Prodigieux dernier meeting de Z avec les jeunes, je pleure en écoutant Guillaume Peltier… Fabuleux !

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GARE AUX ENTOURLOUPES DE LA MACRONIE, ELLE EST MACHIAVELIQUE ET CAPABLE DE TOUT !! louyehi

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Guillaume Peltier est un orateur extraordinaire, un politique extraordinaire, un homme extraordinaire. Je suis heureuse et fière qu’il travaille avec Z.

Comment se fait-il que les LR aient caché si longtemps cet homme brillant ? Ils avaient peur qu’il les supplante ?

Et tous les orateurs qui se succèdent sont extraordinaires. Que dire de Zemmour ? Cet homme est un génie. C’est notre Bonaparte. Son hommage à Jérémy Cohen est poignant.

Je pleure d’émotion et de joie. Quoi qu’il arrive, la relève est là. L’armée est là. Celle que Zola appelait de ses voeux à la fin de Germinal.

Mais Etienne, quittant le chemin de Vandame, débouchait sur le pavé. A droite, il apercevait Montsou qui dévalait et se perdait. En face, il avait les décombres du Voreux, le trou maudit que trois pompes épuisaient sans relâche. Puis, c’étaient les autres fosses à l’horizon, la Victoire, Saint-Thomas, Feutry-Cantel; tandis que, vers le nord, les tours élevées des hauts fourneaux et les batteries des fours à coke fumaient dans l’air transparent du matin. S’il voulait ne pas manquer le train de huit heures, il devait se hâter, car il avait encore six kilomètres à faire.

Et, sous ses pieds, les coups profonds, les coups obstinés des rivelaines continuaient. Les camarades étaient tous là, il les entendait le suivre à chaque enjambée. N’était-ce pas la Maheude, sous cette pièce de betteraves, l’échine cassée, dont le souffle montait si rauque, accompagné par le ronflement du ventilateur ? A gauche, à droite, plus loin, il croyait en reconnaître d’autres, sous les blés, les haies vives, les jeunes arbres. Maintenant, en plein ciel, le soleil d’avril rayonnait dans sa gloire, échauffant la terre qui enfantait. Du flanc nourricier jaillissait la vie, les bourgeons crevaient en feuilles vertes, les champs tressaillaient de la poussée des herbes. De toutes parts, des graines se gonflaient, s’allongeaient, gerçaient la plaine, travaillées d’un besoin de chaleur et de lumière. Un débordement de sève coulait avec des voix chuchotantes, le bruit des germes s’épandait en un grand baiser. Encore, encore, de plus en plus distinctement, comme s’ils se fussent rapprochés du sol, les camarades tapaient. Aux rayons enflammés de l’astre, par cette matinée de jeunesse, c’était de cette rumeur que la campagne était grosse. Des hommes poussaient, une armée noire, vengeresse, qui germait lentement dans les sillons, grandissant pour les récoltes du siècle futur, et dont la germination allait faire bientôt éclater la terre.

Christine Tasin

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(Source : Résistance Républicaine)

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