Poutine, pas eu moyen d’égarer quelques missiles sur Davos, vraiment ? On aurait résolu nombre de nos problèmes !
Ah ! Ils sont beaux nos escrolos donneurs de leçons ! Plus de 2000 chefs d’Etat, ministres, de chefs d’entreprise venus de la terre entière pour, du 16 au 20 janvier, parler de « La coopération dans un monde fragmenté »… Quel programme ! En attendant, adeptes du « fais ce que je dis », pas « ce que je fais », les donneurs de leçons sur la prétendue crise climatique ne se sont pas gênés.
Un millier de jets privés ont atterri et décollé dans les aéroports près de Davos, dans les Alpes suisses, pour y amener des grands pontes voulant discuter du climat.
Comme ils nous manquent, les shadoks « bêtes et méchants » et autres minutes de monsieur Cyclopède, alias Pierre Desproges ! Il avait notamment fait plusieurs « Compatissons aux misères humaines à peu de frais ». Tout un programme.
Pour l’heure, il n’y a guère que Greenpeace qui ose la ramener et pointer du doigt les incohérences : « Les riches et les puissants s’envolent actuellement pour Davos pour discuter du climat et des inégalités mondiales à huis clos, en utilisant le moyen de transport le plus inégalitaire et le plus polluant qui soit: le jet privé« , fustige dans un communiqué Joeri Thijs, porte-parole de Greenpeace Belgique.
Il faut dire que ces braves gens se font du souci. Ils ont un énorme problème… Ils ont peur de la crise économique…
A court terme, c’est le coût de la vie et les crises sociales qui en découlent qui suscitent le plus d’inquiétude
Le coût de la vie : c’est le plus grand risque à court terme identifié par le Forum économique mondial dans son immuable rapport des risques mondiaux (Global Risks Report 2023) publié le 11 janvier. « La crise du coût de la vie est largement perçue par les répondants comme un risque à court terme, atteignant son apogée au cours des deux prochaines années et s’atténuant par la suite », peut-on lire dans cette nouvelle édition, fruit d’une enquête auprès de 12 000 experts, entreprises et dirigeants. Conséquence possible : « qu’une proportion croissante des segments les plus vulnérables de la société se voient privés de l’accès aux besoins de base, alimentant les troubles et l’instabilité politique ».
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https://www.lopinion.fr/economie/a-davos-aussi-fin-du-mois-contre-fin-du-monde
Attention, ne croyez pas qu’ils soient inquiets à l’idée que vous dansiez devant le buffet vide ou à l’idée de voir vos enfants mourir de froid… Non, ça ils aimeraient plutôt. Plus il y a d’Occidentaux qui crèvent, du vaxxin, de pauvreté, de froid, de faim ou d’attaques islamiques, plus ils se frottent les mains.
Non, ce qui leur fait peur, aux milliardaires, c’est les émeutes de la faim. Ils ont peur des révolutions… A cette seule pensée ils font dans leur froc. La seule chose capable de remettre en cause leur pouvoir ou plus exactement le pouvoir des Biden, des Macron, des Der Leyen c’est la révolution, c’est le changement assuré de régime, de gouvernance… Quand le peuple crève de faim, il n’a plus rien à perdre. Il balance ses godasses dans la gueule de Salamé à la télé. Il n’a plus peur de la mort. Il est prêt à tout…
C’est pour ça que Macron a acheté pour des millions du matériel anti-émeutes (tiens, encore de quoi vous faire travailler quelques jours de plus pour éponger le prix de l’achat des LBD … et vous savez très bien que les émeutiers visés c’est vous, c’est pas les racailles de Seine-Saint-Denis).
Pour le reste, enfumage entre 2 toasts au caviar :
Le PDG de JPMorgan Chase, Jamie Dimon, a déclaré que la meilleure description qu’il ait entendue de cette réunion était la suivante : « C’est l’endroit où les milliardaires disent aux millionnaires ce que ressent la classe moyenne ».
Bien vu. Par ailleurs ces amateurs de champagne et de jet privé ne se soucient que de la classe moyenne. Ils n’ont rien à faire des paysans et des ouvriers, devenus largement minoritaires dans nos pays… C’est pour cela qu’ils délocalisent à tour de bras, qu’ils achètent les terres arables à tour de bras, laissent crever les paysans quand ils ne leur interdisent pas, tout simplement, de continuer leur métier, comme en Hollande.
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