Ces Bretons qui se convertissent à l’Islam [reportage exclusif]

Ces Bretons qui se convertissent à l’Islam [reportage exclusif]

24/06/2014 – 07H00 Bretagne (Breizh-info.com) –Si l’on recoupe les différentes études et statistiques récentes sur le sujet, il y aurait entre 140 000 à 180 000 musulmans vivant en Bretagne en 2014, Loire-Atlantique incluse. Un chiffre qui tend à s’accroître chaque année, alors que les pratiques religieuses historiques de la Bretagne tendant à stagner voir à infléchir, la religion chrétienne peinant à trouver un écho au sein de la jeunesse bretonne (à peine 43% des 18-28 ans se disent catholiques, d’après le livre « religions en Bretagne » d’Yvan Tranvouez)

Majoritairement regroupés dans les grandes villes bretonnes et à l’intérieur des quartiers à forte population immigrée ou d’origine immigrée, des lieux de culte musulmans (nous avions recensé un doublement du nombre de mosquées en 10 ans en Bretagne) ouvrent où sont en passe d’ouvrir désormais y compris dans les moyennes villes de Bretagne, signe d’une réelle attractivité pour l’islam, signe également d’une augmentation de l’installation de populations issues principalement des pays du Maghreb ou de Turquie.

Mais au delà de l’immigration, un nouveau phénomène, déjà présent depuis de longues années en France, tend à se développer en Bretagne : la conversion de Bretons « de souche » à l’islam.

Les grands médias traditionnels se font essentiellement l’écho de ces quelques individus convertis et ayant pris le sentir du Jihad dans le monde, ici cette lorientaise en Syrie, là ce Vannetais également en lutte contre le régime laïque de Bachar El Assad, sans oublier Mohammed Achamlane, leader du groupe islamiste dissoutForsane Alizza, né de mère bretonne ou encore Gilles Le Guen, breton devenu jihadiste au Nord-Mali pour AQMI (Al Quaida au Maghreb Islamique).

Ces quelques cas isolés ont tendance à faire oublier ceux qui, moins médiatiques, sans doute moins radicaux aussi, sont de plus en plus nombreux, dans les campagnes brestoises ou la cité rennaise, dans les banlieues nantaises ou dans la cité vannetaise, aux quatre coins de la Bretagne, à épouser une religion arrivée (sauf rares exceptions) de fraîche date au pays de roi Arthur .

Nous avons pu rencontrer trois de ces nouveaux convertis. Trois itinéraires différents, trois pratiques de l’islam différentes, qui donnent un éclairage sans tabous sur un phénomène qu’il est impossible aujourd’hui d’ignorer.

Stéphanie (NDLR : prénom modifiée .) est trentenaire. Elle fréquente la mosquée Sunna de Brest , ainsi que son imam charismatique Rachid Abou Houdeyfa depuis deux ans maintenant. Elle habite dans un petit village situé dans la couronne brestoise et s’est convertie à l’islam alors qu’elle était célibataire. Aujourd’hui, elle est mariée à un musulman (un « français de souche » converti lui aussi) et ils élèvent deux enfants. Elle fait donc partie de ce que le renseignement intérieur définit sur Brest comme étant « une vague de conversion de Bretons à l’islam , notamment grâce à un pouvoir d’attractivité et à un travail de fond sans précédent de la mosquée Sunna ».

Gwendal a vingt ans. Il a grandi à Rennes dans la cité « sensible » du Blosne. Après une scolarité difficile, il nous confiera s’en être sorti et avoir trouvé un apprentissage« grâce à l’islam. sinon, je serai en prison depuis quelques années. Dans mon quartier, mes potes de collège et de lycée professionnel étaient des voyous. J’ai fais une bonne rencontre, il m a sauvé. ». Il fréquente régulièrement le centre islamique culturel du Blosne, au sud de Rennes.

Enfin, Mathias a dépassé la trentaine. Il a grandi à Quimper dans une famille bretonne, catholique pratiquante, traditionaliste. Son Bac Economique et Social en poche, il quitte la Cornouaille pour Nantes, où il entreprend des études supérieures (de droit) qu’il réussit avant de rentrer dans la vie professionnelle (conseiller juridique en entreprise). Il nous dit s’être intéressé à l’Islam après les attentats du 11 septembre 2001, « révolté par le traitement médiatique unilatéral de l »information et interrogatif sur ce qui amena la guerre en Irak puis en Afghanistan ». Après de nombreuses années de réflexion personnelle, de rencontres individuelles, de lecture et d’apprentissage (y compris de la langue arabe), il s’est converti à l’Islam sans jamais pour autant fréquenter une mosquée en particulier.

Breizh-info.com : pourquoi avoir choisi l’islam et pas la religion catholique ?

Stéphanie : mes parents ne parlaient pas de religion, de spiritualité à la maison. Donc on ne peut pas dire que je sois né de parents catholiques même si les grandes fêtes familiales avaient lieu à l’église. Quand j’étais adolescente, jamais je n’aurai pensé me convertir à une quelconque religion. Encore moins devenir pratiquante. Depuis que je suis jeune, je me sens différente. Dans mon village, ou même à Brest, j’ai toujours eu l’impression que si on ne fait pas « la fête » si on ne boit pas, si on ne se drogue pas, on est mis à l’écart, voir même stigmatisé. Quand à la religion catholique, honnêtement, ça m’apparaissait comme quelque chose de ringard, de dépassé.
Je me suis souvent sentie très seule et c’est en réalité en consultant Internet que je suis tombé sur des forums qui m’ont rapidement amené sur le site Internet de l’Imam Rachid Abou Houdeyfa. J’ai longtemps regardé ses vidéos, étudié également : j’avais enfin trouvé le mode de vie qui me convenait et je ne le regrette pas une seconde.

Gwendal : tout simplement parce que je n’ai eu aucune éducation catholique (mes parents sont d’une génération qui rejetait en masse cette religion) et parce qu’il se trouve que là où j’ai grandi, au Blosne, il y a , en caricaturant un peu pour les jeunes, soit l’amour du rap, des beaux vêtements, de la drogue et des femmes, soit l’Islam et la possibilité de s’en sortir. J’ai choisi de m’en sortir.

Mathias : J’ai été catholique, et fervant pratiquant. Tout mon éducation et ma scolarité ont tourné autour de la religion catholique. Mais je n’ai jamais trouvé les réponses que je me posais étant jeune, et je m’en suis détaché beaucoup plus rapidement qu’on ne me l’avait inculqué, dès que j’ai quitté le foyer familial. A la question : « pourquoi suis-je sur terre ? » , cette religion ne m a jamais répondu. C’est par la politique et par la philosophie que j’ai commencé certaines réponses. Ma conversion par la suite à l’Islam est le fruit d’une révolte politique (l’attaque permanente des Occidentaux contre les pays musulmans depuis le 11 septembre et sa vérité « officielle ») et d’une recherche identitaire et philosophique (« qui suis-je ? »).

Breizh-info.com : Comment expliquez-vous en même temps la baisse de l’influence chrétienne en Bretagne mais le regain dans le même temps de la défense de l’identité bretonne (comme lors de l’épisode des Bonnets rouges ou selon le dernier sondage du magazine Bretons) ?

Stéphanie : je pense qu’au 21ème siècle, on n’est pas obligé d’être catholique pour être Breton. Après, moi je ne me suis jamais sentie vraiment bretonne, d’ailleurs, hormis le folklore et le fait d’habiter dans le Finistère,  je ne vois pas bien ce qui me différencie d’un Marseillais ou d’un Parisien. Je me sens Française, et encore… L’islam permet justement de faire sauter toutes les identités pour être dans un même ensemble, et cela quel que soit le continent d’où nous venons.
Pour le regain de l’identité bretonne, en toute honnêteté, je ne me sens pas concernée et je ne m’y connais pas sur le sujet.

Gwendal : Je pense que c’est tout simplement parce qu’il y a eu plusieurs générations (nos parents notamment) qui ont rejeté la religion catholique, ses préceptes, son autorité. Ma mère, sans être une « enragée », elle faisait des manifestations pour le droit à avorter, pour la contraception, etc. Elle nous disait que l’école privée c’était pour les bourgeois, pour les cathos. Bref, il y a clairement une barrière éducative qui a été mise et qui explique à mon avis le fait que les jeunes aujourd’hui se sentent de moins en moins catholiques. Mais même si avant j’étais plutôt d’accord avec elle, maintenant, on est en totale opposition. Sur l’avortement, sur l’enseignement, sur la façon d’éduquer. En cela y a peut-être un rapprochement entre l’islam et la religion catholique.

Après, pour l’identité bretonne, c’est une bonne chose que les jeunes se sentent attachés à leur région. C’est normal. Moi je suis fier d’être Breton et d’être Rennais.

Mathias : d’une part, les chrétiens sont tellement persuadés d’avoir raison (surtout les catholiques) qu’ils ne se remettent jamais en question et ça leur fait sans doute perdre de la crédibilité. Et puis leur religion est peut être « à bout de souffle ». D’autre part, les catholiques ont été remplacés en Bretagne par les socialistes et les communistes, qui ont été une nouvelle forme de religion et de gestion de la société. Avec la disparition progressive et programmée de ces deux courants, je pense clairement que l’islam pourrait bien devenir une nouvelle force montante et attractive, notamment chez la jeunesse bretonne. Et à mon sens, l’identité bretonne en elle même, telle que ses défenseurs la conçoivent, est en train de disparaître, qu’on le veuille ou non. Quel intérêt de parler breton aujourd’hui alors qu’on peut parler l’arabe, le russe, l’anglais ? Et puis si la fierté d’être Breton se résume au festival des Vieilles Charrues , à des beuveries et à quelques manifestations avec des drapeaux bretons, franchement ça ne va pas loin… Lire la suite

(Source : Breizh.info)

Nos pays occidentaux sont devenus athées, les gens ne croent plus en rien ; ils  sont désabuses, de plus en plus dévoyés, et s qdinent a des pratiques que la morale réprouve. Nos gouvernants sont corrompus et il y a bien longtemps que ceux qui sont au pouvoir ne font plus aucun cas des peuples qu ils sont senses gouverner, mais aussi protéger, ils ne pensent qu a une seule chose :  comment tirer le plus grand profit personnel de leur situation privilégiée. Resultat : nos pays vont a vaux l eau et les flots d immigres qui nous submergent font du prosélytisme a outrance dans le cadre de la conquête du djihad. De plus nos pays n offrent plus beaucoup d opportunités de réussite dans la vie sociale, chômage oblige, et nos jeunes se tournent vers leurs ‘amis’ les arabo-musulmans, qu ils côtoient depuis  la maternelle. Ces jeunes n auraient ils pas encore compris ou ils mettent les pieds ?? N ont ils pas encore vu la face hideuse de l islam, que l on présente toujours, a tort, comme une religion monothéiste, et pourtant, l actualité regorge des exactions des islamistes. Et qu on ne dise pas qu il ne faut pas faire le fameux ‘ amalgame’ dont on parle un peu trop souvent. L islam dit ‘modere’ n est malheureusement qu une illusion. On n entend que très peu de voix s élever contre leurs exactions et incivilites en tous genres dans la communauté musulmane. Comme le dit le fameux adage : ‘qui ne dit mot consent’, non ?

 

 

Une réponse à “Ces Bretons qui se convertissent à l’Islam [reportage exclusif]

  1. L'ARGENT SALE DU PSG/QATAR

    Le Bignou et la musique Arabe se ressemblent , le son vibrant comme le ventre d’une danseuse orientale…

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