Macron et Wargon veulent tuer la maison individuelle. Adieu « Maisons Phénix », symbole de l’accession à la propriété des classes populaires et du rêve pavillonnaire

« Maisons Phénix » a permis à des milliers de Français d’avoir une maison individuelle.
Avec Macron, fini de rêver. Cette époque est bien révolue.



La marque Maisons Phénix est née juste après guerre et a permis à des milliers de Français qui ne pouvaient pas se payer une maison de maçon de devenir propriétaire.
De tous temps, les Français ont plébiscité la maison individuelle. Ceux qui y habitent ne changeraient pour rien au monde leur mode de vie et ceux qui vivent en appartement ne rêvent que d’une maison avec jardin.

Puis il y a eu les Trente glorieuses et le pavillon a eu le vent en poupe jusque dans les années 80.
L’époque actuelle semble être l’inverse : sous Macron et les mondialistes,  il est mal vu de rêver à un petit chez-soi, les migrants et les assistés passent avant tout le monde pour les aides au logement et les couples de jeunes travailleurs français ont bien du mal à se loger, encore plus à accéder à la propriété.
 
Geoxia, propriétaire de la marque Phénix, vient d’être placé en redressement judiciaire.

C’est un symbole des années 1980 qui risque de disparaître. Le groupe Geoxia, propriétaire de Maisons Phénix, a été placé mardi 24 mai en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Nanterre. Une situation que l’entreprise met sur le compte du «double effet de la [gestion catastrophique de la ] pandémie [qui a mis l’économie au tapis] et de l’inflation ».

La société Maisons Phénix est née en 1946, mais c’est bien dans les années 1980 qu’elle est devenue très connue, à grand renfort de publicités télévisées. Le sociologue Pierre Bourdieu consacra même une étude à la marque, devenue un symbole de l’accession à la propriété des classes populaires et du rêve pavillonnaire. Maisons Phénix, c’est d’abord une approche industrielle de la fabrication de la maison individuelle, un savoir-faire importé du Royaume-Uni à l’origine.

La société fabrique des panneaux en béton en usine avant de les assembler sur une charpente métallique. Gain de temps et d’argent sont au rendez-vous, ce qui permet de proposer des prix très attractifs. Maisons Phénix a toujours…(Le Figaro abonnés)
 
Avec Macron, le bâtiment va très mal, mais cela ne lui pose aucun problème :  Macron veut tuer la maison individuelle.

Les Français sont censés se serrer la ceinture et s’entasser dans des cages à lapins comme le veut Davos. 
Son ministre du logement,  Wargon, avait dit clairement vouloir mettre fin au pavillon individuel. 


Conformément aux recommandations du think tank de gauche Terra Nova (celui qui souhaite créer une taxe pour les Français propriétaires n’ayant plus d’emprunt ou qui souhaite que les Français soient locataires et non propriétaires, afin d’être plus mobiles…), Macron souhaite que les Français abandonnent leur « rêve » du pavillon avec jardin au profit dune « ville intense », dense comme Paris. 



Le rêve de maison individuelle et de barbecue toujours tenace
 
Crise du bâtiment : l’actualité est assez abondante sur le sujet : La très difficile reprise des chantiers de construction en Île-de-France
Les témoignages le confirment : 
De notre lecteur Ouareth: « Des infos pour vous dans le domaine de la construction, plus de 30% des chantiers sont à l’arrêt»

De notre lecteur Damien: « je vous écris pour vous avertir que l’immobilier va s’écrouler et que le bâtiment va certainement suivre car je livre le ciment sur Paris dans les centrales géantes vers le Port de Gennevilliers et à Pantin, et partout sur Paris. Sachez que tout est à l’arrêt par rapport à 2021. Sur les camions il en tourne à peine une vingtaine , ce qui veut dire que le gros œuvre est à l’arrêt« 

De M. Martins: «Je travaille dans une entreprise de BTP depuis 6 ans. Depuis le COVID et maintenant avec la « guerre » les prix de l’acier ont explosé. Des chantiers qu’on a vendu en 2021 en bénéfice, nous allons les commencer en 2022 en sachant d’avance que nous allons perdre de l’argent. P. Jovanovic
L’histoire de la marque « Maisons Phénix »

https://www.maisons-phenix.com/pourquoi-nous-choisir/histoire-maisons-phenix
De 1940 à 1950

La naissance

La naissance

La Federation of British Industries invente un processus innovant, alliant acier et béton, pour lancer la reconstruction du pays après la guerre. La première construction Phénix voit le jour en 1946 : une maison aux éléments produits en usine avant d’être assemblés sur le terrain choisi.
 
De 1950 à 1960
Le développement

Le développement

En 10 ans, Maisons Phénix construit plus de 2000 logements. L’offre s’adapte à l’époque et aux architectures régionales. En 1959, la marque reçoit l’agrément du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment.
 
De 1960 à 1970
Les optimisations techniques

Les optimisations techniques

Le temps de fabrication des éléments d’une maison de 80 m2 est réduit de moitié. Maisons Phénix développe des services gratuits d’accompagnement des futurs propriétaires allant jusqu’à la recherche de terrain et la demande de prêt. En 1969, Maisons Phénix dépose le brevet de sa technique de construction qui devient un procédé UNIQUE de fabrication.

 
De 1970 à 1980
La maturité

La maturité

Les qualités d’isolation des Maisons Phénix sont reconnues par EDF qui les labellise. En 1978, Maisons Phénix réalise 15 000 maisons individuelles pour de nouveaux heureux propriétaires, signant là une croissance record. Trois ans plus tard, Maisons Phénix s’exporte à l’international et construit aux USA, dans les Dom Tom, en Afrique, en Algérie et à travers l’Europe.
 




Ci-dessus : Bordeaux, Salon des arts ménagers 1953, Maison Phenix entreprise Limouzin frères



Dunkerque maison Phénix (publicité avec 5 maisons différentes)
 


Le système permettait de nombreuses évolutions

Jules Ferry

Adieu « Maisons Phénix », symbole de l’accession à la propriété des classes populaires et du rêve pavillonnaire

(Source : Résistance Républicaine)

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