L’épisode de Colombe, bénévole aux Restos du Cœur, et virée comme une malpropre pour avoir expliqué qu’elle votait pour Marine Le Pen, doit amener une réflexion générale dans la société française. Un contributeur de Résistance républicaine s’interrogeait sur le fait que cette femme ne travaillait pas.
L’histoire s’est bien terminée, puisque Louis Aliot, finalement, l’a embauchée au CCAS de Perpignan, ville où il est maire. Il n’empêche…
Certes, à cause de nos dirigeants, nous n’avons plus d’industrie, surtout en France, et donc il y a une grosse carence d’emplois, qui sont compensés par des emplois de service, c’est-à-dire payés par la collectivité, sans apporter de valeur marchande au pays.
Il y a quelques jours, Rachel Keke interpellait Bardella et laissait entendre que seuls les étrangers ramassaient nos poubelles et nettoyaient nos chiottes.
Or, c’est faux, la majorité de ces emplois sont encore occupés par des Français, mais il est vrai aussi qu’il y a 365.000 offres d’emplois qui sont inoccupés. Je veux bien qu’on nous explique que ces emplois ne sont pas assez payés, mais il y a quand même quelque chose qui ne va pas.
Il n’est pas normal, quand on annonce 6 millions de chômeurs, qu’on ne trouve personne pour aller faire les vendanges et qu’on doive appeler des immigrés. Il n’est pas normal qu’on ne trouve personne pour livrer des journaux tôt le matin. Il n’est pas normal que les bas salaires, et les aides accordées aux seuls chômeurs, qu’on appelle privés d’emploi, entraînent un mécanisme infernal et intenable pour une société saine. Il n’est pas normal que la culture de l’assistanat ait supplanté la culture du travail, et que notre société, sous la pression de la gauche, encourage le non-travail pour justifier l’immigration.
Même si, et fort heureusement et miraculeusement, il demeure une culture du travail et de dignité chez une majorité de nos compatriotes, mais ce sont eux qui bossent qui paient pour ceux qui profitent du système et pour l’immigration.
Éric Zemmour, de manière fort prudente, avait commencé à évoquer quelques pistes, lors de sa campagne, notamment au meeting de Lille.
Aux gauchistes qui me qualifieraient d’anti-ouvriers et de réactionnaire, je rappellerai cette phrase du camarade Trotski, en 1918, quand la Révolution bolchevique avait triomphé. Un homme lui demanda si, avec la révolution socialiste, on avait le droit de ne pas travailler. Et Léon répondit : “Tu as tout à fait le droit de ne pas travailler, mais tu auras aussi le droit de ne pas manger”.
À méditer, les amis…
Pierre Cassen
Source : RIPOSTE LAÏQUE – Assistanat : la gauche tue la culture travail pour justifier l’immigration
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