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Dans la poudrière du Caucase, le conflit entre l’Azerbaïdjan musulman et l’Arménie chrétienne est une nouvelle opportunité pour le sultan d’Ankara, inconsolable nostalgique de l’Empire ottoman, d’assoir son influence régionale et de renforcer sa politique expansionniste.
On prête au Président turc Erdogan les mots suivants :
“Les amis, sachez que, pendant six siècles, nous avons dominé trois continents et sept mers. Nous les dominerons de nouveau… Les minarets sont nos baïonnettes, les coupoles sont nos casques. Les mosquées sont nos casernes, les croyants nos soldats”.
Rien d’étonnant, donc, à ce que la Turquie affirme son soutien à l’Azerbaïdjan turcophone. Après le génocide arménien de 1915, toujours non reconnu par les Turcs, le sultan en remet une couche en armant les Azéris contre les Arméniens du Haut-Karabagh.
Rappelons que la plupart des républiques musulmanes de l’ex-URSS sont turcophones : Kazakhstan, Kirghizistan, Ouzbékistan, Turkménistan.
La carte régionale explique l’origine du conflit, qui n’est pas nouveau, puisque l’Azerbaïdjan accuse les Arméniens d’avoir massacré 100 000 Azéris en 1918.
C’est Staline qui avait rattaché cette province peuplée d’Arméniens à l’Azerbaïdjan. Mais lors du démantèlement de l’URSS en 1991, le Haut-Karabagh a refusé d’être intégré à l’Azerbaïdjan.
Depuis cette époque, cette enclave arménienne veut son rattachement à l’Arménie.
Cela dit, ce conflit du Caucase est un véritable sac de nœuds.
La Turquie sunnite soutient l’Azerbaïdjan chiite ! Comme quoi la haine des Turcs à l’égard des Arméniens chrétiens est bien plus forte que celle nourrie à l’égard des musulmans chiites.
Dans l’esprit d’Erdogan, qui se rêve en Soliman le Magnifique, l’Arménie est un obstacle à la jonction de la Turquie avec toutes les républiques turcophones du Caucase.
Emporté par sa folie des grandeurs, on se demande si le Frère musulman d’Ankara a toute sa tête.
Il vient de déclarer que Jérusalem appartenait à la Turquie !
Ville qui fut longtemps sous contrôle de l’Empire ottoman, disloqué au cours de la Grande Guerre.
Mais au-delà de l’engagement de la Turquie aux côtés de l’Azerbaïdjan, le jeu de nombreux pays est des plus troubles.
Armements :
Pays qui équipent l’Azerbaïdjan : Russie, Israël, France, Canada, Turquie, Iran.
Pays équipant l’Arménie : exclusivement la Russie.
Alliances :
Pays alliés de l’Azerbaïdjan : Turquie, Russie, Géorgie, Iran, France, Israël.
Pays alliés de l’Arménie : Russie, Géorgie, Iran, France, Israël.
On le voit, on nage dans le double jeu ou le triple jeu entre nations.
Si quelqu’un y voit clair dans cet imbroglio, chapeau !
Conclusion
Bien malin celui qui détient la solution miracle pour cet énième conflit territorial consécutif à l’éclatement de l’URSS.
Mais ces multiples affrontements sanglants prouvent, si besoin est, que le multiculturalisme est un danger mortel, un véritable passeport pour les conflits interethniques et interconfessionnels.
L’Europe, qui a cru bâtir un monde de la paix, est en train de préparer une guerre civile terrible, pour avoir cru naïvement que les cultures et les religions pouvaient se mélanger.
Ce qui se passe entre les Azéris musulmans et les Arméniens chrétiens, nous le vivrons très bientôt en Europe.
L’immigration musulmane de masse nous conduit inexorablement à des Saint-Barthélémy.
Michel Poniatowski l’annonçait déjà il y a trente ans. Chaque jour qui passe lui donne raison.
Azerbaïdjan musulman contre Arménie chrétienne : la conquête islamique…
(Source : Riposte laïque)
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Tayib Erdogan est le nouvel Hitler de ce nouveau millénaire!