Des réservoirs d’essence lancés sur des militants pro-israéliens

Des réservoirs d’essence lancés sur des militants pro-israéliens

Violences à l’Université d’Amsterdam : un camp pro-palestinien fait polémique

Les campus universitaires néerlandais sont une nouvelle fois secoués par des affrontements violents liés au conflit israélo-palestinien. Ces derniers jours, des scènes chaotiques se sont déroulées à l’Université d’Amsterdam, rappelant les épisodes survenus récemment dans des établissements américains.

Au cœur des tensions, un campement monté par des militants pro-palestiniens sur le campus de Roeterseiland. Selon les images devenues virales, des actes de violence s’y sont produits, comme des jets de chaises et de bombonnes d’essence visant des étudiants pro-israéliens, ainsi que des coups portés à l’aide de planches de bois.

Cette occupation de terrain par les protestataires a reçu le soutien appuyé de Samidoun, une organisation qualifiée de terroriste par Israël pour ses liens avec le Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP). Dans un communiqué, Samidoun a dénoncé les « liens » des universités avec « l’État génocidaire d’apartheid » israélien, menaçant d’une « résistance » toute tentative de démantèlement du campement.

Les revendications des militants incluaient la rupture des collaborations universitaires avec Israël et les entreprises profitant selon eux du « génocide » palestinien. Face à l’imminence d’une intervention policière, un appel a été lancé pour se barricader et bloquer les forces de l’ordre.

Finalement, dans la nuit de lundi à mardi, la police d’Amsterdam a procédé à l’évacuation musclée du campement à l’aide de bulldozers, après d’intenses affrontements ayant mené à 140 arrestations.

Cette escalade suscite l’indignation aux Pays-Bas. Le député chrétien André Flach dénonce « des actions perturbatrices soutenues par Samidoun, une organisation interdite ailleurs ». Il appelle à une « ferme condamnation » et à l’interdiction du groupe aux Pays-Bas, comme l’Allemagne l’a fait.

De son côté, Raouf Leeraar, du Centre d’Information et de Documentation Israélien (CIDI), pointe une « campagne de haine et d’intimidation » visant les étudiants juifs, déplorant l’inaction des autorités universitaires face aux menaces et aux chants associant « le sionisme au nazisme ».

Cet énième épisode de violences polarisées sur les campus illustre à quel point les pro-palestiniens radicaux n’hésitent pas à recourir à l’intimidation et aux actions coup de poing pour faire valoir leur cause.

Source : JFORUM – Des réservoirs d’essence lancés sur des militants pro-israéliens

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