“Townhall” : scandaleux accord signé à Sciences Po par les autorités !

Le gouvernement n’est même pas capable de faire sien le slogan de l’UNI :

Aucune évacuation de faite par la police, ne touchez pas aux Insoumis, ne touchez pas aux Palestiniens et pro-palestiniens. L’occupation de Sciences Po doit disparaître… elle disparaîtra, mais à une condition, une seule, que l’administration devienne aussi raciste et terroriste avec Israël et les étudiants juifs que les pro-palestiniens.

Bref,  à la condition de voir Sciences Po devenir officiellement un soutien du Hamas, sans discussion possible, et refuser tout partenariat avec Israël, les dégénérés acceptent de lever en partie le camp. Et la direction d’accepter “le débat”, c’est-à-dire la reddition de la direction prête à tout.

Par contre les manifestants pro-Israël venus  hier faire le travail que la direction refuse d’exécuter ont été évacués/exfiltrés par la police. Eux ne font pas peur…

Par contre, que les quelques étudiants juifs qui demeurent à Sciences Po soient soumis à chantage et terreur ne dérange personne ! Ce sont les violents qui font la loi, en fac comme dans la rue et ceux qui respectent la loi sont invités à filer doux.

La mobilisation pro-palestinienne à Sciences Po n’aura finalement pas débouché sur une évacuation par la police, mais sur un accord annoncé dans la soirée du vendredi 26 avril. L’administrateur provisoire Jean Bassères s’est engagé à “organiser un townhall avec la direction et d’autres membres de l’institution ouvert à toutes les communautés de Sciences Po d’ici jeudi prochain”. La remise en cause des “partenariats de l’école avec les universités et organisations soutenant l’Etat d’Israël” – l’une des revendications du mouvement – pourra notamment y être discutée.

Pour Gilles Kepel, longtemps professeur à Sciences Po et auteur du récent Holocaustes (Plon), la direction a capitulé devant les revendications idéologiques portées par les militants pro-palestiniens et La France insoumise. “La prise en otage d’une institution censée former les élites de la République me semble marquer un jour noir dans l’université française” estime-t’il. Le spécialiste du Moyen-Orient explique également comment Sciences Po, à l’instar des grandes universités américaines, est devenu le terrain d’expression privilégié de ceux qui rêvent d’opposer le Sud global à un Nord jugé coupable de tous les crimes.

C’est une victoire terrible du wokisme, ce que résume Gilles Kepel :  C’est un texte de capitulation signé par la direction, et rédigé dans une novlangue woke traduite de l’anglais. J’y ai découvert le néologisme “townhall” qui vient tout droit des Etats-Unis. C’est hallucinant quand on sait que Sciences Po a été, de tout temps, l’école rhétorique des dirigeants de la République. Source

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Ainsi les occupants de Sciences Po ont-ils gagné : un accord a été signé, honteux, promettant que les fauteurs de trouble ne seraient plus suspendus et que la direction marcherait au pas ou plus exactement entre les fourches caudines des exigences des wokistes pro-palestiniens et insoumis. Parce que, d’évidence, ce “townhall” qui permettra à chacun d’avoir le même poids dans la discussion et les votes, directeur, prof, étudiant palestinien, étudiant gauchiste… ne fera que confirmer la démission de l’Etat et la prise de pouvoir des gauchos. Il est bien évident que, lors de la discussion, la plupart des étudiants juifs et/ou pro-Israël, minoritaires, pas agressifs, eux, se tairont, de peur des représailles… On connaît sur le bout des doigts le fonctionnement gauchiste, le plus liberticide qui soit.

Bref, Sciences Po qui était déjà bien perdu pour la France et l’Etat de droit poursuit son évolution, école de l’excellence républicaine lors de sa conception, elle devient une école de sélection des pires traîtres à la France, chargés d’imposer le djihad et l’horreur islamique à notre pays.

Christine Tasin

Source : RESISTANCE REPUBLICAINE – “Townhall” : scandaleux accord signé à Sciences Po par les autorités !

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