arrêtent les personnes visées et les transfèrent au siège à La Haye, où elles seront détenues dans une prison politique gérée par l’ONU, qui n’a rien à envier à Guantánamo.

Un flou juridique pour mieux filouter

Comme en France avec les délits d’opinion et d’intention, la CPI patauge dans l’interprétation subjective des faits et décide d’appliquer ses propres lois, dépendant des circonstances, de l’ambiance du moment, du contexte géopolitique, mais aussi de son budget. Un milliard et demi d’euros. Pour le fonctionnement. Les personnels sont rémunérés par leurs pays respectifs. Il faut bien récompenser les plus généreux contributeurs.

Difficile d’expliquer autrement par quelle « magie » les exactions des talibans et les crimes des ayatollahs bénéficient de la cécité des juges… De même que les assassins du covid, qui ont injecté à leurs victimes, en toute connaissance et par pure cupidité, des substances nocives voire mortelles. Dans des pays d’Europe qui adhèrent à la CPI. Comme la France de Macron qui, une fois de plus, se vautre dans l’abjection en lustrant les babouches de Karim Khan, l’ami du Hamas.

Tout aussi graves que les accusations de partialité et de complaisance, les pouvoirs exorbitants que s’octroient les « enquêteurs » de la CPI qui parfois agissent de façon clandestine là où on ne veut pas d’eux. Et lorsqu’ils peuvent s’imposer, utilisent des méthodes intrusives, écoutes illégales, perquisitions indues, pression psychologique et chantages sur les témoins, arrestations arbitraires, avec l’aide de nervis locaux recrutés pour la circonstance. La Serbie a été ratissée de la sorte.

Et dire que ces nuisibles prétendent faire la loi en matière de droits de l’homme et de respect des libertés ! Alors que ce sont des satrapes despotiques en quête de toujours plus de pouvoir et de privilèges. L’aveu spontané de Victoria Kerr, juriste attachée à l’institut ASSER, une structure européo-fédéraliste, est sans équivoque : « La guerre en Ukraine donne à la CPI une occasion unique d’étendre ses pouvoirs. »

Quel avenir pour cette prétendue justice internationale ?

La russophobie et l’islamolâtrie ambiantes qu’elle revendique sans vergogne s’accordent avec ses compromissions, ses complaisances, ses alliances crapuleuses et ses décisions aussi douteuses que partiales. Delphine Lecombe, juriste, directrice de département à l’IRIS, écrit :

« En 2019, la Cour pénale internationale (CPI) s’est distinguée par deux décisions qui ont soulevé de nombreuses critiques : l’acquittement le 15 janvier 2019 de Laurent Gbagbo, ancien président de la République de Côte d’Ivoire, et de l’un de ses anciens ministres, Charles Blé Goudé, et la décision, le 12 avril 2019, de ne pas autoriser l’ouverture d’une enquête pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité perpétrés en Afghanistan, à la demande de la procureure qui préférait investiguer sur les possibles exactions commises par des soldats états-uniens. »

Ces cas, les plus médiatisés mais pas uniques en leur genre, donnent un aperçu du fonctionnement de cet aréopage de prétendus justiciers, entre copinages, décisions idéologiques, choix politiques, vendettas et renvois d’ascenseur.

Jeanne Sulzer, avocate, responsable de la commission justice d’Amnesty International avoue à TV5 Monde : « La Cour pénale internationale est fragile car le monde a énormément changé depuis sa création. Les négociations de 1998 n’auraient jamais pu avoir lieu aujourd’hui. Si l’on ouvre la moindre porte à des amendements ou des révisions, la Cour risque d’être remise en cause de façon drastique. »

Là encore un bel aveu d’une de ses adeptes, que la CPI fut une juridiction de circonstance, initiée par l’OTAN, dans le contexte d’agression contre la Serbie, parce qu’on trouvait les tribunaux des vainqueurs pas assez sévères… C’est une mafia à laquelle il ne faut surtout pas toucher, vu les services qu’elle rend aux crapules du Nouvel Ordre Mondial.

Une CPI raciste et déséquilibrée

Alors qu’il était président de l’Union Africaine, Robert Mugabe dénonçait en 2015 « la très raciste Cour internationale de l’Europe occidentale à La Haye, qui méprise le monde africain », en  annonçant le retrait du Zimbabwé.

Ses propos illustrent une critique récurrente de la CPI qui affiche à son « tableau de chasse» un nombre important de dictateurs et de génocidaires africains. En ne choisissant pas ses proies au hasard. Plusieurs chefs d’État d’Afrique ont utilisé la Cour, qui s’y est prêtée de bonne grâce, pour se venger de leurs adversaires et s’en débarrasser.

Selon Cairns Info, des entretiens réalisés avec 44 membres de la CPI leur ont permis d’entendre des discours que les services officiels de communication et les jugements de la CPI taisent d’habitude. Il ne faut surtout pas montrer une prétendue justice « à la tête du client », très dépendante de l’OTAN et sous l’influence de certains pays islamiques.

La CPI condamne en priorité les battus par les armes ou les perdants du suffrage universel, 2 % des accusés sont acquittés.

Au cours de leurs entretiens avec Cairns, des juges ont dénoncé sous couvert d’anonymat la déconnexion entre les arguties d’un raisonnement judiciaire empreint de manichéisme et les contextes socio-historiques des conflits. Les guerres civiles, les massacres ethniques, les répressions musclées ou les affrontement armés n’apparaissent pas par génération spontanée. Voir les effets et les exagérer, en ignorant ou niant les causes, est le commode paravent de leur fausse vertu.

Par ailleurs, les droits de la défense ne sont pas plus respectés à l’audience que lors des enquêtes, menées uniquement à charge, en fonction de critères idéologiques ou politiques. Les avocats de la défense ne peuvent pas se battre à armes égales contre la mainmise des procureurs sur la sélection des témoins et la narration orientée des affaires. Ils n’ont pas les capacités matérielles pour mener des contre-enquêtes contre des accusateurs dotés des moyens diplomatiques et financiers des États.

La politisation des cas entraîne un choix de coupables condamnés d’avance, sans qu’ils aient une possibilité réelle d’opposer leurs témoins et leurs arguments à ceux des imprécateurs. C’est une constante de toute justice politique. Et cela devrait suffire à discréditer la CPI dont les discours creux couvrent d’un vernis de légitimité illusoire les plus sombres machinations.

Christian Navis

https://climatorealist.blogspot.com/

Source : RIPOSTE LAÏQUE – Qui mettra fin à l’imposture de la Cour pénale internationale ?

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