Archives de Catégorie: ARCHEOLOGIE ISRAËL

Archéologie biblique dans la ville antique de Shilo en Samarie (vidéo)

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Archéologie biblique dans la ville antique de Shilo en Samarie – Séquences du documentaire “Archéologie en Terre d’Israël”. Il est le fruit d’un tournage de dix jours en Israël entrepris par Christophe Hanauer.

Shilo est un des plus importants lieux de culte d’Israël pendant la période des Juges. Selon la Torah, elle est située au centre de la Samarie, au sud de Tirtza, l’ancienne capitale du royaume d’Israël. Shilo est détruit en 1050 avant J-C lors d’une bataille opposant les Philistins aux Hébreux.

3 000 ans d’Histoire

Des témoignages archéologiques révèlent le renouveau de l’établissement d’Israël à cet endroit pendant la période des Rois et jusqu’à la destruction assyrienne.

La ville moderne de Shilo s’étend sur les collines où il y a plus de 3000 ans les enfants d’Israël se rassemblèrent pour ériger le Tabernacle. C’est ici aussi qu’ils divisèrent pour chaque tribu la Terre d’Israël.

La colline avec son fameux figuier est l’endroit de la ville où les gens continuent à se réunir pour les événements spéciaux.

Cet ancien centre spirituel, foyer moderne de Shilo, a gardé tout son pouvoir. Le grand secret de Shilo est que chacun peut encore y goûter ce qu’était l’Israël d’autrefois.

Archéologie biblique dans la ville antique de Shilo en Samarie

(Source : Israel Video Network)

Découverte historique dans les ruines de la Grande Synagogue de Vilna

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Une équipe d’archéologues internationaux vient de faire une découverte importante à Vilna (ou Vilnius), capitale de la Lituanie. Dans le cadre de fouilles effectuées depuis plusieurs années, ils viennent de mettre au jour la Bima (estrade) de la grande synagogue de la ville, qui a été entièrement détruite par les Nazis et les Soviétiques pendant la Seconde Guerre mondiale.

Cette synagogue existait alors depuis 300 ans : elle avait été construite en 1630 sur un site servant de lieu de culte juif depuis près de deux siècles. Elle se trouvait dans un grand complexe comprenant les établissements de la communauté juive de Vilna qui était appelée la ‘Jérusalem de Lituanie’.

Ce complexe comprenait une vingtaine d’oratoires et de salles d’étude, des bains rituels (Mikvaoth), un centre communautaire, la grande bibliothèque rabbinique très connue Strashun, et la synagogue du Gaon de Vilna (Gra).

Il faut savoir qu’avant la Shoah, près d’un tiers des 60 000 habitants de la ville étaient juifs. Lorsqu’au début de la guerre, l’Allemagne a occupé la Lituanie, alors sous souveraineté soviétique, les Nazis ont entrepris le massacre organisé de tous ses citoyens juifs.

Parmi leurs nombreux méfaits, ils ont également brûlé la grande synagogue et l’ont partiellement détruite. En automne 1944, les Soviétiques ont reconquis la Lituanie et ont terminé l’odieuse besogne en démolissant totalement ce lieu de prières.

Dans les années 1950, un jardin d’enfants a été construit sur les ruines de la grande synagogue et un peu plus tard, il a été transformé en école.

Ces nouvelles trouvailles ont été possibles grâce aux travaux d’excavation réalisés ces dernières années sur cet emplacement pour reconstituer le vieux quartier de la ville. C’est ainsi qu’apparaissent progressivement des vestiges du riche passé juif de la cité. L’été dernier, deux bains rituels ont ainsi été retrouvés sous les décombres.

Claire Dana-Picard

Découverte historique dans les ruines de la Grande Synagogue de Vilna

(Source : Chiourim.com)

Israël – 22 juillet 2018

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Israël, 8ème puissance mondiale parmi les 25 pays les plus puissants

Israël est devenu le huitième pays le plus puissant au monde, selon le classement 2018 publié par le magazine américain News & World Report, devant la plupart des pays européens, l’Australie et le Canada. Les Etats-Unis restent le pays le plus puissant, mais, cette année, certains pays ont reculé dans un contexte d’instabilité croissante.

Dans le cadre de l’étude annuelle Best Countries qui a évalué 80 pays sur la base des réponses de 21 000 personnes interrogées, le magazine américain News & World Report a publié un classement mondial. Sachant que l’indice de puissance mesure l’influence d’un pays sur la scène internationale en tenant compte de sa puissance diplomatique, économique et militaire, la Russie se classe seconde puissance mondiale derrière les US tandis que l’Allemagne a pris la quatrième place derrière la Chine et juste devant le Royaume Unis lui-même devant la France qui précède le Japon et Israël qui se classe huitième.

« Compte tenu de sa petite taille, Israël joue un grand rôle dans les affaires mondiales. Le pays a une économie forte, des repères importants et des relations tendues avec beaucoup de ses voisins arabes. Israël a une économie de marché avancée, d’importantes exportations notamment dans les domaines du diamant, des produits et des services de haute technologie, de la médecine, ou encore des produits pharmaceutiques. Ce pays est très développé en termes d’espérance de vie, d’éducation, de revenu par habitant… mais doit fortement progresser dans le domaine des inégalités. »

Israël, 8ème puissance mondiale parmi les 25 pays les plus puissants

Source: Israel Science Info

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Le Premier ministre hongrois reçu par le Rav David Lau à Jérusalem

Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán, a effectué cette semaine une visite officielle en Israël au cours de laquelle il a rencontré le Premier ministre Binyamin Netanyahou et un certain nombre de personnalités politiques.

Jeudi après-midi, il était l’invité du grand rabbin ashkénaze d’Israël, Rav David Lau, qui l’a accueilli dans les bureaux du grand rabbinat, à Jérusalem. Viktor Orbán était accompagné du rabbin Shlomo Kovesh, aumônier général de l’armée hongroise, et du Rav Shmouel Riskin, rabbin de la communauté juive de Budapest.

Au cours de l’entretien, le Rav Lau a tenu à faire part à son hôte de son inquiétude face à la recrudescence d’incidents à connotation antisémite en Europe. Il a estimé que pour lutter efficacement contre ce fléau, il était important que les Etats européens et Israël unissent leur force dans un combat commun. Il a ajouté : « Je suis convaincu que vous faites, vous aussi, le maximum pour éviter des incidents de ce type ».

Le Rav David Lau a par ailleurs remercié le chef du gouvernement hongrois pour ses efforts en vue de préserver les synagogues et les cimetières juifs de son pays. Et de souligner que les travaux de rénovation qui y avaient été entrepris revêtaient pour lui une grande importance vu la belle histoire du judaïsme hongrois avant sa destruction pendant la Shoah.

Dans sa réponse, Viktor Orbán a indiqué qu’il partageait l’inquiétude de son interlocuteur en ce qui concernait l’antisémitisme et qu’il ferait tout pour remédier à ce mal. Il a ensuite affirmé qu’il veillait à renforcer encore davantage les relations culturelles entre Israël et la Hongrie et qu’il œuvrerait pour la construction d’un musée sur l’histoire du judaïsme hongrois.

Claire Dana-Picard

Le Premier ministre hongrois reçu par le Rav David Lau à Jérusalem

(Source : Chiourim.com)

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Le reste d'un rouleau découvert dans une grotte près de Qumran après avoir été ôté d'un pot (Crédit : Casey L. Olson et Oren Gutfeld, Université hébraïque)

Un nouveau rouleau de la mer Morte vieux de 2 000 ans, déchiffré

Le reste d’un rouleau découvert dans une grotte près de Qumran après avoir été ôté d’un pot (Crédit : Casey L. Olson et Oren Gutfeld, Université hébraïque)

La docteure Eshbal Ratson avec une image du rouleau de la mer Morte qui vient d'être déchiffré (Université de Haïfa)

La docteure Eshbal Ratson avec une image du rouleau de la mer Morte qui vient d’être déchiffré (Université de Haïfa)

Une image infra-rouge d'une section du livre des Psaumes trouvée à Qumran. Les mors de la marge inférieure en noir ont été rendus visibles par les équipements d'imagerie de l'AAI, d'abord développé par la NASA (Autorisation : Autorité des antiquités israéliennes)

Une image infra-rouge d’une section du livre des Psaumes trouvée à Qumran. Les mors de la marge inférieure en noir ont été rendus visibles par les équipements d’imagerie de l’AAI, d’abord développé par la NASA (Autorisation : Autorité des antiquités israéliennes

Assiette de médaillons de fragments écrit en script cryptique A de la grotte 4 de 4 à Qumran. (Crédit : Shay Halevi, Autorité des antiquités israélienne, bibliothèque Léon Lévy des Rouleaux de la mer morte)

Assiette de médaillons de fragments écrit en script cryptique A de la grotte 4 de 4 à Qumran. (Crédit : Shay Halevi, Autorité des antiquités israélienne, bibliothèque Léon Lévy des Rouleaux de la mer morte)

Ecrit en hébreu ancien crypté, l’un des derniers rouleaux de Torah de la mer Morte non-publié a été finalement déchiffré par une chercheuse en post-doctorat de l’université de Haïfa. Selon le docteur Eshbal Ratson, cette mission presque impossible qui a duré un an a été équivalente au « rassemblement d’un puzzle – sans savoir quelle devait être l’image finale « .

Utilisant des images hi-tech fournies par la librairie numérique des rouleaux de la mer Morte Leon Levy, qui relève de l’Autorité des antiquités israéliennes, Ratson, 38 ans, a passé des heures infinies face à son ordinateur. Elle a manipulé, déchiffré et assemblé ces « pièces de puzzle » minuscules qui forment dorénavant un « rouleau calendaire » global, un document qui souligne les calculs mathématiques qui étaient utilisés par la secte de Qumran pour définir le rythme de l’année qui s’écoule et celui de son mode de vie.

Sa découverte a été qualifiée cette semaine par les spécialistes « d’importante » et « d’excitante ».

« C’est toujours excitant de découvrir une pile de minuscules fragments – qui ont été à la base considérés comme un conglomérat de fragments, sans qu’il n’y ait vraiment d’espoir de les réunir – et de réaliser qu’un texte plein de sens peut en naître », commente le professeur de l’université de Tel Aviv Noam Mizrahi. « C’est important à un certain nombre de niveaux ».

Le déchiffrage monumental de ce rouleau, l’avant-avant dernier d’une cache de plus de 900 rouleaux découverts à proximité de Qumran dans le désert de Judée israélien au cours des 70 dernières années, n’a pu être réalisé que grâce aux nouvelles technologies numériques, a-t-il dit.

Ce que cette étude et cet assemblage ont révélé permet de faire avancer les connaissances dans un certain nombre de disciplines. En plus des aspects techniques du calendrier de la secte, les contenus du rouleau, écrits par un scribe – avec des corrections occasionnelles et des notes effectuées par un autre – confirment certaines suppositions linguistiques concernant l’hébreu – notamment le tout premier usage du mot « tekufa » pour une fête organisée au changement de saison.

Au-delà des calculs mathématiques et de la linguistique, toutefois, le rouleau ouvre aussi une fenêtre sur les luttes de pouvoir qui ont eu lieu au cours des 150 ans d’implantation des Qumran durant la période du Second temple. Cette toute petite secte s’était rebellée contre l’autorité religieuse incarnée dans la classe centralisée des prêcheurs de Jérusalem, qui contrôlaient le calendrier.

Les conclusions préliminaires de Ratson ont été récemment publiées dans un article paru dans le Journal of Biblical Literature et intitulé « Un nouveau rouleau calendaire des Qumran en écriture cryptique a été reconstruit ». Un article dont elle a été l’auteure aux côtés de son superviseur, le professeur Jonathan Ben-Dov, qui se trouve à la tête du Projet de Haïfa de recherche sur les rouleaux de la mer Morte.

Ratson – peut-être plus que quiconque – se dit surprise par les résultats de son travail intensif.

Durant une longue conversation avec le Times of Israel, Ratson a indiqué qu’elle supposait bien entreprendre un travail technique prenant et minutieux. « Puis le puzzle a pris forme et j’ai réalisé que je tenais réellement quelque chose ».

Assembler le puzzle vieux de 2 000 ans

Extrêmement fragiles, les 60 fragments du rouleau ont été regroupés il y a des décennies avec d’autres fragments cryptés en hébreu, puis ils ont été rassemblés sur des assiettes par les tous premiers chercheurs de la mer Morte. L’un d’entre eux, le prêtre catholique Józef T. Milik, avait pressenti que ces fragments ne venaient que d’un seul rouleau. L’autre, Stephen J. Pfann, pensait qu’ils formaient six rouleaux différents. Malheureusement, aucun des chercheurs n’aura laissé de notes sur son travail. Ratson déclare toutefois que la manière dont les fragments étaient disposés sur l’assiette lui a servi d’indice pour travailler.

Les fragments de ce parchemin sombre font, en taille, 3,9 cm × 2,8 cm pour les plus grands et 1,5 cm × 1,5 cm pour les plus petits. Ratson explique avoir utilisé un programme de traitement de photographies similaire à Photoshop pour élargir et manipuler les petits morceaux de mots.

Lentement, alors que Ratson faisait glisser et joignait les fragments sur son écran d’ordinateur, elle a remarqué une note très longue, marginale et tournante qui, dit-elle, « a été déterminante pour le déchiffrage du rouleau ».

Le rouleau de la mer morte sous infrarouge (Université de Haïfa)

La note, qui est le récit détaillé de la manière dont s’observe la fête ésotérique de l’offrande du bois, a été coupée en six fragments. Elle commence entre deux colonnes mais la direction de l’écriture se met soudainement à dévier. Ratson s’est alors demandée s’il s’agissait du même écrit. Et c’est l’étudiant en doctorat Asaf Gayer, dans les laboratoire de Haïfa, qui lui a alors suggéré que le scribe n’avait pas eu peut-être suffisamment d’espace entre les colonnes et avait donc changé la direction de l’écriture.

Ecoutant la suggestion de Gayer, elle a alors commencé à ré-assembler les morceaux de la note de marge. Ce qui lui a permis de relier les fragments de différentes colonnes et d’apporter de la cohésion dans le texte.

« Parfois, on a juste besoin de trouver le ‘truc’ au début et ça fonctionne après », dit-elle.

Ratson estime que les 60 fragments qui ont été assemblés ne forment que la moitié du rouleau original. Toutefois, dans la mesure où le texte respectait une formule bien connue trouvée dans les autres rouleaux calendaires, elle a pensé pouvoir reconstruire de manière convaincante le texte sur la base de demi-mots ou de suggestions de phrases.

La docteure Eshbal Ratson, qui a aidé à déchiffrer une rouleau de la mer morte qui n’avait jamais été publié (Crédit : Université de Haïfa)

« Une fois qu’on trouve quelques phrases, on peut deviner le reste », explique Ratson. « Si on pense à un puzzle, quand on commence, on n’a pas l’image devant soi – mais au bout d’un moment on devine ce qu’on doit attendre et on comprend donc comment rassembler les pièces ».

Mizrahi, de l’université de Tel Aviv, accepte la reconstruction du texte telle qu’elle a été conçue – sous la forme d’une vue d’ensemble – de Ratson. Il ajoute néanmoins que dans la mesure où la plus grande partie du langage convenu s’est également basée sur des fragments incomplets, il peut y avoir des manques.

« Nous devons toujours faire attention à la reconstruction textuelle mais ce genre particulier est très convenu », estime Mizrahi. « La reconstruction est relativement sûre, mais il faut garder à l’esprit qu’elle est schématique et qu’elle manque de précision », ajoute-t-il. Si reconstruction du texte offre un pont de vue global, un mauvais assemblement ou une disparité ici et là ne surprendront pas les spécialistes et ne nuiront pas à la vue d’ensemble.

Ce rouleau, ainsi que huit autres rouleaux de la mer Morte, ont été rédigés dans ce que le spécialiste Milik qualifie « d’écriture cryptique A ».

Déchiffrée dans les années 1950, cette écriture est un code de remplacement, explique Ratson. Le scribe remplaçait des lettres en hébreu par d’autres lettres de l’alphabet ou par des signes particuliers, notamment des lettres inversées ou des symboles similaires aux lettres grecques ou paléo-hébraïques, dit-elle. « C’est un simple cryptage… La langue en elle-même reste l’hébreu ».

Ben-Dov émet l’hypothèse que ce cryptage soit « une affaire de prestige ». Mizrahi en convient, disant que « écrire en écriture ésotérique possède une forme de fonction sociale. Le lecteur se sent très important parce qu’il comprend des choses que les autres ne peuvent pas déchiffrer ».

En même temps, dit Ratson, tout ce qui a pu être déchiffré en écriture cryptique A a été découvert également en écriture non-cryptée – ce qui laisse aux spécialistes le soin de continuer à chercher à déterminer quel était l’intérêt de son utilisation.

Celui qui contrôle le temps contrôle le monde

La note de marge qui a amené Ratson à déchiffrer l’énigme du rouleau concernait la fête de l’offrande du bois. Elle est mentionnée dans la bible, dans le livre de Néhémie : « De même que les prémices. Souviens-toi favorablement de moi, ô mon Dieu ! ». Cette célébration est une fête presque inconnue dans la littérature rabbinique.

« Chaque nouveau texte a pu éclairer certains aspects de l’antiquité », dit Mizrahi.

« Ce texte en particulier vient rajouter un élément qui n’est pas suffisamment pris en compte – une fête controversée. Certains ont ressenti le besoin pressant de l’ajouter post-factum, en insistant sur le fait que cette réjouissance devait tomber à telle ou telle date. Le texte original ne dit pas cela. Et nous, qui n’entendons plus parler du tout de cette fête, nous pourrons dorénavant tenter de reconstruire la controverse légale et religieuse qu’elle avait soulevée », ajoute Mizrahi.

Deux rouleaux de la mer morte dans les grottes de Qumran avant leur retrait pour les examens menés par les archéologues (Domaine public via wikipedia)

La controverse, dit-il, reste vraiment concentrée sur la pratique appropriée du culte au temple de Jérusalem – « ce qui est une polémique bien plus compliquée portant sur la vie religieuse de cette période », estime Mizrahi.

Le calendrier complexe détaillé dans le rouleau est basé sur un système symétrique de 364 jours. Selon l’article, « les membres des Yahad [secte de Qumran] avaient adhéré à une année de 364 jours, qui était différente de l’année lunaire-solaire du temple de Jérusalem et de l’état hasmonéen… Le nombre de 364 jours se divise soigneusement par sept, un chiffre typologique qui a une connotation religieuse significative. Chaque période de 364 jours contient exactement cinquante-deux semaines, un fait qui permet d’ancrer les fêtes dans des journées semaine fixes, pendant la semaine, ce qui évite qu’elles ne coïncident avec le Shabbat. En plus, le nombre 364 se divise par quatre également, ce qui offre une bonne symétrie avec les quatre saisons, chacune d’entre elles contenant très exactement 91 jours ».

Il n’y a qu’un seul problème : Le calendrier ignore complètement la propriété naturelle de la rotation de la terre autour du soleil en 365 jours (et un quart) par an, et ce qui aurait par conséquent repoussé les saisons au fil des décennies par rapport à leur rythme naturel.

Mais le principe dissimulé derrière l’obsession de la secte de son calendrier et de ses calculs est très instructif et permet d’apprécier le contrôle social du temple de Jérusalem – en raison de la rébellion de la secte contre lui. En exemple, il faut citer la note de marge consacrée à la fête de l’offrande du bois qui, dans la littérature rabbinique, s’étend sur neuf jours durant l’année, et qui est observée par la secte pendant six jours à la fin de l’année.

« Le calendrier ressemble à un aspect technique de ce rouleau mais il est, en fait, très significatif », commente Ratson.

« Nous pensons au temps comme à un moyen de coordonner les activités des individus au sein de la société, mais c’est un élément très politique. Ce calendrier en particulier est probablement l’une des raisons qui auront motivé l’établissement de la secte, l’une des raisons pour lesquelles elle a quitté le temple », explique-t-elle.

Caves of Qumran (photo credit: Shmuel Bar-Am)

Caves de Qumran (Crédit: Shmuel Bar-Am)

Ratson suppose que le calendrier incarne un élément primordial dans les différences existant entre les sectes parce que « celui qui décide du calendrier décide du culte au temple ». Et celui qui contrôle le temple contrôle le lien avec la diaspora juive et l’économie : « Les citoyens paient des impôts conformément au calendrier ».

« Celui qui contrôle le calendrier contrôle tous les aspects de la vie », dit Ratson. La secte de Qumran ne pouvait accepter une autorité construite par l’homme. « Son calendrier est établi depuis le début de la création : C’est le calendrier décidé par Dieu ».

Révélé par des anges, « ce calendrier est parfait », ajoute Ratson, « et il a fait disparaître les conflits qui étaient apparus à cause du calendrier normatif rabbinique dans lequel, par exemple, les fêtes tombaient le jour du Shabbat, ce qui obligeait les fidèles à se demander ce qui était le plus important en termes de pratique. A Qumran, lorsque les saisons changeaient, les membres de la secte blâmaient pour cela les ‘étoiles pécheresses », s’amuse Ratson, et certainement pas leur « calendrier parfait ».

Hors des écrits de Qumran et de quelques autres traditions contemporaines, le calendrier de 364 jours a finalement disparu de l’histoire.

Une image infra-rouge d’une section du livre des Psaumes trouvée à Qumran. Les mors de la marge inférieure en noir ont été rendus visibles par les équipements d’imagerie de l’AAI, d’abord développé par la NASA (Autorisation : Autorité des antiquités israéliennes)

« Chaque nouveau texte nous apprend quelque chose sur cette image compliquée qui reflète la vie religieuse et intellectuelle », dit Mizrahi. « C’est gratifiant de voir la manière dont de minuscules fragments peuvent s’avérer être si plein de sens ».

Ratson travaille dorénavant sur le second rouleau de Torah non-publié – un rouleau astronomique calendaire – qui est également écrit en cryptique A.

Mais qu’il s’agisse véritablement du dernier rouleau non-publié n’est pas encore une certitude. Au cours de l’année passée, les chercheurs de la bibliothèque numérique des rouleaux de la mer Morte de l’IAA ont découvert plusieurs boîtes de fragments qui n’avaient jamais été sortis, extraits de la grotte 11 de Qumran, dans la pièce de stockage de l’IAA réservée aux rouleaux.

Selon une récente lettre d’information publiée par le Centre Orion pour l’étude des rouleaux de la mer Morte et littérature associée à l’université Hébraïque, « dans leur majorité, ces boîtes n’ont jamais été examinées de manière systématique et les fragments n’ont jamais été mis en images ».

Un chercheur de l’IAA, Oren Ableman, a ouvert une boîte dont il a extrait 82 fragments dans un état relativement médiocre. « Dans certains cas, il a été possible de les déchiffrer, de lire des mots entiers et même d’identifier les manuscrits auxquels appartiennent sans doute ces fragments », selon la lettre d’information.

Le travail d’Ableman, ainsi qu’une initiative conjointe menée par le gouvernement et l’AAI de recherches dans les grottes qui hébergent les rouleaux de la mer Morte, continue – et il est très attendu.

Un rouleau de la mer Morte, vieux de 2 000 ans, déchiffré

Times of Israel en français | Amanda Borschel-Dan

(Source : Desinfos.com)

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Archéologie : des pièces de monnaie attestant d’une vie active autour du Temple de Jérusalem

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Cinq pièces de monnaie en argent datant du 4e siècle avant l’ère chrétienne ont été découvertes récemment lors du filtrage de la terre provenant du Mont du Temple. Trois d’entre elles sont entières et deux autres sont ébréchées.

Sur l’une des faces, le mot ‘Yehoud’ a été gravé en lettres hébraïques antiques. Il s’agit, d’après les experts, des premières pièces frappées à Jérusalem par des Juifs. Elles ont été réalisées à l’époque du ‘retour vers Sion’ alors que la région était sous la domination de l’empire perse.

La présence de ces trésors d’une grande valeur historique sur le Har Habayit atteste, selon les responsables des fouilles, de la vie active qui était menée par les Juifs au Temple et aux alentours. « Il est même possible, a souligné l’un des directeurs du projet Tsah’i Dvira, que ces pièces ont été frappées sur le Har Habayit. Toutes les instances du pouvoir se trouvaient à proximité du Beth Hamikdach et c’est là qu’elles puisaient toute leur inspiration pour leurs activités ».

Pour Dvira, ces pièces qui sont apparemment les premières à avoir été frappées par des Juifs ‘témoignent du retour du peuple d’Israël sur sa terre après l’exil de Babel et de la capacité de ses chefs à entretenir des relations diplomatiques avec l’empire régnant, qui était alors la Perse, comme c’est le cas aujourd’hui pour nous avec les Etats-Unis’.

Et d’estimer : « Alors que nous avons fêté le Yom Yeroushalayim et que les Iraniens expriment leur volonté de détruire Israël, sont révélées ces pièces datant d’une période au cours de laquelle le pouvoir perse appréciait les Juifs et leur a permis de vivre dignement en Eretz Israël ».

Le projet de filtrage de la terre du Mont du Temple a été lancé en 1999 lorsque le mouvement islamique a procédé à des travaux d’infrastructures sur le Har Habayit sans autorisation ni coordination et à l’encontre de la loi. Dans le cadre de ces travaux, le Waqf a creusé sur place et a évacué des centaines de tonnes de terre qui ont été déversées dans le fleuve Kidron.

De nombreux archéologues d’Israël et du monde ont été scandalisés par ce procédé et certains d’entre eux ont même affirmé qu’il s’agissait d’une tentative délibérée d’effacer tout témoignage archéologique reliant le peuple juif à cet endroit.

Claire Dana-Picard

Archéologie : des pièces de monnaie attestant d’une vie active autour du Temple de Jérusalem  

(Source : Chiourim.com)

Samarie : nouvelle découverte archéologique attestant d’une présence juive très ancienne

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Une nouvelle découverte archéologique, en Samarie, a confirmé une fois de plus une présence juive très ancienne sur la Terre d’Israël. Il s’agit de lampes à huile décorées, en argile, trouvées au cours de fouilles effectuées par des élèves de l’école ‘Ben Tsion Netanyahou’ de la région de Barkan.

Datant d’il y a plus de 1 500 ans, c’est-à-dire de l’époque du Talmud, elles attestent de l’existence d’un village juif qui se trouvait sur les lieux où ont été réalisées les recherches.

Ces fouilles s’inscrivent dans le cadre d’un projet pédagogique qui a pour objectif de rattacher la jeune génération à son patrimoine et à son histoire. L’archéologue Ah’ia Cohen-Tabor, qui a dirigé les travaux sur place, a précisé que ces lampes servaient aux familles dès la tombée du jour pour éclairer leur maison.

Il a ajouté : « Ces lampes nous donnent de nombreuses indications sur le mode de vie de la population qui vivait ici au cours de cette période. Ce sont des objets très fins produits par des artistes qui, mis à part leur utilisation pratique, servaient aussi de décorations placées au centre des habitations ».

Les trois élèves qui ont mis au jour ces vestiges ont confié au site Ynet qu’ils avaient été très émus de trouver ces objets. L’un d’entre eux a déclaré que ‘cela n’avait rien d’évident pour lui de creuser et de trouver soudain quelque chose datant d’il y a 1 500 ans’.

Claire Dana-Picard

Samarie : nouvelle découverte archéologique attestant d’une présence juive très ancienne

(Source : Chiourim.com)

 

Des pièces de bronze rares datées de la révolte juive contre Rome découvertes à Jérusalem

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Des fouilles dans une grotte située à Ophel près du Mont du Temple, dirigées par l’archéologue Eliat Mazar, de l’Université hébraïque de Jérusalem ont mis à jour une découverte rarissime avant Pessah (la Pâque juive) : Des pièces de bronze  datant de la révolte juive contre l’Empire romain ….

L’archéologue israélienne de l’Université hébraïque de Jérusalem a découvert des douzaines de pièces de monnaie en bronze datant de la révolte des Juifs contre l’Empire romain (en 66-70 de notre ère) lors de fouilles dans une grotte près du Mont du Temple. L’équipe d’Eliat Mazar a également trouvé des poteries brisées, des pots et des marmites laissés dans la grotte par des juifs pendant la période du second Temple, alors que Jérusalem était assiégée par les Romains.

Selon Eliat, les pièces de 1,5 cm d’épaisseur, décorées d’inscriptions hébraïques comme « liberté » et « rédemption » , mais aussi de symboles juifs comme les quatre espèces végétales bibliques, ont été  laissées par les habitants Juifs  cachés là pour échapper aux  Romains lors du siège de Jérusalem et de la destruction du Second Temple. La grande majorité des pièces portant l’inscription « rédemption » dateraient de la dernière année (69-70) de la révolte juive, connue sous le nom de «quatrième année».

Selon Eliat Mazar, la grotte qui n’a jamais été touchée depuis la période du Second Temple, a créé une sorte de « capsule temporelle » de la vie pendant la révolte. Elle a déclaré : « Une telle découverte de pièces anciennes gravées d’inscriptions hébraïques comme « liberté » et « rédemption » représentent  tout un symbole quelques jours avant Pessah, la fête juive qui représente la liberté «

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(Source : Tel-Avivre)

 

Découverte étonnante en Israël | Le plus ancien fossile humain en dehors de l’Afrique se trouve en Israël

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Découverte étonnante en Israël | Le plus ancien fossile humain en dehors de l’Afrique se trouve en Israël

Une découverte archéologique étonnante en Israël: Le plus ancien fossile humain en dehors du continent africain a été découvert dans la grotte de M’salia au Carmel. Une équipe internationale de chercheurs, dirigée par le professeur Weinstein Evron et le professeur Hershkowitz, qui ont dirigé le projet d’étude de la grotte et des hominidés et ont trouvé grâce à des méthodes de recherche avancée une mâchoire supérieure d’un adulte, qui comprend un certain nombre de dents avec des caractéristiques morphologiques de l’homme moderne (ou Homo sapiens).Différentes méthodes de datation radiométrique ont montré que l’âge fossile se situe entre 177 000 et 194 000 ans.

« Jusqu’à présent, nous savions que l’Homo sapiens a été découvert dans les grottes du mont Carmel et Cave à Nazareth  qui a  clairement délimité l’évolution de l’homme », a déclaré le professeur Hershkowitz

Selon lui, les découvertes apportent un éclairage nouveau sur la question de l’homme moderne: quand celui ci est sorti d’Afrique. “La découverte sape la théorie classique de la date quand l’homme a quitté l’Afrique Cette découverte change le calendrier et la définition de ce qu’est une personne moderne”, dit-il.

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Le professeur Hershkowitz explique que le temps de l’apparition et de son départ d’Afrique et ses voies de migration de l’Afrique vers l’Europe et l’Asie, sous-tend la compréhension de l’évolution humaine. « La terre d’Israël est un centre de couloir pour l’immigration humaine au cours du Pléistocène (deux millions d’années environ). ”

Une autre  importante découverte, est la question de la voie migratoire de l’Homo sapiens  et son voyage le long du Nil en Afrique et au Moyen-Orient et de l’Asie et de l’Europe, que ce soit à travers l’Afrique de l’Est, Arabie Saoudite en Inde. « Ce résultat démontre sans équivoque la région nord, via le Nil à savoir et notre région comme la terre d’Israël sert de pont terrestre entre le continent africain et le continent asiatique », a déclaré Hershkowitz.

La grotte de Meiselia sur la carte du monde du Carmel (Photographes temporaires autorisés, Université de Tel Aviv)

La Grotte de Mislya au Carmel sur fond de carte du monde (Illustration: Mina Weinstein-Evron, Université de Haïfa)
Grotte de Meiselia au Carmel La zone de fouilles dans laquelle le plus ancien os fossile humain a été découvert (photographes autorisés temporaires, Université de Tel Aviv)

La grotte de Mysie au Carmel. La zone d’excavation où les fossiles humains les plus anciens ont été découverts (Photo: Mina Weinstein-Evron, Université de Haïfa)
Voilà plus de quinze ans que le morceau de mâchoire a été découvert dans la grotte de Misliya, sur le versant occidental du mon Carmel, à 12 km au sud de Haïfa. Quinze ans que des équipes du monde entier examinent les sept dents fossilisées pour tenter d’en percer le secret et réaliser finalement une découverte majeure.

En établissant que ce morceau de mâchoire appartenait à un « Homme moderne » et avait entre 177 000 et 194 000 ans, ces scientifiques ont pu établir qu’il s’agit du plus vieux fossile d’Homo sapiens retrouvé hors d’Afrique. « Nous allons devoir réécrire l’histoire de notre espèce », s’enthousiasme même le professeur Israel Hershkovitz de l’université de Tel Aviv qui a dirigé ces recherches.

Cette découverte permet donc d’établir que l’Homo sapiens a quitté le continent bien avant ce que les historiens pensaient : 50 à 100 000 ans plus tôt. Et pour le professeur Israel Hershkovitz, cela confirme une découverte récente de chercheurs français, allemand et marocain : les premiers Homo sapiens sont apparus en Afrique il y a au moins 300 000 ans, ce qui en fait une espèce deux fois plus âgées que ce que la science avait, jusque-là, établi.

La mâchoire du plus ancien fossile humain (les photographes temporaires autorisés, Université de Tel Aviv)

Les caractéristiques morphologiques de l’homme moderne ont été trouvées. La mâchoire de l’Homo sapiens trouvée à Mysolia (Photo: Israel Hershkowitz, Université de Tel Aviv)
La mâchoire du plus ancien fossile humain (les photographes temporaires autorisés, Université de Tel Aviv)

La mâchoire de Jessica, de plus près (Photo: Israel Hershkowitz, Université de Tel Aviv)
L’étude de percée sera publiée ce 26 janvier, dans la prestigieuse revue Science.
Un regard sur le Sagittaire des dents dentaires de Mycelia (Photographes autorisés temporaires, Université de Tel Aviv)

Un regard sur l’arcade dentaire (la partie gauche est l’original, la partie droite est restaurée). Toutes les dents sauf l’incisive centrale sont trouvées. 
L’arc est petit et parabolique et la morphologie des dents modernes (Photo: Gerhard Weber, Université de Vienne)
Une vue du côté de la mâchoire de Micalia (photographes temporaires autorisés, Université de Tel Aviv)

Une vue de côté de la mâchoire de Micalia (la partie lumineuse est la partie réelle). La position du plancher du nez et l’endroit où l’arc zygomatique se connecte à la mâchoire indiquent une personne moderne (Photo: Gerhard Weber, Université de Vienne)
Un exemple des vaisseaux trouvés dans la grotte de Meisalia (photographes autorisés temporaires, Université de Tel Aviv)

La mâchoire de la grotte de Micalia (photographes autorisés temporaires, Université de Tel Aviv)

La mâchoire de la grotte de Micalia (Photo: Gerhard Weber, Université de Vienne)
Image virtuelle de la mâchoire sur le fond de la grotte et les outils qu'elle contient (photographes temporaires autorisés, Université de Tel Aviv)

Image virtuelle de la mâchoire sur l’arrière-plan de la grotte et des outils qu’elle contient (Photo: Gerhard Weber, Université de Vienne)
Prof. Israel Hershkowitz et Prof. Mina Weinstein Evron Chercheurs de la grotte de Meiselia (photographes temporaires autorisés, Université de Tel Aviv)

Le professeur Weinstein Evron et le professeur Hershkowitz, qui ont dirigé le projet d’étude de la grotte et des hominidés (Photo: Université de Tel Aviv)

Découverte étonnante en Israël | Le plus ancien fossile humain en dehors de l’Afrique se trouve en Israël

(Source : Infos.Israel.News)

Israël – 3 janvier 2018

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Un sceau vieux de 2 700 ans a été découvert à Jérusalem !  Zut ! Il appartenait à un gouverneur juif, pas à un palestinien !

Voilà une découverte archéologique importante qui va faire grincer les dents des menteurs palestiniens : une pièce rarissime a été découverte par des archéologues dans une fouille de Jérusalem: l’empreinte d’un sceau datant de 2700 ans.

Problème qui explique que peu de médias en parleront, cette période correspond à celle du premier temple juif dans la capitale israélienne dont l’UNESCO nie l’existence sans la moindre résistance des journalistes, et le sceau appartenait à un gouverneur juif, et non à un Palestinien.

Le sceau en argile datant de 2.700 ans découvert à Jérusalem a été présenté lundi par l’Autorité israélienne des Antiquités comme une énième preuve matérielle que la ville est juive depuis les temps les plus reculés. Les Arabes palestiniens n’ont jamais découvert la moindre trace archéologique de leur présence et pour cause : ils ne sont là que depuis les années 60 !

L’artefact rond, de la taille d’un bouton, a été découvert dans un bâtiment près du mur des Lamentations, dans la Vieille ville juive de Jérusalem. Il date du sixième ou septième siècle avant Jésus Christ et illustre l’existence d’un dirigeant juif, un gouverneur, à Jérusalem, a ajouté l’Autorité dans un communiqué.

Et la période de datation correspond à celle du premier temple juif dans la ville sainte, temple juif dont les Arabes palestiniens nient l’existence !

En dessous de cette représentation, une inscription en ancien hébreu indique: «Au gouverneur de la ville», ce qui correspond aux fonctions de maire.

Le sceau était apparemment attaché à une sorte de livraison et servait «de logo ou d’un petit souvenir, envoyé au nom du gouverneur de la ville», a affirmé Shlomit Weksler-Bdolah, qui participe aux fouilles de l’Autorité des Antiquités au mur des Lamentations.

«C’est une découverte très rare», a-t-elle affirmé à l’AFP car le sceau confirme pour la première fois la mention présente dans la Bible qu’il y avait un gouverneur à Jérusalem.

«L’importance de cette découverte réside dans le fait que jusqu’à présent, nous ne connaissions l’expression de ‘gouverneur de la ville’ que par la Bible», a-t-elle souligné.

«C’est la première fois que nous trouvons cette mention dans un contexte archéologique (…).»

Les révisionnistes, avec cette découverte, n’auront qu’une option : ignorer cette découverte, car ils n’oseront pas, au risque de se ridiculiser, contester la réputation de sérieux de l’Autorité israélienne des Antiquités, mondialement respectée par les experts.

Et les médias se feront très discrets, car le narratif qu’Israël a volé la terre des Palestiniens et qu’ils n’ont aucune légitimité dans la région est la position officielle et indiscutable des journalistes.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Un sceau vieux de 2700 ans a été découvert à Jérusalem – Zut! Il appartenait à un gouverneur juif, pas à un palestinien

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Scandaleux : Lorsque Facebook traduit מערת המכפלה  (Caveau des Patriarches) par « mosquée Ibrahimi »

Un article en hébreu du quotidien israélien Yedioth Ahronoth est apparu sur ma page Facebook (ici : Facebook.com). J’ai cliqué sur le bouton traduction pour voir de quoi il parlait, et le résultat m’a révolté au point que je devais le signaler…

Première copie d’écran, la traduction Facebook :

  • La traduction donne « Les jeunes mariés sont venus à la mosquée ibrahimi et ont remporté une surprise passionnante des soldats d’idf. Toutes nos félicitations ! » (en anglais, The Bride and groom came to the ibrahimi mosque and won an exciting surprise from idf soldiers. Congratulations!).

  • Pourtant, et Google Translate le confirme, מערת המכפלה veut bien dire Caveau des patriarches :

Je n’accuse pas nécessairement Facebook d’antisémitisme, un humain n’a peut-être même pas été impliqué dans cette traduction. Je constate cependant que les « erreurs » vont très souvent dans un seul sens.

L’Intelligence Artificielle derrière le moteur de traduction travaille à partir du matériel qui lui est fourni.

La traduction est basée sur la recherche de documents traduits en plusieurs langues et sur la recherche de similitudes.

Donc cela peut signifier que

sur la plupart des documents où l’on trouve ces mots, un nombre important de documents en anglais disent « Ibrahimi mosque ». Le système d’IA établit ensuite la connexion automatiquement.

Cela étant dit, l’erreur doit être réparée et elle n’est pas forcément un fait exprès de Facebook. En revanche, si Facebook refuse de corriger… alors oui, il y a une intention maligne.

Car ils corrigent régulièrement des erreurs en introduisant des exceptions aux algorithmes.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Scandaleux : Lorsque Facebook traduit מערת המכפלה (Caveau des patriarches) par « mosquée Ibrahimi »

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Nativité et épiphanie en « Palestine » ? NON ! EN JUDEE JUIVE !!

Les manipulations de l’information continuent avec un Jésus né en Palestine… Mais à cette période, chacun sait que la Philistie n’était qu’une bande de terre couvrant seulement l’actuelle bande de Gaza.

jusqu’à preuve du contraire, les rédacteurs des évangiles n’ont pas pour but de tromper leurs lecteurs

L’épiphanie est-elle un événement historique vraiment survenu à Bethlehem de Judée, ou n’est-ce qu’un récit pédagogique évoquant les perspectives universelles du salut? Certains n’hésitent pas à biaiser cet événement pour mieux le soustraire aux réalités géopolitiques de l’époque et l’entraîner sur un terrain déjudaïsé. Le pape Benoît XVI a abordé la question dans son livre sur Jésus, et pour que le vrai sens de l’épiphanie soit respecté, il cite l’exégète Klaus Berger :

« Il faut supposer, jusqu’à preuve du contraire, que les rédacteurs des évangiles n’ont pas pour but de tromper leurs lecteurs, mais qu’ils désirent raconter des faits ayant une vraie base historique ».

On sait que dans la liturgie de l’Eglise primitive, la fête de l’Epiphanie a précédé l’instauration de celle de la Nativité ajustée sur le solstice d’hiver au 5ème siècle, pour être symbole d’une lumière montante. Selon l’évangile de Matthieu, des personnages énigmatiques (rois et mages ?) venus d’Orient arrivent à Bethlehem pour rendre hommage à Jésus, parce qu’ils reconnaissent en ce petit enfant le visage du « roi des Juifs » authentique.

En fait, Noël et Epiphanie sont deux fêtes interactives jumelées autour d’une révélation, d’abord à Israël, puis élargie aux nations païennes : au cœur du monde tourmenté surgit un immense espoir non seulement pour Israël, mais aussi pour l’ensemble des peuples en quête de lumière.

Selon Matthieu, les mages ne sont pas venus directement à Bethlehem, ils sont allés d’abord à Jérusalem, la ville sainte, où le « roi » officiel Hérode, inquiet d’une possible concurrence, les a dirigés non sans arrière-pensées vers Bethlehem, ville royale de David.

La tradition populaire en a fait des rois, en écho des prophéties bibliques, mais c’étaient sans doute des astronomes/astrologues, qui scrutaient le ciel comme un espace rempli de signes et de messages pour l’humanité ; ils symbolisent en fait les civilisations avancées de l’époque, mais pour lesquelles le message de la Thora reste incontournable pour accéder à une humanité intégrale selon le D.ieu de la Bible. Ils rejoignent donc les premiers témoins judéens de la naissance de Jésus au milieu de son peuple, humbles bergers associés aux louanges angéliques dans la nuit. Gloire à D.ieu et paix sur terre!

A propos des bergers de Bethléem, on entend souvent dire que ce sont des « exclus » de la société de l’époque, parce qu’ils sentent mauvais et seraient impurs. On les présente comme des parias, mal vus de la population, et ce serait pour cela que Jésus les apprécie comme premiers témoins de sa venue… C’est une vision discutable de la présence des bergers. Une clé d’interprétation de la scène évangélique plus riche de sens rejoint l’image hébraïque du berger, qui est au contraire consensuelle et positive. Les bergers avec leurs troupeaux sont une belle image de l’Israël ancien.

Si événement « messianique » il y a dans cette nativité, comment oublier le roi David qui a commencé comme humble berger avec ses brebis…Une image pastorale vénérable qui laisse transparaître l’amour de D.ieu pour son peuple, lui-même reconnu comme le « berger d’Israël ». Et quand les rois, les prêtres ou les prophètes –par délégation « bergers du troupeau » – défaillent dans leur mission protectrice, D.ieu redevient berger pour sauver la situation. Selon Zakarie, « Dieu dit : je me fis donc berger du troupeau que les trafiquants vouaient carrément à l’abattoir ! Pour le guider, je choisis deux houlettes, la première se nomme bienveillance, la seconde s’appelle concorde, et c’est de cette manière que je me suis mis à paître mon troupeau » (Zakarie 11.7)

Les bergers de la nuit de la Nativité représentent alors de manière imagée les bergers du peuple dont le rôle devait être de veiller au bien-être et à la sécurité de tous. Ils gardent l’esprit éveillé au milieu de la nuit, car la nuit symbolise dans la Bible le paganisme menaçant, et cette fois, la réponse à leurs attentes, c’est l’arrivée de l’enfant « Emmanou-el » D.ieu avec nous.

Les représentants des nations païennes qui viennent de loin reconnaître la supériorité humaine de son rayonnement divin, ce sont les mages, savants ou rois qui sont en attente de la révélation biblique, puisque Isaïe a dit que les peuples de tout l’univers en bénéficieraient. Jérusalem serait alors la sainte montagne d’une maison de prière ouverte à toutes les cultures, et dont le « parvis des Gentils » au Temple est déjà l’anticipation. Le culte du Temple avait ouvert son seuil aux sympathisants du judaïsme, nombreux dans l’antiquité.

 Dans l’étable de Bethléem, étonnamment, ces mages non juifs offrent des cadeaux typiquement labellisés « Israël » ! L’or, la myrrhe et l’encens… Trois désignations religieuses de la vocation d’Israël, et donc de Jésus, qui, dans le contexte en est un fils hautement représentatif, ceci sans doute pour montrer par contraste l’insignifiance des tenants officiels du Temple, les Sadducéens, créatures politico-religieuses des occupants païens et idolâtres.

Plus précisément, l’or symbolise la splendeur de la dignité royale, l’encens cultuel exprime la louange au D.ieu d’Israël, et la myrrhe est un baume funéraire, signifiant surtout les risques mortels de l’engagement prophétique.

Roi, prêtre, prophète, tel est le peuple d’Israël dans sa mission unique au sein d’un monde tourmenté où règne l’iniquité, où le sacrifice et le dépassement de soi sont quasi inexistants, excepté chez quelques justes, et ou l’espérance pour l’avenir est devenue indéchiffrable. Cette vocation exigeante, aux antipodes d’un « privilège d’élu » est représentée par l’onction d’huile, et le messie est l’ « oint » par excellence, le Mashiah (christ en grec). Jésus va assumer à sa manière cette vocation de tout Israël, fils de D.ieu.

Les mages venus de l’étranger sont ici la figure représentative des chercheurs de vérité de toutes les cultures et de tous les temps. Ils allient quant à eux croyance et raison, sciences et révélation.

On se souvient de cette autre belle affirmation de Zakarie : « Un jour dix hommes de toute langues des nations tiendront fermement le pan du manteau d’un juif en s’exclamant : nous irons avec vous, car nous avons compris que D.ieu est avec vous ! » Zk 23

Ces mages « de toutes langues » sont présentés par Matthieu comme l’avant-garde des peuples qui reconnaîtront en Jésus l’incarnation de la Parole adressée par D.ieu à son peuple, et par lui au monde. Ceux qui sont prêts à accueillir la sagesse de la parole biblique et qui souhaitent créer grâce à elle des relations humaines imprégnées de la puissance de ce Verbe divin.

Lorsque les mages matthéens ouvrent leurs coffrets devant Jésus et sa mère, ces dignitaires ne recherchent pas les bonnes grâces d’un homme de pouvoir – du style Hérode – mais ils désignent, par ce geste de reconnaissance, le type de présence de D.ieu qui leur parle au coeur. Ils n’ont pas recherché D.ieu dans une toute-puissance dominatrice et menaçante, ils l’ont au contraire trouvé dans la vulnérabilité d’un enfant, humble signe de promesses d’avenir.

L’enseignement est surtout théologique : on y retrouve la tradition de l’étoile messianique mentionnée au Livre des Nombres 24.17 : « Un astre issu de Jacob se lève, une puissance issue d’Israël se manifeste »…En d’autres termes, la seule étoile susceptible d’avoir une attraction bénéfique sur nos existences, c’est l’étoile messianique de Bethlehem ! Cela évoque peut-être aussi l’idée que tous les peuples, toutes les personnes, ont dans leur ciel culturel ou idéologique propre des signes qui devraient les mettre en chemin vers l’accomplissement de leur vie, dont la Parole de D.ieu est la meilleure voie d’humanité.

Matthieu insiste pour appeler l’enfant Jésus « roi des Juifs », il souligne par là la différence fondamentale avec Hérode, le roi en titre, mais en quelque sorte usurpateur, bien moins juif et moins royal que le fils de Marie, de lignée davidique. Car Hérode l’Iduméen est un homme de paille qui tire artificiellement son pouvoir des Romains, tandis que Jésus, descendant de David, couché sur la paille d’une étable, est le visage d’une royauté de l’Esprit et de ses vraies valeurs existentielles.

Originellement, Epiphanie est le terme habituel que l’on utilisait dans l’antiquité lorsqu’un roi venait rendre visite à son peuple, et cette démarche s’accompagnait de festivités, d’illuminations, de banquets, de cadeaux à la foule rassemblée. Un des occupants païens les plus sanguinaires d’Israël, au 2ème s. avant notre ère, le roi syrien Antiochus auteur des massacres de la jeunesse juive suscitant les Maccabîm, était même affublé du nom d’ « Epiphane »…

La fête chrétienne de l’Epiphanie est en ce sens surtout une Théophanie : par le terme d’épiphanie, elle reprend l’expression biblique selon laquelle « Dieu vient visiter son peuple » pour que progressent partout dans le monde la fraternité, le respect mutuel, le partage, l’équité, autour de valeurs sûres, et ceci à l’encontre des obscurantismes et des fanatismes laïques ou religieux qui nous menacent de plus en plus.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, pour Dreuz.info.

 Nativité et épiphanie en “Palestine” ? Plutôt en Judée juive !

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Une cité antique datant de l’époque des Hasmonéens ?

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Le site Aroutz Sheva en hébreu a indiqué que des archéologues israéliens venaient de faire une découverte qui survient à point, au moment où le peuple juif célèbre la fête de Hanouka.

Il s’agirait de vestiges d’une cité antique datant de l’époque des Hasmonéens situé sur le site de Soussia, dans le Har Hévron. Ils ont été mis au jour au cours de fouilles réalisées par des étudiants du département d’Eretz Israël de l’Institut Herzog, dans le cadre de leur programme. Ces travaux étaient dirigés par le Dr Yitzhak Meitlis, archéologue et chargé de cours dans ce collège universitaire.

Les chercheurs ont notamment trouvé des pièces de monnaie et des poteries et ont décelé la présence de bains rituels, Mikvaoth. Ces trouvailles vont permettre d’apporter de nouveaux éclairages sur l’histoire de cette époque.

Jusqu’à présent, le site de Soussia était connu comme étant l’emplacement d’une ville juive datant de l’époque du Talmud, il y a 1 700 ans, où les habitants s’étaient établis entre l’époque romaine et la période musulmane. Mais ces dernières découvertes laisseraient croire que cette localité a été fondée près de 600 ans auparavant.

Claire Dana-Picard

Une cité antique datant de l’époque des Hasmonéens ?

(Source : Chiourim.com)

Quand l’Arabie Saoudite était juive©

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En 2014, des chercheurs, faisant partie d’une expédition franco-saoudienne étudiant des inscriptions sur les roches du sud de l’Arabie saoudite, ont annoncé avoir découvert ce qui pourrait bien être les textes les plus anciens écrits en alphabet arabe. Or cette découverte est restée très confidentielle. Sans doute parce que ce que révèle le contenu des textes est quelque peu embarrassant pour certains.

Une douzaine d’inscriptions ont été gravées dans le grès tendre, le long des cols situés autour de Bir Hima. C’est un site archéologique, situé à environ 100 kilomètres au nord de la ville de Najran, qui a été recouvert de milliers d’inscriptions, par des voyageurs et des fonctionnaires. Au moins deux des premiers pétroglyphes arabes qui ont été découverts là, citent des dates d’un calendrier ancien, et les experts épigraphistes ont rapidement calculé que la plus ancienne correspondait à l’année 469 ou 470 de l’Erre Commune.

Cette découverte est sensationnelle : les premières inscriptions anciennes utilisant cette calligraphie préislamique de l’écriture arabe découvertes à ce jour, dataient au moins d’un demi-siècle plus tard. De plus, elles se trouvaient toutes en Syrie, ce qui suggérait que l’alphabet utilisé pour écrire le Coran avait été développé loin du lieu de naissance de l’Islam et de son prophète.

Or, l’annonce de cette découverte est restée très confidentielle. Quelques médias dont les médias français et arabes en ont parlé, qualifiant le texte de «chaînon manquant» entre l’arabe et les alphabets antérieurs utilisés dans la région, comme le Nabatéen. La plupart des articles étaient accompagnés de photos d’autres sites archéologiques ou inscriptions anciennes. En effet, il est presque impossible de trouver une photo de cette inscription là en ligne. Impossible aussi de trouver une quelconque référence au contenu réel du texte.

Thawban fils de Malik, le chrétien

Ce n’est qu’en explorant le rapport de 100 pages qui rend compte des travaux de cette saison archéologique, publié en décembre par l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres – qui d’ailleurs soutient ces recherches, – qu’il est possible de trouver une référence à cette découverte et d’en savoir plus.

Engravings carved into the soft sandstone of the mountain passes around Bir Hima.Inscriptions anciennes sculptées dans le grès de la chaîne de montagne qui ceint Bir Hima (capture d’écran Youtube)

Selon le rapport, le texte arabe, griffonné sur une grosse pierre rectangulaire, se résume simplement à un nom, “Thawban (fils de) Malik”, suivi d’une date.

Décevant ? Eh bien non. Car l’inscription est aussi précédée d’une grande croix, indubitablement chrétienne. Une autre croix identique apparaît sur l’autre stèle, qui date plus ou moins de la même période.

Les sentiments des fonctionnaires saoudiens, confrontés à une découverte importante pour leur patrimoine sont mitigés et traduisent leur embarras. D’où la communication si discrète autour de cette découverte. Que l’origine de l’alphabet utilisé pour écrire leur livre sacré soit liée à un chrétien, quelque 150 ans avant l’Islam, les embarrasse.

Plus consternant encore pour eux est de devoir admettre que ces textes sont non seulement un patrimoine hérité d’une communauté chrétienne autrefois importante, mais qu’ils sont également liés à l’histoire d’une ancienne royauté juive, qui régnait autrefois sur une grande partie de ce qu’est aujourd’hui le Yémen et l’Arabie Saoudite.

Juifs contre chrétiens dans le désert

Le Coran et la tradition musulmane tardive ne nient pas la présence de communautés juives et chrétiennes à travers la péninsule, à l’époque de Mahomet. Mais l’image générale de l’Arabie préislamique qu’ils convoquent, est celle du chaos et de l’anarchie. La région est décrite comme ayant été dominée par jahilliyah – l’ignorance – l’anarchie, l’analphabétisme et des cultes païens barbares.

Les décennies précédant le début du calendrier islamique, qui débute à la “hijra” de Mahomet, c’est-à-dire sa migration de La Mecque vers Médine, en 622, ont été marquées par un affaiblissement des sociétés et des Etats centralisés, en Europe et au Moyen-Orient. Et ce, en partie à cause de la peste, les pandémies et la guerre incessante entre les empires byzantin et perse.

La sombre représentation que la tradition fait de l’Arabie pré-islamique est moins une description précise, qu’une métaphore littéraire, dont le but est de souligner la puissance unificatrice et éclairante du message de Mahomet.

Le réexamen d’œuvres de l’époque, tant par des chercheurs musulmans que chrétiens, au cours de ces dernières années, ainsi que des découvertes comme celle-ci, en Arabie Saoudite, permet de se faire une image beaucoup plus élaborée et nuancée de la région avant la montée de l’Islam, et de redécouvrir son histoire riche et complexe.

Petroglyphs in Wadi Rum, JordanPétroglyphes dans le Wadi Rum, JordanieEtan J. Tal, Wikimedia Commons

C’est le cas du royaume de Himyar, souvent oublié, qui est pourtant au cœur de l’une des périodes clés de l’Arabie. Établi vers le 2ème siècle EC, au 4ème siècle il s’était imposé comme une puissance régionale. Etabli là où se trouve aujourd’hui le Yémen, Himyar avait conquis les États voisins, y compris l’ancien royaume de Sheba (dont la légendaire reine est au centre d’une réunion biblique avec Salomon).

Dans un récent article intitulé «Quelle sorte de judaïsme en Arabie ?», Christian Robin, un historien français qui dirige également l’expédition à Bir Hima, révèle que la plupart des érudits, s’entendent sur le fait que vers 380, les élites du royaume de Himyar s’étaient converties à une forme de judaïsme.

Unis dans le judaïsme

Les dirigeants himyarites ont pu voir dans le judaïsme une force unificatrice potentielle pour leur nouvel empire, culturellement divers, et y ont trouvé de quoi se forger une identité fédératrice, leur permettant de résister contre le désir rampant d’hégémonie des chrétiens byzantins et éthiopiens, ainsi que de l’empire zoroastrien de Perse.

Ce qui est sûr, c’est qu’à l’époque, dans la capitale himyarite de Zafar (au sud de Sanaa), les références aux dieux païens disparaissent en grande partie des inscriptions royales et des textes sur les bâtiments publics, et sont remplacées par des écrits qui se réfèrent à une seule divinité.

Utilisant principalement la langue sabéenne locale (et dans de rares cas l’hébreu), ce dieu unique est alternativement décrit comme Rahmanan – le Miséricordieux le «Seigneur des Cieux et de la Terre», le «Dieu d’Israël» et le «Seigneur des Juifs». Les prières invoquent ses bénédictions sur le «peuple d’Israël» et ces invocations se terminent souvent par Shalom et Amen.

Au cours du siècle et demi suivant, le royaume himyarite étend son influence à l’Arabie centrale, au golfe Persique et au Hedjaz (région de La Mecque et de Médine), comme en témoignent les inscriptions royales de ses rois, qui ont été retrouvées non seulement à Bir Hima, juste au nord du Yémen, mais aussi près de Riyad, qui est aujourd’hui la capitale saoudienne.

Thawban le martyr

Pour ce qui est des premiers textes arabes découverts à Bir Hima, qui constituaient probablement un genre de monument commémoratif, l’équipe franco-saoudienne note que le nom de Thawban fils de Malik apparaît sur huit inscriptions, avec les noms d’autres chrétiens.

Selon les chroniqueurs chrétiens, vers 470 (date de l’inscription Thawban), les chrétiens de la ville voisine de Najran auraient subi une vague de persécutions, perpétrée par des Himyarites. Les experts français soupçonnent Thawban et ses compagnons chrétiens d’avoir été martyrisés à cette occasion. Le choix de l’écriture arabe ancienne pour commémorer ces martyrs représente, en soi, un puissant symbole de défi.

Cet alphabet pré-islamique est également appelé arabe nabatéen, car il s’est construit à partir de la langue utilisée par les Nabatéens. Cette nation, autrefois puissante, a bâti la cité de Pétra et a assis sa domination sur les routes commerciales du sud du Levant au nord de l’Arabie ,avant d’être annexée par les Romains au début du 2ème siècle. Utilisé jusqu’aux portes du Yémen, cet alphabet du nord se distingue des inscriptions faites par les souverains himyarites, dans leur Sabaean natal.

“L’adoption d’une nouvelle écriture voulait témoigner de la distance qu’il voulait prendre avec le royaume de Himyar et de leur réconciliation avec le reste des Arabes”, écrivent les chercheurs français dans leur rapport. “Les inscriptions de Hima révèlent un fort mouvement d’unification culturelle des Arabes, de l’Euphrate à Najran, qui se manifeste par l’utilisation de la même écriture.”

Joseph le rebelle

Les pressions extérieures croissantes ont fini par se faire sentir sur Himyar. Vers l’an 500, le royaume tombe aux mains des envahisseurs chrétiens du royaume éthiopien d’Axoum.

Dans une dernière tentative pour sauver l’indépendance du royaume, en 522, un chef juif himyarite, Yousuf As’ar Yath’ar, s’est rebellé contre le dirigeant fantoche intronisé par le Négus et passe les troupes d’Aksoumite par le fil de l’épée. Puis il assiège Najran, qui avait refusé de lui fournir des troupes, et massacre une partie de sa population chrétienne. Un martyre qui a suscité l’indignation des ennemis de Yusuf et a précipité la vengeance de l’Ethiopie.

En 2014, l’expédition franco-saoudienne à Bir Hima a découvert une inscription laissant entendre qu’ après le massacre de Najran, Yousuf aurait été retrouvé marchant vers le nord dans le désert d’Arabie entouré de 12 000 hommes, pour tenter de récupérer le reste de son royaume. Après cela, nous perdons sa trace. Mais les chroniqueurs chrétiens pointent qu’aux environs de 525 EC les Ethiopiens auraient rattrapé puis vaincu le chef rebelle.

Selon différentes traditions, le dernier roi juif d’Arabie aurait été tué au combat ou se serait suicidé en se précipitant avec sa monture dans la mer rouge au galop

.Au siècle suivant, Himyar fut un royaume chrétien qui continua à dominer l’Arabie. Au milieu du VIe siècle, l’un de ses souverains, Abraha, traversa Bir Hima, laissant au passage des inscriptions sur les pierres représentant l’éléphant d’Afrique à la tête de sa puissante armée. Une inscription postérieure, datée 552 et trouvée en Arabie centrale, fait la liste des nombreux lieux qu’il a conquis, y compris Yathrib, l’oasis du désert qui, 70 ans plus tard, deviendra Madinat al-Nabi (la ville du prophète) – ou, plus simplement , Médina.

Étaient-ils de «vrais» Juifs?

Une grande question demeure au sujet des Juifs de Himyar : quel genre de Judaïsme pratiquaient ils ? Observaient ils le Chabbat ? Ou les règles de la cashroute ?

Certains érudits, comme l’orientaliste judéo-français du 19ème siècle Joseph Halevy, refusèrent de croire qu’un roi juif aurait persécuté et massacré ses sujets chrétiens, et nient l’appartenance des Himyarites  à l’une des nombreuses sectes dans chrétiennes du début du christianisme.

Robin, l’épigraphiste français, écrit dans son article que la religion officielle de Himyar peut être décrite comme étant un “judéo-monothéisme” – “une variété minimaliste de judaïsme” qui a suivi certains des principes de base de la religion.

Le fait est que les quelques inscriptions trouvées jusqu’à présent, ainsi que les écrits de chroniqueurs postérieurs, qui ont pu être biaisés contre les Himyarites, ne permettent pas aux érudits de se faire une image claire de l’orientation spirituelle du royaume.

Mais on peut considérer cette question sous un autre angle.

En dépit de la domination chrétienne et musulmane, les Juifs ont continué à représenter une forte présence dans la péninsule arabique. Cela ressort clairement des relations de Mahomet (souvent conflictuelles) avec eux, mais aussi de l’influence du judaïsme sur les rituels et les interdits de la nouvelle religion (prières quotidiennes, circoncision, pureté rituelle, pèlerinage, charité, interdiction des images et de la consommation du porc) .

Au Yémen, au cœur du vestige du royaume Himyarites, la communauté juive a été persécutée pendant des siècles, jusqu’en 1949-1950, quand presque tous ses membres restants – environ 50 000 personnes, ont été acheminées par avion vers Israël lors de l’opération Magic Carpet (tapis volant). Et bien qu’ils continuent d’observer des rituels et des traditions uniques, qui les distinguent des juifs ashkénazes et séfarades, il est indéniable qu’ils sont bien juifs, et les derniers descendants du royaume juif perdu de Himyar.

Ariel David – Haaretz

Quand l’Arabie Saoudite était juive©

(Source : JForum)