Samarie : nouvelle découverte archéologique attestant d’une présence juive très ancienne

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Une nouvelle découverte archéologique, en Samarie, a confirmé une fois de plus une présence juive très ancienne sur la Terre d’Israël. Il s’agit de lampes à huile décorées, en argile, trouvées au cours de fouilles effectuées par des élèves de l’école ‘Ben Tsion Netanyahou’ de la région de Barkan.

Datant d’il y a plus de 1 500 ans, c’est-à-dire de l’époque du Talmud, elles attestent de l’existence d’un village juif qui se trouvait sur les lieux où ont été réalisées les recherches.

Ces fouilles s’inscrivent dans le cadre d’un projet pédagogique qui a pour objectif de rattacher la jeune génération à son patrimoine et à son histoire. L’archéologue Ah’ia Cohen-Tabor, qui a dirigé les travaux sur place, a précisé que ces lampes servaient aux familles dès la tombée du jour pour éclairer leur maison.

Il a ajouté : « Ces lampes nous donnent de nombreuses indications sur le mode de vie de la population qui vivait ici au cours de cette période. Ce sont des objets très fins produits par des artistes qui, mis à part leur utilisation pratique, servaient aussi de décorations placées au centre des habitations ».

Les trois élèves qui ont mis au jour ces vestiges ont confié au site Ynet qu’ils avaient été très émus de trouver ces objets. L’un d’entre eux a déclaré que ‘cela n’avait rien d’évident pour lui de creuser et de trouver soudain quelque chose datant d’il y a 1 500 ans’.

Claire Dana-Picard

Samarie : nouvelle découverte archéologique attestant d’une présence juive très ancienne

(Source : Chiourim.com)

 

Une réponse à “Samarie : nouvelle découverte archéologique attestant d’une présence juive très ancienne

  1. Bonjour,
    Permettez quelques mots au sujet de Samarien et sur l’histoire des Hébreux. Merci.
    Après la mort de Salomon, la nation se divisa en deux Royaumes. Celui du Nord, le plus étendu et le plus nombreux, resta fidèle aux anciennes institutions. Il comprenait dix tribus et garda le beau nom symbolique de la puissance féminine : Israël. Samarie devint sa capitale.
    (Le nom même de cette ville : Sa-Marie, semble venir de Isa-Marie, d’autant plus que Sa (qui se dit Shah en Perse) indique toujours la suprématie.)
    La tribu d’Ephraïm, la plus grande et la plus belle, servait quelquefois à désigner le royaume du Nord.
    L’autre royaume, celui des partisans du pouvoir masculin, prit l’appellation de la première tribu révoltée, Juda, qui laissa dans l’histoire un nom synonyme de trahison.
    Le siège de ce nouveau royaume fut à Jérusalem. Une haine irréconciliable s’éleva entre les deux partis, Israël et Juda. Le pouvoir ainsi divisé entre la gynécocratie et l’androcratie amena la division de toutes les institutions qui régissent la vie morale.
    Le schisme de Juda substitua des dieux mâles à la Divinité féminine. Salomon fit élever des temples à Chemosch, et, sur la pierre moabite, nous voyons que Hevah, représentée comme la Divinité d’Israël, est défaite par Chemosch. Cette pierre érigée en 900 (75 ans après la mort de Salomon) montre combien l’irréligion de Salomon avait été imitée et avait progressé après lui.
    Les hommes au pouvoir voulurent déifier l’homme et l’on vit s’élever autel contre autel, comme on avait vu s’élever trône contre trône.
    La femme humiliée voyait en face d’Elle se dresser la puissance masculine qui parodiait ses institutions, sa religion, renversant, dans cette triste révolte, toute sa loi morale. Le peuple, avec les Rois, tomba dans la dégradation. M. Layard a découvert un monolithe appelé l’obélisque de Nimrod.
    Nimrod représentait, dans la première religion Israélite, l’homme rebelle ; l’obélisque fut le symbole du sexe mâle. Cet obélisque est couvert de bas-reliefs et d’inscriptions ; en 200 lignes, Salmanazar II raconte ses exploits.
    Ces bas-reliefs nous apprennent que Salmanazar II a battu les Israélites. Un envoyé du Roi d’Israël est prosterné devant lui. Ailleurs on voit les Israélites lui apporter des tributs. L’inscription porte : Tribut de Yahoua, fils d’Houmri (Jéhu, fils d’Omri). Ce sont des barres d’or et d’argent, des vases d’or, des cuillers, des coupes d’or, etc., etc. « Voilà ce que j’ai reçu », dit-il en terminant.
    Donc voilà encore un homme qui se vante d’avoir vaincu et dépouillé des tribus féminines.
    Le royaume du Sud, tombé au pouvoir masculin, qui n’était pas encore un régime social, mais une agitation incohérente, ne cessa pas d’être en état de trouble et d’anarchie ; tous les ambitieux voulant régner, les rois tombaient les uns sur les autres, les familles royales formaient des partis rivaux.
    Cependant, ils avaient moins à lutter au dehors que les Israélites ; étant gouvernés par des hommes, ils savaient se faire craindre. Plusieurs fois ils furent menacés, mais ils se défendirent et purent ainsi prolonger leur existence plus longtemps que les tribus féministes de Samarie, qui furent vaincues plus d’un siècle avant le royaume de Juda.
    La défaite des Israélites fut un triomphe pour leurs adversaires, d’autant plus que les Assyriens, en luttant contre les Israélites, ne visaient, dans leurs attaques, que leur gouvernement gynécocratique. C’est pour cela qu’ils laissèrent ceux de Juda prendre tout l’ascendant qu’ils voulurent sur Samarie.
    C’est à partir de ce moment que la tribu de Juda prend de l’importance et que le nom qu’elle se donne, Iehoudim, figure dans l’histoire.
    Dans les Rois, on trouve ce nom pour la première fois (XVI,7) pour désigner les révoltés de Juda.
    C’est de ce nom qu’on fera Judaei ; de Judaeus on fera Juif.
    Israël dispersé…
    Le peuple d’Israël qui fut si longtemps fidèle à la religion Théogonique, se trouvait donc dépossédé du livre fameux, le Sépher, que l’on avait caché avec tant de soin aux hommes.
    Le pouvoir des Femmes, vaincu déjà un siècle auparavant par les Assyriens, était tombé, les dix tribus captives avaient été dispersées parmi les nations de l’Asie, et d’Egypte, et s’y étaient fondues, les Israélites n’avaient plus entre eux de liens religieux.
    Cependant, sur les ruines de leurs institutions détruites, les vaincus, par leurs sociétés secrètes, assurèrent longtemps encore la propagation de la vérité pour laquelle ils avaient été persécutés.
    C’est Salmanazar, roi d’Assyrie, qui avait subjugué les dix tribus d’Israël et les avait transportées dans la Perse et la Médie, pendant que des colonies venues de ces pays remplaçaient les Israélites dans leurs provinces, qui prirent le nom de Samaritaines, du nom de Samarie leur capitale.
    Ces nouvelles colonies imposées inspirèrent une profonde inimitié au peuple de Juda.
    Cependant, elles adoptèrent la Thorah tout en la mêlant à leurs moeurs déjà dissolues, ce qui causait un grand scandale partout. Mais vainement, car le vent était à la révolte, à la destruction, il était impossible de revenir aux primitives institutions détruites, de sauver la religion attaquée et défigurée, il fallait laisser passer la tourmente et attendre, des événements mêmes, la leçon qui devait rendre aux hommes un peu de prudence et de retenue.
    Le grand fait qui domine l’histoire du peuple juif de ce temps, c’est que le pouvoir sacerdotal qui cherchait à se constituer était entré en possession du « Livre » qui avait été si longtemps caché, dont on avait fait un si grand mystère, qui existait comme une menace et qui avait donné au pouvoir féminin une si grande autorité.
    Et c’est justement au moment où 2 tribus avaient secoué le joug moral de la « Loi », que le hasard avait fait tomber entre leurs mains le Livre qui contenait la « Thorah », cette Loi qui les gênait et qu’ils cherchaient à détruire.
    Aussi le pouvoir de Jérusalem s’attacha-t-il, avec une force que rien ne put briser, à un livre si précieux pour lui, et lorsque les peuples de Juda furent réduits à l’esclavage, lorsque leur cité royale fut détruite comme l’avait été Samarie, ils emportèrent avec eux, à Babylone, le Sépher dont ils ne voulaient plus se séparer ; ils y mirent de l’opiniâtreté, voulant faire tourner la Loi qu’il contenait au profit de leurs intérêts.
    Les dix tribus…
    Quoique l’histoire nous parle peu des dix tribus, il est certain qu’elles ne cessèrent de lutter, mais sourdement, puisqu’elles étaient persécutées.
    Et comment, les hommes nous auraient-ils raconté cette histoire, alors qu’ils n’écrivent que pour chanter leurs triomphes ?
    Ce ne sont pas eux qui nous diront les attaques dirigées par les Israélites contre leurs adversaires. On raconte les succès des hommes, mais on passe sous silence le plaidoyer des femmes vaincues.
    Nous ne savons donc rien de précis sur le sort des Israélites après la prise de Samarie. On nous laisse supposer que ces derniers féministes furent tous conduits en exil ou dispersés.
    Cette explication ayant laissé des doutes, on a cherché où avait bien pu se répandre la population qui formait les dix tribus.
    Il est probable que, fractionnées par groupes, elles émigrèrent. Quant à ceux qui restèrent en Judée, ne pouvant se reconstituer en état indépendant, ils restèrent dans les nations, sans en accepter le régime, à titre de révoltés, attendant une occasion propice pour se réunir de nouveau et reprendre leur autorité.
    Ces féministes multipliaient alors leurs sociétés secrètes qui exerçaient une influence occulte dans les nations où ils tâchaient de ranimer le zèle des partisans de la Théogonie attaquée partout.
    Ce sont ces groupes que nous trouvons formant la partie la plus intellectuelle des villes, exerçant l’art de guérir (en syriaque, le mot asa, guérison, vient de la racine du mot essénien), et la secte des Esséniens a pour fondatrices et pour cheffesses des femmes qui exercent la médecine.
    En dehors de la Judée, on suit la trace des émigrés.
    La Duchesse de Pomar les fait émigrer en Angleterre où ils propagent les doctrines féministes qui, de là, doivent rejaillir sur le monde entier.
    Ces tribus auraient gardé les traditions antiques du régime gynécocratique, lesquelles seraient le point de départ du mouvement féministe moderne. Nous ne croyons pas à la nécessité d’une tradition pour que l’esprit féminin se manifeste, il est spontané et n’a pas besoin d’antériorité historique, mais seulement physiologique, qui donne à la femme des qualités supérieures, résumant tous les progrès acquis dans une race.
    La Duchesse de Pomar a beaucoup insisté sur la distinction qu’il faut faire entre Israël et Juda, montrant que leur esprit est en opposition et que leur destinée future est annoncée dans les Prophètes comme devant être radicalement différente.
    Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/histoire-des-israelites.html
    Cordialement.

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