L’histoire des trois mosquées de Romans-sur-Isère, ces casernes à barbares…

La première mosquée de Romans-sur-Isère

Drôme : il y a quarante ans, une bombe détruisait la mosquée de Romans

Dans la nuit du 2 au 3 mai 1982, un local destiné à devenir un lieu de réunion et de culte musulman était plastiqué dans le quartier de La Monnaie à Romans-sur-Isère.

Cette mosquée, qui devait être inaugurée quelques jours plus tard, est totalement détruite.

Le bâtiment n’a pas résisté à la charge de près de trois kilos d’explosif industriel utilisée par les terroristes. Le lendemain, l’explosion, survenue dans la nuit et qui n’a fait aucune victime, est revendiquée par téléphone auprès de la mairie de Romans-sur-Isère par un correspondant anonyme se réclamant de l’OLF (Organisation de la libération de la France).

À l’époque, ce fait divers fait la une des journaux dans l’Hexagone. François Mitterrand et la gauche sont arrivés au pouvoir un an auparavant.

Si Romans-sur-Isère est une petite ville de province, son maire, Georges Fillioud, est le tout-puissant ministre de la Communication du gouvernement Mauroy. Premier magistrat depuis 1977, député depuis 1977.

Dauphiné Libéré

La Deuxième mosquée algérienne Sounnah

Au début des années 1990, sous l’ère d’un maire socialiste, Henri Bertholet, un monsieur, sympathisant du Front National, veut donner sa maison au Front National local. Cette maison était juste derrière la première mosquée plastiquée. Des démarches débutent mais n’aboutissent pas.

En désespoir de cause, la maison est donnée à la Ville de Romans, sous certaines conditions : que cette maison devienne un lieu d’accueil des jeunes, une sorte de MJC, gérée annuellement par une communauté différente ; un an, les Portugais, un an les Italiens, etc.

Quand le tour des Algériens est arrivé, la rotation s’est arrêtée et le 1er janvier de l’année suivante, les Algériens sont restés. La Mairie n’a rien dit.

Le secret a été gardé quelque temps, la maison n’ayant pas encore son portail arche avec le mot mosquée sculpté dessus.

Maintenant la mosquée algérienne reçoit des subventions de Madame le maire de Romans, Mme Thoraval.

La mosquée algérienne s’appelle mosquée Sounnah et est située Avenue du Maquis. L’accès du public par le portail se fait par la rue Vincent d’Indy.

La mosquée turque

Quelque temps après l’existence de la mosquée algérienne, des riverains s’aperçoivent qu’un petit terrain vague situé avenue du 11 Novembre est piqueté, comme pour y construire quelque chose. Ce terrain jouxte une vieille bâtisse et un autre terrain. Cet ensemble appartient à une personne habitant dans le Nord de la France. Aucun panneau de permis de construire n’est apparent. La Mairie est mise au courant mais ne bouge pas.

Une construction commence à apparaître : une villa d’environ soixante mètres carrés avec étage et surmontée de quatre cheminées aux quatre coins de la maison, qui ne cache plus sa vocation religieuse. Un mur de deux mètres de haut entoure l’ensemble. Une petite porte permet l’accès, surmontée d’une jolie plaque sur laquelle on peut lire Association Culturelle Turque.

Depuis, la vieille bâtisse a été rasée et l’autre terrain, transformé en parking privatif, sert aussi pour des fêtes.

La mosquée turque a une seconde fonction : la mécanique. Des voitures arrivent, on démonte leurs roues que l’on rentre dans la villa. On les ressort peu de temps après et les voitures repartent.

Jérôme Sandereau

Source : RIPOSTE LAÏQUE – L’histoire des trois mosquées de Romans-sur-Isère

Une réponse à “L’histoire des trois mosquées de Romans-sur-Isère, ces casernes à barbares…

  1. L’erreur est d’avoir laissé pulluler ces sectes!

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