Israël – 3 janvier 2018

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Un sceau vieux de 2 700 ans a été découvert à Jérusalem !  Zut ! Il appartenait à un gouverneur juif, pas à un palestinien !

Voilà une découverte archéologique importante qui va faire grincer les dents des menteurs palestiniens : une pièce rarissime a été découverte par des archéologues dans une fouille de Jérusalem: l’empreinte d’un sceau datant de 2700 ans.

Problème qui explique que peu de médias en parleront, cette période correspond à celle du premier temple juif dans la capitale israélienne dont l’UNESCO nie l’existence sans la moindre résistance des journalistes, et le sceau appartenait à un gouverneur juif, et non à un Palestinien.

Le sceau en argile datant de 2.700 ans découvert à Jérusalem a été présenté lundi par l’Autorité israélienne des Antiquités comme une énième preuve matérielle que la ville est juive depuis les temps les plus reculés. Les Arabes palestiniens n’ont jamais découvert la moindre trace archéologique de leur présence et pour cause : ils ne sont là que depuis les années 60 !

L’artefact rond, de la taille d’un bouton, a été découvert dans un bâtiment près du mur des Lamentations, dans la Vieille ville juive de Jérusalem. Il date du sixième ou septième siècle avant Jésus Christ et illustre l’existence d’un dirigeant juif, un gouverneur, à Jérusalem, a ajouté l’Autorité dans un communiqué.

Et la période de datation correspond à celle du premier temple juif dans la ville sainte, temple juif dont les Arabes palestiniens nient l’existence !

En dessous de cette représentation, une inscription en ancien hébreu indique: «Au gouverneur de la ville», ce qui correspond aux fonctions de maire.

Le sceau était apparemment attaché à une sorte de livraison et servait «de logo ou d’un petit souvenir, envoyé au nom du gouverneur de la ville», a affirmé Shlomit Weksler-Bdolah, qui participe aux fouilles de l’Autorité des Antiquités au mur des Lamentations.

«C’est une découverte très rare», a-t-elle affirmé à l’AFP car le sceau confirme pour la première fois la mention présente dans la Bible qu’il y avait un gouverneur à Jérusalem.

«L’importance de cette découverte réside dans le fait que jusqu’à présent, nous ne connaissions l’expression de ‘gouverneur de la ville’ que par la Bible», a-t-elle souligné.

«C’est la première fois que nous trouvons cette mention dans un contexte archéologique (…).»

Les révisionnistes, avec cette découverte, n’auront qu’une option : ignorer cette découverte, car ils n’oseront pas, au risque de se ridiculiser, contester la réputation de sérieux de l’Autorité israélienne des Antiquités, mondialement respectée par les experts.

Et les médias se feront très discrets, car le narratif qu’Israël a volé la terre des Palestiniens et qu’ils n’ont aucune légitimité dans la région est la position officielle et indiscutable des journalistes.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Un sceau vieux de 2700 ans a été découvert à Jérusalem – Zut! Il appartenait à un gouverneur juif, pas à un palestinien

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Scandaleux : Lorsque Facebook traduit מערת המכפלה  (Caveau des Patriarches) par « mosquée Ibrahimi »

Un article en hébreu du quotidien israélien Yedioth Ahronoth est apparu sur ma page Facebook (ici : Facebook.com). J’ai cliqué sur le bouton traduction pour voir de quoi il parlait, et le résultat m’a révolté au point que je devais le signaler…

Première copie d’écran, la traduction Facebook :

  • La traduction donne « Les jeunes mariés sont venus à la mosquée ibrahimi et ont remporté une surprise passionnante des soldats d’idf. Toutes nos félicitations ! » (en anglais, The Bride and groom came to the ibrahimi mosque and won an exciting surprise from idf soldiers. Congratulations!).

  • Pourtant, et Google Translate le confirme, מערת המכפלה veut bien dire Caveau des patriarches :

Je n’accuse pas nécessairement Facebook d’antisémitisme, un humain n’a peut-être même pas été impliqué dans cette traduction. Je constate cependant que les « erreurs » vont très souvent dans un seul sens.

L’Intelligence Artificielle derrière le moteur de traduction travaille à partir du matériel qui lui est fourni.

La traduction est basée sur la recherche de documents traduits en plusieurs langues et sur la recherche de similitudes.

Donc cela peut signifier que

sur la plupart des documents où l’on trouve ces mots, un nombre important de documents en anglais disent « Ibrahimi mosque ». Le système d’IA établit ensuite la connexion automatiquement.

Cela étant dit, l’erreur doit être réparée et elle n’est pas forcément un fait exprès de Facebook. En revanche, si Facebook refuse de corriger… alors oui, il y a une intention maligne.

Car ils corrigent régulièrement des erreurs en introduisant des exceptions aux algorithmes.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Scandaleux : Lorsque Facebook traduit מערת המכפלה (Caveau des patriarches) par « mosquée Ibrahimi »

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Nativité et épiphanie en « Palestine » ? NON ! EN JUDEE JUIVE !!

Les manipulations de l’information continuent avec un Jésus né en Palestine… Mais à cette période, chacun sait que la Philistie n’était qu’une bande de terre couvrant seulement l’actuelle bande de Gaza.

jusqu’à preuve du contraire, les rédacteurs des évangiles n’ont pas pour but de tromper leurs lecteurs

L’épiphanie est-elle un événement historique vraiment survenu à Bethlehem de Judée, ou n’est-ce qu’un récit pédagogique évoquant les perspectives universelles du salut? Certains n’hésitent pas à biaiser cet événement pour mieux le soustraire aux réalités géopolitiques de l’époque et l’entraîner sur un terrain déjudaïsé. Le pape Benoît XVI a abordé la question dans son livre sur Jésus, et pour que le vrai sens de l’épiphanie soit respecté, il cite l’exégète Klaus Berger :

« Il faut supposer, jusqu’à preuve du contraire, que les rédacteurs des évangiles n’ont pas pour but de tromper leurs lecteurs, mais qu’ils désirent raconter des faits ayant une vraie base historique ».

On sait que dans la liturgie de l’Eglise primitive, la fête de l’Epiphanie a précédé l’instauration de celle de la Nativité ajustée sur le solstice d’hiver au 5ème siècle, pour être symbole d’une lumière montante. Selon l’évangile de Matthieu, des personnages énigmatiques (rois et mages ?) venus d’Orient arrivent à Bethlehem pour rendre hommage à Jésus, parce qu’ils reconnaissent en ce petit enfant le visage du « roi des Juifs » authentique.

En fait, Noël et Epiphanie sont deux fêtes interactives jumelées autour d’une révélation, d’abord à Israël, puis élargie aux nations païennes : au cœur du monde tourmenté surgit un immense espoir non seulement pour Israël, mais aussi pour l’ensemble des peuples en quête de lumière.

Selon Matthieu, les mages ne sont pas venus directement à Bethlehem, ils sont allés d’abord à Jérusalem, la ville sainte, où le « roi » officiel Hérode, inquiet d’une possible concurrence, les a dirigés non sans arrière-pensées vers Bethlehem, ville royale de David.

La tradition populaire en a fait des rois, en écho des prophéties bibliques, mais c’étaient sans doute des astronomes/astrologues, qui scrutaient le ciel comme un espace rempli de signes et de messages pour l’humanité ; ils symbolisent en fait les civilisations avancées de l’époque, mais pour lesquelles le message de la Thora reste incontournable pour accéder à une humanité intégrale selon le D.ieu de la Bible. Ils rejoignent donc les premiers témoins judéens de la naissance de Jésus au milieu de son peuple, humbles bergers associés aux louanges angéliques dans la nuit. Gloire à D.ieu et paix sur terre!

A propos des bergers de Bethléem, on entend souvent dire que ce sont des « exclus » de la société de l’époque, parce qu’ils sentent mauvais et seraient impurs. On les présente comme des parias, mal vus de la population, et ce serait pour cela que Jésus les apprécie comme premiers témoins de sa venue… C’est une vision discutable de la présence des bergers. Une clé d’interprétation de la scène évangélique plus riche de sens rejoint l’image hébraïque du berger, qui est au contraire consensuelle et positive. Les bergers avec leurs troupeaux sont une belle image de l’Israël ancien.

Si événement « messianique » il y a dans cette nativité, comment oublier le roi David qui a commencé comme humble berger avec ses brebis…Une image pastorale vénérable qui laisse transparaître l’amour de D.ieu pour son peuple, lui-même reconnu comme le « berger d’Israël ». Et quand les rois, les prêtres ou les prophètes –par délégation « bergers du troupeau » – défaillent dans leur mission protectrice, D.ieu redevient berger pour sauver la situation. Selon Zakarie, « Dieu dit : je me fis donc berger du troupeau que les trafiquants vouaient carrément à l’abattoir ! Pour le guider, je choisis deux houlettes, la première se nomme bienveillance, la seconde s’appelle concorde, et c’est de cette manière que je me suis mis à paître mon troupeau » (Zakarie 11.7)

Les bergers de la nuit de la Nativité représentent alors de manière imagée les bergers du peuple dont le rôle devait être de veiller au bien-être et à la sécurité de tous. Ils gardent l’esprit éveillé au milieu de la nuit, car la nuit symbolise dans la Bible le paganisme menaçant, et cette fois, la réponse à leurs attentes, c’est l’arrivée de l’enfant « Emmanou-el » D.ieu avec nous.

Les représentants des nations païennes qui viennent de loin reconnaître la supériorité humaine de son rayonnement divin, ce sont les mages, savants ou rois qui sont en attente de la révélation biblique, puisque Isaïe a dit que les peuples de tout l’univers en bénéficieraient. Jérusalem serait alors la sainte montagne d’une maison de prière ouverte à toutes les cultures, et dont le « parvis des Gentils » au Temple est déjà l’anticipation. Le culte du Temple avait ouvert son seuil aux sympathisants du judaïsme, nombreux dans l’antiquité.

 Dans l’étable de Bethléem, étonnamment, ces mages non juifs offrent des cadeaux typiquement labellisés « Israël » ! L’or, la myrrhe et l’encens… Trois désignations religieuses de la vocation d’Israël, et donc de Jésus, qui, dans le contexte en est un fils hautement représentatif, ceci sans doute pour montrer par contraste l’insignifiance des tenants officiels du Temple, les Sadducéens, créatures politico-religieuses des occupants païens et idolâtres.

Plus précisément, l’or symbolise la splendeur de la dignité royale, l’encens cultuel exprime la louange au D.ieu d’Israël, et la myrrhe est un baume funéraire, signifiant surtout les risques mortels de l’engagement prophétique.

Roi, prêtre, prophète, tel est le peuple d’Israël dans sa mission unique au sein d’un monde tourmenté où règne l’iniquité, où le sacrifice et le dépassement de soi sont quasi inexistants, excepté chez quelques justes, et ou l’espérance pour l’avenir est devenue indéchiffrable. Cette vocation exigeante, aux antipodes d’un « privilège d’élu » est représentée par l’onction d’huile, et le messie est l’ « oint » par excellence, le Mashiah (christ en grec). Jésus va assumer à sa manière cette vocation de tout Israël, fils de D.ieu.

Les mages venus de l’étranger sont ici la figure représentative des chercheurs de vérité de toutes les cultures et de tous les temps. Ils allient quant à eux croyance et raison, sciences et révélation.

On se souvient de cette autre belle affirmation de Zakarie : « Un jour dix hommes de toute langues des nations tiendront fermement le pan du manteau d’un juif en s’exclamant : nous irons avec vous, car nous avons compris que D.ieu est avec vous ! » Zk 23

Ces mages « de toutes langues » sont présentés par Matthieu comme l’avant-garde des peuples qui reconnaîtront en Jésus l’incarnation de la Parole adressée par D.ieu à son peuple, et par lui au monde. Ceux qui sont prêts à accueillir la sagesse de la parole biblique et qui souhaitent créer grâce à elle des relations humaines imprégnées de la puissance de ce Verbe divin.

Lorsque les mages matthéens ouvrent leurs coffrets devant Jésus et sa mère, ces dignitaires ne recherchent pas les bonnes grâces d’un homme de pouvoir – du style Hérode – mais ils désignent, par ce geste de reconnaissance, le type de présence de D.ieu qui leur parle au coeur. Ils n’ont pas recherché D.ieu dans une toute-puissance dominatrice et menaçante, ils l’ont au contraire trouvé dans la vulnérabilité d’un enfant, humble signe de promesses d’avenir.

L’enseignement est surtout théologique : on y retrouve la tradition de l’étoile messianique mentionnée au Livre des Nombres 24.17 : « Un astre issu de Jacob se lève, une puissance issue d’Israël se manifeste »…En d’autres termes, la seule étoile susceptible d’avoir une attraction bénéfique sur nos existences, c’est l’étoile messianique de Bethlehem ! Cela évoque peut-être aussi l’idée que tous les peuples, toutes les personnes, ont dans leur ciel culturel ou idéologique propre des signes qui devraient les mettre en chemin vers l’accomplissement de leur vie, dont la Parole de D.ieu est la meilleure voie d’humanité.

Matthieu insiste pour appeler l’enfant Jésus « roi des Juifs », il souligne par là la différence fondamentale avec Hérode, le roi en titre, mais en quelque sorte usurpateur, bien moins juif et moins royal que le fils de Marie, de lignée davidique. Car Hérode l’Iduméen est un homme de paille qui tire artificiellement son pouvoir des Romains, tandis que Jésus, descendant de David, couché sur la paille d’une étable, est le visage d’une royauté de l’Esprit et de ses vraies valeurs existentielles.

Originellement, Epiphanie est le terme habituel que l’on utilisait dans l’antiquité lorsqu’un roi venait rendre visite à son peuple, et cette démarche s’accompagnait de festivités, d’illuminations, de banquets, de cadeaux à la foule rassemblée. Un des occupants païens les plus sanguinaires d’Israël, au 2ème s. avant notre ère, le roi syrien Antiochus auteur des massacres de la jeunesse juive suscitant les Maccabîm, était même affublé du nom d’ « Epiphane »…

La fête chrétienne de l’Epiphanie est en ce sens surtout une Théophanie : par le terme d’épiphanie, elle reprend l’expression biblique selon laquelle « Dieu vient visiter son peuple » pour que progressent partout dans le monde la fraternité, le respect mutuel, le partage, l’équité, autour de valeurs sûres, et ceci à l’encontre des obscurantismes et des fanatismes laïques ou religieux qui nous menacent de plus en plus.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, pour Dreuz.info.

 Nativité et épiphanie en “Palestine” ? Plutôt en Judée juive !

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