Les dégénérés – Aya Nakamura ou la victoire de l’indigence musicale et de la vulgarité. Heureusement que le ridicule ne tue pas !

Il y a des gens qui, comme vous en connaissez peut-être, ont le don de toujours dire le contraire de ce que vous affirmez. M’indignant de la nomination de la diva de déchargeoir pour chanter Édith Piaf à l’ouverture des JO, une proche me lance : “Mais elle est la chanteuse la plus écoutée dans le MONDE !”

Analyse d’un phénomène de société.

Et si on se fiait plutôt à quelqu’un qui s’y connaît ?

Étienne Guéreau a grandi à Paris et en Région parisienne. Suivi des études de philosophies à l’université de Tolbiac, étudié la musique classique au conservatoire d’Issy-les-Moulineaux et le jazz à la Bercovitz Music School.

Le papa d’Aya était barman à l’aéroport de Roissy. Elle hésitait sur son avenir professionnel et a entamé une formation de prêt-à-porter : « Je voulais être modéliste, indique-t-elle, mais cela a cessé de me plaire, alors j’ai chanté. » Ben oui, quoi ! C’était pas fun.

Pour l’ouverture, l’idée aurait normalement été de représenter la France à travers un artiste fédérateur. Or l’univers d’Aya Nakamura est clivant. Il y avait cent choix possibles, cent chanteurs qui cochaient toutes les cases, brassant un public large et transgénérationnel, filles, garçons, des blondes, des brunes, des issus-de-la-diversité, avec en prime de véritables capacités vocales (parce qu’à un moment, paraît qu’il va falloir chanter du Piaf…). Mais non, ce sera Aya. Une provocation macronienne. Une de plus. Cet homme se délecte du désordre qu’il engendre.

Ceux qui dénoncent la pauvreté musicale d’Aya Nakamura sont taxés de racisme. Les discriminations existent en France et elles ne sont pas l’apanage d’un groupe ethnique particulier.

Défendre la musique de Nakamura au nom de l’intégration ou de la diversité est la pire forme de racisme. La véritable « assimilation » (ce mot devenu insulte) consisterait à la traiter comme la Française qu’elle est depuis peu et d’être aussi dur et exigeant avec elle qu’avec n’importe quel artiste.

Le succès commercial n’a JAMAIS été un gage de qualité. Ils se confondent parfois, mais l’un n’entraîne pas nécessairement l’autre. En France, depuis Loana et son coït aquatique explosant les scores dans Loft Story, j’oserai même dire que le masque est définitivement tombé. Audience ne signifie pas talent.

“Le racisme existe… la médiocrité, aussi. Et ils ont un point commun : ils n’ont pas de couleur.”

(Étienne Guéreau)

Nakamura : symptôme musical de l’effondrement global de la société.

Sa légitimité pour représenter notre pays est vigoureusement contestée. La gauche tente de faire taire cette contestation en accusant ceux qui émettent des critiques d’être de vils membres de l’extrême droite.

Je pense qu’il faut rappeler que cette tempête a été déclenchée par notre pontifiant pantin. Ce toton, incapable de réussir la moindre chose pour notre pays, demeure un grand stratège pour son propre calendrier. Or, il est de son intérêt de fracturer encore un peu plus la société pour que les vrais problèmes ne soient pas abordés

Penchons-nous sur le cas de la nouvelle égérie de Lancôme qui a été récompensée par les Victoires de la Musique en tant qu’ « artiste féminine de l’année ».

Ainsi, les termes « sensibilité musicale » décrivent la capacité innée ou développée d’une personne à ressentir et à apprécier la musique d’une manière profonde et expressive, que ce soit en créant, en jouant ou en écoutant la musique.

Dans cette configuration, le fait d’être la chanteuse francophone la plus écoutée n’est pas un gage de qualité et constitue plus une performance commerciale qu’une performance artistique. De même, remporter les Victoires de la Musique n’est en rien un gage de qualité. Ainsi, les succès ou récompenses dont pourrait disposer Miss djadja  ne peuvent être invoqués en sa faveur. On pourrait même dire que le fait de rencontrer un succès important peut traduire un manque de qualité puisque le public est essentiellement composé de personnes dotées d’une faible sensibilité musicale.

Anonymes

Selon le Syndicat national des Éditions Phonographiques, les ventes d’albums en 2023 concernent majoritairement le rap, le hip-hop et le rhythm and blues, et la plantureuse Aya est la seule femme présente dans les 20 premières places pour un projet solo. La musique classique est représentée par deux albums dans le top 200 mais très loin dans le classement, le jazz et le blues sont absents.

Il est à noter que l’époque actuelle demande une diversité, tant au niveau de l’origine ethnique que de l’appartenance sexuelle d’une personne. Le cumul de ces deux traits caractéristiques peut ainsi constituer le « combo gagnant », surtout s’il s’ajoute aux éléments précités. C’est exactement le cas d’Aya Nakamura.

Il est difficile de décrire précisément si Aya la malabare dispose, outre de seins qu’elle adore exhiber, d’une compétence musicale étendue. Or, personnellement, lorsque je l’entends, j’ai du mal à concevoir qu’elle dispose de la moindre pincée de compétence musicale, puisque ce que j’entends n’est en rien musical. Il est vrai, je l’avoue, que je n’ai pas écouté la totalité de ses productions, je me suis contenté de quelques extraits.

Ainsi, en espérant ne pas déformer ses propos, d’autant plus que je les réduis fortement, Etienne Guéreaud indique notamment que ce qui est mis en avant dans sa « musique » réside dans un rythme répétitif, alors que la mélodie et l’harmonie sont au mieux en retrait, voire absentes, alors que généralement l’organisation musicale est faite dans le sens inverse. Il en résulte une musique absolument dérisoire.

Étienne Guérreau ajoute que certains lui ont indiqué que, dans les musiques traditionnelles africaines ou sud-américaines, le rythme est très important. Je trouve cette indication intéressante puisqu’elle étend nos perspectives concernant Aya Nakamura.

Kroc Blanc, dans une vidéo récente dédiée à Aya-la-libidineuse, tient des propos similaires, puisqu’il affirme qu’elle chante sur de la musique africaine.

Nous demander  si Aya, au niveau du chant, dispose de la moindre compétence musicale et maîtrise quelque peu la théorie musicale, qui doit aussi être envisagée pour le chant. Malgré la magie de l’auto-tune dont la présence a été relevée par Étienne Guéreau. On est objectivement très loin du niveau d’autres artistes.

Évoquons donc les paroles. Là aussi, il est nécessaire de s’appuyer le plus possible sur des données objectives. Les chansons françaises sont normalement chantées en français et non dans une autre langue.

Aya Nakamura ajoute au franglais d’autres termes qui semblent provenir du langage des quartiers, voire qui sont d’origines africaines.

Ainsi, de par ce mélange même auquel s’ajoute une bonne dose de termes vulgaires, la langue française est maltraitée. On peut difficilement dire qu’Aya Nakamura chante en français ; tout au plus pourrait-on dire qu’elle emploie certains termes français noyés parmi d’autres d’origines indéterminées. C’est probablement ce gloubi-boulga qui a conduit Marion Maréchal à affirmer, dans une récente interview, qu’ « Aya Nakamura ne chante pas en français ». De même, il suffit de reprendre les textes de certains chanteurs français pour constater l’écart abyssal existant entre eux et Aya Nakamura.

L’image de la femme française dans le monde correspond à un stéréotype valorisant. Les femmes françaises peuvent être associées à la culture, à l’art et à l’intellect. Elles sont perçues comme étant cultivées, éduquées et passionnées par les arts, la littérature et la philosophie.

Aya Nakamura a sciemment fait le choix de diffuser dans ses clips des images et de chanter des textes incompatibles avec ce stéréotype. Son fonds de commerce repose sur la vulgarité, qui est tout le contraire de la femme telle qu’elle existe dans notre pays et qu’elle est considérée à l’étranger.

Aya Nakamura n’est qu’un symptôme de l’effondrement de la société occidentale. 

Alors que l’être humain doit normalement se diriger vers le beau et vers la grandeur, comme les périodes passées l’ont démontré, nos contemporains ignorent ceux-ci et se dirigent vers leurs opposés.

“Oh Djadja (oh Djadja)
Y’a pas moyen Djadja (y’a pas moyen Djadja)
J’suis pas ta catin Djadja genre
En catchana baby, tu dead ça
Oh Djadja (Djadja)
Y’a pas moyen Djadja (Djadja)
J’suis pas ta catin Djadja genre
En catchana baby, tu dead ça”

(Extrait de son immense succès « djadja»)

Anne Schubert

Source : RIPOSTE LAÏQUE – Aya Nakamura ou la victoire de l’indigence musicale

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